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insécurité - Page 911

  • Gaza : la guerre reprend

    Lors des négociations Israël a refusé de lever le blocus sur la bande de Gaza et par conséquent la création d’un port. Dans cette vidéo un membre de la branche militaire du Hamas explique les motivations du mouvement palestinien.

    Nous croyons fermement que nos demandes n’ont pas besoin de négociation. Il s’agit des droits humains les plus fondamentaux garantis par toutes les lois et les coutumes du monde.

    Certains se demanderont pourquoi le Hamas n’arrête pas cette guerre alors que les destructions matérielles sont colossales et que les pertes humaines (plus de 2000 dont 400 enfants) sont terrifiantes. Tout simplement parce que le blocus israélien tue à petit feu la population (voir ici un article sur les conséquences économiques du blocus). Pour ce sortir de cette situation le Hamas opte pour une guerre totale jusqu’à la levée du blocus sur la Palestine.

    http://www.contre-info.com/

  • Affaire Tangorre : quand la gauche défend les violeurs

    Lu dans Minute :

    "Luc Tangorre est un violeur en série. Dans les années 1980, il fut pourtant la coqueluche des intellos de gauche. Pour eux, Tangorre était à la pénétration ce que le capitaine Dreyfus avait été à la trahison : un innocent injustement condamné. De fait,condamné une première fois en 1983, Tangorre fut gracié par le président Mitterrand. Sitôt sorti de prison, il a récidivé. Et là, ce dimanche 10 août, sur une plage du Graudu-Roi, une gamine de 12 ans l’a identifié comme son agresseur…"

    En mai 1983, il avait été reconnu coupable de 4 viols, une tentative et six attentats à la pudeur. L'avocat des victimes était alors Me Gilbert Collard. Condamné à une peine de 15 ans de prison, il est défendu par la gauche. Pierre Vidal-Naquet voit une erreur judiciaire. Le 28 décembre 1983, dans le journal « Le Monde », il publie une tribune « Pour Tangorre ». Ce n’est pas le « J’accuse » d’Emile Zola, c’est le « J’abuse » de Vidal-Naquet :

    « L’affaire Tangorre, c’est l’affaire Dreyfus de monsieur tout-le-monde. N’importe qui, comme Tangorre, est susceptible d’être arrêté dans la rue parce qu’il a une tête qui ressemble à un vague portrait-robot et peut tomber entre les pattes de l’appareil judiciaire. »

    Vidal-Naquet mobilise son frère, l’avocat François Vidal-Naquet (qui de vient le défenseur du violeur), l’intello mitterrandien Jean-Denis Bredin et l’écrivain Gilles Perrault. Se joignent des artistes, les écrivains Marguerite Duras et Françoise Sagan, Georgina Dufoix (alors ministre des Affaires sociales), Albin Chalandon (qui sera ministre de la Justice du gouvernement Chirac en 1986 !), Dominique Baudis (qui vient d’être élu maire de Toulouse), et même l’actuel maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin. Mitterrand finira donc pas gracier le violeur, qui récidive aussitôt. De nouveau condamné, il sort de prison en 2000 au lieu de 2006. La justice est trop bonne. Il vient de re-récidiver.

    Michel Janva

  • Libye : le fils du colonel Kadhafi pourrait rétablir la paix

    C’est du moins l’opinion deBernard Lugan.

    Lu sur son blog : Au moment où le parlement libyen appelle à une intervention étrangère « pour protéger les civils », nous pouvons lire dans le quotidien Le Monde en date du 12 août 2014 un titre insolite: « La transition en Libye est un échec, il faut la repenser ».
    Que s’est-il donc passé pour que la « bible des bien-pensants », ce point oméga du conformisme intellectuel français, se laisse ainsi aller à une telle constatation après avoir soutenu avec une arrogante indécence l’intervention militaire contre le colonel Kadhafi, cause directe de la situation actuelle ?

    Le but de la guerre calamiteuse décidée par Nicolas Sarkozy était officiellement l’établissement d’un Etat de droit à la place d’un régime dictatorial. Après le lynchage du colonel Kadhafi par les islamo-mafieux de Misrata, un processus démocratique fut imposé aux nouveaux maîtres du pays. Il se mit en place à travers plusieurs élections et par la rédaction d’une Constitution. Les observateurs, à commencer par les journalistes du Monde, louèrent alors ces « avancées démocratiques », preuve de la « maturité politique » des « démocrates » libyens. La « guerre du droit » ayant été gagnée, accompagné de BHL, Nicolas Sarkozy alla ensuite sur place goûter aux félicités triomphales du « libérateur »…

    Le résultat de ces illusions, de cet aveuglement, de ce décalage entre l’idéologie et la réalité, de cet abîme existant entre les spasmes émotionnels et les intérêts nationaux français, est aujourd’hui tragiquement observable. Les dernières structures étatiques libyennes achèvent en effet de se dissoudre dans des affrontements aux formes multiples s’expliquant d’abord par des logiques tribales. Sur ces dernières viennent, ici ou là, se greffer avec opportunisme des groupuscules islamistes soutenus par le Qatar et la Turquie.

    Un retour au réel s’impose donc afin de tenter de sortir la Libye de l’impasse. Or, ce réel tient en quatre points:

    1) La Libye n’a jamais existé comme Etat de facture occidentale.
    2) Le colonel Kadhafi avait réussi à établir une réelle stabilité en se plaçant au centre, à la jonction, des deux grandes confédérations tribales de Cyrénaïque et de Tripolitaine.
    3) Son assassinat a fait que, ayant perdu leur « point d’engrenage », ces deux confédérations se sont tournées sur elles-mêmes dans une logique d’affrontements tribaux régionaux ayant pour but la conquête du pouvoir dans chacune des deux grandes régions du pays éclatées en cités-milices aux intérêts tribalo-centrés.
    4) La clé de la stabilité libyenne passe par la reconstitution du système d’alliances tribales mis en place par le colonel Kadhafi. Or, les responsables politiques libyens ne sont pas en mesure de mener cette politique car ils sont tous sont ethno-géographiquement liés par leurs origines.

    Le seul qui, dans l’état actuel de la complexe situation libyenne pourrait jouer ce rôle de rassembleur-catalyseur est Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi. Actuellement détenu avec des égards par les miliciens berbères de Zenten qui constituent le fer de lance des forces anti-islamistes en Tripolitaine, il est soutenu par les Warfallah, la principale tribu de Tripolitaine, par les tribus de la région de Syrte, par sa propre tribu et il pourrait l’être également par les Barasa, la tribu royale de Cyrénaïque, sa mère étant Barasa. Autour de lui pourrait être refondée l’alchimie politico-tribale, le pacte social tribal de Libye.

    Mais pour cela il importe que la CPI, perçue en Afrique comme un instrument du néocolonialisme « occidental », lève le mandat d’arrêt de circonstance lancé contre lui.

    http://www.contre-info.com/libye-le-fils-du-colonel-kadhafi-pourrait-retablir-la-paix#more-34129

  • GPA et pédophilie : pas un amalgame, un fait

    Extraits d'un article paru dans le numéro de Minute du 13 août :

    "Même à gauche, la Gestation Pour Autrui commence à créer un malaise. « Ventres à louer, le malaise », titrait d’ailleurs « Libération » mercredi dernier. Quelques jours auparavant, des personnalités de gauche (Sylvianne Agacinski, Lionel Jospin, Jacques Delors…) avaient abjuré, dans le même journal, François Hollande de prendre clairement position contre « l’entrée en France des contrats de mères porteuses », ce qu’il n’a évidemment pas fait. La secrétaire d’Etat chargée de la famille, Laurence Rossignol, a donc annoncé d’un côté qu’elle allait recevoir ces opposants à la GPA… tout en confirmant de l’autre que la France ne ferait pas appel de l’arrêt récemment rendu par la Cour européenne des droits de l’Homme ! [...]

    Belle hypocrisie en perspective, donc : la GPA est interdite en France mais la filiation issue de la GPA est reconnue, si bien que cette interdiction (visant à entraver le marché) ne sert plus à rien ! « Il est juste que les enfants nés de la GPA bénéficient de la même sécurité juridique que les autres », a d’ailleurs déclaré Laurence Rossignol. C’est la stratégie de l’état de fait. On avance petit à petit en sanctionnant par le droit les conséquences d’un comportement illégal (passible d’un an de prison), qui du coup se généralise. Et un beau jour, on dit : « maintenant qu’on y est autant l’autoriser, ça ne changera rien ». Depuis la circulaire Taubira, c’est toute la politique du gouvernement qui est fourbe en la matière. Cette circulaire, envoyée aux tribunaux d’instance le 25 janvier 2013, affirmait que le « seul soupçon » de gestation pour autrui, ne pouvait plus suffire à « opposer un refus aux demandes de certificat de nationalité française ». En bref, elle favorisait la reconnaissance des enfants nés d’une mère porteuse, ce qui était une manière de dépénaliser en douce la GPA. [...]"

    L'affaire Gammy est pourtant éloquente :

    "Pattaramon Chanbua, une Thaïlandaise pauvre de la province de Chon buri a accepté moyennant l’équivalent de 11 000 euros de porter un bébé pour un couple infertile d’Australiens. En décembre dernier, elle accouche de jumeaux, dont l’un, Gammy, est atteint de trisomie 21, d’insuffisance cardiaque et d’infection pulmonaire. Bref, un produit tout pourri, tout raté,que le couple d’Australiens refuse de ramener à la maison.Dans leur esprit, c’est comme si on leur avait promis une tablette Samsung dernier cri et qu’on leur remettait un minitel en panne. Ils rentrent donc chez les kangourous avec la petite soeur en bonne santé et laissent l’avorton à sa mère porteuse qui a déjà d’autres enfants et n’a pas d’argent pour le soigner. [...]

    D’un bout à l’autre de la planète, on sort les mouchoirs, on évoque l’innocence et on se révolte contre la cruauté des gens et leur absence de morale. [...]"

    Mais l'affaire ne s'arrête pas là :

    "Mais désormais, c’est le sort de la sœur jumelle qui inquiète les Australiens, rapporte notre correspondante à Melbourne, Caroline Lafargue. Ce mardi, des médias australiens ont révélé que le père biologique a été condamné pour des agressions sexuelles sur mineures. David Farnell a un casier judiciaire bien chargé. Cet électricien de 56 ans, installé dans l'Etat d'Australie occidentale, a été condamné à trois ans de prison en 1997 pour des agressions sexuelles sur deux fillettes de moins de 10 ans, quand il était âgé d’une vingtaine d’années, a révélé la chaîne de télévision publique ABC. Il a ensuite écopé d'une deuxième condamnation de 18 mois de prison pour des attouchements sur un autre enfant.

    Choquée, Pattaramon Chanbua, la mère porteuse, se dit prête à élever la jumelle de Gammy pour la soustraire à ce père pédophile. [...]"

    Michel Janva

  • Le réseau israélien du trafic international d’organes

    Le New York Times vient de révéler quelques nouveaux éléments concernant les liens entre le trafic international d’organes et quelques sociétés sans scrupules basées en Israël.
     
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    L’enquête du New York Times commence avec l’exposé du cas d’Ophira Dorin, une Israélienne en quête d’une greffe de rein. La liste d’attente est longue et elle n’a trouvé aucun donneur compatible parmi sa famille ou ses amis. A 36 ans, cette femme aisée refuse de continuer d’accepter cette attente. Elle se met donc à rechercher un courtier en organes. C’est la mère d’Ophira Dorin qui va parvenir à identifier quelques personnages centraux de ce commerce d’un genre particulier : Avigad Sandler, ancien agent d’assurance soupçonné de trafic depuis 2008 et ancien officier de l’armée israélienne, Boris Volfman, jeune émigré ukrainien proche de Sandler et qui a monté sa propre société Leshem Shamaim(“Au nom du Ciel”), et Yaacov Dayan, un homme d’affaires connu dans le monde de l’immobilier. Ces trois hommes s’enrichissent depuis des années en organisant ce marché souterrain à partir d’Israël. Les sommes en jeu sont colossales. Et ce trio est habile pour esquiver les condamnations. Les donneurs sont recrutés dans des pays où règne la pauvreté. Il s’agit de gens à ce point démunis qu’ils acceptent de vendre leurs organes pour des montants ridicules au regard du prix final facturé aux receveurs. Bien sûr, les donneurs ne sont pas informés des risques médicaux qu’ils encourent et les opérations se font dans de mauvaises conditions.
     
    Ophira Dorin a acheté un rein pour un montant à cinq chiffres en dollars. Ce rein vient d’un quartier paumé du Costa Rica. La greffe a été réalisée d’un hôpital luxueux de Tel Aviv. Rencontre inattendue entre deux mondes que tout sépare. Pour d’autres clients, les organes reçus viennent du Sri Lanka, de Turquie, d’Egypte, du Pakistan, d’Inde, de Chine, du Kosovo, d’Europe de l’Est,…
     
    Dès 2008, une conférence internationale de spécialistes des transplantations d’organes avait condamné ce trafic qui viole “les principes d’équité, de justice et de respect de la dignité humaine”. Une condamnation morale naturellement restée sans effet. Les “courtiers en organes” israéliens facturent la transaction entre 100.000 et 200.000 $ en moyenne. L’enquête en cours à montré qu’en 2012, un richissime texan a payé 330.000 $ à Sandler pour une greffe.

  • Nouvelle guerre mondiale - l'avis de Thierry Desjardins.

    Déclaration du Directeur Général Adjoint du Figaro

    Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l' échelle planétaire.

    Les Islamistes massacrent les chrétiens en Égypte, en Irak, aux  Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout. Malraux avait dit :  « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».

    On a bien l'impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.

    Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s'attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu'ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes femmes, les Droits de l'Homme, le progrès tel que nous le concevons.

    Le XXème siècle a été marqué par l'affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont  effondrés d'eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.

    Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l'Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.

    Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l'ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.

    Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad.

    Mais nous restons les bras ballants.

    Il faut bien dire qu'on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n'est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam  Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n'ont pas été très concluantes, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.

    Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.

    L'autre jour, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les coptes c'était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l'Occident », les ambassadeurs de la culture européenne», les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l'époque coloniale. Autant dire, à l' en croire, que les Islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d'un passé détesté.

    *L'imbécile était, en plus, un inculte*. Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S'ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c'est précisément parce qu'ils ont fui les cavaliers conquérants venus d'Arabie.. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.

    On peut d'ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d'Orient qu'ils soient catholiques (de rite d'Antioche, de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d'Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l'araméen, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l'Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité.

    Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l'étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger, mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d'accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays.

    Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de «l'amitié islamo-chrétienne », d'un « Islam à l'occidentale», de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».

    Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité, mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.

    Aujourd'hui, la grande mode est d'évoquer, d'invoquer à tout bout de champ "les années les plus sombres de notre histoire". C'est souvent absurde et parfois odieux. Mais s'il y a une leçon qu'il ne faut jamais oublier c'est bien celle de Munich, Churchill avait dit : « Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux.»

  • Marseille citée en exemple (pour ses meurtres) par l’Algérie

    La police et la gendarmerie mettent en cause la légèreté des sanctions appliquées aux premiers larcins qui remettent dans le circuit les jeunes délinquants.   

    Selon le quotidien algérien El Watan du 12 août 2014, les crimes de sang augmentent d’une façon tragique à travers l’Algérie. Entre 2012 et fin juillet 2014, c’est plus de 250 meurtres qui ont été comptabilisés. Les criminels recourent dorénavant à l’incinération des corps afin de brouiller les pistes.

    D’après les brigades criminelles de la police judiciaire et de la gendarmerie nationale, rapporte le quotidien algérien, « il est clair qu’aujourd’hui, les malfaiteurs s’inspirent de techniques en vigueur dans les pays les plus touchés par les meurtres, dont la France, particulièrement à Marseille et Paris, où le phénomène a battu des records ».

    Les wilayas (régions administratives) d’Alger, Oran et Blida comptabilisent à elles seules 60 % de ces meurtres. En 2012, les règlements de comptes avaient fait une centaine de morts, dont 35 à Alger. En 2013, le nombre de ces assassinats a augmenté jusqu’à atteindre les 150 cas. En février 2014, les brigades criminelles ont enregistré 24 affaires d’homicides volontaires, dont plus de la moitié des victimes étaient calcinées. Durant le tout récent mois de juillet, pas moins de 17 crimes de sang ont été commis et 24 auteurs ont été appréhendés.

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  • La délicate question des réseaux pédocriminels (2/6)

    Partie 2 : de la pédocriminalité de classe à la pédocriminalité de masse

    Celle-ci est pour certains groupes un plaisir de classe, le pouvoir suprême de « se payer tout et n’importe quoi », une ivresse de sa toute puissance, la jouissance de détruire et d’humilier un enfant innocent et pur. C’est aussi un penchant révolutionnaire et libertaire, la destruction de toute frontière à tous les niveaux, que ce soit celui de l’identité sexuelle ou de la pratique. Fi de l’inceste, de la pédomanie, de la zoophilie ou que sais-je ! Le désir et l’« amour » (qui n’est rien d’autre qu’une pulsion travestie pour ces individus) priment sur toute considération morale et juridique.

    Henry de Montherlant, André Gide, Gabriel Matzneff ou Michel Foucault ont fait partie de ces auteurs qui ont affiché un appétit cruel pour les enfants au début du XXème siècle, sans pour autant être dérangés par les pouvoirs publics. Ce goût pour les enfants qu’avait une certaine partie de la classe dirigeante apparut au grand jour lors de l’affaire des « ballets roses » en 1959 (2). Un policier avait piégé plusieurs jeunes filles, toutes mineures (en-dessous de 21 ans à l’époque), la plus jeune ayant, selon les sources, 12 ou 14 ans. Ils leur promettaient une carrière artistique si elles s’adonnaient à des spectacles érotiques, voire prodiguaient quelques services d’ordre sexuel pour certaines personnalités fortunées, dont un coiffeur réputé, un restaurateur et surtout un ancien président SFIO de l’Assemblée Nationale de l’époque, André le Troquer. Il y eut au total vingt-deux condamnations. En 2004, Jean-Pierre Mocky réalisa un film inspiré de cette affaire, appelé « Les ballets écarlates ». Ce film sera interdit par le ministère de la culture, officiellement « trop choquant ». C’est ainsi que seulement quelques années plus tard, parmi les revendications libertaires de la révolution culturelle de mai 68 se trouvait, en toute banalité, la normalisation de la pédomanie, au nom de l’« interdiction d’interdire ». L’inénarrable Daniel Cohn-Bendit en fut bien évidemment l’un des chantres. En 1975, dans un livre intitulé Le Grand Bazar, celui-ci se réjouissait que des enfants voulussent ouvrir sa braguette, et expliquait que son comportement devait viser à développer leur sexualité (3). En 1982, il réitérait ces propos dans l’émission « Apostrophes » (4).

    Deux journaux furent des vecteurs assez zélés de ces revendications : Le Monde et Libération. Dans le premier, une pétition fut publiée en janvier 1977, prenant la défense de plusieurs adultes poursuivis pour « attentat à la pudeur sans violence » suite à des attouchements sexuels sur des mineurs. Le texte de cette pétition présente cette affaire comme « une simple affaire de « mœurs », où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence ». Se plaçant sans aucune retenue du côté des accusés, sans la moindre considération pour les victimes, les signataires de cette pétition affirment qu’« aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels. […] Cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckardt ne retrouvent pas la liberté. »

    Parmi lesdits signataires, on trouve des noms comme Jack Lang, Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre, Louis Aragon, André Glucksmann… (5) Bien des décennies plus tard, en 2013 Gabriel Matzneff, autre signataire, reconnaîtra être le rédacteur du texte, et affirmera ne rien renier du contenu de celui-ci (6).

    Concernant Libération, entre autres ignominies, ce journal faisait l’apologie du « Front de Libération des pédophiles » (FLIP). L’objectif était de détruire les barrières juridiques et morales qui protègent les enfants en modifiant le rapport adultes/enfants et parents/enfants.

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  • La délicate question des réseaux pédocriminels (1/6)

    Partie 1 : 3 enfants disparaissent tous les jours en France, soit environ 1000 par an

    Le 31 mai 2011, alors que vient tout juste d’éclater l’affaire DSK, Luc Ferry, ancien ministre de l’Education nationale, lâche une bombe sur le plateau du Grand Journal : un ministre français aurait été pris au Maroc dans une partouze impliquant des enfants (1).

    Qu’est-il advenu de cette affaire, trois ans après ? Eh bien, autant le dire tout net, rien du tout. Comme pour beaucoup et même trop d’affaires de ce type en fait.

    Les réseaux pédocriminels ? Des réseaux organisés et structurés, dont l’activité consiste à vendre des enfants, pour certains kidnappés, pour d’autres amenés par leurs propres parents (aussi choquant que cela puisse sembler) à des « clients » à des fins de viols, de tortures et de meurtres, certains de ces actes étant photographiés ou filmés, également pour que cela soit ensuite revendu, sachant que plus l’acte montré est extrême, plus le prix et cher. Qualifiés de « fantasme » ou de « délire complotiste » par certains magistrats, politiques ou policiers appartenant à la Brigade de protection des mineurs, ces réseaux n’en sont pas moins une réalité, exactement comme il en existe pour le trafic de drogue, la prostitution « classique » ou les voitures volées. Le prédateur pédophile, nécessairement solitaire et marginal, est la seule émanation raisonnablement autorisée par « ceux qui savent ».

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