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insécurité - Page 734

  • Leur plan si Marine Le Pen avait gagné : ils seraient restés en place !

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    Hollande et sa clique étaient prêts à jeter le pays dans la guerre civile pour justifier leur refus de la démocratie.

    C’est L’Obs, dans sa dernière livraison, qui révèle le plan inouï concocté par le gouvernement sortant en cas de victoire de Marine Le Pen aux présidentielles, ce qui, à l’évidence, était réellement envisagé comme possible. Ce « Plan de sauvetage de la République », c’était tout simplement de… rester en place contre le choix des urnes !

    Rien de ce plan ne fut écrit, bien sûr, mais tout était « fin prêt », assure L’Obs :

    « Son déroulé était si précisément envisagé qu’une poignée de membres du gouvernement, de directeurs de cabinet et de très hauts responsables de l’État peuvent encore le décrire de tête, étape par étape. »

    Au prétexte que « des remontées d’informations faisaient craindre des troubles majeurs à l’ordre public si elle [Marine Le Pen] était élue » – ce qu’on peut, en effet, supposer vu l’aperçu qui nous fut servi en 2002, et surtout vu la manière dont ce gouvernement laisse prospérer les Black Blocs depuis cinq ans –, on craignait que le pays ne bascule « dans le chaos ». Des notes confidentielles de la DCSP remontées au sommet de l’État annonçaient, dès la mi-avril, que « des mouvements d’extrême gauche, plus ou moins implantés, chercher[aient] sans nul doute à organiser des manifestations dont certaines pourraient entraîner des troubles sérieux ».

    On fera remarquer ici que, nonobstant ces mises en garde, l’arrivée de Marine Le Pen au second tour a suscité quelques manifestations houleuses qu’on s’est bien gardé de réprimer. Au point que le ministère de l’Intérieur s’est, paraît-il, inquiété des remontées du terrain, le responsable du syndicat UNSA Police ayant, le 4 mai, « dénoncé “la frilosité de certains responsables” qui empêchent d’utiliser “les moyens mis à disposition des unités spéciales dans le maintien de l’ordre” ».

    L’ordre venu d’en haut était donc de laisser faire les casseurs pour mieux faire prendre la mayonnaise, histoire de donner aux électeurs encore indécis un aperçu de ce « chaos » qui ne manquerait pas de mettre le pays à terre.

    Face à ce scénario catastrophe, pas question de changer de ministre de l’Intérieur pour confier la sécurité à un autre, « éventuellement inexpérimenté ». Mais sans doute faut-il comprendre ici « partisan de l’autorité ». Si bien que nos guignols, voyant avec angoisse arriver la date fatidique du 7 mai et la possible victoire de Marine Le Pen, ont ainsi planifié la suite :

    « Dans cette configuration, une passation de pouvoir aurait bien eu lieu entre François Hollande et Marine Le Pen, mais Bernard Cazeneuve serait donc resté à Matignon. »

    En effet, « la démission du gouvernement après l’élection présidentielle n’est pas une obligation constitutionnelle ». D’autant, rappelle un professeur de droit, que « la Constitution fait qu’un Président élu ne peut agir que s’il possède une majorité personnelle à l’Assemblée, donc après le résultat des législatives ».

    Cramponnés à leurs fauteuils, le Premier ministre Cazeneuve et son gouvernement auraient ainsi contraint Marine Le Pen à une « cohabitation forcée » jusqu’aux nouvelles législatives programmées les 11 et 18 juin. « Le pays aurait été à l’arrêt. Le gouvernement n’aurait eu qu’une seule priorité : assurer la sécurité de l’État. »

    Une fiction, ce scénario ?

    C’est, bien sûr, ce que prétendent aujourd’hui les intéressés, mais L’Obs assure avoir « recoupé les éléments auprès de trois sources, au sein du gouvernement sortant et d’institutions de l’État ». Le magazine rappelle, en outre, que Challenges avait révélé, dès le 30 mars, que « Bernard Cazeneuve confiait à ses visiteurs qu’il n’avait “aucunement l’intention de déserter le front de Matignon, au cas où Marine Le Pen emporterait la présidentielle” ».

    En langage simple : Hollande et sa clique étaient prêts à jeter le pays dans la guerre civile pour justifier leur refus de la démocratie. Au nom, comme ils disent, « des valeurs de la République »…

    http://www.bvoltaire.fr/plan-marine-pen-avait-gagne-seraient-restes-place/

     

  • Le laïcisme d' "En Marche" en mode "République Et Mahométans" !

  • Terrorisme : dormons sur nos deux œillères !

    Eric Blanc, Français résidant en Allemagne avec sa famille

    Le mois passé semble avoir été en Allemagne une succession de 1er avril. Deux affaires ont défrayé la chronique terroriste dont le côté ubuesque pourrait nous faire sourire si la manière dont elles ont été racontées et analysées ne confirmait encore une fois le danger de ne jamais remettre en question la grille médiatique de lecture.

    Le 11 avril, trois bombes explosent sur le trajet emprunté par le bus d’un club de foot, le Borussia Dortmund, alias BVB, faisant 2 blessés, alors que l’équipe rejoignait le stade pour affronter Monaco. Quand un attentat fait plusieurs morts en ville parmi de malheureux quidams, c’est certes bien triste, mais quelques centaines de bougies nous consolent et les psalmodies médiatiques savent nous convaincre de refuser l’amalgame.

    Quand les terroristes s’attaquent à des footballeurs, blessant l’un des (demi- ?) dieux du stade au poignet et provoquant le report d’un match, l’apogée du tragique est atteint et le pays grince des dents. Un pas est franchi. La foule réclame des comptes et le débat fait rage : faut-il ou non disputer le match dès le lendemain au risque de voir les joueurs du club allemand diminués par le traumatisme ? Le courage l’emporte : le Borussia Dortmund jouera bien pour prouver aux criminels que notre civilisation sait défendre ses valeurs !

    Le président du club peut déclarer : « Nous ne céderons pas. L’essentiel est que la démocratie et notre ordre libéral résistent ». La chancelière qualifie l’attentat d’acte odieux. La police révèle à la presse que des courriers de revendication ont été trouvés sur place au nom de l’Etat Islamique. On arrête immédiatement un Irakien dont les officiels noteront qu’il n’aurait pas dû se trouver sur le sol allemand compte tenu d’un dossier refusé. Le procureur annonce cependant que le courrier de revendication s’écarte des standards islamistes et que l’on ne peut encore garantir son authenticité.

    Quelques heures plus tard, une seconde revendication est mise en ligne, au nom d’un groupement d’extrême gauche « antifas ». Le verdict des autorités et de la presse est immédiat et sans appel : c’est une manœuvre de l’extrême droite pour nuire à l’extrême gauche dont nul ne peut supposer qu’elle se cache derrière un attentat. Qui oserait évoquer les années de plomb ?

    Le 16 avril, le ministre de l’intérieur de NRW parle d’engins de forte puissance préparés par des professionnels. Compte tenu des doutes confirmés sur l’origine des revendications précédentes, la piste d’extrême droite est privilégiée. Les banderoles se préparent. Les premiers appels à manifester contre l’hydre sont lancés. Les porte-voix s’échauffent.

    Je ne nie pas que cette allégation ait pu être fondée sur de solides éléments de l’enquête : j’admire seulement l’unanimisme de la presse qui sait parfois laisser au vestiaire (du stade ?) son esprit critique et sa prudence pour se faire au plus vite l’écho d’une thèse conformiste. Si l’on peut parfaitement admettre que quelques fanatiques de chaque bord seraient capables d’une telle action, cette hypothèse vieillissante doit cesser de nous aveugler sur la nature du groupe qui représente aujourd’hui une menace organisée pour nos pays.

    Hélas pour les semelles des manifestants abonnés, impatientes de battre le pavé, le pot aux roses est découvert le 21 avril, avec l’arrestation d’un jeune « Allemand russe » : Sergej W., discret technicien électricien dans la centrale thermique de l’hôpital de Tübingen, s’est endetté pour miser sur une chute des cours de l’action du club de football de Dortmund. Afin de toucher le jackpot boursier, il a monté seul cet attentat qui devait entraîner la baisse espérée. La presse, surprise de cet épilogue inattendu, déplore que la population ait eu le réflexe de considérer d’abord cet attentat comme d’origine islamique. En effet, sur quels faits récents pouvait-on bien se permettre une telle supposition ?

    Fin avril, la presse révèle qu’un jeune officier de la Bundeswehr a été arrêté. Il est suspecté d’avoir préparé un attentat avec comme objectif de mettre en cause les migrants islamiques. Les enquêteurs et la presse découvrent que le lieutenant Franco Albrecht nourrissait des idées extrémistes et que ses supérieurs auraient dû les détecter lorsqu’il présenta à Saint-Cyr sa thèse de Master intitulée « Changements politiques et stratégie de la subversion » dont le contenu aurait été « incompatible avec les principes de la démocratie libérale ». Il n’en fallait pas plus pour enflammer les politiques et les officiels et les mettre en quête de réseaux extrémistes dissimulés dans l’armée allemande, armée qui par essence reste suspecte… La ministre de la Défense multiplie les mises en accusation. Il est vrai que la Grande Muette se doit d’être exemplaire et qu’un tel projet d’attentat par l’un de ses officiers, s’il est avéré, entache sa réputation.

    Encore une fois, le propos n’est pas de contester la réalité d’une initiative potentiellement criminelle, mais de tirer les bonnes conclusions des éléments ouverts de l’enquête. Notre priorité est-elle de rechercher une conspiration de l’ombre quand :

    • Franco Albrecht, de nationalité allemande, a pu se faire enregistrer comme réfugié syrien en 2015 sous le nom de David Benjamin, fils d’un marchand de fruits de Damas ;
    • Sur la seule foi de sa capacité à parler à peu près le français, son histoire a été acceptée (avec l’aide d’un interprète !), y compris la fable d’une blessure qui n’a pas été vérifiée ;
    • Il est certes difficile de distinguer sur les photos diffusées ce que révèlent ses traits, mais…
    • Aucun test de langue arabe ou de culture syrienne n’a été réalisé ;
    • Il a ainsi touché une aide mensuelle de 400 € pendant plusieurs mois en sus de sa solde de lieutenant ;
    • Le propriétaire du logement qui lui a été attribué en tant que David Benjamin avait scrupuleusement collé une étiquette à son nom sur la sonnette mais reconnaît ne l’avoir jamais vu ! Il nous explique naïvement que ce n’est pas le seul cas de logement attribué et non occupé…

    N’importe quel observateur béotien comprend que l’on peut ainsi, avec un peu de culot, se faire enregistrer comme faux réfugié auprès d’une administration allemande pourtant réputée tatillonne, soit pour en vivre abusivement (au mieux) soit pour préparer une action criminelle (au pire). Combien sont-ils sur le sol allemand à avoir usé de ce grossier stratagème ? Nous savons que le recensement des réfugiés et migrants assimilés pose actuellement un grave problème, certains ayant disparu des radars de l’administration et d’autres se promenant avec plusieurs identités. Dans les petites villes où s’édifient des logements pour ces nouveaux arrivants, on ne cache pas le fait que certains restent vides.

    Notre apprenti conspirateur a été pris pour avoir caché dans les toilettes d’un aéroport autrichien un revolver français vieux de… 70 ans. Faut-il vraiment être soutenu par un puissant réseau occulte pour être ainsi armé ? A la même heure, combien de kalachnikovs et de kilos de TNT se trouvent dissimulés sur le sol allemand ?

    Au nom de la sécurité des citoyens et au nom de la lutte contre la gabegie, l’Etat ne devrait pas se tromper de cible. Mais certains phantasmes posent moins de problèmes existentiels que d’autres et peuvent donner l’impression de s’effacer en nourrissant l’inflation d’anathèmes, de lois et règlements pour conjurer les fantômes du passé quand les spectres présents paraissent ô combien plus menaçants.

    Eric Blanc 11/05/2017

    https://www.polemia.com/terrorisme-dormons-sur-nos-deux-oeilleres/

  • Maintien de l’ordre & Affrontements de basse intensité : Bienvenue dans l’Absurdie hexagonale !

    Les récentes manifestations, ou, plutôt, les dramatiques incidents qui se nouent en leur sein ou à leur périphérie, viennent nous rappeler, qu’aux côtés de la violence takfirî, existent d’autres formes d’engagements & de terrorisme urbain. À peu près aussi mal appréhendées & gérées par les pouvoirs publics.

    Entrons dans le vif du sujet : quel regard portez-vous sur les groupes d’activistes type Black Bloc ?

    Jacques Borde. D’un point de vue technique – je ne m’intéresse guère à leurs idées, désolé – il convient de leur reconnaître une technicité certaine des méthodes de guérilla urbaine. Ils sont très mobiles et réactifs. Et, parfaitement rodée depuis le temps face à un adversaire englué, lui, dans une stratégie et des tactiques dépassées à 99%.

    Tant qu’ils ont affaire à des forces aux méthodes qui ont connu assez peu d’évolution, sauf en termes de protection des personnels, disons qu’ils gardent la main et l’avantage.

    Adversaire ? À qui pensez-vous ?

    Jacques Borde. Aux États, dont le nôtre pardi. Une guerre, quelle que puisse être son intensité, basse, moyenne ou haute, doit être appréhendée de manière dynamique.

    Prenons un exemple : les forces américaines qui débarquent en Normandie en 1944 n’ont plus rien à voir avec celles qui ont eu à subir le choc de l’aéronavale japonaise le 7 décembre 1941. Grand Dieu, à part quelques aménagements cosmétiques, pourquoi nos États combattent-ils un adversaire selon une praxis élaborée dans les années 80 ?

    Donc vous les prenez au sérieux ?

    Jacques Borde. Il ne faut jamais sous-estimer qui que ce soit. Oui, je les prends au sérieux. D’autant que les des Black Blocs, eux, n’ont jamais cessé d’évoluer et de progresser tactiquement. La question est, plutôt, de savoir, si les pouvoirs publics, eux, en font autant.

    Quelles sont leurs limites ?

    Jacques Borde. Les des Black Blocs ? Pour l’instant, ceux auxquels nos forces de sécurité ont affaire semblent surtout être familiers, de par leurs confrontations, de nos polices européennes. Donc, des forces de l’ordre :

    1- assez bridés dans leurs praxis opérationnelles ;
    2- utilisant les mêmes méthodes depuis des années.

    Donc, rien ne dit qu’ils garderaient, je parle des Black Blocs bien sûr, leur avance tactique face à des forces de l’ordre montant en gamme. Mais, ce qui n’est pas pour demain.

    Donc, ils sont efficaces, selon vous ?

    Jacques Borde. Dans le cadre actuel du maintien de l’ordre, tel que pratiqué dans la plupart des pays occidentaux, oui. Très efficaces même.

    Mais vous noterez que cette efficacité est quasi nulle dans certains États nord-américains où, depuis peu, la police réagit très vite et, est elle-même très mobile. Et où toute menace majeure peut déboucher sur la mise en œuvre d’armes à feu parfaitement létales.

    Idem en Israël. Où, notamment, la Mishmar Ha’Gvul (MA’GAV, police des frontières israélienne) intervient avec des méthodes beaucoup plus musclées.

    Sans parler d’un Renseignement intérieur prompt à étouffer les menaces dans l’œuf.

     Mais c’est une forme de violence récente ?

    Jacques Borde. Pas du tout, en fait. Ses origines remontent aux Autonomes de Berlin-Ouest au début des années 1980.

    Quant au terme de Black Bloc lui même, il nous vient de la Stasi1 est-allemande qui surnommait ainsi les groupes d’anarchistes ou d’autonomes, cagoulés et vêtus de noir. La Stasi a disparu. Pas les Black Blocs

    Le Black Bloc gagnera en notoriété au fil des ans :

    1- manifestations contre la 1ère Guerre du Golfe (1991) ;
    2- 1999, Contre-sommet de l’OMC à Seattle ;
    3- manifestations contre les G8 à Gênes en juillet 2001 ;
    4- Évian en 2003 ;
    5- Heiligendamm en 2007 ;
    6- Contre-sommet de l’OTAN à Strasbourg en avril 2009.

    Donc difficile de prétendre qu’on a affaire à quelque chose qui nous surprenne vraiment.

    Récemment, il y a eu des reproches assez sévères adressées au ministère de l’Intérieur ?

    Jacques Borde. En France, oui, effectivement. Des CRS ont fait plusieurs reproches à leur hiérarchie :

    1- le fait que cette hiérarchie ne soit guère présente à leur côté. En première ligne je veux dire ;
    2- des ordres d’encaisser sans bouger et de laisser faire jusqu’à l’absurde. Certains parlant même de mise en danger de la vie des personnels engagés sur le terrain ;
    3- l’interdiction de recourir à des armes comme les lance-grenades de 40 mm ;

    Je vous vois soupirer…

    Jacques Borde. Oui, pour deux raisons :

    Primo. Ces reproches reflètent une bonne part de la réalité. Mais vous savez, je connais aussi des officiers qui savent être très prêts de leurs hommes. Évitons donc de généraliser.

    Secundo. Une arme n’est jamais la panacée. Le 40 mm, pas plus que les autres. Certes, cette arme extrêmement précise entre les mains de personnels entraînés est une solution. Mais, elle peut aussi faire de gros dégâts. Et, surtout, son usage ne prendra tout son sens qu’associé à de nouvelles tactiques et de nouvelles règles d’engagement. Donc, pas demain la veille…

    Que voulez-vous dire ?

    Jacques Borde. Que, dans le cadre politique actuel, nos forces sur le terrain (CRS, Gendarmerie mobile, etc. peu importe) resteront cet élément entre le marteau et l’enclume sur lequel se défaussent ad aeternam les pouvoirs publics. Pas de vagues et, surtout, pas de victimes de l’autre côté ! C’est que ce l’on appelle le syndrome Malik Oussekine

     C’est-à-dire ?

    Jacques Borde. Le 6 décembre 1986 à Paris, en marge d’une manifestation étudiante contre le projet de réforme universitaire Devaquet, Malik Oussekine, étudiant franco-algérien à l’École supérieure des professions immobilières (ESPI), souffrant d’une sévère insuffisance rénale, décède après avoir été rattrapé et roué de coups par des Voltigeurs

    Voltigeurs ?

    Jacques Borde. Des policiers montés à deux sur une moto tout-terrain, l’un armé d’un bidule, grande matraque de bois dur, qui ont comme mission de « nettoyer » les rues après les manifestations. Ce corps de police fut dissous à la suite de l’affaire.

    Une triste affaire qui résume bien les aléas du maintien de l’ordre…

    Que faut-il faire ?

    Jacques Borde. Il n’existe jamais de solution miracle. J’ai moi-même un passé étudiant. Le  Bidule je connais ! Et de près. Rattrapé et neutralisé (sic), vous vous mettez en boule et attendez que ça passe. En règle générale, vous avez des bleus pour une bonne semaine. Bien répartis par un pro, cela vous laisse des courbatures qui vous tiennent à l’écart des manifs un certain temps. Malik Oussekine n’a pas eu de chance. Mais il est évident que les Voltigeurs n’avaient absolument pas d’intention homicide à son égard.

    Les 40 mm c’est un peu la même chose. L’arme est précise mais : le stress, une mauvaise visée, un coup de doigt, comme disent les tireurs, et vous pouvez basculer dans le drame…

    Et que fait-on, alors ?

    Jacques Borde. C’est bien là le hic : rien ! C’est ce que disait, en 2016, le lieutenant-colonel Stéphane Bras2, « En évitant le contact physique on évite les blessés du côté des forces de l’ordre et des manifestants, ça reste le principe majeur ».

    Le problème c’est qu’aujourd’hui, on a, d’un côté, :

    1- des Black Blocs, parfaitement organisés, qui cherchent un affrontement dont ils connaissent parfaitement les codes et les limites imposées aux forces de l’ordre.
    2- un État qui ne se résout pas à l’emploi de nouvelles praxis : le fameux syndrome Malik Oussekine.

    Et, au bout du bout, des policiers, des gendarmes et des CRS que l’on préfère voir encaisser des coup de plus en plus rudes. Quitte à être brûlés vifs.

    En un mot, comme en cent : bienvenue en Absurdie…

    Notes

    1 Ou Ministerium für Staatssicherheit (MfS, ministère de la Sécurité d’État, dit Stasi (abréviation de Staatssicherheit) ?
    2 À la tête du Centre de Saint-Astier dédié à la formation des Gendarmes mobiles.

    Jacques Borde

    http://www.voxnr.com/8968/maintien-de-lordre-affrontements-de-basse-intensite-bienvenue-dans-labsurdie-hexagonale

  • Perles de culture n°121 : le scandale des droits sexuels des enfants avec Marion Sigaut

  • Plus de 200 millions de chrétiens persécutés dans le monde

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    Depuis des mois nous relayons dans nos colonnes les persécutions que subissent quotidiennement de par le monde les chrétiens.

    Le Vatican dénonce désormais publiquement une situation insupportable à plusieurs niveaux : liberté religieuse ; culturel ; ou encore la persécution et la discrimination.

    Déjà en 2014, le cardinal Parolin (numéro 2 du Saint-Siège) pour sa part « a dénoncé publiquement devant le même auditoire les exactions d’une « atrocité inouïe » commise par « l’État islamique » : « meurtres de masse, décapitation de ceux qui pensent différemment, vente des femmes sur le marché, enrôlement des enfants pour les combats, destruction des lieux de cultes ». Rappelant qu’« il est licite d’arrêter l’agresseur injuste » pour l’Église « mais dans le respect du droit international », il a une nouvelle fois appelé à l’urgence de l’engagement de la communauté internationale pour une solution politique. »

    Jean-Marie Guénois faisait un point « géopolitique » sur la situation dans un article du Figaro du 22 octobre 2014.

    Nos publications montrent malheureusement que la situation s’est aggravée depuis. Vous en trouverez trace sur ce lien.

    Ce lien vers la carte datée de janvier 2017 vous donne également son commentaire.

    Vous trouverez ici un extrait en français du rapport 2017 sur la persécution des chrétiens

    Enfin pour suivre au jour le jour et recevoir les synthèses vous pouvez consulter le site de l’Observatoire de la christianophobie

    http://www.infocatho.fr/plus-de-200-millions-de-chretiens-persecutes-dans-le-monde/

  • Terres de Mission #31 : L’ Observatoire de la christianophobie TVLibertés TVLibertés

  • Terrorisme, insécurité, immigration : il n'y a que Marine Le Pen qui puisse nous sauver !

  • Violences du 1er mai : la hiérarchie policière mise en cause

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    Il pourrait y avoir une escalade de la violence, les policiers n’ayant alors d’autre choix que d’utiliser leur arme de service pour sauver leur peau.

    Les images des CRS en flammes lors des violences urbaines commises au cours des manifestations du 1er mai à Paris ont ému la France entière. Ciblés par un groupe d’environ 150 personnes que le ministre de l’Intérieur qualifiera de « casseurs professionnels », six policiers ont été blessés, dont un très grièvement.

    L’un d’entre eux a décidé de briser le silence et de témoigner à visage découvert, dénonçant les graves dysfonctionnements dans la chaîne hiérarchique qui ont conduit à ce lourd bilan.

    En effet, Régis Debord, profitant de la liberté de parole que lui confère son statut de délégué syndical au sein de l’UNSA Police, lui même blessé au cou lors de l’affrontement avec ce qu’il qualifie à juste titre de « tueurs de flics », a vivement mis en cause la hiérarchie policière dans la réponse apportée aux émeutiers.

    Rappelons, ici, que les CRS, tout comme les gendarmes mobiles, lorsqu’ils sont en unité constituée pour une opération de maintien de l’ordre, ne peuvent en aucun cas agir d’initiative. Par conséquent, leur action est systématiquement subordonnée aux ordres qu’ils reçoivent ou, dans ce cas précis, qu’ils ne reçoivent pas.

    Ayant isolé le groupe venu pour en découdre avec les forces de l’ordre du reste des manifestants, les CRS ont reçu des projectiles incendiaires en n’ayant que des bombes lacrymogènes pour riposter, alors qu’ils disposaient sur place d’un engin « canon à eau » et de lanceurs de balles de défense qu’on ne leur a pas donné l’ordre d’utiliser.

    Par ailleurs, parmi les émeutiers, seuls quatre ont été interpellés.

    Ce laxisme, ayant pour conséquence directe d’exposer les policiers à des blessures graves – et, dans ce cas précis, à risquer leur vie -, est d’autant moins digéré au sein des CRS qu’il est habituel. En effet, des voix s’étaient déjà élevées parmi eux pour dénoncer les mêmes carences lors des violences urbaines commises à Nantes et à Rennes en marge des manifestations contre la loi Travail.

    Il convient, dès lors, de s’interroger quant aux motivations de cette hiérarchie qui, de toute évidence, reçoit ses directives du plus haut sommet de l’État. Pour quelle raison laisse-t-on des milices d’extrême gauche, que l’on pourrait neutraliser, agir impunément ?

    Ce scandale, dont la nature politique n’échappe à personne, pose plus que jamais la question de la complaisance à l’égard d’une frange marginale et violente de la population qui, galvanisée par l’absence de fermeté, passe à l’acte avec une détermination croissante.

    Si la hiérarchie policière persiste à courber l’échine au péril de la vie de ses subordonnés par carriérisme, il pourrait bien y avoir une escalade de la violence avec des conséquences dramatiques, les policiers n’ayant alors d’autre choix que d’utiliser leur arme de service pour sauver leur peau.


    Ancien Policier, Président de l’Association Nationale de Défense Egalitaire de la Liberté d’Expression (ANDELE), membre du SIEL