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insécurité - Page 627

  • Voilà ! Un terroriste algérien attaque un commissariat en Catalogne ! Accueil, générosité ? Vers une réaction espagnole

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    La galère de Don Juan d'Autriche au Musée Maritime de Barcelone

    L'attaque, hier lundi, du commissariat de police de Cornellà est un échec pour son auteur car il n'a fait ni victimes ni dégâts. Il ne provoque pas non plus cet intense écho médiatique et cette émotion universelle que suscitent les morts et les blessés en grand nombre. Seul le terroriste a été tué. C'est un raté.    

    Mais, un an après presque jour pour jour,  il se voulait clairement une réplique des attentats de Barcelone et Cambrils des 17 et 18 août 2017 qui, eux, avaient  été très meurtriers. (21 morts dont 5 terroristes et 130 blessés) et avaient eu un effet médiatique de grande ampleur. Qu'en avions-nous dit à l'époque ? 

    Des archives de Lafautearousseau nous extrayons cet article écrit peu après ces événements... Sont-ils déjà passés au domaine de l'Histoire  ? Sans-doute mais ils se prolongent aussi dans l'actualité et se renouvelleront probablement pendant de longtemps. De l'histoire en train de s'écrire. Bonne lecture ...  LFAR 

    Barcelone : « No tinc por » [22 août 2017]

    L'attentat de Barcelone - réplique des précédents à travers le monde, sur lesquels tout a déjà été dit - a donné aux médias l'occasion de diffuser leur dispositif de propagande idéologique habituel et, en appui, les images qui correspondent. Ce ne sont que des clichés rebattus.

    Ainsi, l'on n'a pas manqué de présenter Barcelone comme capitale du tourisme, au sens postmoderne - celui de l'homme au bermuda, ainsi nommé par Philippe Murray - et du « festivisme » comme idéal et religion du temps. Barcelone, en somme, ce serait un grand Bataclan, pour fête servile.

    Pour qui est concerné, Barcelone est en effet cela - qui reçoit 8 millions de touristes / an (3 à 4 fois sa population), dans une Espagne dont 20% des ressources proviennent du tourisme. Tourisme de masse, s'entend, qui a opéré dans ce pays, au fil du temps, ses ravages d'une ampleur égale à celle que peuvent produire les armes de destruction massive.

    Mais le Barcelone des touristes et des médias n’est pas la ville réelle. Naguère, au contraire de l’autre, on lui reprochait de n'être qu'une cité populeuse et laborieuse, marquée par le sérieux sans fantaisie du peuple catalan traditionnel. Le panache, le brillant, étaient à Séville ou à Madrid, où s'allument les feux aristocratiques de l'Espagne.  Les Catalans, de leur côté, travailleurs et bourgeois, prétendaient nourrir par leur seul travail le reste de l'Espagne dite paresseuse, exception faite pour les Basques, frères de labeur.

    Cette Barcelone subsiste, bien entendu, mais son peuple a déserté les Ramblas, n'y fait plus son paseo comme au temps jadis. Les Ramblas, à vrai dire, il les a abandonnées au tourisme interlope et à ses trafics. Et, in fine, aux Marocains terroristes qui y ont tué quatorze personnes et blessé cent autres. Principalement des étrangers.

    La réaction populaire ne semble pas avoir été très différente à Barcelone de ce qu'elle est, sous formatage médiatique, partout ailleurs : fleurs, peluches, bougies, pleurs etc.

    Cependant, tout Barcelone et au-delà s’est retrouvé dimanche, pour une Messe solennelle à la Sagrada Familia, autour du roi Philippe VI, de son premier ministre Rajoy, et, nonobstant l'indépendantisme catalan, du très contestable président de la Généralité, Puigdemont. 

    A la Sagrada Familia, donc, l'emblématique et improbable basilique toujours inachevée, imaginée par Antoni Gaudi à la fin du XIXe siècle, produit de sa passion mystique, d'un évangélisme profond et savant, d'un catholicisme ardent et des canons souvent excentriques de l’Art Nouveau.

    Ainsi le terrorisme islamique a-t-il eu d’autres conséquences que prévu : montrer une certaine dissociation entre une Espagne réelle, Catalogne incluse, pas vraiment disparue et celle des inévitables festifs mondialisés, ainsi que leurs fournisseurs en plaisirs vulgaires de tous ordres ; faire apparaître Barcelone pour ce qu’elle est : une grande ville d’Espagne, à coup sûr selon la modalité catalane, mais, qu’elle le veuille ou non, indéniablement espagnole ; enfin, une population confrontée, comme en d’autres temps, à l’agression de l’Islam, dont un imam tapi loin de là, à Ripoll, au fin fond des Pyrénées catalanes, avait préparé son attaque. « No tinc por », je n’ai pas peur, a été le cri de la foule et du roi.   

    Souhaitons donc à la Catalogne, bien qu’elle n’en prenne pas le chemin, de sortir de son tropisme antiespagnol, de calmer son hubris sectaire, de conserver son vieux fond traditionaliste et de mettre un frein à ses inclinations postmodernes naïves, d’ailleurs, et à tout coup, destructrices de ses traditions.

    Souhaitons à l’Espagne de garder son unité. L’Europe d’aujourd’hui est trop affaiblie face aux autres pour se payer le luxe de l’éclatement des grandes nations historiques. Un luxe (si l’on peut dire) dont personne ne profiterait.    

    Souhaitons, enfin, aux Barcelonnais comme à toute l’Espagne, de se souvenir, pour aujourd’hui ou pour demain, qu’au Musée Maritime, sur le port de Barcelone, tout en bas des Ramblas, est magnifiquement présentée la galère de Don Juan d’Autriche, ce jeune infant de 24 ans, qui à Lépante, en 1571, à la tête d’une flotte chrétienne, vainquit les Ottomans.

     

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Barcelone : pour les indépendantistes, l’ennemi, c’est le roi d’Espagne, pas les islamistes

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    Ils ont déployé une banderole choc – en anglais, preuve d’un attachement viscéral à la belle langue catalane… - : « Le roi d’Espagne n’est pas le bienvenu dans les pays catalans ». Ils se sont associés a minima à l’hommage officiel, en présence du Premier ministre Sanchez et du roi Philippe VI. Ils ? Les mouvements indépendantistes catalans. Car, pour eux, l’urgence, c’est la libération de leurs « prisonniers politiques », comme on peut le voir sur d’autres pancartes accrochées ici ou là en Catalogne à certains balcons.

    Comme par exemple dans le petit village de Ripoll, au pieds des Pyrénées, d’où sont originaires les fils d’immigrés marocains auteurs des attentats de Barcelone et de Cambrils, à la camionnette, et au couteau. Le Monde est allé enquêter sur le « malaise » qui règne dans la ville. La justice espagnole a rendu publics des documents de l’enquête montrant trois des « djihadistes de Ripoll » manipulant des ceintures d’explosifs, et affirmant « leur haine du koufar » (infidèle) en promettant, entre éclats de rire, « l’enfer pour les ennemis d’Allah ». Des images chocs qui font dire à une employée de la mairie interrogée par Le Monde :

    « Nous les considérions comme des victimes secondaires car on leur avait lavé le cerveau mais les voir revendiquer les attaques avec une pareille désinvolture, ça nous a fait un choc, on a l’impression d’être revenus un an en arrière. »

    Comme si le deuil n’avait pas été fait. Comme si on était allé un peu vite dans les explications. Comme si on avait été bien pressé de refermer le couvercle… Et en effet, comme en France ces dernières années, il y a eu en Catalogne une tendance à minimiser, et relativiser le phénomène du djihadisme chez certains jeunes musulmans, en les faisant passer pour des « victimes secondaires »…
    Il y a d’innombrables manières de fuir la réalité, de détourner le regard. Et la France, depuis « Je suis Charlie », fait figure de championne dans cette catégorie. Que la Catalogne ait, dans une fuite en avant indépendantiste aux conséquences incertaines, choisi l’affrontement avec le pouvoir central espagnol pour cacher l’immense problème de l’islamisme et l’échec de son modèle d’intégration (aussi inefficace que celui de la France) pourrait prêter à sourire, si cela n’était pas dramatique, hier à Barcelone et à Cambrils, mais malheureusement demain ailleurs.

    En effet, il y a de quoi sourire devant une pseudo-défense de l’identité catalane qui laisse prospérer sur son sol des communautés musulmanes refermées sur leur culture et leur religion, et qui ne sait dire « welcome » qu’aux réfugiés mais surtout pas au roi d’Espagne. Le parallèle avec certains de nos leaders indépendantistes corses est d’ailleurs évident. Et j’attends avec impatience le moment où l’hymne corse, le « Diu salve regina » sera récitée par toutes les petites têtes brunes de l’île.

    Quant aux indépendantistes catalans, il leur faudrait peut-être revisiter (et faire admirer à ces communautés musulmanes si peu intégrées) l’un des plus emblématiques monuments de leur Catalogne : l’abbaye de Poblet. Mais à Ripoll, municipalité indépendantiste, on a préféré ouvrir des ateliers sur le vivre ensemble : très peu de jeunes musulmans y sont venus… Alors l’abbaye de Poblet…

    Qu’on le veuille ou non, l’identité et la culture catalanes sont intrinsèquement liées au christianisme (l’art roman européen serait né là, importé par des artisans lombards, ce qui fait tout de même rêver…), et à la nation espagnole, qui a été construite, entre autres, par ces rois d’Aragon qui reposent à Poblet, et – même si cela gêne ces indépendantistes – contre la présence musulmane en Espagne.

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/barcelone-pour-les-independantistes-lennemi-cest-le-roi-despagne-pas-les-islamistes/

  • Pont effondré à Gênes : Matteo Salvini et Luigi Di Maio acclamés par la foule lors des funérailles, les élus de gauche insultés (MàJ)

    Les 2 hommes forts du gouvernement italien, Matteo Salvini et Luigi di Maio, ont été chaleureusement accueillis par la foule lors de leur arrivée à la cérémonie d’hommage aux victimes de Gênes. Une femme éplorée a interpellé Salvini, qui tente de la consoler.
    – France 2, 18 août 2018, 20h

    La cérémonie solennelle catholique a duré un peu plus d’une heure dans un grand hall du parc des expositions de Gênes, en présence des plus hauts responsables de l’Etat et de milliers d’habitants de ce port du nord de l’Italie. De longs applaudissements ont salué la lecture des prénoms des 38 morts identifiés et l’évocation des dernières victimes encore non identifiées.

    Des insultes et des sifflets destinés aux vieux politiciens, des ovations pour leurs héritiers. La foule rassemblée pour l’Hommage national a reconnu l’ancienne ministre de la Défense Pinotti, et là les cris ont commencé, amplifiés par l’apparition du secrétaire du Parti démocrate (gauche) Martina.

    «Va-t-en», «assez» et «honte» sont les épithètes les plus récurrentes. Alors que peu après la même foule a chaleureusement acclamé les ministres Matteo Salvini et Luigi Di Maio.

    Ils sont arrivés ensemble et, avec le pas assuré de ceux qui représentent le nouveau monde, ils ont pris position derrière les cercueils. C’était la consécration, même un peu sauvage, de leur popularité.

    La Stampa

    (…) Face à l’émotion et à la colère, le gouvernement a attaqué Autrostrade per l’Italia, la famille Benetton qui contrôle le groupe, l’incurie des gouvernements précédents et l’Union européenne. Vendredi, le ministère des Infrastructures a officiellement adressé un courrier à Autostrade en vue de révoquer la concession de la société sur le tronçon du pont.

    (…) Challenges

    http://www.fdesouche.com/1061181-pont-effondre-a-genes-matteo-salvini-et-luigi-di-maio-chaleureusement-applaudis-par-la-foule-lors-des-funerailles-des-elus-de-gauche-hues-et-insultes

  • Des ponts vont-ils s’effondrer en France ?

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    Quand une catastrophe se produit, éclate aussitôt une polémique sur ses origines et sur le thème « Aurions-nous pu l’éviter ? » Le pont de Gênes ne déroge pas à cette habitude. Les thèses sur son effondrement fleurissent : on incrimine la conception. Ce viaduc est, en effet, suspendu, mais sans câbles, qui étaient remplacés par du béton précontraint, c’est-à-dire qu’on lui interdisait de bouger par des moyens mécaniques. Ce type de construction est-il sûr ? Certains l’incriminent ; d’autres, aussi catégoriques que les premiers, prennent sa défense. A-t-on négligé d’entretenir le viaduc ? Y a-t-il eu des micro-fissures dues à l’infiltration d’eau ? L’enquête le dira peut-être, car rien n’est plus difficile que de reconstituer le passé.

    Le gouvernement de coalition a, lui, trouvé son coupable : la compagnie concessionnaire. Il parle de casser les contrats qui la lient à l’État, au risque de devoir verser une indemnité de 25 milliards d’euros qu’il sera sans doute obligé de payer s’il persiste dans son idée, même si des fautes sont, par la suite, imputées à la compagnie concessionnaire. En désignant un bouc émissaire, le Mouvement 5 étoiles doit surtout faire oublier son opposition virulente au contournement de Gênes. Il a mené ce combat en se gaussant de la fable de l’effondrement du viaduc. Les faits sont cruels pour le mouvement de Beppe Grillo.

    Et en France ? Est-on à l’abri d’une telle catastrophe ? Selon un rapport non rendu public et cité par Sud-Ouest, 7 % des 12.000 ponts que compte le réseau autoroutier non concédé (celui qui appartient donc à l’État et s’étend sur 12.000 km) sont menacés, à terme, d’effondrement ! 30 % sont à réparer. La dégradation des chaussées et des ouvrages d’art est jugée préoccupante. Si rien n’est fait, dans 19 ans, en 2037, 62 % des chaussées seront en très mauvais état, contre 17 % en 2016.

    Les fonds manquent. Les restrictions budgétaires incessantes ont fortement réduit les capitaux nécessaires pour les réparations, sans compter que le réseau autoroutier n’a cessé de s’étendre. On a des capitaux pour construire de nouvelles voies rapides, mais on ne prévoit rien ou presque pour les maintenir en bon état.

    Doit-on craindre, pour autant, une catastrophe telle que le pont Morandini ? Le cas de ce viaduc est sans doute exceptionnel. Il est, probablement, le résultat d’une série de circonstances. En tout cas, aucun ouvrage d’art en France n’est bâti comme le pont de Gênes, qui s’est écroulé d’un coup sans prévenir. En général, il existe des signes précurseurs que les inspections fréquentes détectent ; enfin, en principe. Il est difficile d’avoir des certitudes dans ce domaine, mais on peut espérer qu’une catastrophe semblable à celle qui a frappé la capitale de la Ligurie ne se produira pas chez nous.

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/des-ponts-vont-ils-seffondrer-en-france/

  • Les Suisses découvrent les immigrés accueillis en France

    5 jeunes femmes ont été tabassées par des jeunes français de cité « d’origine maghrébine ». « Ils ont shooté dans leur tête ! ».

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/les-suisses-d%C3%A9couvrent-les-immigr%C3%A9s-accueillis-en-france.html

  • Course-poursuite mortelle rue Condorcet : mon soutien réfléchi va à la police

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    J’éprouve […] de l’inquiétude parce que, trop souvent, à cause de situations de tension extrême, une mort vient endeuiller une famille et que la police est mise en cause.

    Sans minimiser le moins du monde le chagrin des proches, j’avoue cependant que mon premier sentiment est de craindre pour la réputation de la police et de faire preuve de vigilance afin que le procès qui lui sera intenté systématiquement soit équitable sans être gangrené par une présomption de culpabilité politique, médiatique et parfois même judiciaire. C’est à cause de cet empressement qui viendra massivement, souvent sans savoir, déplorer et soutenir la « victime » de la police que naturellement, modestement, je m’attache à rétablir la balance.

    Non pas que je sois indifférent, comme citoyen, au fait que « la police tire de plus en plus » – en 2017, environ 400 tirs, représentant une augmentation de 54 % par rapport à 2016.

    Une police de moins en respectée confrontée à des affrontements et des interpellations de plus en plus tendus et dangereux, la résistance des transgresseurs suivant le mouvement d’une contestation de plus en plus vive des forces de police. Comment s’étonner que cette quotidienneté, et pas seulement dans les cités de non-droit qui se font une gloire de refuser la police sur leur territoire ou de la molester quand elle a eu l’audace d’y pénétrer, suscite un climat où la maîtrise policière est mise à mal avec, en particulier, des voyous prêts à tout ?

    Un policier, Kevin G., âgé de 23 ans, a tiré sur un jeune homme rue Condorcet lors d’une course-poursuite mortelle.

    Ce dernier avait refusé de s’arrêter à un contrôle routier – un feu défectueux ayant été remarqué – dans le quartier des Halles en accélérant pour renverser la patrouille de trois policiers qui le lui avait intimé. Kevin G. avait la réactivité de réquisitionner un scooter en demandant à son conducteur de suivre le véhicule concerné. Rue Condorcet, le fuyard effectuait « une marche arrière brutale qui aurait pu blesser le conducteur du scooter et des badauds présents ». Dans ces circonstances, le policier avait tiré, selon lui de manière légitime pour répondre à une menace, et la balle, alors qu’il avait visé le bras, avait transpercé le membre pour atteindre l’automobiliste mortellement au thorax.

    Je sais bien – et je n’élude pas l’argument – qu’on va alléguer à nouveau qu’il n’y a aucune commune mesure entre une fuite pour échapper à un contrôle et la tragédie qui en est résultée. Mais le policier se trouve dans le strict exercice de ses fonctions et le ressort initial, exclusif de la suite, relève de la responsabilité du jeune homme qui déclenche un processus dont il cherchera à tout prix à se dégager aux risques et périls d’autrui.

    La mort sur un plateau de la balance ne permet pas de placer toute la culpabilité sur l’autre.

    Kevin G. a été mis en examen du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer ses fonctions et de porter une arme. À la fois présumé innocent et coupable, en quelque sorte.

    Sans démagogie et conscient des devoirs et des droits du fonctionnaire de police, j’aimerais qu’on appliquât parfois la même rigueur aux délinquants qu’à ceux qui les interpellent pour nous protéger.

    La sœur de Romain, le jeune automobiliste de 26 ans, a déclaré avec mesure et dignité : « Pour nous, c’est une injustice. »

    Son immense chagrin ne rend pas inutile ni secondaire la vérité des faits.

    Ni mon soutien réfléchi à la police.

    Philippe Bilger

    http://www.bvoltaire.fr/course-poursuite-mortelle-rue-condorcet-mon-soutien-reflechi-va-a-la-police/

  • Une Yézidie réfugiée en Allemagne, rencontre par hasard son tortionnaire

    Une adolescente yézidie asservie par l’État islamique est retournée en Irak après avoir rencontré l’un de ses tortionnaires dans les rues d’une ville près de Stuttgart, en Allemagne, où il résidait en tant que réfugié. Ashwaq Ta’lo a déclaré qu’elle marchait dans la rue en février dernier lorsqu’elle a aperçu Abu Humam, un ancien gardien de l’Etat islamique, qui l’avait achetée en Irak pour 100 dollars.

    « J’avais des sueurs froides en regardant attentivement son visage ». « C’était Abu Humam, avec la même barbe effrayante et le même visage hideux. »

    L’adolescente a déclaré que Humam avait immédiatement proféré des menaces en lui disant:

    « Je suis Abou Humam et je sais vous étiez avec moi pendant un moment à Mossoul. Je sais où tu vis, avec qui tu vis et ce que tu fais. »

    Ta’lo a dénoncé Humam aux autorités, mais la police allemande a signifié qu’elle ne pouvait pas l’arrêter parce que le tortionnaire djihadiste a obtenu un statut de réfugié politique. L’adolescente a décidé de quitter l’Allemagne et est retournée au Kurdistan irakien pour vivre avec son père. « Je ne reviendrai jamais ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • C'est un migrant qui a égorgé le passager du bus

    L’homme soupçonné d’avoir égorgé un passager dans un bus parisien le 8 août, mis en examen et écroué jeudi, est un étranger en situation irrégulièredéjà connu des services de police pour différents types d’infractions.

    Alain Lamy analyse ce terrorisme de proximité :

    "Dans le crime de masse, il appartient à la branche artisanale : c’est l’auto-entrepreneur de l’attentat, l’assassin du quotidien ; appelons-le le terroriste de proximité. Lui, il ne tue pas en se réclamant de Daesh, il n’a même pas besoin de crier : « Allahou akbar ! ». Non, lui, il va acheter un couteau de cuisine à Carrefour, et il poignarde sa voisine de quatre-vingts ans.

    Avant, il a fait ses armes dans la drogue et la prédation, et s’est mêlé à d’autres ambitieux, qui tuent leur temps en tuant des individus isolés. Ils en choisissent un, blanc, lui demandent une cigarette, lui reprochent de les avoir regardés, et lui tombent dessus à sept ou huit, le tabassent et le laissent pour mort après lui avoir volé son smartphone et vingt euros. Si Anne-Sophie Lapix en parle, le lendemain, ce sera pour évoquer une « rixe » ou un « crime gratuit ».

    Encouragé, notre homme lance donc sa petite entreprise. Encore une fois, ce n’est pas lui qui se fera sauter dans une salle de spectacle ou foncera dans une foule avec une estafette louée ; non, lui, il travaille dans le local : il essaie de violer une lycéenne à la sortie d’une boîte de nuit, et poignarde le jeune homme qui l’a défendue. Si Laurent Delahousse en parle, le lendemain, ce sera en évitant de dire son nom, sa nationalité, en indiquant qu’il est « déséquilibré », et en rangeant son attentat Leader Price parmi les faits divers.

    Ce terrorisme artisanal, qui s’est tellement banalisé que nous ne voyons plus qu’il est du terrorisme, s’étend partout, désormais ; on le trouve à Périgueux, à Mons, à Châtellerault, à Dunkerque, à Aix, à Metz – partout, donc. Il continuera de prospérer tant qu’on le considèrera de façon isolée, seul dans son genre alors qu’il se produit tous les jours en France, tant qu’on jugera ces tueurs comme s’il s’agissait de types qui ont provoqué une bagarre dans un bal du samedi soir après avoir trop bu, tant qu’on refusera de les voir comme les membres du terrorisme islamiste, dont ils occupent un segment de marché en apparence moins spectaculaire que celui de leurs « grands frères » de Daesh, mais qui se révèle jour après jour plus meurtrier."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/cest-un-migrant-qui-a-%C3%A9gorg%C3%A9-le-passager-du-bus.html

  • Salih Kater, le Soudanais

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    On sait comment, mardi dernier, une voiture-bélier a foncé sur les passants, à Londres, aux abords de Westminster, sans faire de grands dégâts ni de morts, seulement trois blessés.

    Un attentat de même type, au même endroit, perpétré il y a un an, par un jihadiste en quelque sorte plus doué avait été, en revanche, meurtrier. Ce genre d'attaques terroristes devient une habitude en ce lieu des bords de la Tamise où siège le parlement britannique. Et, comme on l'a vu, ne réussit heureusement pas toujours.

    Ce qui nous a arrêtés, sinon surpris, ce mardi, ce sont les procédés des médias. D'autres habitudes, en somme, et, au fond des choses, aussi dangereuses sinon plus, que les attentats en eux-mêmes.

    Très vite, nous sommes renseignés sur l'auteur de l'attentat - le terroriste : « c'est un Anglais ». Ah ? On se perd en doutes et conjectures...

    Quelques quarts d'heures plus tard les médias doivent bien préciser, avancer un peu dans l'aveu de la vérité : « C'est un Anglais originaire du Soudan. » 

    Tiens donc ! Il n'y a pas d'Anglais qui soit Soudanais ... Ni qui puisse l'être. Y a-t-il des Soudanais qui puissent être Anglais ? Ni l'un ni l'autre. Tout spécialement dans ce pays - le Royaume Uni - qui distingue si soigneusement, si radicalement et depuis si longtemps, entre ses Anglais, ses Ecossais, ses Irlandais et ses Gallois. Nul Soudanais ne peut être Gallois, Écossais ou Irlandais. Il ne peut pas davantage être Anglais. L'affirmation médiatique ne tient pas.

    Que veut-on dire ? Évidemment qu'à cause de la folie des temps que nous vivons, le Soudanais terroriste a été admis à la citoyenneté britannique. Ce qui ne fait toujours pas de lui un Anglais. 

    Tout le monde n'est pas anglais ni ne peut le devenir en claquant des doigts. Un Anglais,  ce n'est pas n'importe quel être humain. Il se définit assez précisément. Et d'abord par un héritage. En aucun cas ce n'est un Africain. Un Européen, sans aucun doute, mais pas tout à fait comme les autres, non plus. 

    Un Anglais est le fruit très particulier d'une terre qui est une île ouverte à la fois sur le continent européen et sur le grand large et d'un peuple chargé d'histoire, de culture et de traditions, dont beaucoup sont assez particulières pour le distinguer nettement des autres. De ses voisins britanniques et de ses voisins européens. D'un Soudanais, cela est simplement hors de propos. Nettement ridicule.

    On peut être tout à fait assuré que le Soudanais dont il est question, le terroriste dénommé Salih Kater ne croit pas une seconde être Anglais. Pas plus qu'au Soudan, dans son pays, il ne serait considéré comme tel.

    D'où vient que ce que nous exprimons là peut choquer, peut-être même quelques-uns de nos lecteurs ?

    C'est que l'on nous habitue à considérer le statut juridique d'un individu comme supérieur à sa réalité. A ce qu'il est vraiment. Si l'on veut : existentiellement. Comme si la décision d'un fonctionnaire d'accorder la citoyenneté britannique suffisait à transformer un Soudanais en Anglais. Comme si une ligne sur un grand livre, quelques coups de tampons et une quelconque pièce d'identité avec photo suffisait à opérer une aussi substantielle mutation.

    1028553138.jpgNous sommes en train de mourir de ce juridisme irréel, issu de l'idéologie droits-de-l'hommiste, qui nous intime de penser et de professer que tel immigré habitant à Molenbeek est un Belge, tel autre vivant dans le 93 est un Français, ou tel autre venu de Birmingham à Londres pour y commettre un acte terroriste au petit matin du 14 août n'est pas un Soudanais comme tout l'indique, mais un Anglais. 

    Nous devons refuser ce juridisme abusif et pour nous mortifère qui sourd d'une nouvelle forme de trahison des « élites » européennes, une trahison d'esprit cosmopolite, multiculturaliste, diversitaire et postnational. 

    « Le parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme ou un homme en femme » selon un adage du Droit fort ancien. Il nous parait assez clair qu'il ne peut pas davantage faire d'un Soudanais un Anglais. Et ainsi de suite, bien-sûr. 

    Sans l'ombre d'un doute, hors tout juridisme, légalisme, etc. Salih Katter n'est pas Anglais. Il est Soudanais.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/17/salih-kater-le-soudanais-6072885.html