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insécurité - Page 594

  • Attentat de Carcassonne : le blessé est "miraculé"

    Le vendredi de l'attentat, Renato a garé son Opel Corsa blanche près de l’aire des Aigles de la cité de Carcassonne. Jean Mazières, un viticulteur à la retraite de 61 ans, l’accompagnait. Vers 10 heures, le terroriste a ouvert le feu sur les deux hommes. Le retraité meurt. Touché à la tête, Renato n’a jamais perdu conscience.

    Le 29 mars, le Salon beige relayait la prière de sa mère, portugaise et catholique.

    Le 26 avril, 20 Minutes parle de lui comme étant un "miraculé".

    « Estou de volta gente », autrement dit, « je suis de retour ». Voilà le dernier message que Renato Silva, le jeune homme blessé d’une balle dans la tête à Carcassonne, le 23 mars, lors des attentats dans l'Aude. Après plus d’un mois d’hospitalisation, miraculé de 26 ans, sorti du coma le 2 avril, doit rentrer chez lui aujourd’hui. Son père indique :

    « Il est miraculé, oui, on peut le dire comme ça. Il avait sans doute le bon Dieu de son côté. »

    « Il reste une paralysie faciale, et il est encore sourd d’une oreille, et il ne peut pas encore marcher tout seul ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • En Allemagne, l’arrivée massive de migrants a provoqué une hausse de l’antisémitisme

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    ALLEMAGNE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    «Nous faisons face à un nouveau phénomène, puisque nous avons beaucoup de réfugiés parmi lesquels il y a par exemple des personnes d’origine arabe, qui importent une autre forme d’antisémitisme dans le pays», a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel à la Channel 10, une chaîne privée israélienne.
    «Mais malheureusement, l’antisémitisme existait auparavant», s’est-elle cru obligée d’ajouter.

    Ces propos surviennent de manière tardive, alors qu’une agression antisémite a fait ressurgir il y a quelques jours le problème de l’antisémitisme d’importation

    En effet, le 17 avril, deux jeunes portant une kippa ont été agressés alors qu’ils marchaient dans un quartier huppé de Berlin. Les agresseurs étaient trois jeunes, dont l’un au moins parlait arabe, a affirmé l’une des victimes, Adam, 21 ans.

    Selon le journal Bild, le présumé agresseur principal qui vient de se livrer à la police est un réfugié syrien ayant vécu dans un centre pour migrants près de Berlin.

    La dénonciation de l’antisémitisme a même ébranlé le monde de la culture

    Oui, la principale récompense musicale allemande a été supprimée mercredi en raison d’un scandale antisémite. Depuis 15 jours, une polémique plombait le prestigieux prix ECHO après la remise de la récompense dans la catégorie de l’album hip-hop le mieux vendu aux rappeurs Kollegah et Farid Bang, des textes tels que « mon corps est aussi sculpté qu’un prisonnier d’Auschwitz » ou « fais un autre holocauste, montre-le avec un Molotov », qui ont suscité la polémique. Quelques minutes après l’annonce de la suppression de cette récompense, la maison de disque des chanteurs, BMG, annonçait rompre leur contrat. Ces annonces interviennent le jour où dans plusieurs villes d’Allemagne s’organisent des rassemblements de solidarité à la suite de l’agression de la semaine dernière

    https://fr.novopress.info/

  • « Mort aux confrères ! »

    746596051.jpgEric Delcroix

    Tel est le sous titre du Dictionnaire de l’épuration des gens de lettres 1939-1949* que vient de publier Jacques Boncompain, ancien directeur de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD). M. Boncompain a prolongé son étude aux autres sociétés d’auteurs et d’éditeurs d’envergure nationale, savoir la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM) et à la Société des Gens de Lettres.

    Certes, l’ouvrage comporte des dictionnaires des personnes épurées ou inquiétées, mais aussi des développements historiques extrêmement riches, ce qui fait que l’honnête homme de nos milieux ne peut aujourd’hui en faire l’économie. Brasillach, par exemple, y est mentionné sur quelques vingt-trois pages.

    La fièvre des épurations

    La période recouverte par l’ouvrage, 1939-1949, fait que l’on y trouve bien sûr ceux qui furent les premiers épurés, avant la lettre, dans l’ordre chronologique du Dictionnaire et donc les auteurs juifs visés par les lois de Vichy, contre la surreprésentation juive dans les professions intellectuelles et artistiques. « Dans le cadre de la mission d’étude sur la spoliation des biens des auteurs juifs, présidée par M. Mattéoli, M. Yannick Simon, au terme des travaux au sein de la SACEM, conclut que l’on a pas trouvé trace de détournements. » (page 91). D’ailleurs l’histoire devrait retenir que les procédures contre les ministres et fonctionnaires de Vichy n’ont pas non plus révélé de cas de concussion ou de corruption. Autres temps, autres moeurs...

    Le grande épuration sera celle de la réputée Libération, puisque De Gaulle, lit-on, « Au risque d’attiser les haines et les persécutions … recourut à une législation de circonstance, inspirée par « la loi des Suspects » adoptée sous la Terreur. Le Maréchal avait « fait don de sa personne à la France ». Il fit « don de la France à sa personne » (page 694) selon le mot de Paul Morand.

    L’étude de Jacques Boncompain permet de voir que si la Société des Gens de Lettres s’est complue dans l’Epuration entreprise en 1944, tel ne fut guère le cas de la SACD et de la SACEM, ces deux sociétés n’agissant « que sous la pression du gouvernement provisoire et répugnent … à se transformer en tribunal ». Elles « accueilleront avec une forme de soulagement la création d’une Commission Nationale d’Epuration », alors que la Société des Gens de Lettres « y verra une atteinte à son autorité » (page 696). Ces Gens de Lettres chafouins seront appuyés par le Comité National des Ecrivains avec Sartre, Eluard, Mauriac, Georges Duhamel ou Paul Valéry ; avec Vercors ou Raymond Queneau « qui s’attacheront à définir les critères de la trahison » (page 148). Accessit pour Claude Roy, «  passé de Je suis Partout au communisme ». D’une Terreur à l’autre, Paul Léautaud écrira alors : « Ce que nous voyons n’est pas loin de 93. »

    De Gaulle et les communistes contre la France

    Le travail de l’auteur le conduit à rechercher les ressorts de l’Epuration et donc à analyser la situation de la France d’après juin 1940, le pourquoi du comment. En effet c’est une première, car même « A l’issue de la Commune de Paris [les organisations professionnelles d’auteurs] avaient été laissées à l’écart de la répression. » (page 25).

    A cet égard, le rappel des propos du vice-amiral Muselier, premier officier général ayant rejoint De Gaulle à Londres, permet de remonter aux causes. Emile Muselier dira de De Gaulle que son « but personnel était de se faire connaître comme l’incarnation de la France, exactement comme le maréchal Pétain, et de ce fait Pétain apparut bientôt comme son principal ennemi. » Au surplus, toujours selon Muselier, plus généralement De Gaulle « semblait oublier que nos ennemis n’était pas les Français. »

    Pour parvenir à ses ambitions, le général De Gaulle fera sans vergogne l’alliance que l’on sait avec les communistes, alliance dont le souvenir est évanescent. Aussi fallait-il que les structures politiques et administratives de Vichy fussent démantelées et, à cette fin, faire de la France de nouveau un théâtre de guerre (observable à souhait de Londres ou d’Alger). Et pourtant, tout cela pouvait par hypothèse être évité ; le Dictionnaire rappelle opportunément la stratégie élaborée par le futur maréchal Juin et dont De Gaulle dissuada Churchill. Cette stratégie eût été de porter tout l’effort des alliés occidentaux sur une attaque par le sud, vers Vienne, afin d’amener les Allemands à quitter la France d’eux-mêmes, pour défendre le territoire du Reich… Inimaginable pour la cause des gaullo-communistes, qui eussent vu une transition apaisée de Vichy à la France libérée et réconciliée. D’où le propos rappelé de René Benjamin : « Je ne pense plus sans horreur à l’orgueil de De Gaulle, responsable de tout puisque c’est lui – ne l’oublions jamais – qui a offert aux Anglo-Saxons son pays comme champ de bataille. »

    Même sans cette occasion, De Gaulle, pour ses ambitions, espérait tout de la politique du pire. Comme l’a écrit Jacques Laurent, encore cité par l’auteur « [De Gaulle ] voulut l’épuration avec passion, il la prépara avec méthode, il l’attendit avec impatience ».

    Grâce au travail sans concession de Jacques Boncompain, nous disposons d’un outil historique très utile, réplacé à bon escient dans de la nouvelle Terreur dont nous avons hérité sans le soulagement que nous aurait valu un nouveau Thermidor. La République, à l’enseigne du bonnet phrygien** des terroristes, cultive malheureusement toujours l’esprit de la guerre civile.

    Pour la commémoration de l’anniversaire de la mort du Général, ce 9 novembre 2017, les bons esprits politiciens « patriotiques », tels Philipot ou Dupont-Aigan, se sont précipités à Colombey-les-deux-Eglises. Qu’ils n’oublient pas la date du 11 juillet, anniversaire du compère Maurice Thorez, à Paris, au Père-Lachaise...

    * Editions Honoré Champion, Paris, 2016, préface d’Henri-Christian Giraud.

    ** Bonnet de la canaille terroriste qui fut l’emblème du RPR.

    1060821434.jpgArticle paru dans le n°48 de la revue Synthèse nationale cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les identitaires vs No Border – Manifestations à la frontière italienne : la frontière de la légitimité médiatique

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    Le weekend du 22 avril a été marqué par des « manifestations » peu courantes au Col de l’échelle, à la frontière franco-italienne. Samedi 21 avril, des militants identitaires européens ont voulu, comme le relate l’un de leurs leaders à 20 Minutes, « bloquer l’arrivée des migrants clandestins ». Le 22 avril, des militants no border ont aidé des clandestins à passer la frontière en forçant un barrage de gendarmes. Dans le récit des événements, le choix des mots par les journalistes est révélateur d’une frontière délimitant les actions légitimes de celles qui ne le sont pas.
    La manifestation des identitaires

    LCI parle d’« activistes d’extrême droite » qui ont été identifiés. C’est à peu près le terme retenu par Le Dauphiné et France Info pour qui il s’agit de « militants d’extrême droite ».

    Le Courrier International évoque des « militants du groupuscule Génération identitaire » tout comme Ouest-France.

    Dans le journal de France Culture de 12h30 du 23 avril, ce n’est pas le forçage du barrage de gendarmes par les militants no border qui est un sujet d’étonnement et d’indignation : « On essaiera de comprendre pourquoi le gouvernement a montré si peu d’empressement à réagir à l’opération organisée ce week-end par Génération identitaire, des militants d’extrême droite qui s’emparent de la frontière et font mine de la contrôler sans que les autorités n’interviennent ». « Le groupuscule d’extrême droite a choisi de faire parler de lui en organisant une hallucinante opération destinée à marquer les esprits ». « Une opération de communication » selon les services de Gérard Collomb. « Aucun fait délictuel n’a été commis ». Ne s’agissait-il pas d’une opération non autorisée ? La Préfecture n’a pas donné suite à nos questions». Quant à la décision d’envoyer des renforts sur place, elle répond selon la Préfecture à l’intrusion de militants antifascistes avec des migrants ».

    On en retient que les termes employés – « extrême droite », « activistes », « groupuscules » – pour qualifier les militants identitaires sont tous à connotation négative et ne peuvent manquer d’inquiéter le lecteur.
    La manifestation des no border

    Les militants no border ne sont pas qualifiés d’extrémistes ni de radicaux par Le Point. Ceux d’entre eux qui ont été interpellés sont désignés par leur nationalité dans un article issu de l’AFP : « quatre Italiens et deux Suisses ».

    Le Parisien parle de quelques « militants » en garde à vue pour « aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière ».

    Le terme d’« antifacistes » tourne en boucle dans les médias. Il est repris notamment par les DNA, France Info, Le Dauphiné, etc…

    Lors du journal de 19h du 22 avril sur France Inter, le journaliste présente « la réponse des antifascistes » à la frontière italienne : « ils ont forcé un barrage de gendarmes accompagnés de migrants ». « Alors que la marine libyenne annonce ce soir que 11 migrants sont morts en mer et 263 personnes ont été secourues ».

    Les militants no border ne sont donc pas affublés de qualificatifs inquiétants. Ce sont essentiellement des « antifascistes ». Ce qui renvoie à une cause fédératrice de lutte contre le totalitarisme. Dans la continuité de cette appellation, France Inter nous rappelle les morts causées par la crise migratoire, probablement en écho au totalitarisme des frontières.

    Au final, Le Figaro nous apprend que « l’opération (des dangereux activistes identitaires NDLR) s’est (…) déroulée dans le calme » selon la Préfecture.

    Ceux que nombre de médias désignent comme « antifascistes » auront quant à eux réussi de manière impressionnante à faire reculer le barrage de gendarmes aux cris de « briser les frontières » et à laisser passer quelques dizaines de clandestins. Le Dauphiné nous apprend que « deux policiers du commissariat de Briançon ont été blessés lors d’une tentative d’interpellation à la gare de Briançon ». Le militantisme prend parfois des détours difficiles à suivre… On en oublierait presque les 55 969 clandestins passés par le frontière franco-italienne en 2017 recensés par le Pôle national d’analyse migratoire cités dans Le Figaro du 19 mars. Nous reviendrons un peu plus tard et avec plus de distance sur le retentissement médiatique de ces deux manifestations.

    Tribune reprise du blog OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • FACS BLOQUÉES : QUAND LE MONDE CONFOND « COURS ALTERNATIFS » ET ATELIERS D’ENDOCTRINEMENT

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    C’est un très beau titre dans Le Monde daté du 24 : « Universités bloquées : “Avec les cours alternatifs, je passe plus de temps à la fac qu’avant”. »

    Magnifique, se dit le lecteur. On se demande pourquoi on n’y a pas songé plus tôt.
    Et puis le lecteur lit, et là il découvre la supercherie. Qu’est-ce, en effet, que ces « cours alternatifs » ? Réponse : des séances d’endoctrinement.

    Dans le cadre de la mobilisation étudiante contre la loi sur l’orientation et la réussite des étudiants, « des “universités libres” ou “cours alternatifs” ont essaimé dans plusieurs établissements ces dernières semaines », écrit le quotidien. C’était le cas à Tolbiac jusqu’à l’évacuation du 20 avril dernier, et ça l’est encore à Nanterre, Grenoble ou Rouen. On est donc très intéressé de savoir quel est le contenu de ces cours mirifiques auxquels, ô merveille, les étudiants se presseraient.

    À en croire Le Monde, on organisait chaque jour à Tolbiac une dizaine d’ateliers et cours « essentiellement consacrés à l’explication de la loi ORE et de ses conséquences », puis ouverts à une diversification vers « de nouveaux publics », à savoir cheminots, personnels hospitaliers, loi Asile et Immigration, etc.

    Plus intéressant encore, on apprend que l’association GENEPI, « qui effectue des ateliers socio-créatifs dans les prisons », s’est chargée de l’organisation. « Pour nous, c’est une manière de venir soutenir la mobilisation des étudiants et des cheminots », dit l’une de ses militantes. On ignorait que Tolbiac fût une fac de cheminots, mais passons. Elle poursuit : « Ils sont déjà militants, donc leur réflexion est plus ou moins poussée et leur prise de parole est plus facile que dans les établissements scolaires et facs où nous intervenons habituellement. Ils ont soif d’apprendre des termes techniques à réutiliser dans leur lutte quotidienne. »

    Donc, si je comprends bien, GENEPI intervient d’ordinaire dans les établissements scolaires et les facs pour y donner des cours de vocabulaire révolutionnaire.

    Je viens d’aller faire un tour sur leur site. J’y découvre leur publication, Le passe-murailles, et ses titres : Matonerie contre mutinerie ; Tous.tes prisonniers.res des mots ; Prison & fiction : divertir, dénoncer, désinformer ; Manuel d’impunité : les puissants face à la justice ; Culture en prison : un outil de domination ? Etc. Il y a, là, comme un ton…

    Il va sans dire que les « professeurs » dispensateurs de ces cours mirobolants sont des personnalités très marquées à gauche. Ainsi la communiste Clémentine Autain est-elle venue à la Sorbonne donner une conférence intitulée « Mai 68-Mai 2018 ». À Tolbiac, c’est l’ineffable Filoche qui distillait récemment sa haute pensée sur le thème « Macron, sa société sans statut et sans cotisation sociale ». Et de s’offrir lui aussi un grand moment de nostalgie : « On va avoir Mai 68 ! Mais si on ne gagne pas cette année, il va falloir remettre le couvert, car l’an prochain ce sera pire. »

    Quant à ce qui provoque l’enthousiasme du Monde au point d’en faire un titre, ce sont les propos d’une certaine Wafae, étudiante en deuxième année de socio à Paris VIII (Saint-Denis). C’est elle qui « passe beaucoup plus de temps à la fac depuis qu’on a lancé ces ateliers » parce qu’« on voit la fac d’une autre manière, on s’investit plus »

    À Rouen, on a invité « quatre mineurs isolés étrangers » à venir témoigner devant quelques poignées d’étudiants en sociologie, ou peut-être en histoire, ou en psycho, ou en techniques du cinéma… allez savoir. Des sciences très humaines, en tout cas. « Ils sont venus parler de leurs situations administratives, de leurs parcours de migration et, enfin, de leur rapport à l’école et surtout leur désir d’école, ça avait forcément une résonance particulière », dit une maître de conférences en histoire, très impressionnée par « la qualité d’écoute » de ses étudiants. Ce qui en dit long sur ses propres cours…

    http://www.bvoltaire.fr/facs-bloquees-monde-confond-cours-alternatifs-ateliers-dendoctrinement/

  • L'oligarchie nous emmène vers la guerre et la dictature

    6a00d83451619c69e20224df2d796b200b-250wi.jpg"La seule possibilité qui reste aux Français de percevoir l'escalade à temps pour l'interrompre est la diversification de leurs sources d'information."

    C'est la conclusion de la dernière tribune de Stratediplo, sur le blog éponyme.

    Nous n'en partageons pas toute l'analyse. Notamment, nous ne pensons pas que la Russie ne mente jamais, par exemple sur la présence d'éléments de ses forces armées dans l'Est de l'Ukraine. Présence à notre sens légitime, puisqu'elle n'aurait pas pour objectif d'envahir l'Ukraine, mais de maintenir dans l'Est une zone grise, un glacis de protection face à un "État" et des "autorités" ukrainiens issus d'un coup d'État, au bénéfice d'intérêts qui ne sont certes pas ceux de la Russie.

    Mais l'essentiel de l'analyse de Stratediplo n'est pas là. Il est dans la description de la servitude et de la malhonnêteté fondamentales des médias vis-à-vis de l'oligarchie dont Macron est un brillant et efficace serviteur. Oligarchie coupée du réel, et qui souhaite ardemment en couper également l'opinion publique française pour lui faire avaler ses chimères, et qui fourbit les mesures adéquates à cet effet. Il est aussi dans la description du discrédit peut-être définitif que la posture Macronienne fait peser sur la France, et sur l'irresponsabilité globale des pseudo-élites qui risquent de nous mener à la guerre mondiale.

    cette presse "fire and forget" incendiaire et amnésiante

    La presse française (en réalité occidentale) a été unanime et volubile à rapporter les images, les vidéogrammes et les accusations colportées par les "réseaux sociaux" antisyriens et clamant que la Syrie avait procédé à un bombardement chimique sur la ville syrienne de Douma, en Ghouta orientale, samedi 7 avril 2018. La presse française (en réalité occidentale) est unanime à avoir complètement occulté les aboutissants de ces allégations, ayant soudain des milliers d'autres sujets plus importants à traiter qu'un prétendu crime assez grave pour que la France décide d'agresser ouvertement un pays, violant la charte de l'ONU, sans même attendre l'enquête internationale.

    Pourtant les rebondissements n'ont pas manqué, avant même l'attaque française, et les invitations syriennes à la presse accusatrice étrangère non plus. Les images et accusations ayant commencé à circuler sur les "réseaux sociaux" dimanche 8, et étant tout de suite diffusées par les trois agences de presse des pays de l'OTAN (AFP, Reuters et AP) qui détiennent le quasi-monopole de la fourniture d'informations dans le monde occidental (Europe, Afrique et Amérique), l'armée russe a décidé lundi d'ouvrir une enquête pour événement chimique, et dépêché une équipe de spécialistes. Dès mardi 10 les chercheurs d'information indépendante pouvaient lire ou écouter ce que les receveurs passifs d'information livrée peuvent toujours attendre, le rapport (formellement négatif) à la presse du colonel Alexandre Rodionov, commandant le détachement russe de défense NBC en Syrie. A l'hôpital de Douma où les faux Casques avaient tourné leur court-métrage personne n'avait vu ou traité la moindre victime d'attaque chimique, et sur le lieu prétendu de l'attaque, difficile à trouver car les habitants disaient qu'aucune attaque chimique n'avait eu lieu dans la région, il n'y avait rien à voir, ce qui n'a d'ailleurs pas empêché l'équipe NBC des trouver des laboratoires chimiques des terroristes islamistes.

    Il n'est pas inutile de rappeler ici que l'armée russe est une armée européenne, pas américaine (sans insulte ici pour les armées brésilienne, uruguayenne et encore récemment canadienne non représentatives de l'Amérique), qui ne s'exprime pas par les éructations télévisées de n'importe quel sous-caporal anonyme ayant supervisé l'abattage par ses soudards débraillés d'une statue du chef d'Etat vaincu ou des gazelles d'un parc zoologique. Comme tout porte-parole du commandement voire simple officier supérieur autorisé à s'exprimer devant la presse, cet ingénieur-docteur, diplômé d'école de guerre et haut fonctionnaire de son pays s'identifie, engage la signature de son gouvernement et donne ses coordonnées pour pouvoir être recontacté. Un véritable journaliste devrait y porter plus d'intérêt qu'aux "déclarations d'un haut responsable sous couvert d'anonymat" que font si souvent circuler les agences de presse du phare ouest et qui garantissent l'impossibilité d'authentification, de cotation de crédibilité, et de conséquences en cas de démenti ultérieur par les faits, surtout quand ces "déclarations d'un haut responsable sous couvert d'anonymat" proviennent d'un pays dont le gouvernement est coutumier du fieffé mensonge avéré jusque devant les plus hautes instances internationales. Au contraire, le gouvernement russe doit jouir auprès de la presse sérieuse (malheureusement pas auprès de l'auditorat endoctriné occidental) d'une crédibilité impeccable puisqu'il n'a jamais été pris en délit de mensonge en ce siècle, fait particulièrement rare parmi les grandes démocraties.

    Ce même 10 avril le journaliste étatsunien Pearson Sharp a annoncé, de Damas, qu'il serait bientôt en mesure de diffuser des informations sensationnelles. Il a aussi dénoncé le mensonge de certains journalistes occidentaux prétendant qu'ils ne pouvaient pas entrer en Syrie, alors que lui, ennemi déclaré puisqu'Etatsunien, avait obtenu son visa très rapidement. Prenant son temps pour interroger les Damascènes, puis surpris par l'attaque dans la nuit du 13 au 14 et par les manifestations de rue célébrant le 14 le succès de la défense antiaérienne syrienne, il est allé le 15 à Douma, où les dizaines de personnes qu'il a interrogées lui ont toutes déclaré qu'il n'y avait eu aucune attaque chimique. Sauf erreur c'est lui qui a popularisé le mot qu'il ignorait il y a dix jours, qui a fait la semaine dernière par internet le tour du monde en plusieurs langues, et que les trois agences de presse de l'OTAN doivent toujours soigneusement éviter. Le médecin-chef de l'hôpital souterrain de Douma lui a expliqué que l'hypoxie, ou manque d'oxygène, n'est pas rare chez les gens qui passent une nuit ou plus entassés dans des abris souterrains à atmosphère confinée sous les décombres, mais qu'en plus des bombardements accentués depuis quelques jours, le vent avait soulevé cette nuit-là une tempête de poussière, aussi l'hôpital a reçu beaucoup de patients souffrant d'irritation des voies respiratoires.

    Déjà le 13 avril l'étudiant en médecine Halil Ajij, de service aux urgences de cet hôpital, avait publiquement déclaré que l'hôpital n'avait reçu aucune victime d'attaque chimique le 7 et le 8, et raconté ce qui s'était passé dans le hall de l'hôpital le 8. Le même 13 avril le ministère de la défense russe a présenté en conférence de presse les preuves et témoignages de l'absence d'attaque chimique à Douma, le général de division Igor Konachenkov faisant même remarquer que les témoins (dont Halil Ajij) déclinaient leurs noms et fonctions et pouvaient être contactés par tout enquêteur intéressé. Le 16 le représentant russe à l'OIAC a déclaré à celle-ci que les enquêteurs russes avaient retrouvé, vivantes, des victimes prétendues mortes de cette fausse attaque, qui étaient prêtes à témoigner.

    Le 17 avril le fameux journaliste britannique Robert Fisk a aussi publié les résultats de sa visite des lieux (avec quelques journalistes syriens il a même faussé compagnie à une visite organisée pour la presse) et de l'hôpital, ainsi que de son entrevue du médecin-chef Assim Rahaibani, qui lui a expliqué que la vidéo tournée par les "Casques Blancs" (il ignore que ce ne sont pas ceux reconnus par une vingtaine de résolutions de l'ONU depuis 1994) était authentique mais pas sincère. Alors que le personnel soignant s'occupait des personnes souffrant d'hypoxie, un "casque blanc" a fait irruption, hurlé "attaque au gaz !" et d'autres ont filmé la panique qui en a résulté, augmentée d'ailleurs par l'irruption soudaine de plusieurs inconnus vêtus de blouses hospitalières qui ont introduit de prétendues victimes (qui observées immédiatement se sont avérées indemnes) et aspergé d'eau les patients présents. Une fois leur film fait, tous les intrus se sont retirés aussi rapidement qu'ils étaient arrivés.

    Lire la suite "L'oligarchie nous emmène vers la guerre et la dictature"

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration : Les clandestins hors de contrôle - Journal du Mardi 24 Avril 2018

  • Les chrétiens d’Orient critiquent le bombardement de la Syrie

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    Jean X, patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et tout l’Orient, Ignace Ephrem II, patriarche syriaque-orthodoxe d’Antioche et tout l’Orient, et Joseph Absi, patriarche grec-melkite catholique d’Antioche, d’Alexandrie et de Jérusalem ont condamné et dénoncé ce qu’ils appellent une agression brutale, le 14 avril, contre la Syrie par les Etats-Unis, la France, et le Royaume-Uni selon les allégations de recours aux armes chimiques par le gouvernement syrien.

    Voici les principaux éléments de cette déclaration :

    Nous élevons nos voix pour affirmer ce qui suit :

    1. Cette agression brutale constitue une violation manifeste des lois internationales et de la charte des Nations Unies, car il s’agit d’une agression injustifiée contre un pays souverain, membre de l’ONU.

    2. Nous souffrons de constater que ces bombardements aient été perpétrés par de puissants pays auxquels la Syrie n’a causé aucun préjudices d’aucune sorte.

    3. Les allégations des États-Unis et d’autres pays selon lesquelles l’armée syrienne utilise des armes chimiques et que la Syrie est un pays qui possède et utilise ce type d’arme, sont injustifiées et non étayées par des preuves suffisantes et claires.

    4. Le calendrier de cette agression injustifiée contre la Syrie sape le travail de la Commission d’enquête internationale indépendante, sur le point de se rendre en Syrie.

    5. Cette agression brutale détruit les chances d’une solution politique pacifique et entraîne une escalade de la violence et davantage de complications.

    6. Cette agression injuste encourage les organisations terroristes et leur donne un élan pour poursuivre leurs actes barbares.

    7. Nous demandons au conseil de sécurité de l’organisation des Nations Unies de jouer son rôle en apportant la paix au lieu de contribuer à l’escalade des guerres.

    8. Nous appelons toutes les églises des pays qui ont participé aux frappes, à remplir leurs devoirs chrétiens, selon les enseignements de l’Évangile, à condamner cette agression et à appeler leurs gouvernements à s’engager dans la protection de la paix internationale.

    9. Nous saluons le courage, l’héroïsme et les sacrifices de l’armée arabe syrienne qui protège courageusement la Syrie et assure la sécurité de son peuple. Nous prions pour les âmes des martyrs et la guérison des blessés. Nous sommes convaincus que l’armée ne s’inclinera pas devant les agressions terroristes externes ou internes ; elle continuera à lutter courageusement contre le terrorisme jusqu’à ce que chaque centimètre de la terre syrienne soit purifié du terrorisme. Nous saluons également la position courageuse des pays alliés de la Syrie et de son peuple.

    Pour lire, la déclaration intégrale, c’est par ici

    https://fr.novopress.info/

  • Rues Arnaud-Beltrame : la mère dément avoir refusé ce projet aux mairies FN

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    « Arnaud Beltrame est Français. Il appartient à tout le monde ». La mère du gendarme assassiné le 23 mars dernier par Radouane Lakdim dans le Super U de Trèbes a confié jeudi au Parisien que toutes les mairies françaises pourraient baptiser une de leurs rues du nom de son fils.

    Lire la suite sur ContreInfo

  • Un colloque maintenu malgré l'ultra-gauche ...

    Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale ouvre le colloque avec Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine et de la Nouvelle Revue Universelle, et Christian Franchet d'Espèrey, rédacteur-en-chef 

    Nous retrouverons  dès demain la grande actualité, l'actualité politique. Nous aurons le temps d'en traiter. Nous revenons ce lundi sur notre colloque de ce dernier samedi à Marseille. 

    Colloque que la gauche et l'ultra-gauche radicale prétendaient interdire par la menace ou par la force dont ils sont des habitués, et le faire annuler. Ce qui ne s'est pas produit. 

    Nous retraçons plus loin ces circonstances assez particulières et mouvementées parce qu'elles disent  la situation de notre pays ; de notre société.  

    Ce ne sont pas seulement les organisateurs du colloque, mais aussi les participants, qui ont dû s'organiser - ils l'ont fait de grand coeur - pour faire face à une situation qui a quelque chose à voir avec ce qu'en France on a appelé la Terreur, car la chose et le mot ont été inventés par et dans notre pays autour de 1793. 

    Ce qu'a été ce brillant colloque heureusement maintenu, ce qu'est sa teneur, nous ne le dirons pas ici car une vidéo que nous mettrons en ligne assez vite et plus tard des actes seront bientôt disponibles.   

    Disons seulement que ce colloque a été studieux, érudit et brillant. Joyeux aussi, parce que maintenu. Et parce que les équipes de jeunes ont su le prolonger au moment des repas - de midi et du soir - en organisant avec talent et avec dévouement de somptueux buffets où la discussion et l'amitié furent à l'honneur.   

    De beaux moments d'unité maurrassienne dans toute sa profondeur. Il faut en remercier les organisateurs et  les intervenants*. 

    « J'ai mes livres, j'ai mes disciples, j'ai l'avenir devant moi » avait lancé Maurras à ses indignes accusateurs de Lyon...  

    * Hilaire de Crémiers, Christian Franchet d'Espèrey, Stéphane Blanchonnet, Jean-Philippe Chavin, Jean-Baptiste Donnier, Bernard Pascaud, Gérard Leclerc et Jacques Trémolet de Villers.

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