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insécurité - Page 592

  • L'inutile violence des Black Blocs

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    Le billet de Patrick Parment

    On pourrait souscrire au combat anticapitaliste des Black Blocs si d’aventure leur violence débouchait sur une prise de pouvoir. Or, c’est loin d’être le cas. La violence fasciste comme celle des nazis dans les années 1920 a débouché sur une prise de pouvoir parce qu’elle reposait avant tout sur le soutien du peuple. On omet trop souvent de rappeler que Mussolini comme Hitler ont pris le pouvoir le plus légalement du monde.

    La situation est tout autre aujourd’hui et ces nigauds de Black machins qui rêvent de je ne sais trop quel lendemain qui déchante sont très en retard sur la violence qu’exerce le libéralisme sur le corps social. Et l’apparent régime démocratique qui nous gouverne masque mal la réalité ploutocratique de ce pouvoir.

    Cette violence sociale a d’autant plus de facilité à s’exprimer que la société de consommation a détruit la solidarité des communautés naturelles et l’homogénéité du peuple. Au sein d’un paysage social littéralement dévasté, fragmenté et en partie communautariste, le libéralisme a tout lieu d’imposer sa loi d’airain.

    Le vrai problème, ce n’est pas la violence aussi désuète qu’inutile des Black machins, c’est de savoir comment, au sein de cette société dite libérale, un peuple reprend son destin en main.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Collomb, l’incapable, par Guy Rouvrais

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    9106-20180505.jpgGérard Collomb est devenu ministre de l’Intérieur uniquement parce qu’il fut le premier socialiste à se rallier à Emmanuel Macron alors même que l’élection de ce dernier restait hypothétique. C’est la récompense de cette promptitude, et nullement quelque compétence que ce soit, qui lui a valu ce poste ministériel régalien, contrairement aux « experts » choisis par le chef de l’Etat pour d’autres maroquins. Pour Collomb, professeur de lettres classiques, c’est sa première expérience ministérielle, lui-même croyait qu’être maire de Lyon constituait son bâton de maréchal. Et voilà ce terne personnage sans envergure propulsé place Beauvau ! Mardi, le maintien de l’ordre à Paris relevait donc de sa responsabilité. Or, une horde de 1 200 émeutiers, des « black blocs », chiffre sans précédent, a dévasté une partie de la capitale. Et la police, soumise aux directives du ministre, a été incapable de les en empêcher. Nous voulons rétablir l’ordre et la paix en Syrie et au Mali et voilà que nous sommes incapables de circonvenir, à Paris, 1 200 casseurs !

    Il n’y avait pourtant pas d’effet de surprise, les syndicats avaient été prévenus par la police de la présence de ces voyous anarchistes. Collomb nous dit maintenant qu’il en attendait 500 – comme d’habitude ! – et qu’ils furent plus du double, laissant entendre que, moins nombreux, il aurait maintenu l’ordre. Qui peut le croire ? Des arrestations préventives n’étaient pas possibles dans l’état actuel de notre droit, nous dit-on. Ah bon ? Quel scrupule ! Des manifestants dans le cadre de la très pacifique Manif pour tous se souviennent, eux, que la police, suivant les directives de Valls, prédécesseur de Collomb, ne se gênait pas pour les interpeller à la sortie du métro au seul motif qu’ils arboraient un sweat-shirt de la Manif pour tous.

    Au demeurant, il y a une loi en vigueur depuis 2011 interdisant « la dissimulation du visage dans l’espace public » qui ne s’applique pas qu’au voile islamique. Sur cette base-là, il était possible d’interpeller, en amont, les cagoulés, dès qu’ils mettaient la cagoule. Il y avait, parmi ces barbares gauchistes, nombre d’étrangers, des Allemands, des Néerlandais, etc., que le contrôle de nos frontières, voire leur fermeture, aurait permis d’empêcher de pénétrer sur notre territoire, la plupart étant déjà fichés. Mais le dogme européen de la libre circulation des personnes nous l’interdit, nous devons laisser notre porte ouverte aux voyous venus d’ailleurs.

    Les policiers et les gendarmes mobiles ont dû attendre les ordres pendant 45 minutes avant d’intervenir, laissant ainsi aux émeutiers le temps d’accomplir leurs exactions. C’est pourquoi l’annonce par Gérard Collomb que la prochaine fois – car prochaine fois il y aura – il déploiera davantage de policiers n’a aucun intérêt si c’est pour qu’ils restent l’arme au pied un long moment en attendant le feu vert d’en haut. On dit que le chef de l’Etat – en Australie à ce moment-là – ne voulait pas voir d’images de membres des forces de l’ordre matraquant les pseudo-« manifestants ». Il a vu d’autres images, bien pires, quoiqu’il ait autre chose à faire, a-t-il dit, que regarder la télévision. Peut-être aura-t-il le temps, entre deux voyages, de demander la démission d’un ministre de l’Intérieur fidèle mais incapable.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 3 mai 2018

    https://fr.novopress.info/

  • ALEXANDRE LANGLOIS : LES CONSIGNES DONNÉES À NOS COLLÈGUES CRS ONT ÉTÉ - « S’IL Y A DE LA CASSE, LAISSEZ CASSER… »

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    Après les violences de mardi en marge des défilés de la fête du Travail, l’heure est aux interrogations : qui sont ces fameux Black Blocs ? Comment un rassemblement de 1.200 personnes connues pour leur grande violence a-t-il pu échapper aux services de renseignement ?

    Au vu des consignes qui ont été données aux forces de l’ordre, Alexandre Langlois soupçonne un laisser-faire selon la méthode bien connue de décrédibilisation des mouvements s’opposant aux réformes du gouvernement : les casseurs sont les idiots utiles qui détournent l’attention du débat de fond.

    Paris a été mis à feu et à sang à l’occasion du traditionnel défilé du 1er mai avec la présence d’un millier de militants Black Blocks situés à l’extrême gauche.
    Comment cela a-t-il pu se produire ?

    Cela a pu se produire parce que les consignes de la Préfecture de police étaient de laisser casser. Ce sont les consignes que nos collègues CRS ont reçues en début de journée : « s’il y a de la casse, laissez casser ».
    Ce ne sont que des suppositions, mais on peut considérer qu’une fois de plus les mêmes techniques que celles employées pour la manifestation de la loi travail ou encore plus intérieurement sur les Manifs pour tous. Il s’agit de discréditer tout mouvement contraire à ce que le gouvernement souhaite faire passer en laissant les casseurs et des idiots utiles faire leur action afin de détourner l’attention. Cela évite ainsi d’avoir un débat de fond.
    Concernant la manifestation d’hier, les services de renseignements avaient été précis. Ils savaient qu’il y aurait plus de personnes de ce type que d’habitude en tête de cortège. Aucune mesure n’a été prise en conséquence pour les intercepter avant qu’elles ne se rassemblent en un groupe de 1200.

    Vous critiquiez encore récemment l’utilisation politique de la Police.
    Est-on encore dans ce cas de figure là ?

    Ici, cette utilisation serait indirecte. Pour la com politique, on n’utilise pas la Police.
    Une fois de plus nos collègues sont contraints de subir des attaques de personnes présentes dans une manifestation illégale. Quant aux manifestants, ils ne peuvent pas faire passer leurs propositions et leurs revendications, car elles sont détournées sur des sujets de violences et des images-chocs.
    Une fois de plus, la police n’est donc pas utilisée pour l’intérêt collectif, mais pour des besoins de communication.

    On a du mal à comprendre comment un rassemblement de 1200 militants connus pour leur violence aurait pu échapper aux renseignements ? Il ne peut y avoir qu’une volonté délibérée de laisser faire…

    Il y a forcément une volonté. On ne peut pas laisser une situation comme celle-là se dérouler. Les services de renseignements avaient très clairement défini qu’ils seraient beaucoup plus nombreux que d’habitude. La note était sur le bureau du préfet de police la veille de la manifestation.
    Comme la plupart des manifestants sont clairement identifiés, on pourrait les interpeller par petits groupes, car ils n’arrivent pas à 1200 en bloc. Cela n’a pas été fait.
    Une fois de plus les consignes sont claires. Elles n’ont pas changé depuis des années. Le président de la République a été formé à l’école de monsieur Valls et de monsieur Hollande qui avaient une sacrée longueur d’avance dans ce détournement des missions.

    Ces Blacks Blocs seraient des groupes d’extrême gauche pour les uns et, pour Jean-Luc Mélenchon, ils seraient plutôt une agitation de gens venus de l’extrême droite.
    D’après vous, qui sont ces militants ?

    C’est très difficile à savoir. C’est un amalgame de plein de choses. Le plus gros bataillon serait des gens du mouvement anarchiste autonome anti-fa. Mais, il y a aussi des jeunes des quartiers défavorisés qui veulent se donner de l’adrénaline. Parfois, on y retrouve des hooligans étrangers, car ils savent qu’en France, il est permis de tout casser alors que ce n’est pas possible dans leur pays.
    De façon générale, ce sont surtout des gens des bords extrêmes de la manifestation en cours. Pour les manifs pour tous, c’était plutôt des personnes des blocs identitaires.
    Malheureusement, à chaque fois, ce sont des idiots utiles qui ne font que servir la soupe au gouvernement, car ils détournent le message que les manifestants veulent faire passer.

    Vous êtes à la tête du syndicat VIGI. À l’issue de cette manifestation quelles sont vos revendications ?

    Mes revendications n’ont pas changé depuis trois ans. Dès qu’il y a un trouble à l’ordre public ou un rassemblement illégal, il faut qu’il soit dispersé immédiatement. Cela permet à la fois d’éviter les coups et blessures sur nos collègues et d’agir dans un espace serein, c’est-à-dire face à des petits groupes plutôt qu’à un bloc complètement constitué. Cela évite les dégradations et permet aux gens de manifester tranquillement. Ce contexte rassure et augmente le taux de participation des manifestations.
    Il faut laisser la Police faire son travail et assurer la liberté d’expression sur l’espace public.

     Secrétaire Général du syndicat de police VIGI
  • « Stratégie de la capitulation »: Marine Le Pen dénonce la complaisance dont les milices gauchistes bénéficient

    Arrivant en seconde position dans les sondages loin devant Mélenchon, Marine Le Pen commente son débat « raté » de l’entre-deux tours un an après les élections présidentielles où elle est arrivée en seconde position. Dénonçant « la stratégie de la capitulation » à propos d’une « complicité » des autorités au profit des milices de gauche à Paris à l’occasion du 1er mai, elle demande la démission du ministre de l’Intérieur Gérard Colomb qui n’a pas jugé utile de faire intervenir les forces de l’ordre durant une heure, laissant ainsi ces individus, casqués, masqués et armés détruire et incendier librement tout ce qu’ils voulaient sur leur passage, alors que les renseignements généraux n’ignoraient rien de leurs projets. La député frontiste demande également la dissolution de ces milices, alors que Mélenchon a feint de voir derrière les 1200 ou 1400 individus  masqués qui occupaient tout le pont d’Austerlitz et brandissaient un portrait de Karl Marx, l’extrême droite. Selon elle, les Français ne sont protégés ni face au terrorisme islamique qui bénéficie d’une  complaisance victimaire, ni des désordres des milices de gauche.

    L’Europe des nations face à l’Immigration de masse

    La présidente du FN dénonce aussi « l’insincérité » de Laurent Wauquiez, président de LR. Mais celle-ci s’est surtout attardée sur son opposition à l’Union européenne qui a trouvé le moyen de sanctionner les pays « comme la Hongrie ou la Pologne » qui s’oppose à l’immigration de masse. Elle a commenté la réunion du parti européen des eurosceptiques qui s’était rassemblés à Nice l’avant-veille dénonçant la très forte augmentation de la part française du budget européen [+ 3 à 4 milliards supplémentaires] « pourquoi ? Pour installer les migrants partout en Europe ? A mettre en place une défense européenne commune qui nous privera de notre souveraineté en matière de Défense ? » a-t-elle interrogé, s’en prenant au projet fédéraliste du chef de l’État. « Partout en Europe montent des partis politiques qui défendent la nation », « car demain à l’Assemblée européenne il pourra y avoir une majorité de blocage » pour créer une « Europe des nations ». Il ne s’agit pas, selon elle, que tous les partis nationaux des différents pays adoptent les mêmes points-de-vue sur tout, mais seulement qu’ils s’entendent sur la lutte contre « l’immigration, l’austérité,  la concurrence internationale déloyale, les traités de libre-échange » qui sont le socle des « fondamentaux » qui unissent les partis nationaux sur lesquels ils s’appuient pour créer une « majorité de blocage » pour stopper « l’intégration européenne telle que la veut Emmanuel Macron, qui est catastrophique. «  Précisant qu’elle ne serait pas elle-même candidate pour les élections européennes qui se dérouleront l’année prochaine, elle a affirmé que son mandat de député national l’en empêchait, mais qu’elle mènerait la liste.  « Nous souhaitons que l’Union européenne change de nature ». Elle en a profité pour dénoncer « les fausses informations » véhiculées par les médias français quotidiennement, précisant qu’il fallait désormais vérifier ces informations avant de les commenter ou de les utiliser.

  • Bagnolet tenu par la drogue, par Caroline Parmentier

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    9105-20180504.jpgTrois semaines de violences, trois blessés par balle, des dizaines de voitures incendiées dans des règlements de comptes liés au point de « deal » de la Capsulerie, l’un des principaux de la Seine-Saint-Denis. Le maire socialiste ainsi que le député de la France Insoumise Alexis Corbière appellent l’Etat à l’aide et réclame des renforts de police.

    « 308 Noire CD », « Mondéo Bleu nuit EC »… à l’entrée de la cité, un aide-mémoire pour les guetteurs, tagué sur les murs, recense les plaques des voitures de police. Les habitants des immeubles qui s’aventurent encore dans le coin sont contrôlés et fouillés par… les dealers. Vous êtes à la Capsulerie, à Bagnolet. A deux stations de métro de Paris. Le quartier est tenu en coupes réglées par les trafiquants de drogue.

    L’escalade de la violence et de l’impunité inquiète les élus et les habitants, qui supplient les autorités d’agir avant qu’il n’y ait un « mort » ou une « balle perdue ». « Je n’ai pas le souvenir d’avoir connu une telle situation dans notre ville », déclare le maire en évoquant la « guerre de territoires » entre trafiquants.
    La France Insoumise aime la police quand ça l’arrange.

    Le point de drogue de la Capsulerie est connu depuis des années pourtant pour être le Pôle emploi de la cité. Les « blédards » qui dirigent les trafics emploient des rabatteurs, souvent mineurs, qui guident les consommateurs du métro jusqu’au « Plan », le point de vente de la Capsulerie. Pendant ce temps les guetteurs surveillent et les ravitailleurs réapprovisionnent le trafic. Certains sont même chargés d’apporter des rafraîchissements l’été ou des boissons chaudes l’hiver. Toute une petite entreprise qui tourne à flux tendu et emploie des milliers de jeunes en majorité issus de l’immigration âgés de 16 ans à 24 ans, au pied des barres d’immeubles.

    Brusquement Alexis Corbière, nouveau député du 93, généralement plus enclin à soutenir les antifas et à considérer qu’« un bon flic est un flic mort », déplore une « présence policière insuffisante », et « un seul commissariat subdivisionnaire dans la ville ». Il réclame l’ouverture de commissariats permanents et des renforts sécuritaires… La France Insoumise aime la police quand ça l’arrange. Ses représentants qui demandent aujourd’hui à être protégés contre le banditisme communautariste, sont les mêmes qui ont longuement travaillé et qui continuent à travailler à son implantation.

    Tony Di Martino et Alexis Corbière ont demandé une audience au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, pour « lui montrer l’étendue de la situation » et des violences des dernières semaines, trois jours après la remise au gouvernement du rapport Borloo promettant de nouveaux milliards pour les banlieues. Les élus de Seine-Saint-Denis ne sont pas les seuls dans cette situation. Stéphane Gatignon, maire de la commune de Sevran, avait démissionné le 27 mars, « usé » par le mépris de l’Etat. Depuis, les maires de plus d’une dizaine de villes, de Grigny (Essonne) à Vaulx-en-Velin (banlieue de Lyon), en passant par Roubaix (Nord) ou Allonnes (Sarthe), dénoncent à l’unisson un « abandon de l’Etat ».

    Commençons par faire cesser les trafics et par rétablir l’Etat de droit. Ensuite on pourra discuter d’y allouer plus de moyens !

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 30 avril 2018

    https://fr.novopress.info/210657/bagnolet-tenu-par-la-drogue-par-caroline-parmentier/

  • La victoire des Black Blocs - Journal du Mercredi 02 Mai 2018

  • PENDANT UNE HEURE, 1.200 GAUCHISTES ONT PU TOUT SACCAGER

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    Pendant une heure, 1.200 gauchistes de noir vêtus et bien équipés ont pu se réunir en amont du cortège de la CGT qui devait partir de la place de la Bastille. Ils ont pu détruire des magasins sans la moindre intervention policière. Les images filmées sans difficulté ont ainsi montré comment un McDo avait été consciencieusement explosé et incendié. D’autres commerces ont subi le même sort. Du mobilier urbain a été saccagé. Des feux ont été allumés, dont les flammes léchaient les étages des immeubles, c’est-à-dire les appartements qui se trouvent au-dessus des rez-de-chaussée commerciaux.

    Les commentaires sur les chaînes d’information reprenaient en boucle trois phrases : la première, insistante, répétait que le message de la CGT allait être « brouillé » ; la seconde rappelait le slogan des vandales promettant l’enfer pour Macron et son monde ; la troisième évoquait les craintes de la préfecture, qui manifestement était bien informée de ce qui allait se passer. Même la personne la plus raisonnable, la moins encline à voir des complots partout, ne peut qu’être troublée.

    Aujourd’hui, l’État de droit a été sciemment foulé aux pieds. La première mission d’un État est, effectivement, de faire respecter le droit, pas seulement celui des immigrés clandestins, si tant est qu’il existe, ni celui des islamistes fichés S, mais celui des citoyens, des commerçants, des propriétaires, des résidents. Les premiers doivent jouir du droit de manifester légalement, les seconds d’exercer leur activité, les troisièmes de voir leurs biens protégés et les derniers d’habiter paisiblement leur logement ou de le quitter pour aller où bon leur semble.

    Pendant une heure, ces droits ont été suspendus par une autorité étonnamment défaillante. Le terrain a été abandonné aux exactions des casseurs. Or, le pouvoir ne peut bénéficier ni de l’excuse de la surprise, ni de celle du manque de moyens. Les appels lancés sur les réseaux sociaux avaient été perçus et avaient donc suscité les craintes de la police, qui a disposé du temps et des effectifs nécessaires pour prendre des mesures.

    Les « forces de l’ordre », que j’ai vues beaucoup plus dissuasives lors des défilés de la Manif pour tous, avec des interpellations en amont, par exemple, ont laissé arriver sur place plus de mille énergumènes casqués et habillés de noir, munis de sacs à dos contenant le matériel de camouflage et de vandalisme, donc parfaitement repérables. Elles ne sont intervenues avec des moyens proportionnés qu’après les « débordements » et dans la fumée spectaculaire des incendies. Le McDo était nécessaire pour les images du soir, pour montrer que les mouvements sociaux génèrent la chienlit, et qu’il faut qu’ils cessent.

    Le slogan qui cible Macron et son monde permet de globaliser le désordre et la manifestation, les Black Blocs et la CGT en un même tout. C’est contre « notre » Président que convergent les forces du désordre. Il est donc temps qu’il revienne du Pacifique pour rétablir le calme. Cela rappelle quelque chose… M. Macron pensait commémorer Mai 1968. Il le fait, en tentant de reproduire le scénario. La chienlit d’abord, pendant que le chef n’est pas là, puis le rassemblement derrière lui du bon peuple de droite. Sauf qu’en 1968, la contestation, pour absurde qu’elle fût, était spontanée et considérable au point de dépasser pendant un temps le gouvernement. Cette fois, il faut craindre que le pouvoir laisse monter la violence pour en tirer un bénéfice politique, en discréditant le mouvement syndical et en séduisant les partisans de l’ordre.

    http://www.bvoltaire.fr/pendant-heure-1200-gauchistes-ont-pu-saccager/

  • Petit rappel de 2014 : Le premier marié gay de l’Oise mis en examen

    Suite au dépôt de plusieurs plaintes, Daniel Thibaut, 64 ans et originaire de Compiègne (Oise), a été mis en examen pour actes de pédophilie et placé en détention provisoire à Liancourt, jeudi 17 avril. Le parquet de Senlis est chargé de l’affaire. Le procureur se refuse cependant à donner toute information complémentaire concernant les faits reprochés au Compiégnois. 
    Une enquête a été ouverte et risque d’être complexe à mener. 
    Le sexagénaire avait accédé à une petite notoriété l’an dernier : il avait été le premier marié gay de l’Oise. Le mariage avait été célébré le 6 juillet 2013 à l’hôtel de ville de Compiègne. Depuis, lui et son compagnon avaient déménagé à Soissons, dans l’Aisne. 
    Cette mise en examen survient alors que la loi sur le mariage pour tous s’apprête à fêter son premier anniversaire. En début d’année dernière, les débats qui avaient précédé son vote avaient été pour le moins vifs, faisant descendre des milliers d’opposants dans les rues. Opposants qui, pour certains, continuent à se mobiliser contre le « mariage pour tous ». 
    "Marié gay, et alors ?" 
    Suite à la parution de cette information, les débats la dépassent, notamment sur les réseaux sociaux. Avec des dérapages prévisibles qu'il est évidemment difficile de contrôler, sauf à censurer l'information. Ce n'est pas notre conception du journalisme indépendant, au Courrier picard. Oui, le fait qu'il s'agisse du premier marié gay de l'Oise est une information, car lui-même avait suscité cette notoriété dans ce cadre public, il y a un an. Et oui, quand il s'agit d'un prêtre, d'un instituteur, d'un élu ou de toute autre qualification de nature à préciser l'information, nous la donnons. Sans discrimination ni amalgame. Sans interprétation non plus. Les faits, rien que les faits.
    Source

  • La seule révolution qui vaille

    Horace_Vernet-Barricade_rue_Soufflot-300x234.jpgLa convergence des luttes?  Ce 1er mai s’est signalé par la faiblesse  numérique des différents défilés syndicaux,  démobilisation qui s’accentue chaque année davantage. A Paris même, le chiffre très faiblard de 20 000 manifestants a été avancé, les syndicats s’étant de toute façon fait voler la vedette par les 1200 black blocks et autres antifas qui se sont livrés à des dégradations de magasins et du mobilier urbain d’une ampleur jamais atteinte ces dernières années. C’est heureux,  une toute petite poignée de blessés légers est à déplorer  mais seulement une centaine de casseurs ont été placés en garde à vue. Ce qui ne manque pas  d’interroger sur les consignes qui ont été données aux forces de l’ordre qui ont largement laissé faire selon les témoignages de certains manifestants pacifiques.

    Jean-Marie Le Pen, invité hier soir de cnews, évoquait si ce n’est une connivence – discréditer des revendications en les amalgamant avec des violences insurrectionnelles est une technique utilisée de longue date par tous les pouvoirs- du moins une complaisance. Celle dont bénéficie traditionnellement l’extrême gauche sous nos latitudes. A cette aune il fallait vraiment une mauvaise foi typiquement trotskiste pour affirmer comme l’a fait hier Jean-Luc Mélenchon que les casseurs qui ont sévi hier appartenaient à des bandes d’extrême droite.

    Une extrême droite dont le maire de Nice, Christian Estrosi  voit la réincarnation dans le Front National et ses alliés européens – la Ligue (Italie), le FPÖ (Autriche) , le PVV (Pays-Bas) , le  KNP (Pologne),SPD (République tchèque), Volya (Bulgarie)  Nea Dexia (Grèce)… qui étaient dans sa ville  hier autour de Marine. Occasion de  célébrer non seulement  le 1er mai mais aussi  une Europe des nations et du réveil des peuples libres qui, au vu des dernières élections chez nos voisins, a plus que jamais le vent en poupe.  Faut-il rappeler que M. Estrosi était partisan en 1998  d’une alliance entre la droite et le Front National?  Il verse  aujourd’hui dans l’antifrontisme rabique et atrabilaire que d’autres macrono-compatibles ou constructifs expriment souvent sur un mode moins hystérique et moins con…venu.

    Une Front National dont l’émergence doit aussi beaucoup aux trahisons et aux échecs des partis du Système et qui ont  conduit notamment une très large fraction du monde ouvrier,  celui là même qui votait (assez)  massivement RPR  ou PC dans les années  70-80,  à se tourner vers l’opposition nationale, populaire et sociale. 

    Quelques jours avant le 1er mai,  le site atlantico publiait un extrait du dernier livre de Jérôme FourquetLe nouveau clivage, témoignant du basculement des catégories populaires vers le vote national. Il note ainsi, s’arrêtant sur les  résultats de la présidentielle de 2017, qu’Emmanuel Macron ” est loin de rivaliser avec Marine Le Pen, qui domine  (chez les ouvriers)  avec 4 électeurs sur dix (39 %). Alors que son père obtenait déjà ses meilleurs scores parmi les ouvriers et que cette catégorie lui resta relativement fidèle en 2007, quand Nicolas Sarkozy réalisa une OPA sur l’électorat frontiste, Marine Le Pen a considérablement renforcé et étendu l’assise du frontisme dans le monde ouvrier. Elle avait ainsi obtenu 33 % en 2012 et elle a progressé de 6 points en 2017.”

    M. Fourquet  relève  que ” l’audience électorale et l’influence idéologique frontistes sont du même ordre de grandeur que celles qui firent la puissance du PC des années 1950 à la fin des années 1970 dans les milieux ouvriers. Et à l’instar de ce que l’on observe dans les autres pays industrialisés, une bonne partie des ouvriers rejettent les orientations économiques et idéologiques dominantes, comme le faisaient les ouvriers communistes dans les années 1950 à 1970. La dissidence des ouvriers les porte aujourd’hui à voter pour l’extrême droite populiste et à abandonner l’extrême gauche communiste.”

    Extrême gauche qui s’interroge donc au lendemain de ce 1er mai sur les raisons de ses échecs électoraux, de la déliquescence du nombre de syndiqués dans notre pays – le plus faible taux des pays industrialisés. Toutes choses qui traduisent  son incapacité à fédérer les adversaires de l’Europe libérale, de l‘impérialisme atlantiste, des multinationales apatrides et  des dérives du capitalisme spéculatif.

    Bien sûr, constate Bruno Gollnisch,   les recettes économiques prônées par la gauche de la gauche  sont un repoussoir pour une large fraction du monde ouvrier structurellement de droite. Mais  c’est aussi  la  promotion – portée également par  des  cénacles euromondialistes - des minorités, du transfrontiérisme  et de l’immigration massive  qui est rejetée  par les catégories populaires en prise avec le réel. On l’aura compris ce n’est pas en faisant défiler en  début de cortège le 1er mai  des collectifs de sans-papiers, des migrants clandestins que nos syndicalistes et autres  révolutionnaires transgenres  s’attireront  les faveurs  de la France qui se lève tôt attachée à son identité et à sa souveraineté. Marine en avait fait un mot d’ordre, la seule révolution qui  vaille est la Révolution patriotique. Nationaux de tous les pays unissez-vous! 

    https://gollnisch.com/2018/05/02/la-seule-revolution-qui-vaille/

  • La responsabilité de la justice dans le meurtre d'Angélique

    6a00d83451619c69e20224df2ef103200b-800wi.jpgDisparue mercredi dernier à Wambrechies (Nord), la petite Angélique, 13 ans, a été retrouvée morte. Son assassin, David R., un ancien voisin de la famille, est inscrit depuis 2001 au fichier des délinquants sexuels pour de multiples agressions, et notamment un viol avec arme sur une adolescente de 13 ans qui lui a valu une condamnation à neuf ans de prison en 1996. Franck Delétraz écrit dans Présent :

    "En attendant, il y avait de quoi rester bouche bée dimanche en écoutant Michel Sas, adjoint au maire de Wambrechies, nous expliquer tranquillement sur LCI que « ce monsieur était investi dans la vie de la commune et notamment des écoles que fréquentaient ses enfants » ! Ce qui aurait tout de même pu éveiller une certaine méfiance des autorités, quand on sait que cet individu était inscrit depuis 2001 au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles, après avoir été condamné en 1996 à neuf ans de prison pour quatre crimes et délits commis entre le 4 et le 18 janvier 1994 : un « attentat à la pudeur avec l’usage d’une arme », une « tentative d’atteinte à la pudeur », un « vol avec violence » et surtout un « un viol avec arme », commis le 7 janvier 1994 sur une fillette de 13 ans. Remis en circulation en juillet 2000, grâce aux habituelles remises de peines et après avoir passé seulement six ans derrière les barreaux, David R., bien conscient du laxisme judiciaire qui règne dans notre pays, n’avait même pas jugé nécessaire de signaler son changement d’adresse, ce qui lui avait valu un simple rappel à la loi en 2014…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html