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insécurité - Page 915

  • Du mariage homosexuel à la pédophilie

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    Suite au dépôt de plusieurs plaintes, Daniel Thibaut, 64 ans, originaire de Compiègne, a été mis en examen pour actes de pédophilie et placé en détention provisoire à Liancourt, le jeudi 17 avril. Le parquet de Senlis est chargé de l’affaire. Le sexagénaire avait été le « premier marié gay de l’Oise ». Le mariage avait été célébré par Evelyse Guyot, adjointe au maire, le 6 juillet 2013, à l’hôtel de ville de Compiègne, en présence de nombreux médias. Curieusement, ceux-ci n’ont pas été aussi prompts (hormis la presse locale) à informer de ce nouvel épisode dans la vie du « premier marié gay de l’Oise ». Ben alors, où elles sont nos grandes chaînes de télévision et leurs équipes d’investigateurs ?

    Sans tomber dans les généralisations abusives, il convient de rappeler ici qu’Alfred Kinsey, artisan de la révolution sexuelle, écrivait en 1948 que, selon ses études, 37% des homosexuels mâles avérés avouaient avoir eu des rapports sexuels avec de jeunes garçons de moins de 17 ans.

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  • Sud libyen : vivier de jihadistes et zone de tensions tribales

    Les informations sont relativement discordantes quant au fait que le Sud libyen, en particulier le Fezzan, serait dorénavant une véritable plateforme des mouvements jihadistes, entre Maghreb et Sahel. On ne peut nier toutefois que, depuis la fin 2013, les principaux courants semblent adopter une stratégie d'ensemble afin de gagner en puissance et en capacité de rayonnement. Diverses réunions des principaux mouvements en témoignent.

         Pour autant, les jihadistes sont loin de faire l'unanimité. Ainsi, ils trouvent face à eux, les Toubous, nomades d'ethnie noire. Estimés entre 300 000 et 600 000 selon les sources - la fourchette est grande -, les Toubous rejettent catégoriquement l'islamisme radical des groupes tels Al-Qaïda au Maghred islamique (AQMI) et Ansar al-Charia qui ont des émules en Libye, notamment dans le sud du pays, via des milices arabes de tribus comme celle des Ouled Slimane - tribu du Premier ministre Ali Zeidan - foncièrement hostiles aux Toubous.

         On rappellera donc combien l'opération Harmattan continue de secouer géopolitiquement  la région de manière catastrophique. Au point qu'à Paris, au sein de certains services ministériels, on prenne en compte la nécessité, à moyen terme, de lancer des opérations afin de parer la menace jihadiste qui continue de se renforcer depuis le territoire libyen et alimente le Nord-Mali, mais aussi le Niger, en réseaux de déstabilisation notoire. Tout en sachant que la ville de Dema, en Cyrénaïque, situé à l'est de Benghazi, demeure depuis 2011, le fief des jihadistes libyens.

         Quoi qu'il en soit, exagérée ou non, la présence de jihadistes dans le sud du pays déstabilise réellement la zone, déjà traversée par trafics divers (sucre, cigarettes, farine, alcool, drogues) et insécurisée par les conflits de tribus dans les régions de Sebha et Koufra.

    RAIDS n°335

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/sud-libyen-vivier-de-jihadistes-et-zone.html

  • Une exécution ratée aux Etats-Unis « relance le débat »

    Le Figaro, comme tous les gros médias, pleurniche sur la mise à mort plus lente que prévue d’un criminel afro-américain : Clayton Lockett. Et le message habituel contre l’horreur de la peioe de mort est à nouveau distillé.

    Au lieu de mourir en quelques minutes après une injection, il aura mis 40 minutes. Ce qui n’était pas prévu dans la peine.

    Les gros médias multiplient les lignes contre cet « incident » mais s’attardent peu sur les motifs de condamnation de l’individu qui a expiré (et expié ici-bas un peu plus que prévu).

    Clayton Lockett avait été condamné à mort en 2000 pour le viol et le meurtre d’une jeune femme, blanche évidemment.
    Il l’avait enlevée, frappée, violée et enterrée vivante.

    Les médias se réjouissent par la même occasion du sort d’un autre condamné, qui devait expédié ad patres le même soir mais dont l’exécution a du coup été reportée.
    Charles Warner a lui été condamné en 1997 pour le viol et le meurtre de la fillette de 11 mois de sa compagne.
    « Son crâne, de la mâchoire et les côtes étaient fracturéesSon foie a étélacéréla rate et les poumons ont été meurtris », ce qui a entraîné la mort du bébé entre une et trois heures après.

    http://www.contre-info.com/

  • Dilemme : "non assistance à personne en danger" ou "légitime défense" ?

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités :

    "Mardi 22 avril, une jeune femme a été agressée (elle été frappée et a subi des attouchements sexuels) dans le métro lillois par un individu ivre. [...] Ce qui est révélateur dans ce « fait divers », c’est que la scène s’est produite devant plusieurs usagers du métro et qu’aucun n’a bougé, alors que l’agression a duré une bonne demi-heure. Une enquête est même ouverte pour « non assistance à personne en danger ». Mais c’est tout de même se moquer du monde que de faire porter sur les spectateurs la responsabilité de l’agression. La vraie responsabilité, elle porte clairement, en premier lieu, sur ce beau spécimen de la « diversité », violent et méprisant nos femmes et nos lois. Et elle porte, en second lieu (et c’est plus grave), sur l’État français. Depuis des années, on nous répète à longueur de colonnes et de reportages que l’insécurité, c’est principalement un « sentiment » ne correspondant à aucune réalité précise. On nous explique en long et en large que l’insécurité, c’est principalement l’insécurité routière – les ministres de l’Intérieur successifs se gargarisant de leurs mirifiques succès dans ce domaine, pour mieux faire oublier et le racket anti-automobilistes et le fiasco complet dans la lutte contre la délinquance. Il est sûr qu’il est plus facile de lutter contre les honnêtes gens que contre les voyous. [...]

    Et, surtout, on ne peut pas à la fois condamner des personnes qui ne bougent pas… et condamner (souvent plus sévèrement) des personnes qui se défendent et prennent les choses en main, comme le bijoutier de Nice ou le buraliste de Marignane. L’apathie des spectateurs, c’est d’abord la conséquence de l’espèce de criminalisation de la légitime défense. Dans l’état actuel de la loi et de la jurisprudence, il était plus « rationnel » de ne pas bouger. Je ne dis pas que c’est une attitude honorable; mais j’affirme que c’est une attitude, hélas, parfaitement compréhensible. Il est urgent de réarmer moralement les Français. Non, il n’est pas criminel de refuser d’accueillir sur notre sol des personnes qui viennent y perpétrer toutes sortes de méfaits. Non, la « justice sociale » n’exige absolument pas de traiter « également » les voyous et les honnêtes gens. Non, la légitime défense n’est pas criminogène et mortifère. Elle est simplement l’attitude saine et normale d’une personne qui aime la vie, et qui préfère ses proches à ses lointains. Si « non assistance à personne en danger » il y a, dans cette sordide agression lilloise, elle est, bien sûr, le fait des usagers. Mais elle est, bien plus encore, le fait des pouvoirs publics qui n’ont cessé d’encourager les prédateurs en les victimisant et de décourager la légitime défense en en faisant le crime par excellenceC’est l’État-providence lui-même qui est responsable de cet avachissement moral des Français. À force de tout attendre de l’État, nos concitoyens ne se prennent plus en main. C’est vrai de l’assistanat en matière économique. C’était vrai aussi de la canicule de 2003, où tant de familles avaient « oublié » leurs anciens. Simplement parce que l’État-providence était supposé être là pour les dispenser de ce devoir pesant ! À force de tout attendre de l’État, non seulement nous sommes en faillite, mais nous avons aussi cessé d’être une société. C’est-à-dire que l’État-providence nous a conduits à la loi de la jungle. Et en nous faisant payer la facture !"

    Michel Janva

  • Israël : actes de violence et de vandalisme antichrétiens en Galilée

    Radio Vatican signale aujourd’hui plusieurs actes de provocations antichrétiennes commis dimanche 27 avril en Galilée (Israël), commis par des juifs religieux orthodoxes. Le premier a eu lieu à Tabgha, lieu saint au bord du lac de Tibériade ; le deuxième est été réalisé sous la forme d’une lettre de menaces au Vicariat Patriarcal de Nazareth, signée de la main d’un rabbin de la région ; le troisième enfin était une agression contre l’église orthodoxe d’Al-Bassah située au Nord-Ouest d’Israël pendant un baptême…

    Source : christianophobie.fr

    http://fr.novopress.info/164856/israel-actes-violence-vandalisme-antichretiens-en-galilee/

  • L’armée syrienne aux portes de la Turquie

    En perte dans les régions du sud de la Syrie, proches de la Palestine occupée et de la Jordanie, l’armée syrienne réalise des avancées importantes ailleurs.

    C’est surtout dans la province nord de Lattaquié, près de Kassab, et dans la Ghouta orientale à l’est de Damas qu’elle réalise ses plus importants exploits.

    Kassab : bataille des collines

    Dans la première, proche de la Turquie, elle a lancé la bataille de la reconquête de toutes ses collines qui surplombent la localité frontalière de Kassab. Cette dernière, à majorité arménienne avait été prise le mois de mars dernier par les miliciens tchétchènes et saoudiens avec l’aide de l’armée turque. Ce lundi, l’armée y a restitué les collines 724, 1017 et 959, situées au nord de celle de l’Observatoire 45.

    Cet exploit semble avoir été possible grâce à l’opération spéciale lancé dimanche pour contrôler la seule issue maritime dont dispose les rebelles sur la méditerranée dans la province nord de Lattaquié, rapporte le site d’information al-Hadath News.

    C’est une unité spéciale commando de l’armée syrienne qui a réussi cet exploit, en lançant l’assaut contre les positions des miliciens situées dans le village côtier as-Samra, connu sous le pseudonyme d’Abou Tanafes. Cette unité est arrivée à la plage dans la nuit de samedi à dimanche, s’est infiltrée vers le commissariat du village en question, situé sur le flanc d’une montagne et occupé par les miliciens. Avec l’aide de l’artillerie installée sur les collines Tchalma, l’unité est parvenue au bout de quelques heures à le contrôler et y brandir le drapeau syrien.

    Il y est question entre autre de la mort de l’un des terroristes tchétchènes les plus dangereux, Farès al-chichani (le tchétchène). Les sites jihadistes l’avaient montré menaçant d’égorgement et de mort les arméniens et les chrétiens. Dans la ville de Kassab, un nombre indéterminé d’arméniens ont été tués lors de l’attaque contre cette localité soutenue par Ankara.

    Ont aussi péri un égyptien, Abou al-Aqsa al-Masri, ainsi qu’un saoudien Abou Mouhannad al-Jazraoui , signale l’agence Asia News.

    Ghouta orientale : Jobar et Mliha

    En même temps qu’à Kassab, l’armée syrienne s’active ardemment dans la Ghouta orientale, à l’est de Damas. Ce lundi, elle a lancé une opération de grande envergure en direction de Jobar, en même temps de celle qu’elle mène depuis quelques semaines à Mliha. Toutes les positions où sont retranchés des milliers miliciens dans les deux quartiers y font l’objet d’un bombardement intensif aérien et de l’artillerie.

    Samedi, les miliciens avaient détruit l’une des plus grandes usines pharmaceutiques en Syrie, Tamico, située à Mliha, dans le but de découvrir l’avancée des forces régulières. Les dernières informations de la bataille indiquent que l’armée avance au nord-est de Jobar et contrôle désormais la région de la mosquée Taybé au centre du quartier.

    Alep : la bataille des tunnels

    À Alep, la bataille ne connait pas de répit, sur deux fronts en particulier. Dimanche, elle a été de nouveau secouée par des explosions énormes perpétrées à partir des vieux tunnels de ses vieux quartiers historiques. Selon le correspondant du journal libanais al-akhbar, l’attaque menée par le front Islamique (pro-saoudien) et le front al-Nosra (Al-Qaïda) a visé le bâtiment de la Chambre de l’industrie d’Alep, ainsi qu’un vieux bâtiment situé aux confins avec la vielle ville.

    Le canon de l’enfer

    En même temps, les miliciens ont pilonné les vieux quartiers Bab al-Faraj et Manchiyyé, où se trouve la plupart des bureaux gouvernementaux ainsi que le grand souk, proche de la mosquée des omeyyades et d’autres quartiers loyalistes. Selon le journal libanais assafir, il y est question de 25 civils tués et de dizaines d’autres blessés.

    Le journal assure que ce grand nombre de victimes et du à l’entrée en action d’une nouvelle arme aux mains de la milice de la milice pro saoudienne Front islamique. Il s’agit d’une grande pièce d’artillerie de 200 kg baptisée « le canon de l’enfer ». Selon les dires de la milice, cet engin est capable de tirer des projectiles de 200 kg sur une distance de 5 km. Il succède à une autre arme similaire : « le Canon de Géhenne », lequel était connu pour ses tirs imprécis.

    Entre temps, la coupure du courant se poursuit pour le 11ème jour consécutif dans la ville d’Alep, surtout dans les quartiers loyalistes.

    Zahra : des chefs abattus

    Dans le quartier Jamiyat-Zahra (Zahra), au nord-ouest d’Alep, la bataille se fait très violente. Une unité des forces gouvernementales a repris le contrôle du bâtiment en cour de construction du Palais de justice après plusieurs heures d’accrochages, et celui du Croissant rouge. Parmi les dizaines de miliciens tués figurent un dirigeant de la cellule d’opération de la milice ahl al-Cham (qui combat dans les rangs du Front islamique) un égyptien appelé le cheikh, ainsi qu’un milicien du Caucase combattant dans les rangs de Jaïch al-Mouhajirine wal Ansar, Abou Hareth le Caucase. Un chef du Nosra connu sous l’appellation Abou Dajjana a été arrêté.

    Azzaz : entre EIIL et Nosra

    De plus, l’aviation syrienne a bombardé le siège de la milice Jaïch Mohammad à Azzaz, localité dans la province nord de la Syrie, proche de la Turquie, tuant et blessant un grand nombre des rebelles. Selon l’agence de presse Asia News, un important chef de milice était présent dans le bâtiment, une villa confisquée à ses propriétaires, lors du raid. Son sort n’a pas été élucidé. Cette coïncidence fait soupçonner aux sources proches de cette milice une trahison dans ses rangs.

    Les habitants de cette localité (qui était dans le passé dirigée par la milice Tempête de l’Armée syrienne libre et qui était impliquée dans la prise en otages de 11 pèlerins libanais) accusent le Jaïch Mohammad d’avoir collaboré avec l’EIIL avant son retrait de cette région et puis d’avoir prêté allégeance au front al-Nosra après.

    Raqqa contaminé par Deir Ezzor

    Raqqa, seul gouvernorat ou l’État Islamique en Irak et au Levant a instauré son diktat, et jusque-là épargné des combats fratricides qui secouent son voisin le gouvernorat de Deir Ezzor, semble à son tour se glisser vers la confrontation. Des combats ont éclaté entre l’EIIL et une autre milice de l’insurrection la Brigade des révolutionnaires de Raqqa, laquelle avait été désavouée verbalement par la milice rivale de l’EIIL, le front al-Nosra, alors que les sources des tribus là-bas assurent que leur collaboration est plus forte que jamais.

    Les informations venant des coulisses du front al-Nosra assurent que ce dernier compte transférer la bataille à Deir Ezzor vers le bastion de l’EIIL à Raqqa. En même temps, des sources jihadistes propagent pour les medias (le journal libanais assafir, le site al-Hadath News) que les dirigeants de l’EIIL ont quitté cette ville, et qu’un convoi d’une centaine de voitures 4x4 bourrés de miliciens s’est rendu en Irak.

    Al-Hadath news rapporte que les habitants de la ville disent que la plupart des dirigeants de cette milice (qui a été désavouée par le chef d’Al-Qaïda Ayman Zawahiri en faveur du front al-Nosra) l’avaient quittée dimanche, alors que les miliciens qui y étaient restés semblaient perturbés.

    Dans les sermons de vendredi, les religieux de l’EIIL ont lancé dernièrement une campagne autour du slogan « Raqqa est égorgée en silence ». Selon le militant Amer Matar qui s’exprimait pour l’AFP, les mères de syriens séquestrés par cette milice se rassemblent tous les jours autour des sièges de l’EIIL pour demander de leurs nouvelles et réclamer leur libération. Dernièrement, rapporte L’OSDH, une femme a pris 40 fouets pour avoir refusé de porter le niqab.

    Une mosquée pour Zarkaoui

    De plus, il y est question de la décision de l’EIIL de construire dans la ville de Raqqa une mosquée dédicacée au grand terroriste jordanien d’Al-Qaïda, Abou Moussab al-Zarkaoui, rapporte le site al-hadath News. Ce dernier qui est le fondateur de la milice de l’Organisation d’Al-Qaïda en Mésopotamie a été tué par les forces américaines en Irak.

    ٌRevers à Quneitra

    En revanche, c’est au sud de la Syrie, près de la Palestine occupé et de la Jordanie que les milices prennent leur revanche et surtout dans le gouvernorat de Quneitra.

    Selon l’OSDH, ils ont pris le contrôle du versant est de la colline Tal-Ahmar, dans la localité de Kodna, situé entre Damas et le Golan. Et l’armée syrienne s’est retirée. Ils avaient auparavant occupé son versant ouest. Dans la province de Deraa aussi, l’armée syrienne s’est retirée de ses deux barrages aux alentours de la localité de Nawa.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-armee-syrienne-aux-portes-de-la-Turquie-24989.html

  • La Centrafrique, entre partition et violence

    Quelques mois après l’intervention française, la situation de la Centrafrique est toujours aussi critique et nous l’avions déjà évoquée récemment dans un article. A défaut de pouvoir protéger toutes les communautés, la mission s’est-elle résignée à diviser le pays en deux ? C’est bien ce qui semble ressortir des derniers événements.

    Quelque 1.300 musulmans qui se terraient en périphérie de Bangui, fréquemment attaqués par des milices à majorité chrétienne, sont partis dimanche dans un imposant convoi, escortés par la force africaine Misca à destination du nord de la Centrafrique. Les déplacés iront vivre à proximité de la frontière tchadienne. Ils étaient beaucoup à se réjouir de quitter enfin Bangui, après avoir souffert d’exactions. Quant aux populations chrétiennes, elles n’ont pas cherché à masquer leur satisfaction de voir partir leurs compatriotes musulmans. Les actions des milices Séléka ou Balaka semblent avoir creusé un fossé profond  entre les deux communautés.  Une ministre a bien dénoncé ce déplacement, décidé sans le gouvernement provisoire centrafricain, qui accentue la partition du pays et met à mal à la réconciliation nationale mais le monde humanitaire a affirmé que c’était la meilleure solution car la vie de ces populations était menacée.

    Pas plus tard qu’aujourd’hui, des hommes armés ont attaqué le centre médical de Médecins sans Frontières (MSF) dans la localité de Nanga Boguila, à environ 450 kms au nord de Bangui. Ces hommes, soupçonnés d’être des membres de l’ex-Seleka, voulaient piller les locaux. Au moment de l’attaque, les membres du personnel de MSF tenaient une réunion avec les autorités locales et les leaders communautaires. Seize d’entre eux ont été tués, ainsi que trois membres du personnel de l’ONG. Selon certains, cela fait plusieurs semaines que les braquages et incidents armés visant les humanitaires se multiplient en Centrafrique. Jeudi, un accrochage violent entre des militaires français et un groupe armé avait fait sept morts.

    La Centrafrique est plus que jamais en proie à une violence, que la Misca et l’armée française ne semblent pas arriver à endiguer.  Pendant ce temps, la partition du pays se met tout doucement en place devant la situation, qui ne laisse plus trop le choix aux populations victimes d’exactions.

    http://medias-presse.info/la-centrafrique-entre-partition-et-violence/9272

  • Partis soutenir les chrétiens d’Orient…

    « C’est une immense douleur pour nous de constater la déchristianisation de l’Europe alors que nous risquons la mort en vivant notre foi. »   

    « Nous avons besoin de votre soutien. C’est une immense douleur pour nous de constater la déchristianisation de l’Europe alors que nous risquons la mort en vivant notre foi. » C’est ainsi que Monseigneur Nona, archevêque catholique chaldéen de Mossoul en visite à Paris, encourageait SOS Chrétiens d’Orient à quelques jours de son départ au Kurdistan irakien.

    Depuis une semaine, six jeunes Français rencontrent les différentes communautés chrétiennes dans cette région autonome de l’Irak qui recueille, depuis 2003 (date du début de la guerre), une immense partie des chrétiens persécutés.

    Le gouvernement kurde voit d’un bon œil l’arrivée de cette minorité réputée cultivée, bien éduquée et peu encline à s’immiscer dans les affaires politiques. La vente de terrains à des non-chrétiens est parfois même interdite dans certains villages kurdes afin d’encourager l’implantation et de stopper l’hémorragie dramatique subie par la communauté chrétienne irakienne.

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