Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 1122

  • Le régime syrien marque des points avec la chute de la cité clé de Yabroud

    Damas (AFP) - Les troupes du régime syrien appuyées par le Hezbollah libanais ont pris dimanche la totalité de la ville stratégique de Yabroud, enregistrant une avancée importante dans la guerre contre les rebelles, qui est entrée dans sa quatrième année.
    Un journaliste de l'AFP a pénétré dans ce qui était le dernier fief rebelle dans les montagnes de Qalamoun, à la frontière avec le Liban, peu après que l'armée a annoncé l'avoir reconquis à l'issue d'une bataille de 48 heures.
    Des dizaines de soldats gouvernementaux et de combattants loyalistes portant différents uniformes se trouvaient à Yabroud, certains, la mine fatiguée, profitant de l'accalmie pour fumer un narguilé sur la place principale. Aucun civil n'était visible dans la ville qui était majoritairement sunnite, dont certains murs sont recouverts d'inscriptions et tags favorables à la révolution.
    "Nous avons pris le contrôle total de la ville ce matin" a affirmé à l'AFP un officier, soulignant que la bataille avait été particulièrement "difficile".
    Cette prise empêche toute infiltration rebelle vers le Liban voisin, en particulier vers la ville d'Aarsal (est) qui soutient la rébellion syrienne.
    "Ce nouvel exploit (...) sécurise les régions frontalières avec le Liban et coupe la route aux renforts", a indiqué un porte-parole de l'armée dans un communiqué lu à la télévision.
    "C'était la dernière grande ville de la région montagneuse de Qalamoun entre les mains des rebelles. Elle se trouve à moins de 10 km de l'autoroute Damas-Homs et représentait une menace pour la sécurité de cet axe", souligne le géographe français spécialiste de la Syrie, Fabrice Balanche. La circulation a pu reprendre dimanche sur l'axe reliant la capitale à la troisième ville syrienne, selon la télévision syrienne.
    "Cela démontre à nouveau qu'en ce qui concerne les zones stratégiques, l'avantage se trouve actuellement dans le camp du gouvernement" a estimé Charles Lister, chercheur au Brookings Doha Center.
    Pour le Hezbollah, cette prise est également cruciale car selon le mouvement chiite armé, c'est à Yabroud que sont piégées les voitures utilisées pour les attentats meurtriers qui ont touché ses bastions au Liban ces derniers mois.
    L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a indiqué que le Hezbollah, dont cinq combattants sont morts dans la zone dimanche, était le fer de lance de cette offensive.
    Selon plusieurs sources, les raids du régime se poursuivaient sur la zone entre Yabroud et Aarsal, et l'OSDH a décompté six personnes tuées, dont deux enfants.
    Les soldats, qui pourchassent les rebelles fuyant vers Aarsal, vont désormais s'employer à fermer complètement les voies d'acheminement de renforts et approvisionnements destinés aux insurgés via le Liban, selon une source de sécurité à Damas.
    - Brahimi en Iran -
    Des brigades islamistes rebelles ainsi que des jihadistes du Front al-Nosra défendaient depuis des mois Yabroud, soumise à un pilonnage de l'armée et du Hezbollah, et à des raids aériens aux barils d'explosifs, une pratique dénoncée par l'ONU.
    Ce recul de la rébellion illustre à nouveau les divisions qui l'affaiblissent.
    Selon le commandant de l'armée loyaliste à Yabroud, trois jours avant l'offensive, des accrochages ont eu lieu entre des rebelles qui voulaient se rendre voyant la partie perdue, et les jihadistes du Front al-Nosra qui entendaient se battre jusqu'au bout.
    "Nous avons tué leurs principaux chef et ils ont été totalement déroutés. Un grand nombre des rebelles ont été tués, d'autres ont été capturés et certains se sont enfuis", ajoute-t-il.
    Un combattant local d'Al-Nosra a expliqué sur sa page Facebook que la plupart des rebelles s'étaient retirés de la ville par surprise, laissant les jihadistes combattre seuls toute la matinée de dimanche.
    Au même moment à Damas, environ 300 jeunes Syriens, dansant et chantant, ont appelé M. Assad à se porter candidat à la présidentielle prévue au printemps, et célébré la "victoire" de l'armée à Yabroud.
    "Nous sommes tes hommes, Bachar", ont-ils lancé. "Nous allons t'élire Bachar", indiquait une banderole.
    L'organisation de cette présidentielle en plein conflit a été dénoncée par le médiateur international Lakhdar Brahimi, qui est arrivé dimanche en Iran, l'un des rares alliés du régime Assad. Au cours de sa visite de trois jours, il doit notamment rencontrer le président Hassan Rohani.
    Trois ans de violences ont coûté la vie à plus de 146.000 personnes selon l'OSDH, contraint selon l'ONU plus de neuf des 22 millions d'habitants à fuir leur foyer et détruit le pays, plongé dans une crise humanitaire majeure dans laquelle les enfants
    Source : Afp via http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140316.AFP2411/syrie-l-armee-a-pris-la-ville-rebelle-cle-de-yabroud.html
    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFAVpuFpkkSNYLFZKq.shtml

  • Doute climatique

    Episode 1 : La terre ne se réchauffe pas

    Le changement climatique est devenu une nouvelle religion. Ses grands prêtres considèrent que la messe est dite et répètent en boucle fermée leur litanie :

    • la terre se réchauffe et la température moyenne du globe pourrait augmenter de 6° en un siècle,
    • les émissions de CO2 d’origine humaine sont coupables de ce réchauffement,
    • les conséquences pour la planète seront catastrophiques avec notamment une montée du niveau des océans, la fonte de la banquise, l’accroissement de l’amplitude des tornades,
    • seule une réduction drastique des émissions de CO2 peut encore éviter la catastrophe,
    • et bien évidemment, il y a un parfait consensus scientifique sur le sujet donc il est inutile d’en discuter, il faut agir !

    Les hérétiques qui osent contester le moindre aspect de la doctrine sont fustigés par les inquisiteurs climatiques et accusés d’être des suppôts des intérêts pétroliers ou des néo-conservateurs.

    Et pourtant, il y a de très sérieuses raisons de douter de tout cet édifice. On peut même affirmer qu’il est très probable que tout est à peu près faux : la terre ne se réchauffe plus, les émissions de CO2 d’origine humaine ont un rôle négligeable sur la température du globe, et le consensus scientifique n’existe absolument pas.

    Commençons par la première observation, la plus fondamentale : la terre ne se réchauffe plus depuis 1997.

    Selon le « Climate Research Unit » de l’université d’East Anglia et son directeur Phil Jones, qui fait autorité en la matière, la température moyenne sur toute la superficie du globe est constante depuis 1997,  dans une période où a pourtant été envoyé dans l’atmosphère près d’un tiers de tout le CO2 émis depuis le début de l’ère industrielle. Phil Jones est l’un des principaux pourvoyeurs de données du GIEC. Richard Lindzen, titulaire de la chair Alfred Sloan du MIT, ancien auteur principal du GIEC, confirme les observations d’East Anglia. Plusieurs autres instituts indépendants très réputés concluent également à la stagnation de la température du globe : GISS, NOAA, HadCRUT, UAH, RSS.

    De fait, même le GIEC dans son dernier rapport s’est résigné à admettre que la température du globe est stable depuis plus de 15 ans. Mais il parle de palier, d’une sorte de pose avant la reprise de l’ascension. Evidemment la courbe en « Hockey Stick » qui montrait une ascension brutale de la température du globe depuis le début de l’ère industrielle était beaucoup plus saisissante. Mais on sait maintenant qu’elle était une imposture, qui a permis à Al Gore et consorts de s’enrichir. Le GIEC n’y fait plus aucune allusion mais son nouveau paradigme du palier est une autre forme d’imposture.

    L’hypothèse de loin la plus probable est celle du cycle de soixante ans bien connu des spécialistes du soleil. Depuis plusieurs siècles, la température moyenne du globe monte, stagne, baisse, stagne, puis remonte dans un mouvement de sinusoïde de période 60 ans. La dernière phase de refroidissement a eu lieu de 1945 à 1960. Elle a été suivie d’une stagnation de 1960 à 1975, puis d’une phase de réchauffement de 1975 à 1997 : c’est cette période qui a donné naissance à la théorie du réchauffement climatique. Le réchauffement de 1975 à 1997 a été de 0,6°C. Il était comparable de 1915 à 1940, alors que le taux de CO2 dans l’atmosphère était beaucoup plus faible.

    Depuis 1997 la température stagne alors que le taux de CO2 continue à augmenter. Nous sommes en fait en haut du cycle et il est très probable que la température va commencer à baisser.

    Le GIEC laisse entendre que malgré cette pose, nous sommes sur une tendance globale haussière. En fait les scientifiques pensent le contraire.

    D’après S.I. Akasofu (2010) la terre se remet lentement du dernier coup de froid dû à une sieste du soleil, le « Minimum de Maunder », intervenu sous Louis XIV. Depuis cette époque, la température s’élève d’un  quart à un demi-degré par siècle, avec une modulation par le cycle solaire de 60 ans. Ce cycle se corrèle parfaitement avec la vitesse du soleil par rapport au centre de gravité du système solaire. Les variations de l’irradiance solaire sont causées par celles du diamètre du soleil, liées à son mouvement par rapport à celui des planètes. Un article de N. Scafetta de 2009 mettait cet effet en évidence mais il n’est pas même cité par le GIEC.

    Par ailleurs, selon S.K. Solanski de l’Institut Max Planck (2004), le soleil sort d’une période de 50 à 60 ans d’activité intense sans équivalent depuis 6000 ans. La tendance est en train de s’inverser laissant entrevoir une période plus froide.

    Le consensus actuel est ainsi clair : la terre ne se réchauffe plus depuis plus de 15 ans et va très vraisemblablement entrer dans une période de refroidissement.

    Nous verrons dans notre prochain épisode que le CO2 est un parfait innocent.

    DANTON

    http://www.resistance2017.net/?p=831#more-831

  • Où sont passés les tenants de la realpolitik ?

    La realpolitik c’est cette façon d’aborder les relations entre états comme étant des relations d’intérêts réciproques. C’est considérer que l’idéologie joue un rôle moindre dans les relations entre états. C’est en résumé considérer qu’un état n’a que des intérêts.

    Pourtant nombreux sont les camarades à envisager des croisades idéologiques contre le « Nouvel ordre Mondial » qui n’est pas du tout une théorie complotiste mais le nom donné à la situation géopolitique mondiale après la chute de l’URSS. La domination des Etats-Unis est d’abord une donnée géopolitique brute. Les Etats-Unis dominent le monde par le « soft power » et le « hard power » c’est à dire d’un côté par la « « « « culture » » » » et le libre-échange et de l’autre par l’armée.

    L’objectif de cette domination peut-être sous-tendu par des bases idéologiques, mais il s‘agit surtout pour les Etats-Unis (comme pour n'importe quel pays) de servir leurs intérêts propres.

    La sphère militante se positionne donc souvent sur le plan du combat idéologique en cherchant à combattre le « modèle » des Etats-Unis puisqu’il nous est impossible de combattre ceux-ci sur le plan de la realpolitik. Cela dit, cela nous empêche-t-il d’envisager un raisonnement « réaliste » ? Assurément non.

    Il devient trop simple d’analyser toutes les situations géopolitiques sous l’angle de « l’agenda du nouvel ordre mondial » ou du soutien inconditionnel au sionisme. Certes cette idée est séduisante et il est toujours très engageant de combattre au nom de grandes idées. L’histoire est traversée de combats totalement pragmatiques enrobés de grandes idées. Il est difficile pour les milieux de la périphérie politique d’envisager que la situation politique, ou géopolitique, soit surtout le fait d’intérêts bassement matériels, stratégiques et de la recherche simple du profit.

    Un économiste français, Philippe Chalmin a d'ailleurs parlé de « la malédiction des matières premières » car la plupart des pays producteurs de matières premières connaissent une forte instabilité politique et ce pour différentes, et évidentes raisons : volonté des oligarchies nationales de préempter les richesses, volonté des oligarchies transnationales de faire la même chose, empêcher le plein exercice de la souveraineté, etc...

    De nombreux états ont bénéficié d’une relative tranquillité au cours de la Guerre froide puis par des compromissions et des accords avec les puissances occidentales (on songera tout de suite à l’Algérie et à la Libye).

    Ces états ont pu développer des modèles alternatifs, mais souvent imparfaits, qui laissent croire que leur déstabilisation se fait pour des raisons idéologiques. Il est bien plus probable, avec la question de la raréfaction irrémédiables des énergies fossiles à l’horizon 2040, que les offensives actuelles soient uniquement menées dans le but de poursuivre la préemption des matières premières, de l’Afrique du sud jusqu’à la Syrie ou à la Libye (dont les dirigeants serraient encore la paluche de Sarkozy avant d’être déstabilisés et que Al-Assad et Khadafi ne deviennent soudainement des "résistants au Nouvel ordre mondial"). On comprendra aussi en ce sens les accords avec le Qatar ou la situation en Ukraine.

    Aussi, les hypothèses sur une future déstabilisation de l’Algérie seraient bien plus pertinentes si au lieu de voir un renversement d’un régime atypique (qui n’est là que par l’action du Général de Gaulle) on voyait plutôt la volonté de faire main basse sur le pétrole et le gaz algérien. Il en va de même au Venezuela dont le marché pétrolier est mal intégré au marché mondial. Même la Russie entre dans ce cadre. Grand pays producteur de pétrole et de gaz (entre autre), l’offensive actuelle d’Exxon Mobil sur le territoire russe en collaboration avec Rosneft va tout à fait dans ce sens. Ce raisonnement est valable dans l’autre sens, les grandes envolées martiales contre les Etats-Unis, qui rappellent la doctrine Jdanov, n’ont pour but que de légitimer les intérêts économiques et stratégiques de la Russie dans sa périphérie et aboutir à de nouveaux accords avec l'UE et l'Allemagne en particulier. On oubliera pas non plus que l'Iran (malgré l’embargo) partage l’exploitation de ses ressources en gaz avec... le Qatar. Qatar dont les projets de gazoducs passent par... la Syrie (avec qui elle a voulu signer des accords avant de recevoir un refus). Ces considérations s’adressent aussi aux islamomaniaques. Le prétendu combat contre l’islam radical ne sert in fine que les intérêts des firmes transnationales de l’énergie... A cela nous pourrions ajouter les conflits liés à l'eau (Tigre, Euphrate, Jourdain, ...) où les positions des bases navales russes (Syrie, Crimée) ou Etats-uniennes (Turquie, Qatar, ...) qui ont chacune comme objectifs de sécuriser l'approvisionnement énergétique.

    Le seul agenda probable de l’oligarchie mondialiste consiste surtout à s’assurer le contrôle des matières premières, de la production à la consommation. Tout régime qui envisagerait aujourd’hui d’utiliser ses matières premières pour son profit seul se verrait immédiatement menacé. Mais il ne s’agit pas nécessairement d’une croisade idéologique. L’idéologie n’est qu’un enrobage et on le voit partout. A nous de dénoncer cette captation sauvage des ressources par l’oligarchie capitaliste, qui se fait au détriment des peuples, plutôt que de se voir comme des croisés ou des résistants à un grand complot... ou d'activer des logiques bipolaires inadaptées à la situation.

    En géopolitique : le doigt c’est le combat idéologique, la lune c’est la captation des ressources, la maximisation des profits et le règne de l’argent-roi.

    Jean/CNC

    Lire la suite

  • Moscou établit sa propre liste de sanctions contre Washington

    La Russie a adopté des sanctions contre des responsables américains en réaction à la publication par Washington d’une « liste noire » de citoyens russes frappés de restrictions de visas et de gels d’avoirs aux États-Unis.

    « Le ministère russe des Affaires étrangères a adopté des sanctions contre plusieurs fonctionnaires et parlementaires américains en réaction à la publication par l’administration américaine d’une liste d’officiels et députés à l’Assemblée fédérale russe frappés de sanctions à titre de “punition” pour le soutien qu’ils avaient accordé au référendum en Crimée », a indiqué le ministère dans un communiqué.

    La liste noire russe comprend neuf hommes politiques américains : les conseillers du président Caroline Atkinson, Daniel Pfeiffer et Benjamin Rhodes, le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid, le chef républicain de la Chambre des représentants du Congrès US John Boehner, le président de la commission des Affaires étrangères au Sénat, Robert Menendez, les sénateurs John McCain, Mary Landrieu et Daniel Coats.

    Pour le moment, la liste russe ne comprend pas d’hommes d’affaires ou dirigeants de groupes américains.

    Le président américain Barack Obama a annoncé jeudi l’adoption de nouvelles sanctions américaines contre Moscou suite à l’adhésion de la Crimée à la Russie.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Moscou-etablit-sa-propre-liste-de-sanctions-contre-Washington-24197.html

  • 200 millions de chrétiens persécutés

     

    Extrait d'une tribune de Marc Fromager, de l'Aide à l'Eglise en Détresse, dans le dernier hors-série de l'Homme Nouveau :

     

    "Nous avons tous, depuis l’année dernière, occupé l’un ou l’autre de nos dimanches, voire plusieurs, à arpenter les rues de Paris, tantôt dans la grisaille hivernale de janvier, tantôt sous le soleil printanier de fin mai, et tout cela pour résister contre ce qui nous paraissait un délitement certain de quelques valeurs civilisationnelles primordiales. Nous – et nos enfants – avons été gazés mais au pire, on ne risquait pas grand-chose.

    Pour les chrétiens persécutés aujourd’hui, il en va tout autrement. Pour eux, il s’agit de défendre la simple possibilité de demeurer des chrétiens. Cette fidélité au Christ leur vaut une discrimination rampante quand ce n’est pas une persécution violente. Pour certains d’entre eux, c’est même leur vie qui est en jeu. Pour tous, il serait tellement plus simple et, à court terme, tellement plus pertinent, d’abandonner le Christ et de devenir ou redevenir musulman, hindou, communiste… Certains craquent – qui sommes-nous pour les juger ? – mais la plupart ne lâchent rien ! Ce sont les résistants par excellence, « l’élite de l’Église » selon le père Werenfried, fondateur de l’Aide à l’Église en Détresse (AED).

    Ils n’ont pas de jolis maillots bleus et roses et n’ont pas deux ou trois mois pour récupérer entre deux manifestations. En disant cela, je ne sous-estime nullement l’engagement de tous ceux qui ont manifesté et qui manifesteront encore en France, et notamment ceux qui sont venus de province, d’autant plus que dans notre environnement ouaté et perclus de propagande, le simple fait de manifester relève quasiment d’un véritable sursaut de l’intelligence et de l’âme. Je situe simplement les choses : les chrétiens persécutés le sont jour et nuit, sept jours sur sept et sans pause estivale. Pour eux, c’est Carême toute l’année et pour certains, la Passion du Vendredi saint chaque jour !

    Alors comment expliquer que les chrétiens, en général des gens pacifiques au service de tous et surtout des plus pauvres, puissent faire l’objet de tant d’attaques et soient victimes aujourd’hui de la persécution dans tant de pays ? Une des raisons principales est qu’en réalité, la chrétienté se développe très rapidement, ce qui rompt des équilibres existants. En trente ans, la chrétienté a plus que doublé en Afrique et en Amérique latine et plus que triplé en Asie ! Ce développement apparaît comme une menace, d’autant plus que la chrétienté se développe davantage dans les pays où les Droits de l’homme sont violés ou n’existent pas.

    Aujourd’hui, on estime le nombre de chrétiens qui souffrent d’une forme de persécution à plus de 200 millions de personnes. Les principales sources de la persécution sont de nature politique ou religieuse. [...]"

    Michel Janva

  • 1,2 milliard d’euros et des milliers d’emplois en France, entre Fabius et Ayrault

    PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinfromation) – 1,2 milliard d’euros et des milliers d’emplois c’est ce que Laurent Fabius vient peut-être de réduire en fumée en quelques mots avant-hier soir au journal télévisé de TF1. Il l’a fait en évoquant la possibilité d’une annulation du contrat de fourniture à la Russie de deux navires porte hélicoptères de la classe Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral (photo), des navires géants. Il s’agirait d’une sanction de niveau trois si Poutine s’entêtait en Ukraine.

    Fabius a dû se raviser en raison des conséquences sur l’emploi et de la fureur de Jean‑Marc Ayrault, qui peine à exercer son rôle de Premier ministre. Ce serait la perte de 1.000 emplois  directs pendant quatre ans à Saint-Nazaire, plus les milliers d’emplois induits chez les sous-traitants et dans le bassin d’emploi de Saint-Nazaire et celui de Toulon.

    C’est un nouveau signe du manque profond de coordination qui touche le gouvernement. Fabius était au courant, il savait qu’il ne fallait pas en parler s’étrangle‑t‑on au sein du gouvernement. Certains pensent même que Laurent Fabius aurait voulu faire “une mauvaise manière à Jean-Marc Ayrault” car Saint-Nazaire fait partie du même pôle économique que Nantes, le fief du premier ministre.

    Les déclarations de Fabius ont été dénoncées par M. Le Pen ou le sénateur P. Marini. Bruno Le Maire, lui, demande la suspension de la livraison prévue de frégates à la Russie. Les rodomontades ne sauraient faire oublier les actuels liens économiques et le récent rapprochement économique avec la Russie.

    http://fr.novopress.info/160070/12-milliard-deuros-milliers-demplois-en-france-fabius-ayrault/

  • L’Organisation Mondiale de la Santé remet en question l’avortement légal

    La position prise par le plus important office de surveillance mondiale de la santé (OMS) bouscule tout ce qui a été dit à propos de l’avortement depuis soixante ans. Les partisans de l’IVG, depuis toujours, ont avancé l’idée que les avortements légaux étaient sans danger. Conjointement tous ceux qui se faisaient dans l’illégalité étaient dangereux. D’où la nécessité d’autoriser l’ « interruption de grossesse » dans tous les pays où elle est interdite. Or cette affirmation est infondée.

    C’est cette notion qui est contestée dans un éditorial du dernier bulletin de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette dernière revoit la définition de « l’avortement dangereux » en faisant une distinction entre cet acte et sa légalisation. Elle ne rend pas cet acte sans danger comme le proclame la plupart des médias. C’est un renversement total de tendance et un remarquable pas dans la bonne direction.

    L’article reconnaît que « l’OMS a toujours utilisé historiquement un concept opérationnel pragmatique qui mesure la sécurité en termes de sur-appréciation de la dimension légale dans le développement de ses estimations régionales et mondiales des taux des avortements non médicalisés ». Conjointement, cette méthode gonfle artificiellement le nombre des « avortements dangereux » dans les pays qui interdisent l’avortement. Ce qui donne des raisons et du grain à moudre à tous ceux qui veulent imposer mondialement l’avortement. De plus, il est minimisé le nombre d’avortements dangereux dans les pays qui autorisent l’avortement à la demande. Les avortements illégaux dangereux dans leurs conséquences ont été surestimés et la dangerosité des avortements légaux sous-estimée.

    La vérité est que «l’avortement illégal n’est pas synonyme d’avortement à risque», comme l’éditorial de l’OMS l’admet. Nous savons, sur la base des éléments de preuve à travers le monde, que l’avortement peut être autorisé par la loi et cependant être extrêmement dangereux pour la santé des femmes (en grande partie en fonction du contexte médical ).

    Lire la suite

  • Tsahal et les juifs orthodoxes

    Plusieurs centaines de milliers de juifs orthodoxes ont récemment manifesté à Jérusalem contre le projet de les enrôler dans l’armée et de leur imposer, comme à tous les citoyens israéliens, le service militaire obligatoire. Par des prières en pleine rue, ils protestent contre un projet de loi qui a été débattu au Parlement la semaine du 10 mars 2014. Cette nouvelle loi permet, pour la première fois depuis la fondation de l’Etat d’Israël en 1948, de prendre des mesures répressives contre les jeunes orthodoxes qui ne donnent aucune suite à l’ordre de rejoindre l’armée.
    De tous les coins du pays, les ressortissants de tous les courants possibles et imaginables de l’orthodoxie juive s’étaient rendus à Jérusalem pour participer aux manifestations. La police a estimé leur nombre à plusieurs centaines de milliers. Un porte-paroles des forces de l’ordre a déclaré que 3500 policiers avaient été déployés pour éviter les débordements comme lors des manifestations précédentes.
    Les juifs, qui suivent à la lettre les préceptes de leur religion, refusent généralement le service militaire en arguant que cela les empêche de pratiquer leurs rituels. En effet, dans l’armée israélienne, il n’y a pas de séparation nette entre hommes et femmes et le commandement exige souvent de mener des missions à bien le samedi, jour sacré de repos pour les juifs orthodoxes. Plusieurs milliers d’hommes ultra-orthodoxes servent pourtant déjà dans des unités spéciales de l’armée. Il y a deux ans, le Tribunal Suprême de l’Etat d’Israël avait décrété que le fait de libérer les juifs orthodoxes du service militaire était un expédient anti-constitutionnel. Cet expédient date de l’époque de la fondation de l’Etat hébreu en 1948. A l’époque, on ne comptait que 400 objecteurs de conscience ultra-orthodoxes par an. Mais, aujourd’hui, le taux de fécondité des familles orthodoxes est nettement supérieur à celui des autres strates de la population, marquées par le mode de vie occidental et dès lors moins religieuses.
    De nos jours, le nombre d’hommes orthodoxes libérés de tout service militaire est estimé à 60.000 ou 70.000. Ce débat houleux sur le service militaire avait fait tomber la grande coalition du premier ministre Benjamin Netanyahou en 2012. La majorité des Israéliens, selon les sondages, réclame l’abolition des privilèges liés à la religion.
    Jan Ackermeier.
    (article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°10/2014, http://www.zurzeit.at ).