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insécurité - Page 660

  • La France « périphérique » commence à en avoir ras le bol !

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    Certaines personnes victimes de délinquance se disent prêtes à en découdre et menacent de mettre en place une milice.

    Il y a quelques jours, j’ai écrit sur les méfaits, à Montpellier, d’une bande d’Albanais qui ont blessé un militaire de l’opération Sentinelle. Aujourd’hui, je vais aussi discourir sur des Albanais, sauf que ceux-ci sont des ruraux bien de chez nous. Ils s’agit des habitants du petit village d’Albens, entre le lac du Bourget et le lac d’Annecy, en fait un charmant petit bourg savoyard entre lacs et montagnes. Avec un tel environnement, on n’est pas loin du paradis. Pourtant, aujourd’hui, la population s’estime plutôt en enfer.

    En effet, d’après Le Dauphiné, lundi 10 juillet, une vingtaine d’habitants d’Albens, lors du conseil municipal, se sont invités aux débats et ont interpellé le maire.

    Ce devait être un conseil municipal plutôt tranquille, juste avant les vacances, les sujets de délibération étaient peu nombreux. Mais des citoyens exaspérés en décidèrent autrement.

    Un porte-parole du groupe vint exposer les inquiétudes de la population avec des mots forts et sans langue de bois. Il osa rappeler que régulièrement, entre 20 heures et 2 heures du matin, les villageois étaient importunés par une bande de jeunes. Le gymnase, leur terrain de manœuvre, est l’endroit d’où partent leurs « activités » nocturnes. Face à lui et à ses compagnons, le maire d’Entrelacs et le maire délégué d’Albens eurent bien du mal à s’exprimer et à apporter des réponses aux préoccupations quotidiennes des villageois.

    Pour ces derniers, la ligne rouge a été atteinte avec les nuisances impliquant la fermeture de la supérette Spar. En conséquence, certaines personnes victimes de cette délinquance se disent prêtes à en découdre et menacent de mettre en place une milice.

    Face à cette offensive, Bernard Marin, le maire dirigeant ce regroupement de communes, n’a pu qu’informer sur l’installation de caméras dans la ville dès la rentrée. Celles-ci seront placées autour du gymnase, de la salle d’animation, de la rue du Spar et de la mairie, pour ne citer que les principales. Ce sont quelque 200.000 € qui seront investis dans une soixantaine de caméras entre les communes d’Entrelacs et d’Albens. De plus, un deuxième policier municipal va être embauché. Les horaires de travail pourront ainsi être doublés. L’édile a rappelé qu’un médiateur était présent depuis mai dernier auprès des jeunes, mais que sa mission était limitée, ce qui signifie, en langage non policé, qu’il n’a aucune influence sur ces derniers. 

    Enfin, la mairie a demandé le renfort de la cavalerie – comprendre : celui de la gendarmerie. Il a imploré le commandant de brigade de mettre en œuvre tous les moyens pour ramener le calme dans la commune. Après l’annonce de ces mesures, les manifestants se sont retirés en escomptant rapidement de visibles résultats.

    Le prochain conseil municipal prévu fin août risque d’être aussi chaud que la météo si rien ne change dans la gestion du groupe de « jeunes ».

    Il y a quinze jours, c’était à Saint-Michel (en Charente) que s’était matérialisé le ras-le-bol des habitants face à la délinquance juvénile.

    Certes, de tels propos font penser à Clochemerle, mais ils n’en démontrent pas moins que la répétition de faits délictueux sans que rien ne soit entrepris pour y mettre fin risque de transformer de paisibles campagnards en force de sécurité déchaînée.

    Au fait, de 2008 à 2013, la commune d’Albens a augmenté de 14,75 % sa population, ceci alors que le reste de la Savoie se cantonnait à 3,73 %.

    Je suis sûr que ces derniers chiffres vous forgeront une petite idée de ce qui est susceptible d’entraîner actuellement ces incivilités record.

    http://www.bvoltaire.fr/france-peripherique-commence-a-ras-bol/

  • Va-t-on passer rapidement des émeutes urbaines à la guérilla urbaine ?

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    Voilà une liste non exhaustive d’attaques contre les forces de l’ordre dont s’est fait l’écho la presse régionale ces trois derniers mois :
    – Le Bien public, 22 mai, Dijon : « Il était 17 h 30 environ, après la parade « Métisse » qui, de l’aveu même de la police, s’était bien déroulée, lorsqu’un jeune homme a été repéré circulant sur un scooter, sans porter de casque. La brigade anticriminalité présente sur place a voulu contrôler le jeune habitant du quartier, mais celui-ci aurait refusé d’obtempérer et a accéléré, s’enfuyant sur l’avenue du Lac. Au moment où les policiers rattrapaient le contrevenant, ils étaient caillassés par un groupe de jeunes essayant de favoriser la fuite de l’adolescent à moto. »
    – France 3 Régions, le 28 mai, Grenoble : « Vers 18 heures, les policiers ont été appelés dans la quartier pour prêter main-forte aux services techniques de la ville. À leur arrivée rue Christophe-Turc, les agents des forces de l’ordre ont été caillassés par des jeunes du quartier. Ils ont répliqué à coups de flash-ball. Il n’y a pas eu de blessé ni d’interpellation. »
    – Le Parisien, 21 juin, Courcouronnes : « Vers 20 heures, juste devant l’ancien hôpital, une borne à incendie a été ouverte. Accompagnés des services techniques de la ville, seuls habilités à fermer cette bouche avec la Compagnie des eaux, les forces de l’ordre ont cherché à sécuriser la rue. Mais ceci n’était qu’un prétexte, au moment de l’intervention, un groupe d’individus armés de plusieurs dizaines de morceaux de macadam et de bouteilles en verre ont pris pour cible les fonctionnaires obligés de battre en retraite, le temps d’appeler les renforts. La route a été bloquée à la circulation pendant l’affrontement. Deux personnes ont été interpellées. »
    – Le Dauphiné libéré, 6 juin, Valence : « Nuit agitée dans la zone de sécurité priorité (ZSP) de Fontbarlettes. Tout a commencé vers 22 h 30, quand une patrouille de police a été la cible de jets de projectiles. Une vitre du véhicule a été brisée. Alors que des renforts ont été déployés pour sécuriser le secteur, les policiers ont, à nouveau, été caillassés. Une trentaine de poubelles ainsi qu’un véhicule ont été volontairement incendiés, notamment dans la rue Verdi. Le calme est revenu vers 3 heures du matin. »
    – Notre quotidien, 10 juin, Clermont-Ferrand : Il était minuit, dans la nuit de jeudi à vendredi, lorsque les sapeurs-pompiers ont été appelés pour éteindre un feu de poubelle rue de Flamina, dans le quartier de Champratel. Leur véhicule a été caillassé et l’un des agents, âgé de 41 ans, a été blessé d’une pierre reçue dans le genou. À son arrivée, l’équipe de secours a été accueillie par des jets de pierres, laissant penser que le feu avait été allumé intentionnellement afin de faire venir les sapeurs-pompiers sur les lieux. L’équipage de police qui est intervenu a subi le même sort. Aucune interpellation n’a été réalisée. »
    – Site « Police et Réalités », 10 juillet, Roubaix : « Des individus creusent des trous et placent des objets métalliques et tranchants puis, lors d’émeutes, incitent les policiers à les poursuivre pour qu’ils puissent tomber dans ces pièges. »
    Ce dernier fait est particulièrement grave car il est de même nature – même si la dangerosité est moindre – que les piégeages que l’on trouve en Irak ou en Syrie.

    Ces « différends » répétitifs nous incitent à nous poser la question majeure : n’est-on pas en train de basculer de l’émeute urbaine à la guérilla urbaine ? Car il ne faudra pas attendre longtemps pour que ces délinquants qui maîtrisent parfaitement l’embuscade passent des pierres, des bouteilles et des morceaux de macadam au cocktail Molotov et à la kalachnikov.

    http://www.bvoltaire.fr/va-t-on-passer-rapidement-emeutes-urbaines-a-guerilla-urbaine/

  • Syrie : l’imprudent Monsieur Macron

    Lafautearousseau suit avec attention le déroulement de la crise syrienne, notamment grâce aux articles réguliers, très informés, d'Antoine de Lacoste. On les retrouvera dans notre catégorie Actualité monde*. Nous partageons l'analyse que donne ici Roland Hureaux [Causeur 10.07] et tout particulièrement, en son dernier paragraphe, sa mise en garde pour ce qu'il nomme très exactement « l'engrenage des alliances ». Ce même engrenage qui a joué un si grand rôle - et si funeste - dans le déclenchement des deux guerres mondiales. L'on doit, en effet, s'en souvenir et souhaiter que la France ne s'y laisse plus jamais enfermer. Rappelons que Roland Hureaux fut l'un des participants du brillant colloque organisé à Paris par l'Action française le 7 mai 2016**   LFAR   

    On ne saurait entendre sans inquiétude le nouveau président français, Emmanuel Macron, se comparer à Jupiter quand on sait que Jupiter était maître de la foudre et qu’il l’est, lui, du feu nucléaire.

    Beaucoup d’observateurs se sont cependant trouvés rassurés par ses déclarations du 21 juin au Figaro et à sept autres journaux européens où il dit sur le Proche-Orient : « Je n’ai pas énoncé que la destitution de Bachar al-Assad était un préalable à tout. Car personne ne m’a présenté son successeur légitime ! ». Emmanuel Macron déclare en outre donner la priorité à « la lutte absolue contre tous les groupes terroristes, car ce sont eux, nos ennemis » et parce que « c’est dans cette région qu’ont été fomentés les attentats terroristes et que se nourrit l’un des foyers du terrorisme islamiste. »

    En admettant que la paix en Syrie ne signifie pas nécessairement le départ de Bachar al-Assad, le nouveau président ouvrait la porte au processus de paix. Sachant que les Russes ne lâcheront jamais le chef d’Etat syrien, la porte était fermée à toute négociation sérieuse aussi longtemps que les occidentaux faisaient de son départ le préalable à la paix. Cette  position de fermeture avait été celle de François Hollande, de Laurent Fabius et aussi celle du candidat Macron lors d’une visite qu’il avait faite au Liban pendant sa campagne. On ne saurait cependant se tenir pour pleinement rassuré par les prises de position les plus récentes du nouveau président.

    Remis en place par les anti-Bachar

    D’abord parce que le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, ne semble pas être allé aussi loin dans ce que la presse a appelé l’« aggiornamento » français. Or il n’est pas un personnage négligeable : ancien ministre de la Défense où il s’est fait connaitre – en bien – par les cercles transatlantiques qui gouvernent l’Occident, il a été jugé après l’élection d’Emmanuel Macron plus propre que d’autres à occuper le poste difficile de ministre des Affaires étrangères car plus compatible avec les engagements atlantiques pris par la France depuis Nicolas Sarkozy. Compte tenu des exigences de compétence et d’alignement, Macron avait-il vraiment la possibilité de nommer quelqu’un d’autre ?

    Peu après sa prise de position sur la Syrie, Macron a fait l’objet d’un rappel à l’ordre sous la forme d’une tribune publiée dans Libération par 100 intellectuels de gauche autoproclamés, relais zélés du militarisme nord-américain, pions infatigables et mobilisables à merci de la croisade anti-Assad.  On peut supposer que derrière cette prise de position voyante mais marginale, d’autres avertissements ont été émis de la part de tous ceux qui, en France et à l’étranger, ont soutenu Emmanuel Macron pendant sa campagne et dont aucun ne partage son nouveau point de vue sur la Syrie.

    Est-ce pour cela que l’Elysée s’est cru obligé de publier deux jours après, le 5 juillet, un communiqué pour assurer l’opposition syrienne du soutien de la France1? « L’opposition syrienne » ! Sur le terrain, des forces « démocratiques » ayant pour noms Al Qaida (aujourd’hui Fatah al-Cham) et une série d’autres mouvements islamistes, ce qui relativise singulièrement « la priorité à la lutte contre tous les groupes terroristes ».

    Macron-Trump, pieds et poings liés ?

    Entre temps, Emmanuel Macron a invité Donald Trump à assister au défilé du 14 juillet, invitation à laquelle il n’y a rien à redire, s’agissant de célébrer le 100eanniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale contre l’Allemagne aux côtés de la France. Certains se sont alors réjouis de voir la France marcher la main dans la main avec l ’Amérique. Mais il s’agit de savoir quelle Amérique.

    Peu rassurante est en effet la déclaration conjointe du 27 juin de Donald Trump et Emmanuel Macron. Les deux présidents se sont dits prêts à riposter de manière coordonnée à toute nouvelle attaque chimique du régime syrien, après que les Américains ont accusé Damas de mener des préparatifs en ce sens.

    En s’associant à cette déclaration, Emmanuel Macron laisse entendre qu’il est acquis que les précédentes attaques chimiques étaient le fait de Bachar al-Assad, ce qui est très contestable, à moins de croire qu’il est complètement fou – ce qu’il n’est pas – autant que l’idée qu’il pourrait préparer de nouvelles attaques.

    Cette allégation est en effet absurde car on ne voit pas quel intérêt auraient le président syrien et son armée, à faire usage de telles armes, de peu d’effet stratégique sur le terrain, mais qui peuvent provoquer une intervention américaine. Dans un cas au moins, l’attaque de la Ghouta en août 2013, des experts au-dessus de tout soupçon2 ont démontré que ce n’était pas l’armée gouvernementale mais Al Nosra (autre nom d’Al Qaida) qui était à l’origine de cette attaque : une attaque classique sous faux pavillon en vue de déclencher des représailles.

    Tout laisse penser qu’il en a été de même dans l’attaque du 4 avril près de Khan Cheikhoun qui aurait fait 88 victimes (dont 30 enfants que les propagandistes ne manquent jamais de placer au mauvais endroit !) et qui a amené Trump à bombarder en représailles la base d’Al-Chaayrate   près de Homs, première intervention armée ouverte de Washington contre le régime de Damas. On peut en dire autant d’au moins une des deux attaques chimiques qui ont eu lieu près d’Alep.

    Souviens-toi de l’été 2013…

    Il est intéressant de rappeler le scénario de 2013 :

    Le 5 juin 2013, Barack Obama avertit solennellement le gouvernement syrien que toute attaque chimique entraînera des représailles américaines.

    Le 21 août, une attaque chimique a lieu dans le faubourg de la Ghouta près de Damas. Il fait, selon les sources, 280 à 1720 victimes, surtout civiles.

    L’ensemble des médias et des gouvernements occidentaux tend immédiatement un doigt accusateur vers Assad présenté, sans examen, comme  l’auteur de cette attaque. François Hollande et Laurent Fabius pressent Barack Obama  d’intervenir militairement (ce qui est peut-être à mettre en rapport avec l’accusation de l’ambassadeur de Syrie aux Nations-Unies selon lequel la coopération militaire française aurait apporté un appui technique à cette opération).

    Finalement Barack Obama décide de ne pas intervenir et, pour sortir de la crise, saisit au bond la proposition russe de placer sous contrôle international puis de détruire les armes chimiques des forces gouvernementales. Le Parlement britannique, méfiant sur la version officielle, refusa, quant à lui, d’autoriser une intervention britannique.

    L’engrenage des alliances contre la paix mondiale

    Le même scénario pourrait se reproduire cet été. L’avertissement américano-français à Assad, qu’aucune crainte raisonnable ne justifie, ouvre la porte à toutes les initiatives sous faux pavillon : soit celles de tel ou tel service secret américain, notamment ceux que Donald Trump a tant de mal à contrôler, soit ceux de pays comme la Turquie, soit les groupes djihadistes qui continuent de grouiller en Syrie.

    Ou bien Donald Trump et Emmanuel Macron croient vraiment que Bachar al-Assad prépare une attaque chimique et ils sont gravement désinformés, ou bien ils mijotent un sale coup (« dirty trick ») qui pourrait mettre en péril la paix mondiale.

    Qu’un haut responsable du Pentagone ait affirmé contre toute vraisemblance que Bachar el-Assad préparait une telle attaque laisse en effet penser qu’une  opération psychologique de grande ampleur est en gestation, et par là même une intervention sur le terrain. On n’est pas rassuré de voir Emmanuel Macron s’impliquer dans une telle affaire.

    Barack Obama, qui savait, comme François Hollande, que Bachar al-Assad n’était pour rien dans l’attaque de la Ghouta, avait renoncé, on l’a dit,  à mettre sa menace à exécution. Mais Donald Trump, qui le lui a vivement reproché (et voulu démontrer en ripostant le 7 avril sur la base d’Al-Chaayrate à une attaque analogue qu’il était d’une autre trempe), pourra difficilement reculer devant des représailles si une nouvelle attaque chimique est attribuée à Bachar al-Assad.

    Si l’intervention américaine était de quelque ampleur, les Russes ne pourraient pas rester inactifs et un engrenage fatal serait ainsi enclenché. On ne peut que  regretter qu’Emmanuel Macron ait d’avance apporté sa caution à  une possible attaque de la Syrie par les forces de l’OTAN.  

  • Les terroristes, déséquilibrés… climatiques, par Guy Rouvrais

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    8899-20170711.jpgOn a remarqué que, dans son discours devant le Congrès l’autre semaine, le chef de l’Etat a brièvement évoqué le « terrorisme » qui nous frappe sans préciser que celui-là est « islamique », s’inscrivant ainsi par cette abstention dans la continuité de son prédécesseur. C’est que, dans « islamique » il y a islam ce qui est désagréable quand on ne cesse de professer contre l’évidence qu’il n’y a aucun rapport entre l’adjectif et le substantif. S’il n’y a aucun lien entre eux quelle est l’origine de ce terrorisme-là et comment alors « l’éradiquer » comme le dit Emmanuel Macron ? Il y a ceux qui voient dans le terrorisme l’expression du « malaise » des banlieues et qui serait donc soluble dans l’action sociale, d’autres désignent le Moyen-Orient et le conflit israélo-palestinien ou encore le déséquilibre Nord-Sud, etc. Tout est bon qui exempte l’islam !

    Il appartenait à notre nouveau président d’ouvrir une nouvelle perspective en ces termes lors du G20 : « On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme, si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique. » Celle-là, on ne nous l’avait encore pas faite !

    Cette singulière et époustouflante persuasion explique le peu d’initiatives nouvelles du ministre de l’Intérieur, comme de son collègue de la Défense, pour renforcer notre arsenal contre la terreur islamiste : celui qui en a la charge est en réalité… Nicolas Hulot, le ministre de l’écologie ! Le plan de lutte contre le terrorisme se confond donc avec son « plan climat » pour la transition énergétique présenté la semaine dernière. Grâce à lui, le réchauffement de la planète baissera de 1,5 degré en… 2040, on arrivera ainsi à une « neutralité carbone » en 2050. D’ici là, selon Macron, on ne pourra donc pas « lutter efficacement contre le terrorisme » qui a encore devant lui quelques belles décennies pour répandre le sang et la mort d’innocents.

    Quand le président se prend pour Jupiter, De Gaulle ou Jeanne d’Arc, on sourit de cette puérile mégalomanie, mais quand il profère de telles énormités, on ne sourit plus, on tremble. Avoir un chef des Armées qui veut faire reculer le terrorisme en multipliant les éoliennes et les panneaux solaires est pour le moins inquiétant. Pour justifier cette prise de position déroutante, il assure que « tout est lié », tout est dans tout et réciproquement, donc « le terrorisme et le climat » et même bien au-delà : « les grands déséquilibres de notre monde, ceux que nous sommes en train de vivre, sont liés au déséquilibre climatique ». C’est sans doute pour cela qu’on veut faire passer les terroristes pour des déséquilibrés, un déséquilibre en appelant un autre…

    Sur le terrorisme islamique et son rapport à l’écologie, nous inverserions plutôt la formule macronienne en affirmant que rien ne sert de lutter contre le réchauffement climatique si l’on n’a pas une action résolue contre le terrorisme. A quoi bon en effet respirer un air purifié de CO2 sur une planète « propre » si c’est pour s’y faire égorger par les tueurs djihadistes ? A quoi bon laisser à nos enfants une Terre à bonne température si c’est pour qu’ils y survivent sous la loi islamique ?

    Guy Rouvrais

    Article publié par Présent daté du 11 juillet 2017

    https://fr.novopress.info/206928/les-terroristes-desequilibres-climatiques-par-guy-rouvrais/

  • Mossoul libérée ! - Journal du lundi 10 juillet 2017

  • Sympa le weekend du G20 à Hamburg ! La ville en état de siège ...

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    Nouveaux heurts en marge du G20 à Hambourg, 70 personnes interpellées. C'est le spectacle d'une ville en état de siège qui est ainsi donné aux chefs d'Etat participant au G20. Fragilité extrême de nos démocraties ...*

    1416265677.jpgVoitures incendiées, volutes de fumées au-dessus de la ville, manifestations multiples et police omniprésente: le centre de Hambourg est en état de siège pour l'ouverture du G20, vendredi. Des milliers de manifestants sont à nouveau sortis dans la rue avec cette fois l'objectif de bloquer l'accès de l'enceinte de la réunion aux délégations officielles.

    De nombreux véhicules ont été incendiés, dont certaines de la police, et des volutes d'une fumée noire ont recouvert une partie du centre de Hambourg, et du quartier attenant d'Altona, en début de matinée.

    Dans le Schanzenviertel, quartier au coeur des manifestations contre la réunion des principaux pays industrialisés et émergents qui secouent depuis jeudi la ville, « plusieurs personnes masquées et armées de barres de fer » se sont par ailleurs rassemblées devant le Rote Flora, un ancien théâtre occupé par des squatters en 1989 au cours de batailles de rue et haut-lieu de la contestation anti-G20, raconte également la police de Hambourg sur Twitter.

    Canons à eau

    Devant le bâtiment, près duquel des centaines de policiers anti-émeutes se sont positionnés, des manifestants jetaient des pétards et des poubelles ont été incendiées, saturant l'air d'une odeur âcre, selon des journalistes de l'AFP sur place.

    Au moins cinq canons à eau ont été actionnés pour tenter de canaliser les manifestants, dont plusieurs Black Blocs vêtus de noir, certains lançant des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre, ont dit des journalistes.

    La police, à l'aide de mégaphones, intimait aux personnes présentes l'ordre de quitter le secteur.La police Hambourg a annoncé sur Twitter plusieurs interpellations à Schanzenviertel et Sankt Pauli.

    15 personnes placées en garde à vue

    Selon l'agence de presse allemande DPA, des confrontations entre forces de l'ordre et militants radicaux se sont aussi déroulées dans "plusieurs endroits" de ce quartier, l'un des bastions des radicaux d'extrême gauche où la police a là aussi engagé les canons à eau.

    196 policiers ont été blessés depuis jeudi et 70 personnes ont été interpellées pour l'instant, dont 15 placées en garde à vue, a fait savoir la police.  

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Hambourg, apparences et réalités

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le véritable extrémisme n’est pas là où on le croit

    Nous sommes dans une société où l’extrémisme est de plus en plus insupportable et sans limites. Mais il n’est pas là où le Système le dit. Il faut calmement mais résolument inverser la tendance. Que ce soit dans le domaine économique, où les libertés légitimes sont bafouées, dans le domaine des mœurs ; en matière de politique étrangère où nos gouvernants se permettent d’intervenir dans la vie d’États souverains ;  ces mêmes gouvernants qui bafouent allègrement la démocratie à laquelle ils font sans cesse référence. Démocratie méprisée aussi par le contrôle des média et des instituts de sondage. Ça fait maintenant trop d’années que toute une clique s’acharne en toute impunité à déconstruire la France. Idéologie du genre, immigration-invasion, préférence pour les criminels contre les honnêtes citoyens. Il faut déconstruire les déconstructeurs. Tous les citoyens doivent ouvrir les yeux, et avec courage considérer les faits et participer au relèvement de la France. La responsabilité du bien commun est la responsabilité de chacun.

    Nous sommes depuis plusieurs années dans un monde d’intérêts négatifs.  Sans aucun  respect du patrimoine,  de l’épargne et des règles élémentaires de fonctionnement de l’économie.  Le prix Nobel d’économie Maurice Allais, a montré, prouvé, expliqué, démontré, sans être jamais réfuté, les mensonges du laisser-fairisme mondialiste qui profite premièrement aux multinationales ou firmes a-nationales (comme les nomme Philippe de Villiers). Allais  a démontré la nécessité d’un protectionnisme raisonnable, ou intelligent comme le qualifie Bernard Monot, conseiller économique de Marine Le Pen. Car cette politique laisser-fairiste, sans aucunes limites, a fait qu’à partir du moment où elle a été appliquée, non seulement notre industrie a cessé de créer des emplois, en moyenne 50 000 par an, mais elle en a perdu chaque année en moyenne le même volume ! Tout ce chômage, toute cette pauvreté, toute cette souffrance au travail, tout ça pour les seuls intérêts des multinationales ?

    La situation de notre  agriculture est tellement dramatique et affligeante que nos  agriculteurs se suicident en masse…. Avec un taux multiplié par trois en 2016. Cela ne devrait-il  pas faire partie des toutes premières préoccupations d’un gouvernement ? S’assurer de la bonne santé du monde agricole qui nourrit la population. Et le partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise ? N’y a-t-il pas là aussi une situation extrême ?

    Henry Ford, le patron américain estimait dans les années 30 que le revenu des patrons ne devait pas être plus de 40 fois celui des salariés les moins payés. C’est déjà un bel écart. En 2013 en France c’est 354 fois plus , pour les patrons du CAC 40, soutiens sans failles de toute l’oligarchie mondialiste, écart qui   pour les patrons d’entreprises de 20 à 49 salariés    est d’environ  5 fois, et pour ceux   qui ont de 50 à 249 salariés d’ environ 14 fois. C’est beaucoup, mais peut-on parler de graves excès ?

    Quant aux  politiques monétaires dites « accommodantes » ou « non-conventionnelles »… quand il va falloir payer l’addition, la note non plus ne sera pas conventionnelle ! L’argent coule à flot pour les banques,  mais il n’y a pas un centime  pour les retraités, ni pour entretenir les routes, notre patrimoine, nos ouvrages d’art. Pas un kopek pour les Français dans le besoin, mais on ouvre des châteaux pour accueillir des immigrés clandestins , l’État achète des hôtels pour les mêmes raisons. Et demain ? Eh bien, on logera ces migrants chez l’habitant avec la politique que M. Macron défend ?  Qui ignore  pourtant que  les Français sont écrasés de charges de toutes sortes, d’impôts. En 2016 nous avons travaillé 207 jours pour les payer, ce n’est qu’à partir du 26 juillet que les Français ont travaillé pour eux. Stop !

    La démocratie subit des attaques extrêmes. Jean-François  Revel, dans la « Connaissance inutile », insistait sur cette évidence : la qualité de la vie politique dépend de la qualité de l’information. Aujourd’hui, en France, 7 milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique. Dont Patrick  Drahi qui possède, BFM-TV, RMC, l’Express etc. ; en plus certains de ces milliardaires et d’autres membres de la Caste possèdent les instituts de sondage. Comment s’étonner du traitement médiatique réservé à ceux  qui ne rentrent pas dans  le Système ? Considérez les SMS de Serge Dassault, fabriquant d’armes, (il en faut aussi…), justifiant le boycott de Dupont-Aignan par Le Figaro.

    Les mœurs : Luc Châtel a ouvert les portes de l’idéologie du genre à l’école, lors du  quinquennat Sarkozy-FillonNajat Vallaud-Belkacem  a pris la suite. Malgré l’opposition massive des Français, et de beaucoup de personnes homosexuelles, François Hollande, Manuel Valls,  Christiane Taubira ont imposé le mariage dit  « pour tous ». Pierre Bergé, un des propriétaires du Monde a déclaré : « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras à l’usine, quelle différence ? » . Si on quitte l’usine pour  l’école, on s’aperçoit que le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. Il touche tant les écoles publiques que l’enseignement catholique. Et si on se penche sur les standards pour l’éducation sexuelle de l’OMS,  on découvre entre autres choses pourquoi il faut « commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans » (p. 35), que l’on doit enseigner aux enfants de 0 à 4 ans : « la reproduction » (p. 38), « la masturbation » (idem), « le plaisir lié à un contact physique », les « identités sexuelles » (p. 39). Vous ne le croyez pas ? Visitez ce site . Le mentor d’Emmanuel Macron,  Jacques Attali  est convaincu de l’avènement d’un  gouvernement mondial. Où « pour fuir la précarité, les citoyens voudront se distancier de la réalité quotidienne. Les industries de la distraction (sport, tourisme, … mais aussi commerce sexuel et drogues) sont donc promises à un bel avenir[1].» Nous sommes prévenus !

    L’État : sous couvert de lutter contre l’étatisme, ce qui est une bonne chose, ce qui est un combat nécessaire, nos gouvernants, depuis des années, travaillent à démolir l’État. Normal, les mondialistes le veulent. Mais quand il n’y aura plus d’État français pour incarner le pouvoir et défendre le bien commun des Français, que se passera-t-il ?

    Comme Bruno Gollnisch ou Marine Le Pen le remarquent, sur tous ces sujets, Macron est un danger civilisationnel. Aristote pose que pour connaitre le bonheur, l’homme doit cultiver quatre qualités :  courage, tempérance, justice, prudence, car « qui redoute jusqu’au vol des mouches dans l’air ; qui se livre à tous les excès du boire et du manger ; qui, pour le plus vil intérêt, tuerait ses meilleurs amis ; qui s’avère aussi dépourvu de raison que les enfants et les furieux » ne peut être heureux. Oui, il est temps que les Français, sortent du faux confort de la société de consommation et de ses excès  où ils se sont laissé enfermer. Qu’ils regardent et analysent avec lucidité la situation. Qu’avec courage ils prennent la décision de redresser la France. Pour qu’elle soit demain, encore plus belle qu’elle ne l’a jamais été. C’est possible. C’est notre devoir vis-à-vis des générations futures.

    Bureau de Bruno Gollnisch – Bruxelles – BV –  4 juillet 2017

    [1] Hors-série Capital – Mai 2007 – Page 114

    https://gollnisch.com/2017/07/10/veritable-extremisme-nest-on-croit/

  • A Stockholm, la délinquance organisée est sous le contrôle total des immigrés

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    Alors que la Suède était autrefois un pays paisible qui connaissait peu de délinquance, l’arrivée massive de migrants a modifié la donne et la criminalité a explosé. Une étude du quotidien Expressen montre que

    au sein de la capitale du pays, Stockholm, 94,5 % des personnes impliquées dans la délinquance organisée ont au moins un parent d’origine étrangère et 82 % ont leurs deux parents qui sont originaires d’un autre État.

    Les pays dont sont originaires ces délinquants sont avant tout l’Irak, la Somalie, la Syrie et  la Turquie.

    En Suède, 61 zones sont définies comme « vulnérables » et au sein de ces endroits, les allochtones sont massivement surreprésentés. Une responsable de la police, Linda Staaf, déclare :

    « Au sein de ces zones vulnérables règnent les criminels. Autrefois, ils tiraient dans les jambes afin d’intimider, désormais ils tirent dans la tête pour tuer. »

    Un enquête précédente, conduite par l’organe de presse Dagens Nyheter, montre que 90 % des personnes impliquées ou soupçonnées d’être impliquées dans des délits avec arme(s) à feu ont une origine étrangère, la plupart étant des hommes originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. 

    Texte repris du blog de Lionel Balland

    https://fr.novopress.info/

  • Pour Macron, le terrorisme est lié au réchauffement climatique : bien vu !

    Évidemment, Merah c’était ça : il fait de plus en plus chaud à Toulouse, c’est bien connu. Molenbeck, Belgique : là aussi, ça se réchauffe.

    Macron a choisi sa communication : plus d’interviews du 14 Juillet, plus de réponses aux journalistes qui souhaitaient l’entendre sur le financement olé olé de sa petite virée à Las Vegas en 2016, quand il était ministre mais en même temps en campagne. On a compris que les affaires, de simples « péripéties du quotidien », c’était juste pour la droite, et juste bon à gagner une élection. Mais qu’on ne vienne pas le chercher avec Bayrou, Ferrand ou Pénicaud, qui était chargée d’organiser le financement de ce déplacement.

    En revanche, Macron mise sur la transformation de son parti LREM en « média ». N’était-ce, d’ailleurs, pas déjà cela, ce mouvement ? Un pur produit de communication ? Et il réserve ses interventions pour les réseaux sociaux : le portrait nous a été balancé ainsi et, évidemment, notre Président, comme il l’avait fait à Taormine, communique avec nous par tweets lors des sommets internationaux.

    Celui de Hambourg, qui restera dans les mémoires comme le signe que Mme Merkel est incapable d’accueillir le G20 sans vider la ville de la moitié de ses habitants ni pouvoir empêcher une véritable émeute d’extrême gauche qui a ravagé le centre-ville, a donc acté la position isolationniste des États-Unis sur le climat.

    Mais M. Macron, bien peu novateur en ce domaine, a continué, lui, la mélodie que Fabius et Hollande nous avaient jouée avec leur COP21 : « accord irréversible », etc. On se souvient que cette propagande COP21, fin 2015, avait permis de surfer au-dessus des peurs légitimes nées après l’attentat du Bataclan.

    Et, comme on ne change pas une drogue ou un médicament qui produit d’aussi bons effets sur le patient, Macron a remis ça.

    « On ne peut pas lutter contre le terrorisme sans action résolue contre le réchauffement climatique.

    Il n’a même pas introduit sa signature, son petit clin d’œil, son « en même temps ». C’est presque un tweet à la Hollande.

    Car, évidemment, Merah, c’était ça : il fait de plus en plus chaud à Toulouse, c’est bien connu. Molenbeek, Belgique : là aussi, ça se réchauffe. Et puis, regardez les dates : 14 juillet à Nice, c’est clair, c’est le réchauffement. Et le père Hamel, à sa messe de 9 h du matin, il devait aussi faire trop chaud fin juillet.

    Arrêtez de conduire, de polluer, vous comprenez, ça les excite, les terroristes !

    Notre Président est décidément un grand intellectuel : réussir à réintroduire la théorie des climats de Montesquieu dans le contexte géopolitique du terrorisme islamiste au XXIe siècle, c’est un tour de force qui doit laisser plus d’un étudiant de Sciences Po admiratif.

    Dernière minute : Macron a annoncé un nouveau sommet sur le climat à Paris le 12 décembre : une mini-COP, ça peut pas faire de mal. Surtout s’il devait y avoir des attentats islamistes dans les prochains mois… Avec ces températures, on ne sait jamais… Et, donc, une piqûre de rappel, dans la relative fraîcheur de décembre, ça fera du bien aux Français. Bien vu !

    http://www.bvoltaire.fr/macron-terrorisme-lie-rechauffement-climatique-bien/

  • Vers la fin de l’état d’urgence

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie:
    Entrée en vigueur le 13 novembre 2015, l’état d’urgence aurait évité bon nombre d’attentats. Selon Gérard Collomb ministre de l’Intérieur, depuis début 2017, sept projets d’attentat ont pu être déjoués grâce à ce régime d’exception.
    Le Parlement a adopté jeudi par un vote de l’Assemblée une sixième et, en principe, dernière prolongation de l’état d’urgence ce dernier devrait donc durer jusqu’au 1er novembre 2017.

    Que change l’état d’urgence en pratique ?

    En pratique l’état d’urgence réduit le nombre de manifestations publiques, permet de restaurer un contrôle aux frontières, de simplifier les procédures de perquisitions.
    L’état d’urgence permet également d’assigner à résidence.
    En réalité cette mesure aura été utile les 6 premiers mois, en pratique le nombre de perquisitions administratives était de 3 600 dans les 6 premiers mois et est passé à 161 dans les 6 derniers mois. En ce qui concerne les assignations à résidence, elles sont passées de 400 à 62.

    Emmanuel Macron est il crédible quand il annonce la dernière prolongation de l’état d’urgence ?

    François Bayrou alors garde de Sceaux disait déjà craindre une « banalisation de l’exception », le 15 mars 2017 redoutant « un risque pour la démocratie ».
    Le président lui même dans son ouvrage Révolution paru fin novembre 2016 appelait à la cessation de l’état d’urgence : « indispensable au lendemain des attentats », car ayant « permis que des mesures immédiates soient prises dans des conditions qui n’auraient pas été réunies sous un autre régime de droit », et déclarait que « sa prolongation sans fin, chacun le sait, pose plus de questions qu’elle ne résout de problèmes ». Et ajoutait : « nous ne pouvons pas vivre en permanence dans un régime d’exception. Il faut donc revenir au droit commun, tel qu’il a été renforcé par le législateur et agir avec les bons instruments. Nous avons tout l’appareil législatif permettant de répondre, dans la durée, à la situation qui est la nôtre ».

    https://fr.novopress.info/