Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité - Page 509

  • I-Média n°259 – Des émeutes algériennes bon enfant ?

     

    01:45 Des émeutes algériennes bon enfant ?

    Selon les médias qui ont couvert les exactions des supporteurs algériens, il s’agissait de simples incidents. Une occultation médiatique évidente.

    15:15 Zapping

    François de Rugy a fini par démissionner après les différentes affaires révélées par Médiapart. Les journalistes n’ont pas manqué de défendre un peu plus l’ancien ministre de l’Ecologie qu’ils ne l’avaient fait à l’époque pour François Fillon.

    22:50 14 juillet. Les Gilets Jaunes embastillés

    Dans l’indifférence médiatique presque totale, plusieurs figures médiatiques des Gilets Jaunes ont été arrêtées préventivement. Un silence inquiétant de la part des journalistes.

    27:44 Tweets

    Au menu de cette semaine, les nombreuses occultations de la part des médias et la persécution de plusieurs figures identitaires à travers l’Europe.

    32:20 Balance ta porte-parole !

    C’était l’information la plus improbable de la semaine : Laurence Sailliet, porte-parole chez Les Républicains a annoncé rejoindre l’équipe de Cyril Hanouna.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n259-des-emeutes-algeriennes-bon-enfant

  • Insécurité : une urgence régalienne

    6a00d8341c715453ef0240a46e3a17200c-320wi.jpgUne exception confirme ces temps-ci la règle. Un récent rapport parlementaire a pu être évoqué dans certains médias, un peu moins mensongers que les autres. Ainsi celui "qui dénonce les conditions de travail des forces de l’ordre"[1]Pour qu'un tel document soit porté à la connaissance du public, c'est qu'il est véritablement très tard. Peut-être même trop tard.

    Il démontre en effet, le peu de cas que l'État, si envahissant par ailleurs, fait de ses véritables missions régaliennes. Le maintien de la sécurité intérieure, mais aussi l'administration de la justice et la défense des frontières sont livrées à une paupérisation accélérée de leurs faibles moyens.

    L'urgence pour la France n'est pas d'agir sur le climat de la Planète, mais de rétablir dans leur fonctionnement les vraies tâches régaliennes délaissées par nos technocrates et autres donneurs de leçons politiquement correctes. Nos gouvernants postulent à la direction de l'Europe, mais ils ne veulent pas que les Français prennent conscience de la saleté des rues de Paris, de l'insécurité grandissante, de la misère de la police et de la magistrature.

    Pendant une longue période de son existence votre chroniqueur a fait partie des [trop rares] citoyens et contribuables lecteurs des rapports et travaux parlementaires.

    Une telle fidélité ne devait rien à l'insomnie, elle tenait à deux activités essentiellement diurnes.

    La première au service de mon ami Christian Poucet et de son CDCA, de 1986 à 1999, m'amenait à suivre de près tout ce qui concernait la sécurité sociale, mais aussi la révolte des classes moyennes[2] et à l'époque la lutte pour un statut des travailleurs indépendants dont l'autoentreprise constituait une première étape.

    La seconde motivation, au moins aussi militante fut embarquée, pendant quelque 20 ans, de 1989 à 2006 dans le projet radiophonique de Jean Ferré. Incompris des sots qui s'en emparèrent après sa mort, survenue en 2006, et, en quelque sorte trahi par cette imposture, il s'agissait de décloisonner les droites, entreprise que s'empressèrent de détricoter ses tristes successeurs[3].

    Dans un cas comme dans l'autre, les rapports officiels, ceux de la cour des Comptes, dont le rôle constitutionnel n'a cessé de se développer depuis 1993, mais aussi les travaux de l'Assemblée nationale, et plus encore ceux du Sénat, permettaient déjà de se faire une idée de la réalité sociale et de l'effondrement économique du pays : représentation tout à fait différente de celles dont la communication gouvernementale n'a cessé d'enfumer l'opinion.

    Cela n'incitait sans doute pas à l'optimisme et la relation avec les rapporteurs était précisément facilitée par le fait que très peu de gens s'intéressaient aux alertes qu'ils lançaient.

    De cette double expérience j'avoue avoir retiré plusieurs leçons.

    Tout d'abord l'absence d'intérêt pour les conclusions des études sérieuses m'a toujours frappé et m'interpelle encore.

    Elle ne tient pas seulement à l'ignorance, à l'inculture et à l'incuriosité des journalistes.

    Elle résulte d'abord de la volonté des dirigeants de l'État de continuer à jeter de la poudre aux yeux de l'opinion afin de ne surtout pas procéder à des décisions jugées douloureuses pour l'idée que se font nos maîtres de droit divin de leur réélection.

    JG Malliaraki

    https://www.insolent.fr/2019/07/insecurite-une-urgence-regalienne.html

  • LES HYENES DE L’ANTI-FRANCE !

    safe_image.jpg

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Des scènes d’émeutes, il n’y a pas d’autres mots, ont entaché hier soir, notre pays.

    Au prétexte que l’Algérie, - c’est donc leur VRAIE patrie ? -, s’est qualifiée contre la République de Côte d’Ivoire dans la demi-finale de la coupe africaine des nations de football, des masses de « jeunes », entre guillemets, brandissant des drapeaux verts et blancs, frappés du croisant et de l’étoile rouges, se sont rués à Paris sur des magasins, avenue de la Grande Armée et sur les Champs Elysées. Ils les ont pillés allègrement,  telles des hyènes se disputant une carcasse dans la brousse africaine !

    Avenue des Champs Elysées, là où l’armée de la quatrième puissance nucléaire va défiler dimanche 14 juillet, ces hordes au départ festives, se sont muées en vols de sauterelles n’épargnant rien sur leur passage. Tout cela, la veille du lancement d’un sous-marin nucléaire d’attaque de nouvelle génération, à Cherbourg, en présence du président de la république. J’y vois là un signe fort, un symbole du déclassement de notre pays, une terrible régression, l’affichage d’une fausse grandeur, un marqueur de l’incapacité de la France, 1°) à mater des troublions, tout au moins lorsque ceux-ci ne sont pas des "gilets jaunes", car alors, là… 2°) à assimiler des peuples allogènes venus grand nombre apporter leurs bras pour les uns, bénéficier d’avantages sociaux pour les autres.

    Il ne peut y avoir place, sur un même territoire, dans la même sphère juridique, pour deux légitimités, deux allégeances, et c’est valable à mon sens, pour TOUTES les communautés. Une fois de plus, disons-le, on ne peut être de Sparte et d’Athènes, de Florence ou de Rome. Il faut choisir ! En cas contraire, la porte est grande ouverte !

    47690235.jpg

  • Général Bertrand Soubelet : « Nous devons prendre conscience que certains de ces jeunes ne se sentent pas Français ! »

    Bertrand-Soubelet-ak9gaoc9_400x400.jpg

    Boulevard Voltaire a publié cet entretien très intéressant avec le Général Bertrand Soubelet qui revient sur les violences commises par les supporters algériens sur le sol français.

    Vous avez réagi de façon vigoureuse sur les réseaux sociaux pour condamner les violences et dégradations commises à l’issue du match de foot impliquant l’équipe d’Algérie. Vous avez notamment écrit : « Quand on aime et on célèbre un pays, on y reste et on y vit. Ras le bol de ces faux Français. » Coup de sang, cri du cœur, dérapage ?

    Le tweet que j’ai publié en réaction aux événements qui se sont déroulés dans certaines de nos grandes ville (Paris, Lyon, Marseille, notamment) le jour du 14 Juillet à l’occasion de la victoire de l’équipe de foot de l’Algérie n’est ni un coup de sang ni un cri du cœur et encore moins un dérapage.
    Notre vie publique et nos médias sont beaucoup trop marqués par les réactions à chaud, excessives et passionnelles et j’évite de rentrer dans cette logique.
    Mais il est nécessaire de dire les choses clairement lorsque tout est fait pour lisser et trouver des circonstances atténuantes là où il n’y en a pas.
    J’ai exprimé simplement un sentiment partagé par au moins 80 % des Français.
    Dire que des jeunes nés sur notre territoire qui ne respectent pas la France en paradant avec un drapeau étranger et en semant violence et destruction sur leur passage n’est pas acceptable, je ne vois pas où est le dérapage.
    Je sais que le terme de « faux Français » a gêné, mais je l’assume. Tout d’abord parce qu’en 280 caractères il n’est pas possible d’être exhaustif ou nuancé et parce que je crois que nous devons prendre conscience que certains de ces jeunes ne se sentent pas Français et, dans l’esprit, ils ne le sont pas. J’ai déjà expliqué à de maintes reprises ce phénomène dans les colonnes du Figaro ou dans mon livre Sans autorité, quelle liberté ?
    Nos gouvernants et nos élus ont évidemment une part de responsabilité. Est-ce une raison pour tout admettre et ne pas réagir ? Il n’est pas possible d’être Français à géométrie variable : oui quand c’est avantageux, et se réclamer d’un autre pays dans certaines circonstances. Ceux qui ne respectent pas les lois et les règles en dénigrant le pays dans lequel ils vivent doivent être sévèrement sanctionnés. Je vais même plus loin : pour ceux qui disposent de la double nationalit, on doit introduire une disposition législative pour qu’ils choisissent définitivement leur camp avec toutes les conséquences que cela comporte. La vie est une succession de choix et chacun doit assumer.

    Quand je tiens de tels propos il n’est pas question d’extrémisme ni de racisme. C’est simplement du pragmatisme, du bon sens, et cette clarté permettra à la France de traiter dans de meilleures conditions tous les migrants légaux et les réfugiés vis-à-vis desquels nous avons des devoirs que nous ne sommes plus en mesure de remplir par faiblesse, par lâcheté ou par démagogie.
    Le concept de nationalité française doit être revu et associé à des exigences et des devoirs. Nous avons trop longtemps négligé nos symboles.
    Il est encore temps de réagir, mais le pouvoir actuel ne prend pas le bon chemin.

    Réaction à ces réactions, vous avez déclaré, je crois, dans Ouest-France : « Dans notre pays, il semblerait qu’on ne puisse pas dire les choses sans être considéré comme un membre du camp du Mal… » Qu’est-ce pour vous, aujourd’hui, le camp du Bien, le camp du Mal ?

    Il est vrai que, dans notre pays, la dictature de la pensée a empiré, depuis deux années. De manière schématique, la gauche a perverti le système pendant quatorze ans et, ensuite, la droite a renié son identité inhibée par des lobbies intellectuels « droits-de-l’hommistes » totalement déconnectés de la réalité. Désormais, il n’est plus possible de s’exprimer en dehors du prêt-à-penser validé par le pouvoir en place.
    Soit on se situe dans la mouvance bien-pensante de la majorité présidentielle, soit on est taxé des pires maux de la Terre et soupçonné de volontés totalitaires.
    Les camps du Bien et du Mal n’existent pas dans un débat démocratique et cette vision de la politique beaucoup trop présente pour les élections européennes est extrêmement dangereuse.

    Donnez-nous, quand même, des raisons d’espérer, vous qui avez servi sous nos trois couleurs pendant près de quarante ans

    Il y a toujours des raisons d’espérer dans un pays comme le nôtre.
    La première raison, c’est que notre jeunesse est formidable.
    Bien sûr, elle n’est pas uniforme et beaucoup reste à faire, mais je rencontre des jeunes d’âges différents, de régions et d’origine diverses, et ils ont pour la plupart envie de se réaliser et de prendre leur part du fardeau. Il suffit simplement de leur faire confiance, de leur montrer le chemin et de les accompagner.
    Lorsque je vois ces jeunes des écoles militaires et ces engagés qui défendent notre pays sous des formes diverses, lorsque j’échange avec ces jeunes de centres d’apprentissage, ceux qui sont en alternance dans des entreprises ou de jeunes enseignants, je lis dans leur regard l’envie d’avancer et de montrer ce dont ils sont capables.
    La deuxième raison est que notre pays a connu plusieurs révolutions, des périodes très difficiles, parfois très sombres, et la grandeur de la France a toujours resurgi.
    Je crois que le peuple français a compris certaines choses depuis quelques mois et il se recentre sur l’essentiel : qui sommes-nous ? Que voulons-nous pour nos enfants ? Sur quels fondements notre société doit reposer ?
    Les exigences collectives manifestées par l’opinion publique en termes d’écoute, d’exemplarité, de retour à l’ordre et à l’autorité sont un indicateur.
    Il ne restera plus qu’à convaincre la moitié du corps électoral de retourner s’exprimer pour mettre en œuvre ce projet
    Je suis un éternel optimiste car la France est encore un grand pays, mais ne tardons pas trop.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/215132/general-bertrand-soubelet-nous-devons-prendre-conscience-que-certains-de-ces-jeunes-ne-se-sentent-pas-francais/

  • Stéphane Ravier : « On sent bien là qu’il y a une volonté de rejet de la France en brandissant le drapeau d’une nation étrangère »

    331e27f9b065f9abf7ffd0fab04762ef.jpg

    Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône, réagit au micro de Boulevard Voltaire après les violences qui ont eu lieu à Marseille à l’issue de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations, emportée par l’équipe d’Algérie.

    https://www.bvoltaire.fr/stephane-ravier-on-sent-bien-la-quil-y-a-une-volonte-de-rejet-de-la-france-en-brandissant-le-drapeau-dune-nation-etrangere/

  • Allemagne : la culture du viol au sein de l’immigration

    En Allemagne, mais la situation est semblable dans toute l’Europe, le laxisme libertaire occidental accouplé à une immigration musulmane ont donné naissance à un monstre dénaturé. Des journalistes allemands ont interrogé des adeptes du Coran, jeunes et moins jeunes immigrés ou issus de l’immigration, sur leur vision de la place de la femme dans la société contemporaine : une culture du viol qui s’exprime fort librement !

    Il serait réducteur de penser que seul le Coran est responsable de cette perception dégradante par ces hommes et adolescents musulmans du sexe opposé : le laxisme contemporain, la clémence d’une magistrature politiquement correcte et radicale-chic envers des “djeunes” sans repères, sans racines, gâchés par la sous-culture du rap, la décadence spirituelle et naturelle occidentale, des modes féminines fort immodestes qui rabaissent la femme au rang d’objet, la dévirilisation mode Lgbt, ont leur large part, autant que la religion islamique, dans l’ordurière attitude qu’ont ces immigrés envers le sexe faible.

    Francesca de Villasmudo

  • Violences à Paris, Lyon, Marseille : l’État ne fait plus peur, par Philippe Bilger

    Bien sûr, l’effet est facile qui consiste à coaguler tout ce qui s’est passé de gravement transgressif durant la nuit du 14 juillet.

    Mais la réalité ne ment pas qui, notamment à Paris, à Lyon et à Marseille, montre que l’État ne fait plus peur parce que son autorité est non seulement défaillante mais, pire, absente.

    Certes, ce ne sont pas les déclarations qui manquent et on peut être assuré, sur ce plan, que le verbe politique largement entendu dénoncera le présent et fera espérer pour l’avenir une France enfin apaisée, qui saura se tenir comme on peut le dire d’un enfant bien éduqué.

    La pire des attitudes serait une résignation citoyenne s’habituant à cet état de choses et l’expression d’une lassitude à force d’interpeller, de semoncer l’État pour rien.

    J’ose cette banalité : il n’est pas normal qu’à Paris, on frappe et dégrade, qu’à Lyon, on incendie des voitures et qu’à Marseille, on s’en prenne aux CRS.

    Ou bien doit-on admettre le triste constat d’un pouvoir qui a accepté que, dans notre pays, il y ait un niveau inévitable et irrésistible de désordres et d’atteintes aussi bien humaines que matérielles et que, donc, il se laverait les mains face à cette prétendue inéluctabilité ?

    Faudra-t-il finir par penser que nos gouvernants ne sont pas capables de mener de front dans notre République une double démarche : faire respecter la morale publique par certains d’entre eux et en tirer les conséquences, faire respecter l’ordre sans cesse perturbé par une minorité de nos concitoyens ici ou là, quelle que soit leur origine, et par des étrangers sans droit ni titre.

    Christophe Castaner est un bouc émissaire commode. On ne peut plus se voiler la face. Quand tout va mal sur le plan de la sécurité, il ne s’agit plus seulement d’incriminer la police, le ministre, mais le Premier ministre et le président de la République. Quand un chaînon a durablement craqué, c’est à eux qu’on doit demander des comptes et de l’action.

    Pour avoir l’honneur de se faire passer pour Jupiter, il convient au moins de pacifier notre quotidien. Sauf à considérer que les échecs sont pour les uns et l’impunité pour les autres. Je ne vois pas au nom de quoi, sinon par une révérence de principe mais absurde à l’égard de ce petit monde qui dirige et administre, on arrêterait notre indignation au milieu du gué au lieu de la laisser aller plus haut.

    Nulle part l’incompétence, l’impéritie ne seraient ainsi tolérées.

    J’ai évoqué Christophe Castaner. Quand il y a eu récemment « la dérive violente de certains supporteurs algériens » se comportant chez nous comme pas une seconde ils n’auraient pu le faire chez eux, tout ce qu’a su proposer l’intéressé a été un tweet : « Ceux qui se sont livrés à cela méprisent à la fois […] les valeurs du football mais aussi le pays dont ils ont célébré la victoire » (Le Figaro).

    Je devine les fauteurs de troubles terrorisés après une telle analyse qui n’est qu’un commentaire, une réaction molle et explicative alors que la France attendait une réaction forte !

    On ne peut pas à la fois donner à la France des leçons de morale républicaine, du genre répétitif, contre le clivage et l’exclusion, pour la générosité à l’égard des migrants de moins en moins politiques, de plus en plus économiques, pour l’Europe qui nous protège, bref, le discours habituel contre le RN, et tout laisser faire pour que celui-ci monte, monte…

    Ce dessein, ce cynisme seraient scandaleux mais je ne suis même pas sûr qu’il y ait une telle intelligence perverse derrière ce « foutoir » et ces débordements telles une lamentable habitude, une déplorable impuissance ?

    S’il y avait seulement de l’incurie, un amateurisme qui valide passivement ce qu’il n’a plus envie d’empêcher, ce qu’il ne sait plus réprimer ?

    Philippe Bilger

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • La profanation du Panthéon, nouvelle étape de la lâcheté des gouvernants ?

    Et si l’injure faite aux grands noms de la France aux marches du Panthéon était l’ultime étape de la lâcheté des gouvernants ?Ces clandestins aux ordres d’associations, qui ont pignon sur rue, illustrent l’ultime dérive de nos institutions.
    Dérive, puisque quiconque s’affranchit de nos lois peut provoquer l’État, souiller la République et ridiculiser la France à l’étranger. 
    Ceux qui commettent un acte empreint d’un tel mépris à l’égard de la France agissent de cette façon parce qu’ils sont conscients de la déliquescence de nos institutions, du silence d’un peuple joué par les « puissants », de la lâcheté des clercs.
    On ne peut que noter le silence du pouvoir face aux provocations de ceux qui ont instrumentalisé ces troupes clandestines. 
    Or, les associations qui les ont encadrés ont désormais des comptes à rendre à la nation.
    Leur activisme d’hier doit conduire le pouvoir à prendre des sanctions propres à mettre un terme à ces provocations, et il ne peut s’agir de menaces verbales mais d’actes de nature à mettre enfin un terme à ces provocations et l’existence même de ces associations.
    Spectateurs aujourd’hui d’actes inadmissibles, parions que les Gaulois se réveillent demain et que les responsables politiques du pays prennent enfin conscience des périls à venir. 
    Général de division (2S) Daniel Roudeillac

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/la-profanation-du-pantheon-nouvelle.html

  • 14 juillet: Après les violences à Paris, Marine Le Pen dénonce l’«incompétence chronique» de Castaner

    1041539992.jpg

    Suite aux violences et interpellations ayant eu lieu en marge du 14 juillet, Marine Le Pen s’est interrogée sur le rôle de Christophe Castaner quant à la gestion des événements.

    Après les incidents survenus suite au défilé militaire du 14 juillet, la présidente du RN a fustigé le ministre de l’Intérieur qui, selon elle, est «en dessous de tout» et est «incapable d’assumer la moindre responsabilité». 

    «Comment est-ce possible que des #BlackBlocs et des voyous d’extrême gauche arrivent à tout saccager le jour de notre fête nationale? Pourquoi cette incompétence chronique d’un Ministre de l’Intérieur en dessous de tout et incapable d’assumer la moindre responsabilité?», a écrit Marine Le Pen sur Twitter.

     Voir le tweet

    Christophe Castaner a également été pris à partie par Philippe Goujon, maire (LR) du XVe arrondissement.

    «Le ministre de l'Intérieur une fois de plus échoue à maintenir la sécurité à Paris. Je mets en cause le dispositif policier inadapté aujourd'hui à Paris pour gérer une journée qu'on savait très difficile», a-t-il expliqué à l'AFP.

    Réaction de Castaner

    Le ministre français de l'Intérieur a dénoncé les incidents survenus le 14 juillet à Paris. Selon lui, il faut respecter le «jour où la Nation est réunie».

    «Ceux qui ont voulu empêcher ce défilé devraient avoir un peu honte. Aujourd'hui, c'est un jour où la Nation est réunie, et je pense que la Nation, il faut la respecter», a-t-il appuyé.

    Un 14 juillet agité

    Ce 14 juillet 2019 a été gâché par des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. Des tensions ont éclaté après le défilé militaire sur les Champs-Élysées. De nombreuses barrières métalliques ont été mises à terre au milieu de la chaussée, des poubelles ont été incendiées, conduisant les forces de l'ordre à riposter en tirant des grenades lacrymogènes.

    Au total, dans la matinée et lors des incidents de l'après-midi, 175 personnes ont été interpellées. Parmi elles, certaines figures des Gilets jaunes ont passé plusieurs heures en garde à vue: Jérôme Rodrigues, Maxime Nicolle et Éric Drouet.

  • La chienlit du 14 juillet révèle le discrédit des autorités

    macron14juillet.png

    Alors qu’il descendait les Champs-Élysées, debout à l’arrière d’un véhicule militaire, Emmanuel Macron a été copieusement sifflé. Quelques dizaines de protestataires, apparemment liés aux gilets jaunes, l’ont chahuté en criant « Macron démission ! » En marge du défilé, 150 personnes auraient été interpellées, dont quelques figures médiatiques du mouvement.

    Macron a donc renoué avec la tradition de son prédécesseur, François Hollande, qui était régulièrement hué. D’aucuns protesteront que c’est une offense à l’armée, en ce jour de 14 juillet. Mais les troupes qui défilaient ont été applaudies et honorées. Ce n’est pas le président de la République ni le chef des armées qui a été conspué, c’est l’homme Emmanuel Macron, dont une partie des Français ne reconnaissent plus l’autorité.

    Ces incidents sont, une fois de plus, la preuve que l’autorité de la fonction ne se suffit pas, qu’elle n’est pas respectée quand elle ne se traduit pas par des actes qui la rendent respectable. Il ne serait venu à l’idée de personne de siffler, un 14 juillet, Mitterrand, Chirac ni même Sarkozy, désapprouvât-on leur politique. Il a fallu que Hollande et Macron descendent à un degré singulier d’impopularité pour subir ce genre d’affront. Macron reste, dans l’esprit de beaucoup de Français, le parvenu qui a conquis le pouvoir par effraction, avec la complicité de la finance.

    Toutes les catégories ont de bonnes raisons de lui en vouloir. Les classes populaires et moyennes, qu’il méprise et accable de taxes ou d’impôts, les retraités qu’il ponctionne, les automobilistes qu’il prend pour des vaches à lait, les familles, qui perdent progressivement leur pouvoir d’achat, les chômeurs, dont la plupart seraient des fainéants… On pourrait allonger la liste de tous ceux dont il provoque le mécontentement. Si sa cote de popularité est remontée à 32 %, confortée par une droite plus soucieuse de son portefeuille que de ses valeurs, elle reste bien fragile.

    À peine le défilé achevé, alors que Macron régalait ses hôtes européens à l’Élysée (on ne sait pas si François de Rugy, qui trônait sur la tribune derrière le Président, en était), quelques échauffourées ont eu lieu sur l’avenue la plus célèbre de Paris, manifestement conduites par des Black Blocs, devant les touristes qui prenaient des photographies. On peut s’indigner de voir ainsi la fête nationale devenir l’occasion de chienlit. Christophe Castaner a beau dire que « ceux qui ont voulu empêcher ce défilé devraient avoir honte », c’est lui qui devrait avoir honte d’avoir contribué à saper la légitimité de l’autorité.

    Les Champs-Élysées connaîtront peut-être, ce soir, de nouveaux désordres, si l’Algérie gagne son match contre le Nigeria. Parlera-t-on de « liesse populaire », quand on brandit un drapeau étranger et qu’on commet des dégradations ? Non seulement nos autorités ne sont pas capables de susciter le respect unanime des Français, mais elles sont incapables de faire respecter la France.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/la-chienlit-du-14-juillet-revele-le-discredit-des-autorites/