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insécurité - Page 914

  • Vers une possible annexion de 44 % du territoire de Gaza

    Les « Forces de défense israéliennes » (sic) préviennent les habitants de Gaza qu’ils vont bombarder leur quartier. Ceux-ci abandonnent tout et cherchent refuge où ils peuvent. Parfois dans des bâtiments gérés par les Nations unies (UNRWA).

    Les chars des « Forces de défense israéliennes »(sic!!) viennent alors les attaquer à nouveau et les repousser plus loin.

    Au 25 juillet 2014 (c’est-à-dire 43 jours après l’enlèvement de trois jeunes Israéliens attribué sans preuve par le gouvernement Netanyahu au Hamas et revendiqué par le seul Émirat islamique), les « Forces de défense israéliennes » ont déclaré inhabitable 44 % du territoire de Gaza.

    Plus de 1,5 million de personnes s’entassent sur les 158 km² qu’Israël n’a pas encore attaqués. La densité y avoisine les 10 000 habitants au km², soit la plus importante au monde.

    Initialement lancée par le général Moshe Yaalon, devenu ministre de la Défense, pour « déraciner le Hamas » , l’opération pourrait changer d’objectif. Une partie des dirigeants israéliens entend en finir avec le problème palestinien en expulsant la majorité de la population vers l’Égypte et la Jordanie et en annexant partiellement, voire totalement Gaza. Si ce clan l’emportait à Tel-Aviv, Israël pourrait donc annexer aujourd’hui sans difficulté 44 % du territoire de Gaza.

    Source : Réseau Voltaire

  • Meriam Ibrahim : "un paratonnerre par rapport aux féministes radicales"

    Obianuju Ekeocha, nigériane vivant au Royaume-Uni, est une scientifique dans le biomédical, fondatrice de Culture of Life Africa et collabore avec des médias catholiques pour promouvoir la défense de la dignité et du caractère sacré de la vie. Elle a écrit une lettre à la soudanaisE Meriam, traduite par Jeanne Smits. Extraits :

    "[...] Au nom de toutes les femmes africaines, je vous remercie, Meriam Ibrahim, pour avoir montré à la face du monde le courage indomptable qui est au cœur de la féminité authentique. Je dis cela parce que votre douleur et votre persécution étaient liées si clairement à votre féminité. Et par conséquent, votre triomphe a été un témoignage des plus puissants pour la vie, pour la maternité, pour le mariage, pour l’amour et pour la foi.

    Vous êtes vraiment une image fidèle de la foi et de la vertu, un vrai symbole de la force et de la capacité de faire face. Vous êtes, à mon humble avis, une vraie femme de poids, une femme de poids africaine dont l’histoire remplit mon cœur de courage et d’audace pour ma propre vocation, la défense de notre culture africaine de la vie, du mariage, de la maternité, de la foi et de la famille, peu importe les difficultés, la honte ou la douleur que cela peut me causer.

    Car sous le coup d’une persécution intense, vous avez refusé de renier votre foi chrétienne. Sous les menaces des extrémistes, vous êtes restée debout : témoin et martyre. Dans la souffrance de l’incarcération, vous avez refusé de renier votre mari ou de renoncer à votre mariage. Entravée par les lourdes chaines de la prison, vous aviez encore assez de force et de fierté pour donner la vie, pour donner naissance. Sous le coup d’une sentence de mort certaine vous avez eu assez de détermination pour allaiter votre précieux petit bébé.

    Par votre puissant exemple, le monde a pu voir la ténacité d’une jeune femme africaine qui, dans les pires conditions, a témoigné héroïquement des vertus de la foi, du mariage, de la maternité. Vos luttes indicibles, ces dernier mois, auront été le rayon lumineux le plus radieux qui a percé les nuages les plus noirs, en apportant la contradiction à un monde moderne qui nous dit que la foi ne signifie rien, que la liberté religieuse n’est pas si importante, que le mariage n’est que ce que nous voulons en faire, que la maternité doit résulter d’un choix afin de la réservé aux périodes qui nous arrangent le mieux, que nos bébés ne doivent naître qu’aux moments qui nous conviennent.

    Vous, ma sœur africaine, vous êtes devenue un paratonnerre par rapport aux féministes radicales de notre temps qui répudient et dénigrent chaque vertu que vous incarnez. En votre corps, vous avez subi les marques et les cicatrices du vrai chrétien : comme épouse, mère et martyre. Et ainsi vous nous avez montré ce qu’est une femme autonome et libérée – et je suis heureuse de dire que cela n’a rien à voir avec ce que voudraient nous faire croire les radicaux et les idéologues d’Occident. Ils essaient de nous dire que pour que les femmes africaines deviennent autonomes, il leur faut devenir « sexuellement libérées » : égoïstes, individualistes et férocement autonomes.Mais vous, Meriam, par votre propre exemple, vous nous avez enseigné que la femme africaine libérée est la femme libre de vivre et de pratiquer sa foi, d’aimer son mari, et d’aimer ses enfants, nés ou pas encore nés. Une femme libérée, c’est une femme de foi, une femme pour la famille. C’est cela, la vérité qui doit être proclamée d’un bout à l’autre de l’Afrique. [...]

    Michel Janva

  • Le prétexte d’Israël pour bombarder Gaza est un mensonge…

    Malheureusement ça n’a rien d’étonnant… Leur cynisme n’a pas de limite. Même  l’histoire de la cellule autonome du Hamas ne semble pas tenir la route compte tenu que les seuls à avoir revendiqué le meurtre des trois jeunes juifs ne sont ni plus ni moins qu’un groupe de djihadistes liés … à l’Etat Islamique… (voir ici)

    Est-ce que le Hamas est bien derrière le kidnapping et l’assassinat de trois adolescents israéliens au mois de juin? Quand leurs corps avaient été retrouvés, le premier juillet, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait promis de « faire payer le Hamas ». Le premier bombardement de la bande de Gaza avait suivi peu après. Ce lundi, le conflit a déjà fait 1.030 morts.Mais le Hamas, qui a toujours nié sa culpabilité, pourrait ne pas être impliqué dans le kidnapping. Le porte-parole de la police israélienne a déclaré à un journaliste de la BBC que les responsables étaient définitivement une « cellule isolée », affiliée au Hamas mais n’agissant pas à leurs ordres.

    Le journaliste de la BBC explique également quele Hamas revendique toujours ses actions, y compris les plus violentes, ce qui n’a pas été le cas cette fois-ci. Et, comme le rappelle Rue89, le Hamas était le mois dernier en pourparlers avec le parti laïque du Fatah…Donc plutôt dans une logique de modération.

    Source :BFM

    http://www.contre-info.com/

  • AH 5017 : Hollande en fait-il trop ou ne dit-il pas tout ?

    François Hollande n’en finit plus d’intervenir sur le dossier du Vol AH 5017, et il ne nous avait pas habitués à tant d’énergie.

    Militaires Français dépêchés sur place (lesquels ?), interventions publiques à répétition, promesse d’un voyage des familles sur le lieu du drame où sera érigée une stèle, et finalement  à partir d’aujourd’hui, trois jours de deuil national.

    Hollande a également promis que tous les corps des victimes de cet accident seraient rapportés en France… Que les Français le soient est une évidence, les autres, pourquoi ?

    Un investissement qui laisse croire à un dossier de premier ordre et pourtant, les responsables politiques se relayent pour affirmer qu’il s’agit vraisemblablement d’un tragique accident provoqué par les conditions météorologiques même s’ils n’écartent pas d’autres hypothèses possibles…

    S’il s’agit d’un accident, la récupération est profondément indécente. Les accidents sont malheureusement quotidiens et n’empêchent jamais nos drapeaux de flotter.

    Le président n’intervient en outre jamais lorsque des Français soit sauvagement assassinés sur notre propre sol, ou lorsque des militaires meurent en combattant sur des théâtres étrangers. Or cette fois-ci le drame ne concerne pas directement la France. Qu’elle suive le dossier étant donné le nombre de morts est normal, toute cette agitation l’est moins, d’après ce que nous savons.

    Mais le dossier est peut-être plus sensible que ce que ne laisse entendre François Hollande, pourquoi alors taire ce qui pourrait être gênant ?

    Certains sites maliens parlent d’une « erreur d’un groupe armé du nord du Mali », un journal anglais affirme que 33 des 54 Français étaient des militaires et qu’un chef du Hezbollah se trouvait dans l’avion. Un élément qui pourrait être signifiant alors que l’avion a disparu au dessus du Mali ravagé par Al Qaida au Magreb Islamique (AQMI) que combattent nos soldats. Le vol était également celui de Air Algérie qui participait de plus en plus activement au conflit dans le pays.

    Bref la piste terroriste ne semble pas absurde et ce ne sont certainement pas les conditions météorologiques énoncées qui ont poussé Air France à ne plus survoler le Mali jusqu’à nouvel ordre…

    Pourquoi ne pas transmettre la gravité réelle de la situation ?

    Hollande ne trompera pas les Français très longtemps :

    S’il tente de récupérer ce drame de façon aussi spectaculaire qu’indécente, il va vite falloir qu’il se remette au travail.

    Si cet investissement est peut-être normal et nécessaire, il va rapidement falloir expliquer pourquoi. Difficile de croire que l’on mette le pays ainsi en branle pour un accident d’avion…

    http://www.contre-info.com/

  • Dissolution de la Ligue de Défense Juive ?

    L'observatoire national contre l'islamophobie, une composante du Conseil français du culte musulman (CFCM), a demandé la dissolution de la Ligue de défense juive (LDJ), dénonçant une "association extrémiste, raciste et qui pratique la violence".

    Des membres de cette organisation de jeunes activistes juifs se sont violemment affrontés avec des militants propalestiniens le 13 juillet, près de la synagogue de la rue de la Roquette à Paris. Le président de l'Observatoire contre l'islamophobie, Abdallah Zekri, indique :

    "La LDJ est interdite en Israël et aux Etats-Unis, elle crée pas mal de problèmes... Mais les pouvoirs publics ne la dénoncent pas avec force".

    Michel Janva

  • Syrie: combats meurtriers entre armée et jihadistes

    Plus de 70 personnes ont péri dans les combats opposant l'armée syrienne aux jihadistes de l'Etat islamique dans le nord, au moment où la Jordanie abattait un drone près de la frontière avec la Syrie, une première depuis le début du conflit.
    Parallèlement, un convoi d'aide humanitaire est passé en Syrie venant de Turquie sans l'accord de Damas a indiqué l'ONU, la première application d'une résolution du Conseil de sécurité adoptée à la mi-juillet pour aider les plus de 10 millions de Syriens ayant besoin d'aide.
    La guerre qui ravage leur pays depuis trois ans a tué plus de 170.000 Syriens, jeté hors de chez elles neuf millions de personnes, et devient de plus en plus complexe avec la fragmentation des fronts.
    Désormais, les rebelles qui tentent de renverser le régime de Bachar al-Assad combattent à la fois les troupes gouvernementales, les jihadistes de l'EI et récemment, un nouveau front s'est ouvert contre leurs ex-alliés du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.
    De son côté, l'EI combat le régime, les rebelles, les jihadistes rivaux d'Al-Nosra ainsi que les autonomistes kurdes.
    - Attaques tous azimuts -
    Jeudi, le groupe ultra-radical a lancé des attaques concomitantes contre des positions du régime dans les provinces de Raqa (nord), de Hassaka (nord-est) et d'Alep (nord), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui s'appuie sur un vaste réseau de sources civiles, médicales et militaires.
    Au moins 74 personnes ont péri dans ces affrontements qui durent depuis 24 heures, notamment à Hassaka et Raqa où les jihadistes ont lancé des attaques suicide contre des régiments, des brigades et un siège du parti Baas au pouvoir.
    Dans ce bilan figurent au moins 32 jihadistes, 30 soldats, et 12 membres du parti Baas, selon l'OSDH.
    Il s'agit de la première confrontation de cette ampleur entre l'EI et le régime, les jihadistes souhaitant, selon l'OSDH, "nettoyer" les territoires qu'ils contrôlent de la présence de l'armée.
    L'Etat islamique, qui a annoncé fin juin l'établissement d'un "califat" entre la Syrie et l'Irak, contrôle de larges zones dans ces deux pays et cherche à étendre son hégémonie.
    - Drone abattu -
    Au même moment, dans un premier incident du genre depuis le début du conflit syrien il y a trois ans, la Jordanie a abattu vendredi un drone qui survolait le gouvernorat de Mafraq, près de la frontière avec la Syrie.
    "Il s'agissait d'une violation de l'espace aérien jordanien. La Jordanie prendra des mesures (...) une fois ce drone identifié", selon un responsable de sécurité, précisant que le drone survolait une zone proche du camp de Zaatari, qui héberge environ 100.000 réfugiés syriens.
    En avril, Amman avait eu recours à des avions de combats pour détruire des véhicules militaires qui tentaient de pénétrer sur son territoire depuis la Syrie. Damas avait à l'époque affirmé que les véhicules n'appartenaient pas à son armée.
    Le royaume hachémite est accusé par Damas de soutenir les rebelles qui combattent le régime de Bachar al-Assad depuis plus de trois ans, mais il a toujours démenti.
    - Premier convoi humanitaire -
    Dans un pays où la moitié de la population souffre de la faim selon l'ONU, un premier convoi d'aide humanitaire est passé en Syrie depuis la Turquie sans l'accord de Damas, ont annoncé les Nations unies.
    Les neuf camions transportent des vivres, du matériel sanitaire ainsi que des équipements pour purifier l'eau et construire des abris, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies.
    Il s'agit de la première application d'une résolution adoptée le 14 juillet par le Conseil de sécurité de l'ONU autorisant les passages transfrontaliers de convois humanitaires venant de Turquie, Jordanie et Irak sans l'accord préalable du gouvernement syrien.
    L'ONU évalue à 10,8 millions le nombre de Syriens ayant besoin de secours.
    Par ailleurs, les armes chimiques syriennes devant être détruites dans des usines spécialisées en Finlande, Grande-Bretagne et aux Etats-Unis ont été livrées, selon l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de superviser le processus.
    Ce processus est le fruit d'un accord russo-américain ayant permis d'éviter une intervention militaire américaine après que Damas eût été accusé d'avoir utilisé du gaz sarin dans une attaque ayant fait des centaines de morts à l'été 2013.

    Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_international/EupyFFlVEEGOPVBOXQ.shtml

  • De Lavi Tass au Catholic Holy Cross Cemetery – par Laurent Glauzy

    Dimitri Lavi Tass, le commandant des unités blindées israéliennes, a été tué le 24 juillet 2014 par les snipers des brigades Qassam. Cette mort est chargée de symboles. Elle montre une nouvelle fois que David a changé de camp.

    Ce même jour, Ashraf al Ghadra, porte-parole du gouvernement de Gaza annonçait le bilan de plus de 660 morts et de plus de 4000 blessés dans les raids sionistes à Gaza.

    Les hommes politiques aux ordres qui soutiennent Israël feraient mieux de réfléchir à l’histoire d’Irving Moore Feldkamp, médecin américain ayant fait fortune dans les avortements et dont l’avion s’est écrasé le 22 mars 2009 dans un cimetière, à proximité d’un mémorial dédié aux enfants non-nés.

    L’affaire concerne Irving Moore “Bud” Feldkamp, homme très riche qui possède, outre des hippodromes, 17 cliniques privées, spécialisées dans l’avortement (Family Planning Clinics). Ces cliniques fonctionnent à plein rendement et sont très rentables. L’avortement y est pratiqué jusqu’au cinquième mois de grossesse. C’est dans ses établissements que se fait le plus grand nombre d’avortement de toute la Californie et c’est à cela qu’est dû en grande partie l’origine de la fortune de cet homme.

     

    Sa fortune est si considérable, qu’il a pu acquérir un bel avion privé, tout ce qu’il y a plus moderne, qu’il prête volontiers à ses enfants (il en a quatre) tout en leur offrant de luxueuses vacances. C’est ce qu’il fit pour deux de ses filles, qui s’en allaient, un dimanche, au Yellowstone Club, une station très prisée des riches millionnaires. L’avion transportait à son bord, les deux filles de Feldkamp ainsi que toute leurs familles, leurs deux maris et leurs sept enfants, tous âgés de moins de neuf ans, avec une famille d’amis. Alors qu’il approchait à 500 pieds (c’est à dire 150 mètres) de l’aérodrome, l’engin, qui venait de traverser 3200 kms sans aucun problème, a brusquement piqué du nez, pour s’écraser dans un petit cimetière catholique, le Catholic Holy Cross Cemetery, à proximité d’un mémorial dédié aux enfants non nés, sur lequel se réunissent des fidèles pour réciter le rosaire, pour les enfants avortés.

    L’avion s’est écrasé puis embrasé au sol et tous les passagers ont péri. Les circonstances de la chute de l’avion restent mystérieuses. Selon des témoins, il s’est brusquement abattu vers le sol, sans signe de lutte. Le pilote était un ancien militaire, pilote chevronné, qui n’a rien communiqué par radio d’un incident quelconque, susceptible de fournir un indice pour comprendre cet accident.

    Il ne fait aucun doute que Feldkamp se souviendra toute sa vie des enfants qu’il n’a jamais connus !

    « Ne vous y trompez pas : on ne se rit pas de Dieu. Ce qu’on aura semé, on le moissonnera. » (Épitre aux Galates VI, 7)

    Laurent Glauzy

    http://www.contre-info.com/de-lavi-tass-au-catholic-holy-cross-cemetery-par-laurent-glauzy#more-33895

  • Immigration : les services s'inquiètent

    Lu ici :

    "La prévision des services secrets est que à cause de l’impuissance des hommes politiques  « d’être certains et fiables » à pouvoir maintenir valides les pactes établis entre notre Pays et la Libye, le phénomène va prendre des formes plus structurées. Ce n’est pas tout, le trafic de clandestins et la nécessité de contrôler le territoire à cette fin favorisent le trafic de drogue, d’armes et la contrebande. [...]

    Cet exode pourrait compromettre l’intégration des étrangers en développant l’agrandissement des ghettos « ethniques », et en exposant les migrants à prostitution et travail noir ou à l’enrôlement dans le milieu organisé, intéressée à « intercepter les demandes de quelques entrepreneurs » méridionaux pour le travail dans les champs.

    Finalement l’invasion peut rendre difficile les procédés d’identification des nouveaux venus en permettant de faire entrer dans nos frontières nationales des « criminels ou des terroristes djihadistes. » Nos gouvernants sont avertis."

    Michel Janva

  • Emeutes de Paris du 19 juillet : le poids des mots (des grands médias), le choc des vidéos

    Paraphrasant ce qui a été longtemps le slogan de Paris Match, “Le poids des mots, le choc des photos”, cette vidéo met en parallèle des déclarations lénifiantes des grands médias et les scènes d’émeutes à Paris pendant la manifestation de soutien à Gaza du 19 juillet.

  • Irak : les chrétiens y souffrent depuis... 14 siècles

    Marc Fromager, directeur de l'Aide à l’Eglise en Détresse, répond à Présent. Extrait :

    "Ce qui se passe actuellement en France est paradoxal. Tout à coup tout le monde feint de découvrir que les chrétiens d’Irak sont dans une situation difficile alors que ce n’est pas nouveau. Je suis content que les médias, la population s’intéressent enfin à eux, bien sûr, mais cela ne doit pas cacher ce qu’ils souffrent depuis des années. Leur vie en Irak est compliquée depuis bien longtemps. A vrai dire, elle l’est depuis 14 siècles, avec l’arrivée de l’Islam.

    Cela fait de nombreuses années qu’Aide à l’Eglise en Détresse soutient les chrétiens d’Irak. Leurs conditions de vie se sont dégradées là-bas depuis des décennies et notamment avec l’arrivée des Américains en 2003 et la chute de Sadam Hussein. L’Etat de droit a totalement disparu et le pays s’est retrouvé plongé dans la violence. [...]

    Ils étaient environ 1,5 million il y a encore dix ans. Aujourd’hui, même s’il est très difficile d’avoir des chiffres exacts, on sait que leur nombre est nettement inférieur. Les plus optimistes estiment qu’ils atteignent encore les 400 000. D’autres pensent qu’ils ne sont pas plus de 150 000. Mais quel que soit le chiffre réel, il a tout de même considérablement baissé ; et vu la situation ils veulent tous partir. [...]

    Tout le monde a les yeux fixés sur Gaza, on s’offusque des actes antisémites qui ont eu lieu en Ile-de-France. Au même moment il y a une véritable purge ethnico-religieuse qui se passe en Irak, un crime contre l’humanité, et personne ne bouge. J’essaie de comprendre pourquoi. Est-ce parce qu’il s’agit des chrétiens d’Orient, qu’on ne veut pas s’y intéresser parce que la société française a un problème d’identité et rejette ses racines chrétiennes ? Est-ce pour des raisons démagogiques ? On ne veut pas parler de chrétiens persécutés parce que l’on ne veut pas heurter soi-disant les non-chrétiens ? Ou bien nous avons tellement d’intérêts énergétiques engagés dans ces pays du Proche-Orient qui financent les régimes qui sont à l’origine des persécutions, qu’on ne veut pas se les mettre à dos ?

    Est-ce parce que l’Eglise d’Orient, comme le Christ, doit souffrir sa passion et le suivre sur le chemin du Calvaire ? Est-ce sous le coup d’une humilité mal placée, faisant dire qu’il y a déjà tellement d’autres souffrances dans le monde que l’on ne peut pas ramener la couverture à nous chrétiens, en quelque sorte ? Ou alors de la charité mal placée ? Car si l’on parle de persécutions, cela sous-entend qu’il y a des persécuteurs et donc des gens qui font le mal. Or nous savons que dans cette région du monde les régimes sont majoritairement islamistes. Ce n’est pas mettre tous les musulmans dans le même panier que de dire cela, c’est juste une constatation. Doit-on se taire, parce que finalement les chrétiens n’ont rien à faire dans ces pays-là ? Mais les chrétiens sont les autochtones. Les terres du Proche-Orient sont des terres chrétiennes.

    Evidemment toutes ces raisons invoquées sont de fausses excuses. Je ne comprends pas que l’on ne parle pas plus, que l’on ne s’émeuve pas plus du sort des chrétiens dans le monde. Regardez en France. Dès que des catholiques sont lésés c’est le silence total.

    Certains, à la dénonciation des faits, disent préférer le dialogue…

    Oui car c’est très mal vu de dire ce qui ne va pas. Vous êtes tout de suite taxé d’extrémisme, traité de rabat-joie. C’est beaucoup plus politiquement correct d’affirmer que l’on comprend l’Autre et que l’on veut le dialogue. Je ne suis absolument pas contre le dialogue, mais cela ne doit pas nous empêcher de voir la réalité des faits : des chrétiens sont persécutés et meurent pour leur foi. Force est de constater que dans les pays à majorité musulmane, les chrétiens rencontrent des difficultés énormes. C’est un fait. Il faut dénoncer ce genre de situation, fermement et avec charité, calmement. Le dire est important. Faire comme si de rien n’était n’arrangera pas la situation, bien au contraire. [...]

    Michel Janva