Les incidents de cette semaine à la Sorbonne m’ont rappelé de mauvais souvenirs : ceux d’une précédente occupation de la célèbre et symbolique université parisienne, en mars 2006, qui avaient (déjà) donné lieu à des dégradations importantes du patrimoine culturel et universitaire des lieux et, en particulier, des bibliothèques. Rebelote, donc, jeudi dernier. L’argument des vandales se voulait politique : « Contre Macron et contre Le Pen, contre les résultats du premier tour de l’élection présidentielle », disaient-ils. Au regard des dégâts et de l’attitude de ces petits messieurs de l’antifascisme autoproclamé, je doute que leur message ait été entendu, bien au contraire. Sans doute sont-ils les « idiots utiles » d’un régime ou d’un système qu’ils prétendent combattre mais que, en définitive, ils renforcent dans ses certitudes et ses attitudes, tout aussi fausses et déplorables que les leurs.
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