
A défaut de trouver les solutions à la délinquance, le pouvoir s’applique à la dissimuler et quand ça se voit trop, trouve des moyens de l’appeler autrement. Ainsi la dialectique a évolué, toujours dans le même sens, celui qui permet de ne pas appeler un chat un chat. On se souvient des « sauvageons » de Chevènement, le chat n’était pas un chat, il était un « sauvage » manquant d’éducation certes, mais un « bon sauvage », selon le mythe de Michel de Montaigne ou de Aldous Huxley. Puis il y a eu le « déséquilibré », cet homme n’ayant pas toute sa raison et qui commet donc des attentats, terme dont la création remonte à la survenue d’attentats perpétrés au cri de Allah-Akbar.