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insécurité - Page 543

  • Face à la menace turque, les Kurdes demandent l’aide de l’armée syrienne

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    Depuis l’annonce par Donald Trump du retrait américain de Syrie, l’effervescence règne parmi les principaux acteurs du conflit. Les Turcs annoncent qu’ils vont s’occuper des « terroristes » kurdes et ces derniers, très inquiets, viennent d’appeler à l’aide l’armée syrienne. Beau renversement d’alliance !

    Il est certain que le lâchage par les États-Unis de son allié kurde s’est fait dans une optique de réconciliation avec la Turquie, toujours membre de l’OTAN. Les Kurdes, ne pouvant rester seuls face à l’armée turque, beaucoup plus puissante qu’eux, avaient besoin d’un autre parapluie. Ils savent aussi qu’ils ne peuvent compter sur la France, malgré de pressants appels.

    L’armée syrienne s’est, bien sûr, empressée d’accourir et elle a pu pénétrer, le 29 décembre, dans les environs de Manbij sans avoir à craindre, cette fois, une agression américaine. Elle n’est toutefois pas entrée dans Manbij même, toujours occupée par les forces spéciales américaines. C’est une nouvelle portion de territoire syrien qui revient ainsi sous la souveraineté de Damas. C’est un succès important pour Bachar el-Assad et une capitulation en rase campagne pour les Kurdes qui espéraient naïvement se tailler là un territoire indépendant sous protection américaine.

    Lorsque les Turcs avaient annoncé l’attaque de l’enclave kurde d’Afrin en janvier dernier, les Syriens avaient alors proposé aux Kurdes d’en reprendre le contrôle afin de leur éviter une défaite certaine et de rendre inutile l’initiative turque. Les Kurdes, comme souvent, s’étaient obstinés dans un refus hautain alors qu’ils savaient que les Américains ne bougeraient pas. Quelques jours et quelques centaines de morts plus tard, les Kurdes évacuèrent Afrin…

    L’expérience a, semble-t-il, porté et les Kurdes savent maintenant que seuls les Russes et les Syriens peuvent empêcher leur écrasement par une attaque turque.

    On ne sait d’ailleurs pas très bien quelles sont les intentions précises d’Erdoğan, qui ne peut évidemment agir sans consulter la Russie. Trump lui a pourtant mis le pied à l’étrier. Dans un entretien téléphonique relaté par l’agence Reuters, le président américain a demandé à Erdoğan s’il pouvait en finir avec l’État islamique. Devant sa réponse affirmative, Trump a conclu : « Alors, faites-le. »

    Ce n’est pas si simple. Les derniers réduits de Daech se situent à 250 km de là, dans des déserts entre Palmyre et l’Euphrate d’une part et, plus au sud-est, le long de la frontière irakienne. On voit mal des colonnes de blindés turcs traverser de vastes zones kurdes puis arabes à la recherche d’un ennemi camouflé et qui refuserait le combat. De surcroît, l’armée syrienne ne le tolérerait pas : si elle se réjouit grandement du retrait américain (qui, d’ailleurs, n’a toujours pas commencé), ce n’est pas pour laisser l’armée turque s’installer à sa place.

    Alors, comme toujours dans la région, le dernier mot reviendra à la Russie, qui a annoncé une réunion tripartite pour début janvier. Poutine, Erdoğan et l’Iranien Rohani devront trouver un modus vivendi.

    Antoine de Lacoste

    http://www.bvoltaire.fr/face-a-la-menace-turque-les-kurdes-demandent-laide-de-larmee-syrienne/

  • Lyon: La police de Castaner a été filmée en train de frapper des #GiletsJaunes

    La nouvelle loi de Macron et de la “Gestapo” de Castaner, il faut tabasser ces “Gaulois réfractaires”, faire mal quit à voir le sang coulé et ne plus les entendre

    Les manifestants des Gilets Jaunes et la police anti-émeute se sont affrontés samedi dans le centre de Lyon, entraînant plusieurs arrestations, alors que des milliers de personnes sont descendues dans la rue.

    La police anti-émeute a déployé des gaz lacrymogènes et a été filmée en train d’écraser des manifestants et d’en traîner au moins un sur le terrain, alors qu’ils affrontaient certains des 15 000 manifestants – comme l’ont rapporté les médias – à Lyon.

    Le mouvement Yellow Vests a vu le jour le mois dernier après l’annonce par le président français Emmanuel Macron d’une hausse des taxes sur les carburants pour encourager la transition vers une énergie plus verte. Le gouvernement français a maintenant suspendu les hausses de prix, mais les protestations continuent néanmoins..

    Ruptly

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/12/09/lyon-la-police-de-castaner-a-ete-filmee-en-train-de-frapper-des-gilets-jaunes/

  • Paris : feu de véhicules devant le siège du Parisien, Hidalgo dénonce un acte « inadmissible » (MàJ : l’origine accidentelle est confirmée)

    L’incendie qui a pris sur une voiture avant de se propager à plusieurs véhicules samedi en début de soirée devant le siège du journal Le Parisien, à Paris, est d’origine « accidentelle », selon l’AFP qui cite une source policière.

    Le feu a pris accidentellement sur une voiture », a indiqué une source policière, précisant que le conducteur a tenté de l’éteindre avant de quitter les lieux. L’incendie s’était ensuite propagé « à six ou sept autres véhicules » stationnés à proximité du siège du Parisien et du quotidien économique Les Echos, dans le XVe arrondissement de Paris. […]

    Le Figaro

    29/12/2018

    Jean Marc Morandini
     
    @morandiniblog

    EN DIRECT - Incendie devant Le Parisien: Christophe Castaner évoque une "surchauffe de moteur" et retire son tweet http://www.jeanmarcmorandini.com/article-388934-en-direct-plusieurs-voitures-en-feu-devant-le-quotidien-le-parisien-ce-soir-aucune-revendication-officielle-a-cet-acte-police-et-pompiers-sur-place.html 

    EN DIRECT - Plusieurs voitures en feu devant le quotidien Le Parisien ce soir - Aucune revendicat...

    19h37 : Les forces de l'ordre et les pompiers sont sur place afin d'éteindre ces nombreux incendies de véhicules19h14: C'est Catherine Gasté, grand reporter au...

    jeanmarcmorandini.com
    66 personnes parlent à ce sujet
       
    Sylvain Chazot
     
    @sychazot

    Tweet de Castaner supprimé. Du coup, on ne sait pas encore l'origine du feu 

    70 personnes parlent à ce sujet

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  • Suède : la télévision publique accusée d’avoir minimisé les horribles meurtres des randonneuses scandinaves au Maroc

    Suède – La télévision publique suédoise SVT a essuyé des critiques de la part de certains téléspectateurs, la chaîne est accusée d’avoir minimisé les détails horribles des meurtres des deux randonneuses scandinaves au Maroc.

    Louisa Vesterager Jespersen, 24 ans, du Danemark, et Maren Ueland, 28 ans, de Norvège, ont été tuées alors qu’elles étaient en randonnée dans les montagnes du Haut Atlas au Maroc. Les deux filles ont été poignardées plusieurs fois, l’une d’entre elles a été décapitée devant une caméra, la vidéo s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux.

    (…) La veille de Noël, le radiodiffuseur public national suédois a diffusé un reportage sur les meurtres barbares, mais a choisi de ne pas se concentrer sur les détails du crime ou sur les liens désormais établis avec le terrorisme islamique. Le reportage de SVT ne mentionne pas qu’une des jeunes femmes avait été décapitée, ne dit rien sur le lien avec l’islamisme et fait simplement référence à des « blessures au couteau » sur le cou d’une des victimes.

    Bizarrement, le reportage se concentrait presque entièrement sur le fait que le partage de cette vidéo de décapitation constituait un délit punissable par la loi.

    L’angle étrange adopté par SVT a incité les téléspectateurs à penser que le radiodiffuseur public semblait plus préoccupé par le partage de la vidéo macabre que par le meurtre en lui-même.

    Un utilisateur de Twitter a écrit qu’au début, il pensait que l’utilisation de l’expression « blessures au couteau » au lieu de « décapité » n’était qu’une sorte de formulation malheureuse jusqu’à ce qu’il réalise que dans le reportage, cette expression avait été répétée plusieurs fois.

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  • Le Royaume-Uni s’inquiète du nombre important de traversées de migrants « facilitées par des groupes criminels »

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, et toute la matinée de jeudi, les opérations de sauvetage se sont multipliées dans la Manche pour secourir une trentaine de migrants.

    La multiplication des tentatives de traversée de la Manche par des migrants est « profondément inquiétante », a estimé jeudi la secrétaire d’État britannique à l’Immigration Caroline Nokes après que 34 nouveaux migrants ont été secourus. « Le nombre d’incidents ces derniers jours est profondément inquiétant. Une part (de ce trafic) est clairement facilitée par des groupes criminels, tandis que d’autres tentatives semblent opportunistes », a noté Caroline Nokes.

    (…) Europe 1

    http://www.fdesouche.com/1133949-le-royaume-uni-sinquiete-profondement-du-nombre-croissant-de-traversees-de-migrants-facilitees-par-des-groupes-criminels

  • Gilets jaunes : forte mobilisation pour l’enterrement d’Olivier Daurelle et poursuite des actions

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    Beaucoup pensaient que les vacances, avec le déblaiement des ronds-points et la remise des compteurs à zéro que constitue toujours une fin d’année, allaient mettre un point final au mouvement des gilets jaunes.

    Or, vu d’ici, du Lot-et-Garonne, cela ne semble pas être le cas. Certes, ce coin de France périphérique a été fortement impacté et médiatisé : une journaliste célèbre du Monde est venue faire un reportage à Marmande et un responsable gilet jaune de Villeneuve est mort à Agen après avoir été percuté par un poids lourd. On peut donc comprendre que les gilets jaunes restent mobilisés. Sur le rond-point du Campanile de Villeneuve, il n’y a plus que des croix, mais on y aperçoit encore des gilets jaunes. Ils se sont rassemblés en nombre, hier après-midi, pour l’enterrement d’Olivier Daurelle au cimetière Sainte-Catherine de Villeneuve-sur-Lot. Cortège de voitures et de motards dans la ville.

    Mais ce n’est pas seulement en Lot-et-Garonne qu’on constate la persistance du mouvement : dans le Sud-Ouest, avec la région bordelaise, mais aussi en Bretagne et dans la région de Saint-Étienne, des actions sont annoncées pour samedi. Sur les réseaux sociaux, un appel a aussi été lancé à fêter la Saint-Sylvestre sur les Champs-Élysées, toujours de façon pacifique et festive. Pour Lætitia Dewalle, « les gilets jaunes sont toujours aussi mobilisés ». Leur force a été leur mobilité, leur caractère insaisissable, aussi bien dans leurs modes d’action que dans leurs revendications. Ils sont certainement capables de poursuivre dans cette inventivité.

    Un mouvement de lycéens ou d’enseignants passe rarement les vacances. Ce qui en dit long sur leur détermination ou leurs priorités. Avec les gilet jaunes, rien de tout cela. Ils ont passé des nuits, des week-ends, créé des liens, rompu parfois avec leur solitude. Une association des gilets jaunes du Grand Villeneuvois a été constituée.

    Le feu de novembre-décembre est retombé, mais les braises sont vives. Les braises ? J’apprends que, dans la nuit de mercredi à jeudi, le célèbre radar de Monbalen, entre Villeneuve et Agen, a été incendié sans qu’on puisse, bien sûr, en attribuer la responsabilité aux gilets jaunes.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-forte-mobilisation-pour-lenterrement-dolivier-daurelle-et-poursuite-des-actions/

  • Zoom – Aristide Leucate : « L’ennemi, c’est l’islamisme »

     
    L’essayiste Aristide Leucate nous présente son dernier ouvrage « Dictionnaire du grand épuisement français et européen ». L’auteur revient sur tous les aspects du déclin de la civilisation européenne et dénonce l’inaction de l’Union européenne face à la montée de l’islam.
     

  • On ne dirige pas un pays par la menace

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    Christophe Castaner a mis en avant la désaffection pour les manifestations des gilets jaunes. Ils auraient été 2.000 à Paris, pour l’acte VI. Un acte VI qui semblerait prouver que la police est bien mal renseignée, puisqu’elle a envoyé les forces de l’ordre à Versailles alors que les gilets jaunes s’étaient donné rendez-vous à Montmartre.

    Puis ce fut, tout au long de ce week-end, cette insistance à dénoncer la radicalisation des gilets jaunes, devenus de dangereux extrémistes, comme si on voulait les mettre dans le même sac. Pourtant, on les a vus, en direct sur les chaînes « libres », ces dangereux extrémistes, marcher calmement à travers Paris, suivis, voire encadrés, par des policiers qui donnaient l’impression de manifester avec eux. Jusqu’au moment où la police a bloqué une petite partie du cortège dans la rue Vignon, où se trouvait justement Éric Drouet qu’une bonne quinzaine de flics-ninjas ont interpellé vigoureusement pour le mettre en garde à vue. Erreur puisque, tout d’un coup, l’un des leaders des gilets jaunes devenait un prisonnier politique. Et ce n’est qu’au bout de cinq longues heures que les 150 gilets jaunes et les rares journalistes pris dans la nasse de cette petite rue ont été libérés.

    Pourtant, aucun casseur parmi tous ces gilets jaunes qui défilaient dans les rues de la Capitale, place de la République, à la Bastille, sur les Grands Boulevards, à l’Opéra, puis sur les Champs-Élysées illuminés, rougeoyant de millions d’ampoules. Des gilets jaunes pacifiques qui allaient occuper une chaussée que la police avait laissée ouverte depuis le matin à la circulation. Pas un flic en vue. Que des gilets jaunes, des cafés et des restaurants ouverts, des touristes à pied ou dans les bus à impériale.

    Mais tout d’un coup, des dizaines de cars de gendarmes et de CRS, deux camions-pompes ont surgi et se sont mis, une fois de plus, à casser du gilet jaune, provoquant partout une panique parmi ces manifestants venus réclamer, toujours et encore, la démission du Président. Qui d’entre nous serait resté impassible devant ces centaines de grenades, ces attitudes guerrières de policiers, ces canons à eau déversant de leur toute-puissance une eau glaciale ?

    Puis il y a eu cette scène effectivement surprenante et malheureuse de quatre voltigeurs, cette police à moto, équipé de Flash-Ball® et de grenades lacrymo et de dispersion, que l’on a vue fuir devant la hargne de la foule, allant jusqu’à abandonner une de leur motos. Mais on oublie de regarder le déroulé de la scène, où ces quatre motards venaient de provoquer la colère des manifestants défilant sans mauvaise intention apparente sur la plus belle avenue du monde – devenue l’avenue la plus policière du monde. De part et d’autre, les gestes sont inexcusables. Et, bien sûr, Macron et ses partisans vont tout faire pour monter en épingle cette scène violente. Mais ils jouent là un jeu médiatique dangereux qui pourrait se retourner contre eux.

    Le nombre de blessés, souvent graves, avec perte d’un œil, handicap à vie, sous le tir de Flash-Ball® à bout portant et à l’horizontale, est impressionnant : plus de 1.840, selon BFM TV ! On comprend, que cette police, que Castaner veut se mettre dans la poche à coup de primes, soit aussi exaspérée que les manifestants qu’ils ont mission de mater. Macron et Castaner les pressurent jusqu’à épuisement. De part et d’autre, la violence devient infernale. Et cela risque de mal finir. Diriger un pays par des menaces est une terrible preuve de faiblesse. On n’excite pas un peuple sans en payer, tôt ou tard, les conséquences.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/__trashed-13/

  • Policiers attaqués sur les Champs-Elysées : ce qui s'est passé avant et après la scène (VIDEO)

    Policiers attaqués sur les Champs-Elysées : ce qui s'est passé avant et après la scène (VIDEO)
    © Ruptly.TV
    Aux abords des Champs Elyséeses, des individus chargent quatre policiers à moto, les forçant à fuir.

    Une enquête pour violences volontaires a été ouverte après que quatre policiers ont été pris à partie par des individus sur les Champs Elysées. Sur une vidéo plus longue de l'incident, on voit ces policiers lancer des grenades vers des Gilets jaunes.

    Filmée le 22 décembre en début de soirée lors de l'acte 6 du mouvement des Gilets jaunes, l'extrait vidéo montrant quatre policiers violemment pris à partie aux abords des Champs-Elysées a été largement commenté sur les scènes politique et médiatique.

    34 personnes parlent à ce sujet
     
    Une version plus longue de la vidéo initialement publiée a été diffusée par un des journalistes présents sur place. Ces «nouvelles images de la scène» montrent ainsi les policiers en question, depuis la rue adjacente où ils ont stationné leurs motos, jeter plusieurs grenades, vraisemblablement lacrymogènes ou assourdissantes, en direction de la foule rassemblée sur les Champs-Elysées. C'est alors que survient la charge violente de plusieurs individus en direction des policiers, les forçant à fuir. 

    Dans la deuxième partie de la vidéo (nouvelle scène visiblement coupée et rajoutée au montage), la foule a été dispersée et, cette fois protégés par le cordon humain de leurs collègues, les policiers reviennent sur les lieux pour récupérer une des motos abandonnées dans la précipitation de la fuite. 

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  • Emmanuel Macron n’a pas réussi à éviter un acte VI violent et inquiétant

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    Les images font peur : l’exécution du mannequin représentant Emmanuel Macron à l’issue d’un procès et d’une mise en scène à Angoulême, des militants chantant la sinistre « Quenelle » antisémite de Dieudonné sur les marches de Montmartre, des affrontements à Bordeaux, trois policiers violemment agressés samedi soir sur les Champs-Élysées qui échappent au lynchage. La scène tourne en boucle sur les réseaux sociaux. On voit surtout les policiers dont l’un est obligé de sortir son arme avant de prendre la fuite en moto. On distingue moins les manifestants. Les auteurs des images n’ont-ils pas pu ou pas voulu les filmer ? On aurait aimé en savoir plus sur leur profil. Toujours est-il que ces images viennent s’ajouter à celles de l’Arc de triomphe, du Puy-en-Velay, aux morts, aux blessés.

    L’indignation est à la hauteur. Et partagée par beaucoup de Français. Les partisans du gouvernement qui ont, dès le début, vilipendé le mouvement des gilets jaunes peuvent à juste titre réitérer leurs condamnations. Mais cela ne leur donnera pas raison rétrospectivement. Leur aveuglement et leur mépris initial, ainsi que leur reculade désordonnée, les a disqualifiés. Ils ne parviendront plus à retourner l’opinion en faveur de Macron et son monde. Trop tard. En effet, les Français ont clairement fait la distinction entre la colère populaire authentique qui a fait naître le mouvement des gilets jaunes et les violences des casseurs, des extrémistes qui s’en prennent encore aujourd’hui à la police.

    Mais, désormais, les Français doutent et ils ont peur. Ils veulent le retour au calme mais constatent que le pouvoir macronien est incapable de l’assurer car usé et impopulaire. Rapidement, Emmanuel Macron sera contraint de faire le même constat. Et d’en tirer les conséquences.

    Le Président a cru gagner du temps avec son grand débat, il a pensé qu’il pouvait se dispenser d’une initiative politique forte. Il a eu tort. Faute d’avoir actionné les leviers du changement de Premier ministre, du référendum ou de la dissolution, il expose la France à un pourrissement malsain qui ne profitera à personne, et surtout pas à lui.

    Plus les semaines passent, moins il pourra repousser une initiative politique d’ampleur. Et il ne lui en restera plus qu’une.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-na-pas-reussi-a-eviter-un-acte-vi-violent-et-inquietant/