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international - Page 1121

  • Ouganda : un pays à contre-courant

    Le président ougandais Yoweri Museveni a promulgué lundi cette loi qui durcit la pénalisation de l’homosexualité et qu’il avait un temps renoncé à signer (à cause des pressions de l’Occident). Une décision qui a bien sûr provoqué des réactions politico-médiatiques très négatives à travers le monde.

    Les relations homosexuelles sont déjà passibles de la prison à vie en Ouganda. Mais la nouvelle législation, adoptée mi-décembre par le Parlement, interdit notamment toute « promotion » de l’homosexualité et rend obligatoire la dénonciation de quiconque l’étant.

    Les dispositions les plus controversées, prévoyant la peine de mort en cas de récidive ou de rapport avec un mineur ou en se sachant porteur du virus du sida ont toutefois été abandonnées.

    Les politiques ougandais ne veulent pas que ce pays, majoritairement catholique, ne ressemble à l’Occident dégénéré.

    L’Afrique a-t-elle dépassé l’Occident en termes de (vraie) civilisation ?

    http://www.contre-info.com/

  • Et si l’extrémisme des Femen nuisait plus aux femmes qu’il ne les libère ?

    C’est l’Église qu’elles combattent. Sauf que l’Église n’a pas le pouvoir. Elles se sont trompées soit de cause, soit de pays, soit les deux.

     
     

    À l’heure où, en France, la cohue à l’entrée de Notre-Dame ne s’explique que par les cars de touristes, un mouvement qui laisse pour le moins perplexe nous arrive tout droit de l’Est, scie à la main.

    C’est jour de carnaval pour adultes, sortez les déguisements, les marqueurs, et c’est parti pour se taguer le corps de slogans antireligieux que la décence nous empêchera de citer. Direction la Bastille, pour une révolution interdite aux moins de 18 ans.

    Il fut un temps où, en effet, la nudité était subversive. Mais aujourd’hui, elle est la banalité la plus banale de notre société. Ne sommes-nous pas à l’époque où l’on prend appui sur des photos de femmes nues, en attendant gentiment notre bus tous les matins ? À bien y réfléchir, n’est-ce pas actuellement le voile, la véritable subversion ? Parenthèse fermée.

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  • La Bolivie refuse de légaliser le crime de l'enfant à naître

    BLa Cour constitutionnelle de Bolivie vient de confirmer la validité de sa législation protégeant la vie de l’enfant à naître, cela malgré les pressions exercées par les experts de l’Onu. L’affaire a été très commentée en Bolivie. Le suspense a duré deux ans, pendant lesquels le pays a attendu le jugement. Le président Evo Morales a pesé dans le débat l’année dernière en déclarant que « tout avortement est un crime ».

    Les arguments de la Cour sont originaux : elle déclare en effet que selon les anciennes croyances cosmiques indigènes, la vie est perpétuelle, elle n’a ni commencement ni fin. Dès lors, tout ce qui est vie ou « peut potentiellement donner la vie » est protégé par la Constitution bolivienne. L’avortement à la demande ne pourrait jamais être permis ; c’est même un crime en fin de la grossesse.

    La Cour n’a pas tenu compte des recommandations de deux comités de l’Onu de l’année dernière, qui demandaient à la Bolivie de dépénaliser l’avortement.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vladimir Poutine, fou de rage contre Ianoukovitch…

    Entretien avec Pierre-Alexandre Bouclay

    Au vu des événements en Ukraine, Vladimir Poutine va-t-il lâcher Ianoukovitch pour jouer la carte Timochenko ?

    Poutine est un pragmatique, qui souhaite avant tout la stabilité à ses frontières – principalement avec l’Ukraine, pièce centrale de sa géopolitique vers les mers du Sud et l’Europe, notamment pour l’acheminement des hydrocarbures.

    Il est fou de rage contre Ianoukovitch, qui a saboté les Jeux olympiques auxquels il accordait la plus grande importance, en précipitant la révolution par des maladresses en cascades. En faisant tirer sur le peuple, Ianoukovitch a déclenché une crise irréversible. Poutine a refusé de lui accorder une audience la semaine dernière, se contentant de le saluer entre deux tribunes, dans un stade, alors que le président ukrainien avait fait le déplacement à Sotchi. Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev l’aurait engueulé, le traitant d’incapable et lui demandant où étaient passés les milliards d’euros versés à l’Ukraine par la Russie. De fait, au lieu d’être employé pour prendre des mesures sociales d’urgence dans ce pays au bord de la faillite, l’argent s’est volatilisé.

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  • Ukraine: les leçons de l'Euro Maidan

    Intéressante analyse proposée par Alexandre Latsa.  Extrait de la fin. (nota, de nombreux liens, intéressants eux aussi, insérés dans l'article).

    "En 1945, le monde s’est retrouvé scindé en deux espaces dont les projets pour l’avenir étaient fondamentalement opposés et similaires à la fois, d’un mondialisme à l’autre. La chute de l’URSS n’a cependant pas arrêté la poussée occidentale que l’on aurait pourtant pu imaginer atténuée récemment par la crise financière de 2008. La prise de pouvoir politique de l’Amérique sur l’Europe via la construction européenne (François Asselineau l’a parfaitement expliqué ici) a permis la constitution d’un territoire utilisé pour y déployer territorialement l’Otan afin de permettre sa projection continentale mais également permettre la création d’un gigantesque marché économique dont les contours se dessinent de plus en plus clairement ces derniers mois : l’union transatlantique, cette nouvelle Otan économique.

    Les centres de gouvernances occidentaux et Otano-centrés viennent de clairement démontrer avec l’Ukraine que leurs objectifs d’extensions à l’Est continuent et que les révolutions de couleurs de nouvelle génération ne devraient pas utiliser les libéraux comme fantassins mais bel et bien les nationalistes afin de briser l’espoir de certains pays de constituer de potentiels grands espaces, voir des pôles indépendants.

    Ce faisant on peut imaginer que les micro-nationalismes tout comme les régio-nationalismes confirment et confirmeront dans un proche avenir leur rôle de meilleurs alliés de l’extension de l’Otan et d’intégration des nations européennes au sein de la matrice globale occidentale sous domination américaine. Une extension qui devrait permettre à l’Amérique de continuer à tranquillement « dépecer l’Europe » en la privant sans doute définitivement d’une alliance avec la Russie."

    Alexandre Latsa donnera mardi 4 mars une conférence à Paris. Des précisions ici.

    Paula Corbulon

  • L’Amérique et l’avortement : du « rêve » au cauchemar

    L’évolution de l’Amérique en matière d’avortement est concrétisée par un sondage diligenté par les Chevaliers de Colomb fin janvier. 62 % des Américains considèrent que l’avortement est moralement condamnable, 84 % estiment qu’il devrait être limité par rapport à la situation actuelle et seulement 9 % pensent qu’il devrait être libre. Un changement profond est en train de se faire et il est bien illustré par la situation de New-York.

    En effet à New-York l’avortement a chuté de 40 % (39,55) et le niveau atteint revient en dessous de celui de 1970, date de la légalisation de l’avortement. Or le ratio de cette ville, le plus important des Etats-Unis, était le double du reste de l’Amérique : elle était la capitale de l’avortement. Ces chiffres ont été donnés par le Ministère de la Santé de cet Etat. Il concerne l’année 2012, date des dernières statistiques. Cette chute est de 73.850. Il s’en est toutefois  pratiqué encore 80.485, ce qui reste considérable. Il s’agit d’une tendance qui va en s’accélérant d’année en année.

    Les raisons de cette évolution sont multiples. La première qui est mise en avant est que le gouvernement a donné son accord pour que des non-médecins soient autorisés à pratiquer les avortements notamment tardifs et en dehors du système hospitalier dans le cadre de petites cliniques véreuses. D’où un mouvement de répulsion vis-à-vis de l’acte lui-même.

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  • La situation des femmes en Irak est devenue un véritable enfer

    Hanaa Edwar, secrétaire générale d'»Al-Amal», une organisation de défense des droits humains basée à Bagdad, est venue présenter à Genève son rapport au Comité de la «Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes» (CEDAW). Elle déclare à l'agence Apic :

    "Il faut d'abord rappeler que l'Irak a été longtemps le pays le plus progressiste de toute la région en ce qui concerne les droits des femmes. La «loi du statut personnel» de 1959, qui s’appliquait de manière uniforme à tous les Irakiens musulmans, était considérée comme l’une des lois sur la famille les plus progressistes du Moyen-Orient. L'Irak connaissait alors l’interdiction du mariage des fillettes, et rendait la polygamie plus difficile, alors que c'est une pratique autorisée par la charia, la loi islamique.

    Selon des chiffres non officiels, il y a actuellement en Irak 1,5 million de veuves – en raison notamment des diverses guerres, violences et attentats – sans parler des femmes abandonnées ou divorcées. Près de 11% des ménages sont tenus par des femmes seules. Il leur est très difficile de trouver du travail pour nourrir leur famille – 71% sont sans travail – et seule une minorité reçoit une rente de veuve de guerre. Alors qu’en 1970 la quasi-totalité des Irakiennes étaient alphabétisées, seules 40 % fréquentent aujourd’hui les salles de classe. [...]

    L'invasion américaine de 2003 a renforcé les divisions sectaires et ethniques, ainsi que la domination des partis islamiques. Ni les responsables américains ni les nouveaux gouvernants irakiens n'ont voulu imposer les principes d'égalité fondamentale entre hommes et femmes. Ils ont plutôt permis aux éléments extrémistes de promouvoir leurs traditions tribales et leurs coutumes religieuses et d'exploiter la loi pour renforcer leurs positions conservatrices en ce qui concerne le droit des femmes. C'est ainsi que les femmes ne sont plus vues que dans leur fonction reproductrice, au service de la famille, et dans la subordination aux hommes. [...]"

    Michel Janva

  • Bernard Lugan : Centrafrique: point de situation

    Philippe Meunier, député du Rhône, Secrétaire de la commission Défense rentre d’une mission parlementaire en RCA effectuée le 17 février dernier. L’Afrique Réelle lui a demandé un point de situation au moment où les organisations humanitaires parlent d’une "épuration" des musulmans par les chrétiens.

     

    Quelle est aujourd’hui la situation sécuritaire à Bangui ?

    Philippe Meunier : Une sécurité précaire est revenue à Bangui grâce et uniquement à la présence de nos militaires français, même si certains groupes sous couvert d’anti balakas commettent des délits. La tension reste néanmoins palpable et des incidents peuvent éclater à tout moment.

    A lire les médias, ce sont les chrétiens qui massacrent les musulmans alors que pendant un an, ces derniers les martyrisèrent. Avez-vous pu mesurer le degré de haine entre les communautés ? Pourquoi les chrétiens en veulent-ils à ce point aux musulmans ?

    Philippe Meunier : Les islamistes du Seleka, avec la complicité de leurs collaborateurs, ont procédé à Bangui et dans l’ensemble du pays à des massacres sans nom des mois durant à l’encontre des chrétiens. Conséquence de ces viols et massacres de masse, les chrétiens ne veulent et ne peuvent plus aujourd’hui vivre avec et aux côtés des musulmans. [...]

    La suite sur Afrique Réelle