insécurité - Page 589
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La grande arnaque de la sécurité routière
Au début de son second mandat, Jacques Chirac, ne sachant alors plus quoi inventer pour se rendre intéressant, avait fait de la sécurité routière une priorité gouvernementale, avec la lutte contre le cancer et l’aide aux handicapés. Ne manquait plus que la défense de la semaine des quatre jeudis.En la matière, force est de constater que ses successeurs tiennent la route. Multiplication des radars, permis à points, PV tombant comme à Gravelotte (les forces de l’ordre touchent des primes au rendement) ; bref, tout est bon pour racketter l’automobiliste. Les autorités évoquent même sans rire la « délinquance routière »… Et contre cette « délinquance »-là, point de prévention, seulement une répression systématique. Comme quoi il sera bientôt moins dangereux, pour le paisible citoyen, d’arrondir ses fins de mois en revendant de la drogue plutôt qu’en roulant à 95 km/h au lieu de 90.La dernière trouvaille en date du Comité interministériel de la sécurité routière ? La pose de boîtes noires dans les voitures. Officiellement, ces données concernant vitesse, manière de freiner ou façon de prendre les virages ne serviraient pas aux argousins, mais seulement aux assureurs. Ben tiens…Flicage tous azimuts, bientôt finalisé avec l’instauration du système LAVIA permettant de contrôler votre vitesse, par satellite interposé ? Ne riez pas, c’est déjà dans les tuyaux. Ne restera plus que la voiture roulant toute seule, les prototypes sont déjà au point. Bref, déresponsabilisation à tous les étages, confiance aveugle en des technologies liberticides, empilement de lois toutes plus ubuesques les unes que les autres avec, pour résultat final, des automobilistes auxquels on désapprend à conduire : un peu comme si le gouvernement recyclait en ce domaine les recettes ayant fait merveille à l’Éducation nationale…Au fait, pourquoi ce nouveau train de mesures coercitives ? À en croire le Comité interministériel de la sécurité routière, il s’agit bien sûr d’inverser la « courbe de la mortalité » sur les routes, en hausse de 4,6 % cette année. Les Français, éternels mauvais élèves ? Chauffards et meurtriers en puissance ? La raison de cette augmentation de la mortalité est peut-être à chercher ailleurs. Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes : « En 2012 et 2013, on a eu deux chutes de la mortalité routière qui s’expliquent par plusieurs facteurs. Le premier est que, quoi qu’il arrive, la sécurité routière s’améliore d’année en année, il y a de moins en moins de tués sur les routes. En outre, en 2012, on a eu une hausse très forte des prix du carburant. Les Français ont beaucoup moins roulé et, en plus, les conditions climatiques sur 2012/2013 étaient assez complexes, avec des hivers très durs notamment, des étés qui n’étaient pas extraordinaires. Par conséquent, on s’est retrouvés avec moins d’usagers de la route. Logique mathématique pure : moins d’usagers sur la route, moins d’accidents. »Et, histoire d’en finir avec les idées reçues et la politique du tout répressif, cette petite piqûre de rappel d’une autre association, la Ligue de défense des conducteurs :N’en déplaise aux “anti-vitesse”, la hausse du nombre de radars et les mesures répressives contre les conducteurs n’ont pas d’efficacité réelle et restent sans effet sur les chiffres de la mortalité routière. Le nombre de morts sur les routes avait commencé à diminuer de façon significative depuis plusieurs dizaines d’années, bien avant la mise en place des premiers radars.Si l’on résume, il y aurait donc comme une sorte de foutage de gueule…Nicolas Gauthier,Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, insécurité, lobby 0 commentaire -
Les autorités allemandes cachent-elles les chiffres réels des viols dans les centres de réfugiés ?
Par peur de la réaction des populations locales, les autorités allemandes minimiseraient les cas d’agressions sexuelles et de viols commis au sein des centres d’hébergement. C’est ce que dénoncent les syndicats de police et plusieurs ONG.
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Alors que l’arrivée des réfugiés en Allemagne se poursuit, le chef du syndicat de police allemand, Rainer Wendt, a affirmé récemment que les autorités en charge de l’accueil des migrants dans les Länder omettaient délibérément de signaler une grande partie des agressions dont les femmes sont victimes dans les centres d’hébergement.
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Ce choix serait issu de la volonté de calmer les choses, «ce qui est compréhensible» selon Rainer Wendt, mais «totalement contre-productif» car cela revient à «se voiler la face et ignorer la réalité».
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Alors que l’opinion publique allemande s’inquiète d’une arrivée si massive de réfugiés sur son sol, les autorités semblent vouloir tout faire pour éviter d’attiser davantage ce sentiment de méfiance en «édulcorant» certains chiffres, afin de ne pas inciter les groupes d’extrême droite à des actions musclées.
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Car, comme tient à le souligner le ministre de l’Intérieur, Thomas De Maizière, des milliers de rumeurs circulent déjà sur Internet à propos de l’accueil des migrants et, même si «certains détails» sont discutables, il ne faut pas «se laisser aller aux amalgames» et à la «suspicion générale» envers les réfugiés.
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Mais selon Rainer Wendt, la majorité des cas d’agression sexuelle ne figurent pas dans les rapports officiels car les victimes ne portent pas plainte par honte ou peur des représailles, «ce qui est caractéristique pour les cas de viols quelle que soit la communauté touchée».
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Pour lui, les ministres de l’Intérieur des Länder «devraient se rendre sur le terrain» pour appréhender «la réalité de ce qui se passe la nuit dans les rues et les centres d’hébergement».
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Dans cette optique, plusieurs associations caritatives ont adressé aux autorités une lettre ouverte dénonçant les crimes et les violences commises dans les gymnases sportifs et les immeubles de bureaux vides qui servent de centres d'hébergement. même.
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Barbara Helfrich, membre d’une association caritative de défense du droit des femmes dans le Land de Hesse, a affirmé à Reuters être en possession, de même que «plusieurs ONG et groupes consultatifs», de rapports fiables sur les violences et agressions sexuelles, qui dans certains cas iraient même jusqu'à la prostitution forcée.
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Alors que 70% des réfugiés sont des hommes, plusieurs ONG ont exigé que des centres réservés uniquement aux femmes soient ouverts ou, à défaut, qu'elles bénéficient de zones sécurisées.
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Une porte-parole des Verts allemands en charge de la question des réfugiés a confié à Reuters que, même si ces rapports peuvent en effet «provoquer des sentiments anti-migrants», ce n'était pas une raison pour «se voiler la face en laissant les extrémistes faire la loi».
Source -
UNE FOIS DE PLUS, NOTRE CAMARADE ET AMI THOMAS JOLY, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU PARTI DE LA FRANCE, EST CONVOQUÉ (EN APPEL) DEVANT LA JUSTICE...
Mercredi 24 octobre à 13h30, Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, passera devant la Cour d'Appel d'Amiens. Son crime ? Avoir illustré un article de son blog dénonçant la barbarie de l'État islamique avec des photos de la décapitation du journaliste James Foley et d'Hervé Cornara ; alors même que celles-ci sont accessibles à tous via n'importe quel moteur de recherche et sur, entre autres, les sites du Monde et de l'AFP !
Scandaleusement condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et 2.000 € d'amende (compte-rendu à lire ici), Thomas Joly a fait appel de cette décision inique (voir ici).
C'est pourquoi, tous les patriotes attachés à la liberté d'expression face à la barbarie islamiste sont invités à venir soutenir le Secrétaire général du Parti de la France mercredi 24 octobre à 13h30 à la Cour d'Appel d'Amiens (14, rue Robert de Luzarches).
ECOUTEZ THOMAS JOLY CLIQUEZ ICI
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Agression de la fille de Marine Le Pen : que fait Marlène Schiappa ?
Alors que les deux agresseurs vont être jugés pour “violences volontaires en réunion”, on attend toujours la réaction de Marlène Schiappa si prompte à réagir suite aux violences faites aux femme (sexistes, harcèlement sexuel) :
Il semblerait que l’agression dont a été victime la fille de Marine le Pen (et son cousin) rentre clairement dans cette catégorie :
“Alors que la fille de Mme Le Pen prenait l’air, deux hommes se sont approchés d’elle et se sont mis en tête de la réchauffer en lui frottant le corps car elle avait froid, selon le récit fait aux policiers par son cousin, a expliqué une source proche du dossier. Il est alors intervenu pour éloigner les deux individus qui l’ont roué de coups avant de s’en prendre à sa cousine, toujours selon la même source.
La fille de la présidente du RN a reçu plusieurs coups de pied et de poing au visage et au corps et a dû être transportée à l’hôpital avec une « suspicion de nez cassé », selon le parquet. Elle a reçu une incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours tandis que son cousin s’est, lui, vu prescrire trois jours d’ITT.
Marine Le Pen a commenté l’incident, vendredi, en expliquant qu’il y avait eu « une agression gratuite de deux jeunes de 18 et 19 ans ». « Hélas c’est le lot quotidien de beaucoup de nos compatriotes et de beaucoup de pères et de mères de famille qui, comme moi, ne voyons plus partir nos enfants pour une soirée étudiante ou pour un dîner entre amis avec tranquillité d’esprit », a ajouté la dirigeante politique (…)”
La fille de Marine Le Pen n’a visiblement pas la même valeur aux yeux de Marlène Schiappa que Marie Laguerre, qui avait bénéficié de son soutien médiatique…
https://www.lesalonbeige.fr/agression-de-la-fille-de-marine-le-pen-que-fait-marlene-schiappa/
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Facebook : vos données de nouveau piratées
Les mises en garde sur la non confidentialité des informations accessibles sur les comptes du réseau social se multiplient, ralentissant la progression du groupe californien. Cinquante millions de « clients » de Facebook ont ainsi été piratés récemment.
Une histoire de tokenUn token en anglais peut être une marque (de respect), un témoignage, un signe (d’amitié ou d’amour), un jeton (de présence ou téléphonique), enfin un bon d’achat. Mais en informatique, ce sont les clés de connexion à votre compte. À la moindre faille, c’est un peu comme si un intrus avait à la fois le numéro de code de votre immeuble et aussi la clé pour ouvrir la serrure.
En pratique, c’est ce qui a été découvert le 25 septembre dernier par Facebook : une faille de sécurité a permis à des pirates, via les fameux tokens, de prendre le contrôle de 50 millions de profils, accédant aux données imprudemment consignées, aux listes d’amis, aux photos et à tous les messages privés envoyés et reçus via Messenger. Le réseau Instagram (racheté par Facebook) a lui aussi été touché. La faille de sécurité a été corrigée deux jours plus tard, selon Facebook.
Si vous avez été piratésEn théorie lorsque vous ouvrez votre page Facebook, un bandeau d’annonce vous indique si vous êtes concerné. Ce serait le cas d’un nombre x (non déterminé au moment de cette mise en ligne) de comptes français. Autre possibilité : votre compte a été automatiquement désactivé, vous devez alors vous reconnecter pour accéder de nouveau à vos données. La démarche est la même pour Instagram. Il ne serait pas nécessaire de reconfigurer le mot de passe, mais le simple bon sens recommande d’effectuer cette opération simple.
Et maintenant, que vais je faire ?……disait le refrain d’une célèbre chanson de Gilbert Bécaud. Si vous aimez beaucoup le réseau social, vous pouvez continuer à y stocker des données personnelles qui seront revendues ensuite. Si vous avez pleine confiance en lui, vous pouvez lui confier vos références bancaires comme nous vous l’annoncions fin août 2018. Si votre amour confine à la passion, un chatbot du réseau social vous permettra de gérer votre compte. Enfin si c’est à la folie, vous aiderez le réseau à mieux éduquer ses annonceurs. Si votre amour est plus réservé, entre failles exploitées de l’extérieur et méta données exploitées de l’intérieur, soyez prudents et ne mettez rien de confidentiel sur votre compte. Et si c’est déjà le cas, un nettoyage d’automne ne fera pas de mal…
Article paru sur le site de L’Ojim
https://fr.novopress.info/212178/facebook-vos-donnees-de-nouveau-piratees/
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Liège (Belgique) : attentat gauchiste contre le mouvement Nation
Communiqué de Nation :
Ce dimanche 7 octobre, des militants liégeois du Mouvement NATION ont été la cible d’une attaque au cocktail Molotov.
Alors que les militants revenaient d’une manifestation en soutien du pompiste de Comblain-au-Pont, ils se sont attablés dans un établissement liégeois où le public est assez sensible aux thèses patriotes.
Aux alentours de 15 h deux hommes cagoulés et vêtus de noir surgissent et lancent une bombe incendiaire sur la vitrine de l’établissement. Si l’engin incendiaire fut heureusement mal préparé et n’a pas fait de gros dégâts, l’attaque semble, elle, avoir été préparée bien à l’avance. Pour rappel, le président de NATION avait annoncé sa venue dans le centre de Liège voici quelques jours déjà.
Rappelons qu’il y a quelques jours, des appels à la violence issues de groupuscules gauchises circulaient sur la toile et ceci sans que les auteurs ne semblent avoir été inquiété (voir capture d’écran ci-dessous).
Il est indéniable que nous sommes face ici à un acte terroriste avec tentative d’incendie volontaire car prémédité ainsi que tentative de meurtre envers des militants identitaires et les clients de l’établissement.
Aucune violence d’extrême gauche ne fera reculer NATION !
Source cliquez ici
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La répression kurde s’abat sur les chrétiens dans le nord de la Syrie
Grâce au soutien américain, les Kurdes occupent environ un tiers du territoire syrien, au nord et à l’est, au-delà de l’Euphrate. Aidés d’environ deux mille militaires américains, ils sont censés combattre l’État islamique, qui n’existe pourtant plus dans le nord de la Syrie.
Certes, les Kurdes vivent là depuis plusieurs siècles, mais jusqu’à la guerre, c’était Damas qui administrait l’ensemble de la Syrie. Kurdes, chrétiens et musulmans vivaient d’ailleurs en bonne intelligence dans la région, même lorsque les Kurdes étaient majoritaires. Il est vrai que l’armée et la police syriennes étaient vigilantes.
L’alliance kurdo-américaine, née des combats de Kobané contre Daech, a inversé le rapport de force. L’armée américaine n’a que faire des chrétiens, soupçonnés en outre d’être des soutiens du régime. Les Kurdes et la lutte contre Daech sont, au contraire, un paravent commode à l’occupation américaine en Syrie afin de surveiller l’Iran et de rassurer Israël. Les promesses de Trump sur le retrait américain s’éloignent.
Nantis de ce soutien puissant, les Kurdes n’ont pas tardé à reprendre leurs mauvaises habitudes de domination, de répression et de mépris des chrétiens.
Un récent entretien de l’évêque syro-catholique d’Hassaké au journal libanais L’Orient-Le Jourpermet de se faire une idée précise des souffrances chrétiennes sous le joug kurde. Mgr Benham Hindo le dit sans ambages : « Les Kurdes veulent nous voler notre terre, notre langue et notre culture, en somme nous faire partir. »
Les Kurdes se sont d’abord attaqués aux écoles. Ils ont pris le contrôle d’une centaine d’écoles gouvernementales pour y imposer leurs programmes. Les écoles chrétiennes sont maintenant dans le viseur et les fonctionnaires locaux ne peuvent plus y mettre leurs enfants sous peine d’amende.
Plusieurs tentatives de fermeture d’écoles par la force ont ensuite été effectuées. Les vigoureuses réactions des chefs religieux des communautés chrétiennes ont fait reculer les Kurdes, mais ce n’est que partie remise.
Les intimidations politiques se multiplient : un intellectuel assyrien a été passé à tabac, d’autres détenus plusieurs heures, voire plusieurs jours.
Le Parti syriaque, actif dans la région, s’est hélas allié aux Kurdes, provoquant la colère d’une grande majorité de chrétiens qui les considèrent comme des traîtres. Ces divisions entre chrétiens ne sont pas nouvelles, mais on pouvait espérer que, face au totalitarisme kurde, elles seraient mises en sourdine.
L’action de Mgr Hindo est précieuse dans ce contexte et il maintient avec force son désir de poursuivre le dialogue avec le Parti syriaque. Et sa tâche est particulièrement risquée : son évêché est, en permanence, encerclé par des snipers kurdes.
Il reste persuadé que tout cela relève d’un vieux rêve kurde : chasser les chrétiens de la région. Rien d’étonnant, au fond, de la part d’un peuple qui fut le supplétif zélé des Turcs lors du génocide arménien.
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Bienvenue en Radarie !
Non, non et non, tout ne va pas mal en France ! N’en déplaise aux esprits chagrins et aux déclinologues professionnels, il y a des secteurs prospères et en expansion en France, oui !
C’est M6info qui nous l’a appris et je me fais l’écho – en toute objectivité, cela va sans dire – de cette excellente nouvelle : les radars rapportent de plus en plus à l’État et le cap du milliard d’euros de recettes est prévu par le projet de loi de finance 2019.
Voilà de quoi réjouir tout Français soucieux de réduire la dette du pays ! 4.700 radars s’y emploient, bientôt secondés par des voitures radar banalisées. Celles-ci ajouteront encore à la salutaire frayeur routière de l’automobiliste moyen. De quoi trouver d’intéressants débouchés à l’industrie pharmaceutique française des anxiolytiques, un effet bénéfique supplémentaire.
Ce n’est pas moi qui me poserais des questions vicieuses ou déplacées, du genre combien ont coûté ces 4.700 radars, coût qui réduit quand même un peu les bénéfices. Et, surtout, ce n’est pas moi qui oserais sortir du carcan des sacro-saintes écritures comptables où notre Président-banquier et inspecteur des finances maintient solidement le pays et ses habitants. Car un esprit frondeur et impertinent pourrait placer le problème de la dette sur un autre plan et se demander à qui la France doit sa « dette » ? Aux pays du Golfe ! Eh bien, tirons un trait de plume sur ces écritures comptables, achetons le gaz chez Poutine et nous verrons si le Qatar essaie de nous nuire. Cela pourrait donner un peu d’exercice à une compagnie de paras.
Cerise sur le gâteau, M6info nous informe de la dernière bouffée anti-moteur de madame Hidalgo : le motard ou l’automobiliste qui ne s’arrêteront pas pour laisser passer le piéton, désormais prioritaire, se prendra six points de moins grâce à 1.200 caméras qui mouchardent électroniquement dans Paris les insoumis, les pressés, les distraits. Plus de 80.000 PV distribués depuis janvier. Mais, Madame Hidalgo, à combien de mètres du bord du trottoir le piéton prioritaire devra-t-il se tenir ? Devra-t-il regarder, faire signe ? Hidal… go ou pas ?
Les points vont fondre et les moniteurs d’auto-école se frottent les mains. Ils iront en procession rendre grâce au futur maire de San Fernando (province de Cadix), son pays natal, s’il lui prenait l’envie de suivre l’exemple du plus Catalan des Français, j’ai nommé Manuel Valls.
Notons que seront exemptés les cyclistes qui roulent à contresens ou sur les trottoirs, les rats courant la nuit en sens interdit, les limousines à vitres fumées aux plaques illisibles et exotiques, les patins à roulettes et les trottinettes.
Bienvenue en Radarie, le pays des automobilistes libres et heureux !
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Adama Traoré : l’expertise médicale disculpe les gendarmes, par Caroline Parmentier
Comme pour l’affaire Théo, le processus est le même : On crie tout de suite à la bavure policière raciste, avec le cirque des associations et du show-biz sur les plateaux télé, les appels à la haine, les manifs et la casse. Les policiers ou les gendarmes sont livrés au lynchage médiatique, politique et hiérarchique. Puis la vérité tombe et on fait comme si de rien n’était, ni réparation ni excuse. En attendant le nouveau bobard antiraciste.
L’expertise médicale réalisée par quatre médecins pour déterminer les causes de la mort d’Adama Traoré écarte totalement la responsabilité des gendarmes dans son décès et exclut la thèse de l’usage de la violence lors de son interpellation en juillet 2016. La famille et les proches de Traoré qui avaient appelé à la révolte déclenchant cinq nuits de violences dans la ville de Beaumont-sur-Oise et dans les environs, dénoncent « des mensonges dignes de la Corée du Nord ». Surtout qu’ils aillent voir là-bas s’il fait chaud, on ne les retient pas, on va chronométrer combien de temps ils restent en liberté.
Les frères Traoré dans le trafic de drogue
Adama Traoré est mort le 19 juillet 2016 à la gendarmerie de Persan (Val-d’Oise) à la suite d’une course-poursuite avec les gendarmes, venus interpeller son frère pour « extorsion de fonds avec violence ». Une information judiciaire est depuis ouverte pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et « non-assistance à personne en danger ».
L’expertise médicale de synthèse conclut qu’Adama Traoré souffrait d’un « trait drépanocytaire » qui fragilise les globules rouges, et d’une « sarcoïdose de stade 2 », maladie inflammatoire qui touche généralement les poumons. Leur examen atteste que la course-poursuite de quinze minutes avec les gendarmes l’a « exposé à un effort et à un stress intenses » sous une forte chaleur. Ces facteurs ont conduit à priver ses organes d’oxygène, ce qu’on appelle « une anoxie tissulaire » qui a abouti à sa mort. « Son pronostic vital était déjà engagé », précisent-ils.
La mobilisation de la famille Traoré a provoqué un vaste mouvement de colère contre « les violences et l’impunité des forces de l’ordre » qui dure depuis deux ans, relayé par les habituels militants gauchistes et autres idiots utiles.
La sœur Traoré, Assa, a écrit un livre, créé une association. Mediapart l’a encensée. La famille Traoré c’est aussi cinq autres frères âgés de 20 à 30 ans. Aucun n’aura envisagé de se battre au Mali pour défendre son pays d’origine, ils sont tous dans le trafic de drogue ou le racket en France : Samba, Bagui, Yacouba, Séréné et Youssouf, interpellés et placés en détention. « Frères fusionnels » d’Adama, selon leur famille, ils sont victimes « d’acharnement judiciaire ». Un charter pour la Corée du Nord on vous dit.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 4 octobre 2018
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Le Samedi Politique S02E05 Insécurité, Benalla, Collomb : la crise de l’Intérieur avec Xavier Raufer
Une affaire Benalla qui n’en finit plus et un deuxième ministre d’Etat qui démissionne en fanfare, avec le départ de Gérard Collomb, la place Beauvau part à vau-l’eau.
Une nouvelle démonstration du désintérêt du président pour les questions de sécurité alors que la criminalité s’aggrave au quotidien… Xavier Raufer, criminologue, nous dresse un constat alarmant de la situation sous la présidence d’Emmanuel Macron.