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insécurité - Page 995

  • “Bousculades”?

     

    Du Printemps français :

     

    "Manuel Valls, qui a le sens de la formule, parle de "bousculades et mouvements de foules" : trente blessés, vitrines saccagées, voitures brulées, car de touristes pillé… Les journalistes traqués par les casseurs (BFM TV), les fourgons de CRS retirés de la manifestation dix minutes avant (BFM TV), les policiers débordés et la Préfecture de police qui prétend ne pas avoir pu prévoir les débordements (réflexion faite, "bousculade" paraît faible), alors que le soir même de la victoire du PSG, les Champs Elysées envahis connaissaient les premiers incidents – et que la Préfecture avait interdit la descente des Champs.

    Les incidents (franchement, "bousculades"…) étaient évidemment prévisibles vu la façon dont chaque match comporte son lot de dégradations et de violence. Il est vrai qu'une cérémonie marchande à grande échelle, à la gloire d'un club de foot, ne doit pas être perturbée par des basses considérations sécuritaires, et que des casseurs avides de viols ne sont pas potentiellement dangereux pour le régime. Pourquoi aurais-je été gâcher la fête, demande désemparé le préfet de police qui n'hésite pas à ordonner aux CRS de frapper des femmes à terre et de gazer des enfants.

    Ce matin, les Français peuvent contempler comment un pouvoir légal et prétendument légitime instrumentalise les forces de l'ordre pour réprimer les opinions, et préfèrent harceler les manifestants non-violents comme les Veilleurs plutôt que de protéger les citoyens. Les dix fourgons de CRS sont partis protéger une bien autrement plus précieux, Manuel Valls, accueillis par les opposants à sa descente de train : il ne risquait rien, mais le préfet, délicat, a préféré ne pas lui infliger la vue désagréable de nos militants.

    Le pouvoir n'a pas peur des casseurs, totalement aliénés, il a peur de ceux qui veulent ne plus se soumettre aux diktats de la bienpensance et qui n'entendent plus subir la violence faite aux esprits. Le pouvoir ment quand il parle des violences en marge des manifestations contre la loi Taubirator : nos bousculades n'ont pas fait un seul blessé chez les policiers, même bêtement violents, pas un scooter n'a été brulé, pas une vitrine brisée.

    Manuel Valls ne démissionnera pas car il sait que tant qu'il exercera une répression injuste contre les vrais opposants au pouvoir le pouvoir le soutiendra. Le préfet de police ne sera pas limogé (sinon pour être remplacé par un autre exécutant des basses œuvres) car il a fidèlement menti sur les chiffres, fidèlement déversé des hordes de CRS inutiles sur les manifestants, fidèlement travaillé à rogner les ailes de la contestation.

    Le pouvoir ment et les médias le savent : il n'empêche, le pouvoir et ceux qui le soutiennent n'hésiteront jamais à parler de radicalisation chaque fois que vous aurez le courage de descendre dans la rue, le courage de vous asseoir pacifiquement, le courage de crier votre volonté de ne pas céder."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Syrie : ridicule de justifier le terrorisme par la volonté de renverser Assad

    Lettre du général Aoun :

     

    "Je vous adresse cette lettre car je suis convaincu que le silence doit être brisé en ce qui concerne l’enlèvement des deux évêques d’Alep, en espérant que vos gouvernements puissent prendre les mesures qui s’imposent pour trouver une issue à cette question grave et urgente. Le 22 Avril, l’évêque grec orthodoxe d’Alep Mgr Boulos Yazigi et son homologue syriaque orthodoxe l’archevêque Youhana Ibrahim ont été enlevés sur la route de leur retour à Alep au niveau d’un village sur la frontière syro-turque; leur chauffeur a été tué devant eux de sang-froid comme indiqué par la presse.

    La situation en Syrie a atteint un niveau dramatique et les crimes perpétrés par les hommes armés au nom de la liberté ont visé cette fois-ci deux hommes de l’église, qui n’ont rien à voir avec le conflit armé actuel en Syrie. Bien au contraire, ils n’ont cessé d’appeler et d'œuvrer pour la paix et de prier pour toute la Syrie dans toutes ses composantes.

    Pourtant, ce dernier épisode n'est pas un acte isolé ni le premier dans la série d’agressions qui visent les religieux chrétiens. En effet, les deux évêques enlevés rentraient d’une mission pour négocier la libération de deux autres prêtres pris en otage, le père Michel Kayal de l’église arménienne catholique et le père Maher Boulos Mahfouz de l’église grecque orthodoxe, tout deux enlevés le 14 février dernier. Quelque temps plus tôt, le 25 Octobre et le 26 Décembre 2012, deux prêtres grecs orthodoxes, Fadi Haddad et Bassilios Nassar, ont été aussi assassinés par des hommes armés.

    Ces actes ne peuvent en aucun cas traduire une quelconque «lutte pour la liberté ». Ce sont des actes de terrorisme perpétrés par des terroristes assoiffés de haine qui se nourrit du sang des innocents et de la vie des civils. Par ailleurs, il est devenu ridicule et risible de justifier ce terrorisme par la volonté de renverser le régime Assad. Votre pays a apporté un soutien politique et médiatique à la rébellion syrienne et aux hommes armés et continue de le faire. De plus, des rapports médiatiques ont évoqué la possibilité que certains pays aient vraisemblablement fourni ces groupes armés en hommes et en armes les encourageant ainsi dans leurs agissements horribles et terrifiants, car ils savent qu’ils peuvent toujours compter, en toute impunité, sur votre soutien.

    Votre pays condamne certainement tous les actes de violence, mais son silence retentissant vis-à-vis de ces actes lui fait porter aussi une responsabilité morale à la hauteur de sa capacité de faire éviter ces crimes. Le devoir moral vous appelle donc à tout faire pour assurer la sécurité des Archevêques Yazigi et Ibrahim et mettre à contribution tout les moyens pour assurer leur libération au plus tôt.

    Je continue à croire que la politique doit respecter les codes de la morale pour le bien de l'humanité en général et des peuples divisés de notre région en particulier. Par conséquent, j’ai l’honneur de m’adresser à vous pour vous solliciter d’agir pour sauver les deux évêques avant qu’il ne soit trop tard et avant que le remord ne se substitue à l’action. L’histoire jugera les actes et non les intentions et sanctionnera l'inaction. Enfin, je suis convaincu que vous allez soutenir cet appel et agir car vos peuples souffrent autant du terrorisme, le danger le plus grave qui menace la stabilité du monde."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Jihadistes ou brigadistes ?

     

    [Tribune libre] Les ministres de l’Intérieur français, Manuel VALS, et belge, Joëlle MILQUET, s’étonnent et s’offusquent que des volontaires musulmans, issus des « banlieues » puissent s’engager dans les rébellions en Lybie, en Syrie ou au Mali aux côtés des mercenaires payés, entraînés et armés par l’Arabie Saoudite et le Qatar.

    Quoi de plus normal puisque depuis plusieurs années les gouvernements européens ont aidé à la déstabilisation de l’Irak, de l’Afghanistan, de l’Egypte, de la Tunisie ou de la Lybie hier, et aujourd’hui de la Syrie.

    Les complices de la parodie de procès de Saddam Hussein ayant conduit à sa pendaison, les commanditaires de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, les responsables de l’échec afghan, de l’éviction de Moubarak et de Ben Ali, ceux qui exigent la peau de Bachar-el-Assad, refusent maintenant que des milliers de maghrébins inassimilables puissent rallier les sunnites au Proche-Orient, au Maghreb ou ailleurs en Afrique.

    Pourquoi reprocher à ces volontaires d’aller défendre leurs convictions ou leur idéal pour une cause qui leur a été présentée comme indispensable à l’instauration de la « démocratie » ?

    Pourquoi critiquer ces « jeunes » et condamner leur engagement, alors que dans le même temps les médias, aux ordres du gouvernement, dénoncent en permanence ces « dictatures » à abattre ?

    Les donneurs de leçons de la mafia socialaud-libéro-écolo-humaniste feraient bien de se taire et balayer devant leur porte. Durant la guerre d’Espagne (1936-1939) des dizaines de milliers d’européens ont rejoint les Brigades Internationales au prétexte d’instaurer, les armes à la main, le communisme (chanté et adulé par Dolorès Ibarruri la « Pasionaria ») contre la volonté de la majorité du peuple espagnol. Ces brigadistes du marxisme mondialiste ont toujours et partout été montrés en exemple, tout au long de la seconde moitié du XXème siècle, par les charlatans de la démocrasse.

    Il est donc naturel, logique et compréhensible que le combat pour défendre le domaine de l’Islam soit aujourd’hui alimenté par des volontaires – janissaires du 21ème siècle – nourris et lobotomisés par ceux qui durant des décennies ont saboté et vilipendé les valeurs séculaires qui ont fait la grandeur de l’Europe.

    Mais le déclin de notre civilisation et la décadence de notre culture conduisent une partie des immigrants à se tourner vers d’autres horizons. C’est pourquoi le boomerang droit de l’hommiste et la culture de l’excuse se retournent contre les saltimbanques de la Pensée Unique, du Politiquement Correct et du Melting-Pot à tous les étages !

    Et quand Carla DEL PONTE, membre de la Commission de Recherche de l’ONU sur les violations des Droits de l’Homme, confirme maintenant que les rebelles de l’ASL et les katibas salafistes utilisent la torture, commettent d’innombrables viols envers les civils et font usage de gaz sarin pour assassiner la population, il est grand temps d’ouvrir les yeux, de changer de discours et de tout mettre en œuvre pour sauver le soldat BACHAR ! ! !

    Pieter KERSTENS http://www.contre-info.com/

  • Violation des droits de l'homme : la France de François Hollande comparable à la Biélorussie de Loukachenko

    Manif pour tous : le Conseil de l’Europe saisi pour les violences policières

    Une question écrite dénonçant une « répression croissante » a été adressée par un élu italien au Comité des ministres.

    Il est plutôt habitué à dénoncer les violences policières dans les républiques du Caucase… Voilà que le Conseil de l’Europe se penche sur la « répression croissante » contre les opposants au mariage gay en France ! Le Comité des ministres de cet organisme siégeant à Strasbourg vient d’être saisi par l’Italien Luca Volontè, président du groupe PPE à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, d’une question écrite mettant en cause la gestion, par le gouvernement français, des manifestations contre la loi Taubira.

    « Le mouvement social de défense de la famille qui anime actuellement la France, écrit Luca Volontè, fait l’objet d’une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d’un État membre du Conseil de l’Europe ». « Ainsi, lors de la manifestation du 24 mars 2013, poursuit-il, de nombreuses personnes dont de très jeunes enfants, des femmes et des personnes âgées ont été violentées par les forces de l’ordre. Régulièrement, des passants dans la rue sont arrêtés et verbalisés seulement en raison du port d’un vêtement à l’effigie du mouvement. » « Quelles mesures, demande le parlementaire, le comité des ministres entend-il prendre pour engager le gouvernement français à mettre un terme à cette violence ? » Le Comité des ministres, qui regroupe les ambassadeurs des 47 États membres du Conseil de l’Europe et exerce notamment un rôle de surveillance du respect par ces États de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit, devrait répondre avant la fin du mois.

    Le gouvernement français sait maintenant qu’il est observé ( Luca Volontè (PPE) )

    Mais si jamais la réponse n’était « pas satisfaisante », prévient l’Italien, il ne s’en tiendrait pas là. « Les abus de pouvoirs de ces dernières semaines seraient une nouvelle raison d’insister, indique-t-il. Rendez-vous compte qu’une femme handicapée a été battue à Caen par la police ! Ce sont des violations des droits de l’homme comme on en voit en Ukraine ou en Biélorussie ! Si l’on veut être crédible en défendant les droits de l’homme, on ne peut pas accepter que l’un de nos membres ne les respecte pas… »

    Directeur de l’European Center for Law and Justice, une ONG chrétienne accréditée auprès du Parlement européen et des Nations unies, Gregor Puppinck fera lui aussi un suivi. « On envisage, explique-t-il, de soumettre un mémoire en soutien à cette question écrite. » En attendant, Luca Volontè continue d’accumuler « de nombreux témoignages, vidéos et photos », enrichis « malheureusement presque quotidiennement ».

     « Le gouvernement français sait maintenant qu’il est observé et aura à se justifier !, lance-t-il. S’il ose continuer, je rassemblerai facilement de nombreux collègues derrière moi pour déposer, pourquoi pas, une proposition de résolution. »

    Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Israël bombarde la Syrie dans un assourdissant silence médiatique

    Pour une fois, je citerai Le Figaro, qui est à peu près le seul journal à en parler.

    Même (et surtout) le podcast de France Inter retire les paroles "imprudentes" du journaliste qui évoquait ce sujet brûlant dans les titres ce matin à 7h (si on compile les 4 articles entre 7h et 7h30, on s'aperçoit qu'il manque 2 minutes et 33 secondes : celles qui correspondaient à cette annonce).

    Ce qui s'appelle de l'auto-censure, au minimum, car je pense que des directives sont tombées avant que le sujet ne puisse être développé.

    En fait, il n'y a à ma connaissance aucun écho à cette info, nulle part, en dehors du Figaro et de quelques discrets media alternatifs..

    On nous parle comme d'habitude de sujets sans grande importance, mais sur ce sujet capital, motus et bouche cousue.

    C'est pourtant d'une importance majeure, un pas vers la guerre israélo-syrienne, en prélude à la guerre israélo-iranienne et donc à un conflit généralisé.

    Ainsi, des avions israéliens ont pu bombarder la Syrie, survoler le palais présidentiel, ce qui est un acte guerre caractérisé, sans attirer l'attention de nos journalistes, à part ici (citation) :

    Syrie : un troisième raid israélien passé sous silence

    Par Georges Malbrunot le 6 mai 2013

    Outre les deux raids menés le week-end dernier, un premier bombardement de l’aviation israélienne en Syrie est en revanche resté sous silence aussi bien à Tel Aviv qu'à Damas. Il eut lieu la nuit du samedi 27 au dimanche 28 avril, nous ont affirmé plusieurs sources diplomatiques et militaires. 

    Après avoir frappé leur cible dans la banlieue de Damas, les avions de combat israéliens ont ensuite survolé le palais présidentiel de Bachar el-Assad dans la capitale syrienne, selon un diplomate qui suit de près la crise syrienne. Comme ils l’avaient fait en 2007 lorsque l’aviation israélienne avait détruit un site nucléaire syrien dans le désert à l’est du pays.
    (http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/05/syrie-un-troisiemeraid-
    israel.html )
     
    Et il faut féliciter Georges Malbrunot, un des rares à avoir le courage d'en parler, puisque apparemment il en faut pour proclamer la vérité.        
    En fait, il s'agit bien de provocations israéliennes : devant l'impuissance des insurgés (une bande de mercenaires voyous surarmés par le Qatar avec l'appui marqué des USA et d'Israël) à renverser le gouvernement syrien, l'état israélien, tout en cachant ses provocations par la mainmise qu'il a sur toute la presse, tente de provoquer une riposte syrienne, qui aurait, elle, toute la publicité qui convient. Mais le pouvoir syrien se garde bien de marcher dans la combine, et n'offre aucun prétexte aux appétits guerriers de Tel-Aviv, préférant en appeler aux instances internationales pour faire cesser l'agression (sans grand écho d'ailleurs, car il y a longtemps que l'ONU a choisi son camp). Obama, pour sa part, semble bien embêté, et semble craindre qu'Isrël ne lui force la main, ce en quoi il n'a pas tort :  http://www.lefigaro.fr/international/2013/05/06/01003-20130506ARTFIG00791-barack-obama-tente-de-calmerlejeu.php                                                                          
     
    Extrait : "Devant la crainte d'une contagion régionale, Washington résiste aux pressions pour intervenir dans le conflit. Avec la stupéfiante affirmation de Carla Del Ponte, selon laquelle l'utilisation de gaz sarin en Syrie pourrait avoir été le fait des rebelles et non du régime d'Assad, la confusion redouble à Washington sur la marche à suivre, même si la Maison-Blanche s'est dite hier « hautement sceptique » sur l'hypothèse d'une utilisation d'armes chimiques par les insurgés, pointant du doigt le pouvoir. Dans le brouillard de la guerre syrienne, l'appel à la prudence d'Obama s'en trouve renforcé, lui permettant de gagner du temps."             
     
    L'ONU a par ailleurs immédiatement réagi aux propos de Carla Del Ponte pour en minimiser l'importance, parce qu'évidemment c'est la version "armes chimiques gouvernementales syriennes" qui doit prévaloir....Il faut retenir de tout cela qu'il ne faut pas compter sur nos média aux ordres pour nous tenir informés d'autre chose que des âneries et des choses sans importance, et que les événements les plus dramatiques, avant-coureurs d'un conflit mondial, nous sont soigneusement cachés. 
  • Syrie : Israël joue avec le feu islamiste

    Ils sont nombreux les “idiots utiles” des fous d’Allah

    Il est évident que Tel Aviv s’inquiète à juste titre de l’implication de l’Iran dans le conflit syrien et d’un éventuel renforcement du Hezbollah libanais. Il n’en reste pas moins que son intervention militaire directe dans cette guerre civile la transforme en déflagration régionale. Israël prend des risques et joue avec le feu. A quoi servirait d’affaiblir les chiites radicaux du Liban si la conséquence est la prise du pouvoir à Damas par des sunnites fanatiques et proches de la mouvance Al-Qaïda. On pourrait reprendre la formule « ni Allal, ni casher » adaptée de celle de Churchill sur la destruction de l’Allemagne nazie renforçant la menace soviétique « on a tué le mauvais cochon ».

    Raids israéliens

    Selon un nouveau bilan, au moins 42 soldats ont été tués et le sort d’une centaine d’autres est inconnu à la suite du raid israélien“, a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Un premier bilan faisait état de 15 morts. Selon Rami Abdel Rahmane, les trois sites visés par les Israéliens “comptent 150 hommes, mais on ignore si tous s’y trouvaient lors du raid“. Les autorités syriennes n’ont, jusqu’à présent, donné aucun bilan officiel, mais le ministère des Affaires étrangères dans une lettre à l’ONU avait affirmé que “cette agression avait causé des morts et des blessés et des destructions graves dans ces positions et dans des régions civiles proches“. L’opposition syrienne s’inquiète donc elle aussi de l’intervention israélienne.

    Le retour des armes chimiques

    La Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie, mandatée par l’ONU, a affirmé lundi qu’elle «n’avait pas obtenu de résultats permettant de conclure que des armes chimiques ont été utilisées par les parties au conflit». «En conséquence et à ce jour la Commission n’est pas en mesure de commenter davantage ces allégations», ajoute un communiqué qui apparaît comme un désaveu des déclarations dimanche à la presse d’un de ses membres, le procureur suisse Carla del Ponte, qui a parlé d’usage de gaz sarin par les rebelles.

    Del Ponte, qui dans ses précédents mandats, notamment en tant que procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), s’était faite remarquer par des déclarations radicales aux médias, avait affirmé dimanche soir à la chaîne de télévision publique suisse du Tessin, avoir vu un rapport sur «des témoignages recueillis concernant l’utilisation d’armes chimiques, en particulier de gaz neurotoxique, par les opposants et non par le gouvernement».

    L’idole des traqueurs de criminel de guerre ne devient plus crédible quand elle témoigne en défaveur des « gentils auto-proclamés » !

    Y aurait-il une justice internationale elle aussi politisée ?

    Pour Damas, les raids israéliens prouvent que les rebelles sont «les outils d’Israël à l’intérieur» du pays. Et «la communauté internationale doit savoir que la situation dans la région est devenue plus dangereuse après l’agression», a déclaré le ministre de l’Information Omrane al-Zohbi. «Le gouvernement syrien confirme que cette agression ouvre largement la porte à toutes les possibilités», a-t-il ajouté. La télévision syrienne a annoncé en soirée que «les missiles étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation», sans plus de précisions.

    Dans sa lettre à l’ONU, Damas a accusé l’État hébreu d’appuyer les rebelles, notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda. De son côté, l’Armée syrienne libre (ASL, rebelles) a estimé que ses opérations n’étaient «pas liées aux raids israéliens ou à autre chose» tandis que la Coalition de l’opposition a condamné le raid israélien mais accusé le régime d’être responsable de l’affaiblissement de l’armée qu’il utilise «contre la population». L’Iran a aussitôt répliqué par la voix du commandant de l’armée de terre, le général Ahmad-Reza Pourdastan, qui s’est dit prêt à «entraîner» l’armée syrienne.

    Il n’y a pas qu’Israël bien sûr qui joue avec le feu.

    Jean Bonnevey, 09/05/2013 http://fr.novopress.info

    Source : Metamag. Reproduit avec son aimable autorisation.

    Crédit photo en Une : Israel Defense Forces, via Wikipédia, (cc). Crédit photo Carla del Ponte : UN Photo Geneva, via Flickr, (cc). Crédit de la carte : DR.

  • Lettre aux dirigeants du monde ce qui concerne l'enlèvement des Archevêques Yazigi et Ibrahim en Syrie

    Lettre aux dirigeants du monde ce qui concerne l'enlèvement des Archevêques Yazigi et Ibrahim en Syrie C'est avec un profond sentiment de désolation et de consternation que je me vois contraint de vous adresser cette lettre, car je pense que le silence doit être brisé en espérant que les autorités devraient envisager de prendre des mesures immédiates comme dicté par la gravité et l'urgence de la question .

    Le 22 Avril, Alep grecque orthodoxe Mgr Boulos Yazigi et Alep syriaque archevêque Youhana Ibrahim ont été enlevés à leur retour à la maison de façon d'un village à la frontière syro-turque. Les rapports des médias ont-il que leur chauffeur a été tué devant les yeux de sang-froid. Le sort des deux archevêques sont encore à déterminer, laissant ainsi leur sort dans les limbes.

    La situation en Syrie a atteint des niveaux exorbitants des atrocités. Les crimes horribles perpétrés par les combattants soi-disant liberté ont cette fois attaqué à ecclésiastiques chrétiens respectés et paisible qui n'ont rien à voir avec le conflit armé, et qui ont toujours appelé et prié pour la paix en Syrie, et entre les différentes composantes de son personnes.

    Pourtant, ce dernier épisode de l'enlèvement n'est pas un acte solitaire qui se produit pour la première fois. Selon les médias, les archevêques auraient été en train de négocier le sort des deux prêtres d'origine arménienne catholique Michel Kayal et grecque orthodoxe Maher Boulos Mahfouz, qui où kidnappé le 14 Février. Quelque temps plus tôt, le 25 Octobre et le 26 Décembre 2012, deux prêtres grecs orthodoxes Fadi Haddad et Bassilios Nassar ont été assassinés par des hommes armés.

    Loin de représenter une sorte de lutte pour la liberté, ces actions ne sont que de purs actes de terrorisme perpétrés par des terroristes haine alimentés qui se nourrissent du sang des innocents et la vie des civils. Il est devenu d'une extrême ridicule de trouver une justification pour de tels actes en vertu de prétexte de chercher à renverser le régime Assad.

    Votre pays a longtemps accordé le soulèvement soutien politique et médiatique syrienne et a adopté des politiques favorisant les groupes qui combattent le régime Assad. Les rapports des médias affirment même que certains pays ont aussi vraisemblablement fourni ces groupes armés avec des hommes et des armes ainsi les enhardir à commettre d'horribles actes de terreur sachant qu'ils ont votre soutien, et qu'ils ne seraient pas tenus responsables de leurs actes hideux.

    Votre pays condamne certainement tous les actes de violence, mais son silence retentissant vis-à-vis de ces incidents, il porte aussi une responsabilité morale importante que sa capacité à mettre un terme à de tels événements.

    Ainsi, il semble incombe aux autorités de votre pays par devoir moral de faire tous les efforts pour assurer la sécurité des Archevêques Yazigi et Ibrahim et faire tout son possible pour garantir leur libération le plus tôt possible.

    Je voudrais croire que la politique de la morale existent toujours pour le bien de l'humanité en général et les personnes démontés de notre région en particulier. Par conséquent, je vous exhorte à agir en conséquence avant qu'il ne soit trop tard et avant que des mesures sont remplacés par le remords. En fin de compte l'histoire nous jugera sur nos actes, pas de regrets.

    Enfin, je suis sûr que vous soutiendrez mon appel parce que vos gens souffrent du terrorisme et le terrorisme est en effet le plus féroce ennemi de la stabilité dans le monde.

    Général Michel Aoun http://www.voxnr.com

  • Jean Aziz et le face à face Iran – Arabie Saoudite au Liban et en Syrie

    http://prodromenouvelordremondial.wordpress.com/

    La thèse que je défends sur ce blog est que la crise syrienne a dès le départ donné lieu à une immixtion de forces étrangères à ce pays ; des forces qui ont engagé très tôt une action violente, parfois très professionnelle, contre l’appareil policier et militaire du régime.

    Ces forces étrangères, non contentes d’armer militairement et d’outiller dans la guerre médiatique des citoyens syriens, qu’ils appartiennent à la mouvance des Frères Musulmans, du wahabbisme ou tout simplement à celle de ceux qui pensent que leur avenir personnel ou celui de leur clan pourrait être plus radieux sans Bachar al-Assad, ont fait venir des mercenaires de Turquie, de Jordanie, et même de Tunisie, de Tchétchénie et d’Europe (je ne parle pas là de Syriens résidant en Europe).

    Il va sans dire que ceux qui espéraient une démocratisation de la vie politique en Syrie en sont pour leurs frais.

    Jean Aziz, qu’on a déjà croisé sur ce blog, grossit peut-être un peu le trait, mais oui, nous assistons en Syrie à une guerre entre l’Iran et le Hezbollah d’une part, et l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et les Etats Unis d’autre part.

    Et c’est l’axe turco-arabo-occidental qui a pris l’initiative de cette guerre et a fait en sorte qu’elle perdure faute de possibilité de règlement politique qu’il s’est ingénié à empêcher, exactement comme en Libye.

    Sauf que l’enjeu stratégique est nettement plus important en Syrie qu’en Libye et que si les Américains jouent là avec la sécurité de leur entité sioniste adorée, les monarques jouent peut-être leurs têtes !

    Pourtant, dans un monde rationnel, cette crise aurait été réglée depuis longtemps ou n’aurait jamais eu lieu.

    Mais un monde rationnel serait un monde où les Etats Unis au lieu de chercher la confrontation avec l’Iran, le Hezbollah et la Syrie, chercheraient à avoir des relations normales avec ces pays avec lesquels ils ne devraient avoir à priori pas de conflit aigu.

    Oui, j’écris ces pays car je ne compte pas le Hezbollah qui n’existerait pas si les Etats Unis ne s’entêtaient pas à soutenir inconditionnellement une entité sioniste qui ne pourra jamais avoir un statut normal dans la région.

    Même si, pour les pétromonarchies d’Arabie et du Qatar, tout l’enjeu d’une défaite de l’axe Syrie – Hezbollah – Iran est la possibilité de pouvoir enfin normaliser leurs relations avec l’entité sioniste et donc d’enterrer définitivement les droits du peuple palestinien.

    L’objectif est illusoire certes et les monarques comme le Grand Turc devraient méditer ce propos de Kant :
    Est illusion le leurre qui subsiste même quand on sait que l’objet supposé n’existe pas.

    L'Iran contre la diplomatie saoudienne au Liban

    par Jean Aziz,

    Al-Monitor Lebanon Pulse, 29 avril 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

    Trois semaines de développements de la situation au Liban ont suffi pour effacer le sentiment qu’une percée dans les relations entre l’Arabie Saoudite et l’Iran était proche, du moins au Liban. Ce sentiment avait pris corps le 6 avril quand le parlement libanais a désigné, dans un consensus presque total, le député de Beyrouth Tammam Salam pour former le nouveau cabinet.

    Au début, il y avait certains signes qu’une percée dans la relation entre l’Arabie Saoudite et l’Iran était en vue. L’ambassadeur Saoudien à Beyrouth, Ali Awad Asiri, avait clairement fait une ouverture en direction du Hezbollah. A un point tel que certains avaient dit que l’Arabie Saoudite avait entamé des contacts directs avec la plus puissante organisation chiite du Liban par l’intermédiaire d’un officiel des services de sécurité libanais qui jouit de la confiance du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah en personne. On a même dit que l’adjoint de Nasrallah, le Cheikh Naim Qassem devait se rendre en Arabie Saoudite à la tête d’une mission du Hezbollah avec la mission de discuter des relations entre la banlieue sud de Beyrouth et Riyad. La délégation devait aussi aborder le problème de la formation d’un nouveau gouvernement [au Liban] et l’acceptation d’une nouvelle loi pour les élections législatives pour faire en sorte que les élections interviennent avant la fin du mandat de l’assemblée actuelle le 20 juin et éviter ainsi au Liban d’aller vers l’inconnu.

    Cette impression optimiste a vite disparu et il est devenu évident que la stratégie de la tension entre les axes saoudien et iranien reste d’actualité jusqu’à nouvel ordre.

    Il semble que les deux parties pratiquent un jeu de dupe pour améliorer leurs positions et leurs capacités en préparation d’une attaque surprise contre l’autre camp.

    Sous couvert d’ouverture en direction du Hezbollah à Beyrouth, l’axe saoudien a l’œil rivé sur une bataille régionale pour renforcer le siège du régime syrien et renverser le président Bachar al-Assad. Au moment où les Saoudiens se préparaient à attaquer la capitale syrienne, ils avaient jugé prudent de ne pas ouvrir plus d’un front à la fois. Ils ont donc fait une trêve avec le Hezbollah et montré de la bonne volonté à l’égard de ce dernier, tandis que le nœud coulant arabo-turco-occidental se resserrait autour du cou d’Assad.

    De leur côté, l’Iran et le Hezbollah ne se sont pas laissés berner par la manoeuvre saoudienne. Quelques jours après avoir commencé à tester les réactions de l’autre camp, l’Arabie Saoudite a commencé son attaque : les alliés libanais de Riyad ont durci leurs positions en formant un nouveau gouvernement et en définissant une loi électorale, ce qui a fait prendre conscience à l’axe du Hezbollah [le Hezbollah et ses alliés au Liban] de la manœuvre, ce qui a amené cet axe à changer de tactique. Le Hezbollah a alors contre attaqué sur presque tous les fronts.

    Il semble que l’Arabie Saoudite avait misé sur une évolution favorable de la situation militaire en Syrie quand cette évolution a en fait été favorable au camp iranien. Un facteur sur le terrain a inversé la donne : en deux semaines, les forces pro-régime ont avancé dans toutes les régions autour de Damas et de Homs. Ce développement a placé les 370 kilomètres de frontière syro-libanaise sous le contrôle du régime syrien et de ses alliés au Liban. Ce qui a piégé et isolé une partie significative des Sunnites – qui sont traditionnellement soutenus par l’Arabie Saoudite et sont près d’un demi-million à Akkar et à Tripoli – par l’interposition de l’armée syrienne et de ses alliés libanais.

    Mais la riposte contre l’Arabie Saoudite au Liban a d’autres manifestations: la visite du Hezbollah à Riyad dont on parlait n’a jamais eu lieu et on a appris que Nasrallah est allé à Téhéran dernièrement. Malgré de nombreuses conjectures sur les objectifs de cette visite et son timing, le Hezbollah a ostensiblement gardé le silence sur ce sujet. Le parti ne l’a ni confirmée, ni infirmée. Cependant, des photos de Nasrallah rencontrant le Guide Suprême Iranien Ali Khamenei ont été publiées sur les réseaux sociaux. Des cercles proches du Hezbollah affirment que la photo était tirée d’archives, mais la photo n’a pourtant pas l’air bien ancienne.

    Une autre manifestation de la contre attaque a été l’annonce par Israël de la destruction au dessus de la mer au large d’Haïfa d’un drone venu du Liban. Mais à la différence d’incidents similaires, comme quand Israël avait détruit le drone Ayyoub le 9 octobre 2012, le Hezbollah a promptement démenti avoir un rapport quelconque avec cette affaire. Certains ont interprété ce démenti comme étant causé par l’échec du drone «Ayyoub 2» à pénétrer en profodeur en territoire israélien. Mais le drone avait peut-être simplement comme objectif de survoler les champs gaziers israéliens en Méditerranée. Dans ce cas, le drone a réussi à envoyer le message à Israël, ce qui explique aussi le démenti du Hezbollah.

    Ces deux derniers jours, ce cercles proches du parti ont traité cette affaire d’une manière évasive en demandant: Et si toute cette affaire se résumait à un gamin du sud Liban qui jouait avec un avion télécommandé amenant les Israéliens à suspecter le Hezbollah de leur faire la guerre ?

    Certains à Beyrouth pensent que la contre attaque iranienne contre les avancées de l’Arabie saoudite, qui se sont traduites par la démission de l’ancien premier ministre Libanais Najib Mikati se déploie bien au-delà de la scène libanaise pour toucher le Bahreïn et même l’Irak. On a parlé de découvertes de caches d’armes pour l’opposition bahreïnie à Manama ; et les troupes du premier ministre Irakien Nouri al-Maliki sont entrée à Hawija et menacent de faire la même chose à Anbar.

    Toutes choses qui confirment une fois encore que tout accord entre les Libanais doit se faire sous des auspices internationaux, c’est-à-dire au minimum une entente entre Washington et Téhéran. Mais une telle entente ne pourra sans doute pas intervenir tant que ne se seront pas produits certains événements, que ce soient les élections présidentielles en Iran en juin prochain ou les résultats des discussions d’Almaty sur le nucléaire (si elles reprennent).

    Entre temps, la situation libanaise va déboucher soit sur la prolongation de la crise par la prolongation du mandate du parlement et le report de la formation d’un nouveau gouvernement, soit sur l’explosion de la situation!

    La plupart des organisations libanaises et des parties étrangères préfèrent la première option.

    Jean Aziz est un collaborateur d’ Al-Monitor’s Lebanon Pulse. Il est éditorialiste au journal libanais Al-Akhbar et anime une émission de débat politique sur OTV, une chaîne de télévision libanaise.

    Ajoutons que ce chrétien a d’abord appartenu aux Forces Libanaises, un mouvement d’extrême droite avant de rejoindre le général Michel Aoun sur une position nationaliste, modérément antisyrienne (ou modérement prosyrienne), favorable à l’entente interconfessionnelle et hostile à l’entité sioniste. C’est pourquoi on dit qu’il est proche du Hezbollah. Il l’est à peu près à la façon de Michel Aoun.

    http://mounadil.wordpress.com/2013/04/30/jean-aziz-et-le-face-a-face-iran-arabie-saoudite-au-liban-et-en-syrie/

    http://euro-synergies.hautetfort.com/ via http://aucoeurdunationalisme.blogspot.fr/

  • A Cannes, nouvelle édition du Festival des braquages

    CANNES (NOVOPress) – Cannes, ce n’est pas seulement le recto festival de cinéma, stars et glamour, c’est également et surtout le verso insécurité et braquage des commerçants.

    C’est contre cette violente réalité que plusieurs commerçants de Cannes ont lancé pour la seconde fois un Festival des braquages (qui dispose de son site Internet), lors d’une conférence de presse qui s’est tenue lundi. Conférence de presse reprise le lendemain dans la presse, notamment Nice-Matin.

    Ce festival établit un palmarès des différents braquages dont été victimes les commerçants cannois. Car « ce festival est celui des Cannois anonymes, de la majorité silencieuse qu’on n’entend jamais. Aujourd’hui la violence, et particulièrement l’inquiétante recrudescence des braquages, font que les Cannois et notamment les commerçants vivent au quotidien dans l’insécurité. » Et ce festival « vise à exiger des responsables politiques qu’ils tournent leurs projecteurs vers ce fléau délibérément occulté, et par suite qu’ils mettent en œuvre une action d’envergure pour y mettre fin. »

    Lors de l’édition 2012 du Festival des braquages, les Identitaires (à l’origine de ce festival, désormais repris par des commerçants) avaient décerné la Palme d’Or 2012 des Braquages au maire de Cannes, Bernard Brochand.

    http://fr.novopress.info

  • “La France orange mécanique” de Laurent Obertone et “Sale Blanc !” de Gérald Pichon

    PARIS (via Polémia) – De passage à Marseille où des règlements de compte en série avaient fait une douzaine de morts dans les « cités », Manuel Valls déclarait solennellement « la guerre de l’Etat de droit contre la barbarie ». Mais n’est-il pas trop tard pour ce faire ? Et, surtout, comment espérer la réussite de cette entreprise titanesque si l’on ne désigne pas clairement les « barbares » ? C. L.

    Preuve que l’immigration et ses inéluctables conséquences – hausse du chômage, de la criminalité, des dépenses sociales et pénitentiaires, baisse généralisée du niveau scolaire, etc. – inquiètent de plus en plus nos compatriotes, le nombre de livres qui leur sont consacrés ne cesse d’augmenter, avec un succès croissant.

    Barbarie et racisme anti-Blancs, deux marques de fabrique

    Après Fractures françaises de Christophe Guilluy ou Le Sanspapiérisme/ Où sont les papiers des sans-papiers ? de Luc Gaffié, commentés ici même, paraissent ainsi simultanément La France orange mécanique, de Laurent Obertone, et Sale Blanc ! – Chronique d’une haine qui n’existe pas, de Gérald Pichon : deux ouvrages très différents, mais qui se complètent parfaitement.

    Le premier, dû à un journaliste, démontre avec rigueur et nombre de références, mais sur un ton très enlevé, l’ « ensauvagement » galopant des zones dites sensibles. Le second, plus militant mais également référencé, insiste sur l’aspect volontairement occulté, bien que tout aussi effrayant, du phénomène : à savoir le racisme anti-Blancs exacerbé des sauvages importés. La douzaine de voyous, tous « bien connus de la justice pour des délits d’outrage, de violence ou de recel » qui, le 27 juin 2010 sur l’autoroute A 10, à la suite d’un banal accrochage, ont lynché à mort le jeune automobiliste Mohamed Laidouni devant son épouse et sa mère, ne reprochaient-ils pas au malheureux, qui voulait procéder à un constat, de « faire le Français » ?

    Voici prévenus les immigrés tentés par l’intégration : ils seront traités par leurs congénères en apostats raciaux.

    La « tyrannie médiatique » complice des sauvages

    Si la barbarie s’installe et prospère, estime Laurent Obertone, c’est dû en partie à la « tyrannie médiatique », comme dirait Jean-Yves Le Gallou, les journalistes en quasi-totalité de gauche taisant ou minimisant les exploits des Jeunes, récemment requalifiés Individus, alors que « nul – et surtout pas la presse ! – n’est censé ignorer la réalité ». De fait, évoquant le parcours particulièrement sordide d’un violeur en série, Le Parisien dissimulait début avril son origine et son identité, se contentant d’écrire qu’il n’avait « jamais encore été condamné dans notre pays ». Manière élégante de dire qu’il est étranger.

    Le coût de la criminalité : 115 milliards d’euros !

    L’auteur ne s’est pas contenté d’accumuler des milliers de coupures de presse, il a aussi dépiauté quantité de rapports officiels et d’études spécialisées. Citons celle, en 2010, de l’économiste Jacques Bichot : « Chaque année, la délinquance et la criminalité coûtent aux victimes et à l’Etat un total de 115 milliards d’euros… Le coût total de la délinquance et de la criminalité représente 5,6% du PIB », soit « l’équivalent de deux fois le total de l’impôt sur le revenu ». Commentaire de L. Obertone : « Le déficit de la France en serait-il un si l’on ramenait l’insécurité à son taux de l’après-guerre ? La réponse est claire : notre pays ne serait tout simplement pas endetté. »

    Une chance pour la France ?

    Or, le poids de l’immigration dans cet insupportable fardeau est gigantesque. Quelques chiffres ?

    « Au tribunal de grande instance de Toulouse, sur 543 affaires réparties en 102 audiences, le chercheur au CNRS Daniel Welzez-Lang a noté que 65% des prévenus étaient “d’apparence maghrébine ou d’apparence noire” (Carré d’info, 27/03/2012). »

    « Les renseignements généraux ont établi le profil type des caïds, meneurs des fameuses “bandes”, à partir de l’étude de 436 d’entre eux répartis dans 24 quartiers sensibles”. 87% ont la nationalité française ; 67% sont d’origine maghrébine et 17% sont d’origine africaine. Les Français autochtones représentent 9% des meneurs (Le Monde, 25/02/06). »

    « Le fichier Canonge (un peu plus de 100.000 malfaiteurs) définit, entre autres, les individus par leur “type”… Il comprend 37% d’individus de type “européen”, 29% d’individus de type “nord-africain” et 19% d’individus de type “africain subsaharien” », les 5% restants étant sans doute rroms ou asiatiques. Etc.

    Une catastrophe pour la balance commerciale

    Si l’on considère avec le médiocrate Jean-Jacques Bourdin que les immigrés ne représentent aujourd’hui que « 5,6% de la population française » ou, avec l’ «expert » Philippe Manière (auquel cela a valu le 19 mars dernier un Bobard d’Or), que « nos flux migratoires en France sont extrêmement ténus » et que ce « tout petit flux d’immigration (…) n’est pas tellement susceptible d’avoir un impact ni économique ni démographique », on admettra que ce flux « insignifiant » a une incidence, au contraire, très signifiante sur la criminalité et donc sur un climat d’insécurité si prégnant qu’il commence notamment à beaucoup inquiéter nos offices du tourisme.

    « Paris fait la une en Chine pour son insécurité.
Pékin demande à la France de mieux protéger les touristes chinois suite à la multiplication des agressions et des vols qu’ils subissent», pouvait-on lire

    le 28 mars sur le site des Echos, quotidien du milliardaire du luxe Bernard Arnault qui redoute, à bon droit, la désertion des voyageurs du Céleste Empire, les plus dépensiers du monde. Et, quelques jours plus tard, le 9 avril, les gardiens du Louvre se mettaient en grève à l’appel des syndicats FO, CGT et SUD, excédés de devoir, parfois à leurs risques et périls, protéger les visiteurs de vols systématiques et d’agressions parfois violentes alors que leur métier est de veiller sur les seuls tableaux. Qui sont ces terreurs qui ont transformé le Louvre en coupe-gorge ? Des « mineurs d’Europe de l’Est [qui ont toute facilité d’entrer dans le musée, gratuit pour les moins de 26 ans], à vingt ou trente » et qui, bien que parfois arrêtés par la police, « recommencent à sévir quelques jours plus tard ».

    Les étrangers ainsi détroussés ayant raconté leurs mésaventures sur Internet, la bonne réputation de la capitale en a pris un sacré coup alors qu’elle était déjà exécrable, ayant déjà été classée au 22e rang pour la sécurité dans un sondage réalisé l’an dernier auprès de plus de 60.000 internautes par le site de voyages TripAdvisor. Or, le tourisme était l’un des seuls postes positifs de notre balance commerciale. Cela risque de changer très rapidement grâce aux « sauvages ».

    Qui stoppera la « machine à entretenir la criminalité » ?

    Comment en est-on arrivé là ? Pour Laurent Obertone, qui dit avoir « voulu rendre la parole aux victimes », tout le monde est responsable : les gouvernements successifs, d’abord, les politiques suivies par la droite et la gauche face à la « machine à entretenir la criminalité » étant si semblables « qu’on se demande parfois qui est au pouvoir depuis Mitterrand » ; mais aussi « les élites, les chercheurs, les journalistes, les enseignants », qui « n’ont jamais été aussi conformistes » (alors même que la violence importée n’est pas peu étrangère à l’absentéisme croissant de la dernière catégorie) : « Sur vingt ans de faits divers, on parlera davantage d’une bavure policière que des milliers d’assassinats commis par des Jeunes ». En effet, le souvenir de Malik Oussekine, diabétique décédé lors d’une charge de police en 1986, est rituellement invoqué mais tout le monde a oublié le tueur en série Sid Ahmed Rezala, ce « Marseillais » au « visage d’ange » qui, à l’automne 1999, assassina une Britannique et deux Françaises après avoir tenté de les violer. Condamné dès son plus jeune âge pour de multiples délits, dont le viol d’un enfant, le drogué Rezala était l’incarnation même du « sauvage ».

    Même le citoyen lambda, pourtant victime du racisme anti-Blancs dénoncé par Gérald Pichon avec force et conviction, ne saurait s’exonérer de toute responsabilité : ayant parfaitement intégré la vulgate, plébiscitant le comédien sénégalais Omar Sy comme leur « personnalité préférée » (sondage national du Parisien Magazine en décembre 2012), certains autochtones sont les premiers à s’élever contre « tout amalgame » quand ils sont violentés par ceux qui « sont chez eux chez nous ».

    Début avril avait lieu devant les assises de la Marne le procès des assassins d’un Polonais dont le cadavre avait été retrouvé calciné et démembré. Les meurtriers ont été condamnés à 12 et 6 ans de réclusion. Leur complice, qui avait démembré le corps, s’en est tiré avec un an de prison. Avec sursis. La barbarie a de beaux jours devant elle.

    Aussi Laurent Obertone conclut-il avec pessimisme qu’il est impossible de « revenir en arrière ». A moins qu’une réaction ne s’amorce. Signe encourageant : grâce au bouche à oreille, son livre s’est hissé en mars dans le « Top 20 » des ventes de la FNAC, alors que celle-ci, soi-disant « agitateur d’idées », refuse de le mettre en rayons. Espérons que cette hirondelle fera le printemps, fût-il tardif.

    Claude Lorne

    Laurent Obertone, La France orange mécanique, préface de Xavier Raufer, Editions Ring, janvier 2013, 349 pages.
    Gérald Pichon, Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas, Editions Idées, 2013, 105 pages.
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