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international - Page 1288

  • Nouvelles sécuritaires internationales

    [Êtes-vous intéressé par avoir de temps en temps un point, comme ci-dessous, sur l'actualité de la sécurité internationale et du renseignement ? N'hésitez pas à nous le dire par courriel ou en commentaires.]

    Syrie : d’après le New York Times, les pays arabes et la Turquie, assistés par la CIA, ont très largement renforcé ces derniers mois leur aide militaire à la rébellion syrienne. Plus de 160 avions transportant du matériel militaire ont en effet atterri dans les aéroports situés près d’Ankara en Turquie et les aéroports jordaniens. La Turquie aurait, toujours selon le New York Times, supervisé la plupart de ces transferts d’aide aux insurgés et également transféré les armes dans des camions à destination de la Syrie.

    ► Syrie : l’Iran forme des milices dans l’éventualité de l’après-Assad. Cette faction appelée «l’Armée du peuple» (Jaych al-Chaabi), est composée de cinquante mille hommes environ, des Syriens pour la plupart, issus des minorités chiite, comme les Iraniens, ou alaouite, comme le président Bachar el-Assad, que tous ces supplétifs ont pour objectif immédiat de protéger face aux rebelles sunnites, qui cherchent à renverser le pouvoir à Damas.
    Ces combattants ont été choisis parmi les Comités de défense populaire ou les chabihas, ces milices engagées aux côtés d’une armée qui ne peut plus combattre tous les fronts de la rébellion en même temps. Les meilleurs ont été entraînés par des membres du Hezbollah libanais et de la Force al-Qods, la branche extérieure des gardiens de la révolution iranienne, de plus en plus présents en Syrie pour soutenir Assad. (Source et détails)

    Corée du Sud  : quelques 48 700 ordinateurs et serveurs ont été endommagés lors de l’attaque informatique qui a visé le 20 mars plusieurs banques et chaînes de télévision sud-coréennes dont la KBS, la maison-mère de KBS WorldRadio. Les attaques provenaient d’adresses IP dans
    quatre nations dont les États-Unis et plusieurs pays européens.

    Palestine occupée : l’affaire dite du prisonnier X pourrait commencer à voir un début d’explication. Le magazine allemand Der Spiegel affirme cette semaine que Ben Zygier avait trahi deux Libanais travaillant pour le Mossad en donnant leurs noms au Hezbollah. Ce serait à cause de ce retournement inexplicable que Ben Zygier aurait été arrêté par les Israéliens et placé en détention préventive au secret et dans le quartier de haute sécurité de la prison de Ayalon.

     

    Arabie saoudite : le ministère saoudien de l’Intérieur a officiellement accusé 18 personnes arrêtées récemment d’être en lien avec les services de renseignement iraniens. Au nombre de ces 18 personnes figurent un Iranien et un Libanais qui, selon la version de Riyad, collectaient des informations sur les sites vitaux saoudiens en échange d’argent et au profit du renseignement d’un pays étranger et le ministère croit bon d’ajouter que ce pays est bien l’Iran. Les Saoudiens continuent d’interroger les membres du prétendu réseau et de prendre les mesures juridiques qui s’imposent.► Corée du Nord : Kim Jong-un, le dirigeant de la République populaire démocratique de Corée, a ratifié un plan d’attaque par sa force de missiles stratégiques en réaction au survol de la péninsule coréenne par des bombardiers furtifs américains B-2, a annoncé vendredi l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. « Le moment est venu de régler les comptes avec les impérialistes américains au vu de la situation » rapporte l’agence de presse citant les propos de Kim Jong-un. Ce dernier a ratifié le plan de frappe sur les États-Unis visant le continent, Hawaï et Guam, ainsi que sur la Corée du Sud, en cas de provocation téméraire, d’après l’agence de presse.

    http://www.contre-info.com

  • Étienne Chouard : “Nous sommes impuissants à régler nos problèmes”

  • Olivier Delamarche : « Il faut que le mouton se tienne tranquille »

    Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 02 avril 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur.

    « C’est beaucoup plus facile de tondre quelqu’un qui ne bouge pas, que quelqu’un qui est en pleine panique – Restez tranquilles le temps qu’on aiguise les couteaux et qu’on vous tonde – Suicidons-nous très vite, ça règlera les problèmes. »

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Les traités de Westphalie, genèse du Droit international

    Comme tous les écoliers de France,  nous avons retenu que les Traités de Westphalie (1648) avaient mis fin à la Guerre de trente ans entamée par la Défénestration de Prague en 1618, et qu’ils  accordaient à la France les Trois Évêchés : Metz, Toul et Verdun, aux dépens du Saint Empire Romain Germanique. Mais examinons les choses plus en détails car il s’agissait en fait de bien plus que cela.

    Ces traités sont constitués de plusieurs accords signés entre les parties aux différents conflits :

    • le 30 janvier 1648, à Münster, le traité entre l’Espagne et les Provinces-Unies, mettait fin à la guerre de Quatre-Vingts Ans.
    • le 24 octobre 1648, à Münster, le traité entre la France et le Saint-Empire, mettait fin à la guerre de Trente Ans, complété par l’acte de cession à la France des trois évêchés de l’Alsace, de Brisach et de Pignerol par l’Empire et par celui de la cession de l’Alsace à la France par l’Empereur Ferdinand III et les archiducs d’Autriche, Charles, Ferdinand et Sigismond.
    • le 24 octobre 1648, à Osnabrück,  mettait aussi fin à la guerre de Trente Ans.
    • le 2 juillet 1650, à Nuremberg, les deux conventions entre le Saint-Empire et la France, et entre le Saint-Empire et la Suède, relatives à l’exécution de la paix.

    Ces traités furent la base de l’organisation de l’Allemagne jusqu’à la suppression du Saint-Empire romain germanique en 1806.

    Hélas, la plupart des manuels scolaires omettent de signaler que c’est à l’occasion de leur signature que le droit international vit le jour.

    L’objet de cet article n’est pas de décrire le déroulement fort complexe de la Guerre de trente ans (1618- 1848) où de multiples conflits opposèrent le camp des Habsbourg d’Espagne et du Saint-Empire germanique, soutenus par l’Église catholique romaine, aux États allemands protestants du Saint-Empire, auxquels étaient alliées les puissances européennes voisines à majorité protestante, Provinces-Unies et pays scandinaves, ainsi que la France qui entendait réduire la puissance de la maison de Habsbourg sur le continent européen. Mais il faut retenir que ce fut la plus épouvantable tuerie de tout le 17ème siècle au cours de laquelle plusieurs millions d’hommes, de femmes et d’enfants perdirent la vie.

    La démographie de l’Europe étant gravement atteinte, les belligérants recherchèrent donc les voies et moyens d’éviter le renouvellement de tels massacres. Les négociations de ces traités furent fort longues (de 1644 à 1648), car il fallait instituer de nouveaux modes de relations entre États, afin limiter les guerres et renforcer « le droit des gens ». 

    Dans son ouvrage « Les Six livres de la République » publié en 1576, le grand jurisconsulte français, Jean Bodin (1529- 1596) avait exposé sa réflexion sur les affaires publiques « res publica » et sur les pouvoirs du roi, aboutissant à une première théorie juridique de la souveraineté : « La souveraineté est le pouvoir absolu et perpétuel de l’État, ce qui est le plus grand pouvoir de commandement. L’État, en la personne du monarque, disait-il, était suprême à l’intérieur de ses territoires, indépendant de toute haute autorité, et légalement égal aux autres États. »

    De son côté, le Hollandais Hugo Grotius avait publié en 1623 un ouvrage intitulé « De Jure Belli et Pacis », proposait de constituer une « société mutuelle » entre les nations, c’est-à-dire une organisation internationale, jetant ainsi les bases d’un code de droit international public. Leurs réflexions devaient guider les négociateurs de ces traités pour aboutir à ce qu’il est convenu d’appeler depuis « le système westphalien », introduisant les concepts directeurs des relations internationales modernes :

    • l’équilibre des puissances, c’est-à-dire que tout Etat, petit ou grand, à la même importance sur la scène internationale (Voir ci-après, par exemple ci après l’article CXXII du traité de Munster, en vieux français).
    • l’inviolabilité de la souveraineté nationale  (Voir ci-après, l’article CXII du Traité.).
    • le principe de non-ingérence dans les affaires d’autrui (Voir ci après, l’article LXIV du Traité).

    Depuis les traités de Westphalie, un acteur nouveau succède au morcellement du pouvoir entre villages, duchés, comtés : l’État moderne. Le monde s’organise entre États dont la souveraineté doit être respectée par les États limitrophes en vertu de la conception westphalienne de la frontière. Les relations internationales deviennent interétatiques et les frontières respectées garantissent la paix.

    Ces traités marquent l’émergence de la souveraineté absolue des États comme un principe fondamental du droit international.

    L’Europe devient un ensemble d’États, disposant de frontières précises et reconnues par les autres, sur lesquels le prince ou le monarque exerce sa pleine et entière souveraineté. Parmi les caractéristiques de ces États modernes figurent la constitution d’armées permanentes et l’expression par les élites du fait national. La langue y apparaît comme un facteur d’unité.

    Les principes westphaliens contribuèrent par la suite à l’émergence de l’idée de Nation, puis au 19ème siècle ainsi qu’au principe des nationalités où chaque État National disposait, à l’intérieur de ses frontières d’une indépendance assortie de la plus grande forme de souveraineté possible avec son armée, sa monnaie, sa justice, sa police et une économie lui permettant de vivre en dépendant au minimum des autres États.

    Plus tard, l’article 1er de la Convention de Montevideo du 26 décembre 1933, sur les Droits et Devoirs des États, introduira quatre éléments essentiels : « Pour un être souverain, un État doit disposer : d’une population permanente, d’un territoire défini et d’un gouvernement opérationnel et la capacité  d’entrer en relation directe avec les autre États ».

    Il ajoutait une clause fondamentale:

    L’existence politique d’un État est indépendante de sa reconnaissance par les autres États.

    Horrifiée, sans doute, par cette disposition jugée trop westphalienne à son goût, des lors qu’elle ouvrait la voie à l’émergence de multiples nouveaux États grands ou petits, l’Organisation des Nations Unies s’empressa d’introduire les notions de « souveraineté interne » et « souveraineté externe » de sorte que, pour être souverains, non seulement les États devront avoir en plus la capacité d’exercer leur pouvoir sur les populations à l’intérieur de leur territoire sans aucune contrainte extérieure, mais aussi , ils doivent bénéficier d’une reconnaissance externe en tant qu’État souverain par les autres États qui composent le système international.

    Le droit des gens (Jus gentium) ou droit international public

    Issu des traités de Westphalie, ce droit  régit les relations entre les sujets de ce système juridique, qui sont les États, les organisations internationales.

    Un sujet de droit international est assujetti à ce droit et doit pouvoir s’en prévaloir. À l’origine, l’État était le seul sujet du droit international, mais cette conception est révolue, car depuis 1815, les États ont ressenti la nécessité de se grouper en organisations internationales  qui peu à peu vont atteindre le statut de sujets de droit. Ainsi, l’ONU l’est devenue de même que l’Union Européenne et autres aux autres organisations internationales comme sujets de droit dérivé.

    L’introduction du droit d’ingérence dans les relations internationales

    Hélas, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la multiplication des traités entre les États du monde occidental tendirent à fait disparaître les principes westphaliens en en  développant considérablement leur interdépendance militaire, économique et financière.

    À la fin de la guerre froide, les États-Unis d’Amérique, gros consommateurs d’énergie et de matières premières, soucieux d’étendre leur hégémonie sur l’ensemble de la planète pour s’en procurer au meilleur compte, prirent conscience que l’interdiction westphalienne du droit d’ingérence contrariait leurs desseins.

    Il leur fallait trouver le moyen de contourner l’alinéa 7 de l’article 2 de la Charte de l’ONU : « Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État », reprenant le très westphalien article 8 de la Convention de Montevideo, qui prévoyait l’interdiction de l’ingérence dans les affaires intérieures d’un État.

    S’appuyant sur les réflexions de personnages tels que le philosophe Jean-François Revel en 1979,  et de Bernard Kouchner,  il fut imaginé un nouveau droit dit « Droit d’ingérence »,  qui est la reconnaissance du droit qu’ont une ou plusieurs nations de violer la souveraineté nationale d’un autre État, dans le cadre d’un mandat accordé par une autorité supranationale.

    Fantastique invention qui permettait :

    • d’abolir les principes westphaliens,
    • d’introduire la notion de supranationalité,
    • d’intervenir sur le territoire de tout État même contre le gré de celui-ci,
    • d’instaurer une gouvernance mondiale sous l’égide d’organisations internationales ad hoc,
    • d’asservir les États les plus faibles à un ou plusieurs États plus forts.
    • d’asseoir l’hégémonie des États-Unis d’Amérique.

    L’organisation internationale ad hoc, aux  mains des États-Unis d’Amérique était toute trouvée : l’ONU. Il ne restait plus qu’à trouver les prétextes. Facile :

    • Les USA dépêchent dans l’État cible à déstabiliser une équipe de la CIA.
    • Cette équipe, s’appuyant sur une opposition existante ou à créer au régime en place, y développe un « Front de Libération Nationale » ou équivalent.
    • Elle l’équipe de l’armement voulu et le renforce d’effectifs le plus souvent puisés dans la mouvance islamique.
    • Grâce aux mass média qu’elle contrôle, elle inonde l’opinion publique d’informations et d’images le plus souvent truquées accablantes pour le gouvernement en place.
    • Il ne reste plus qu’à faire voter par l’ONU une « résolution » permettant aux forces armées d’un ou de plusieurs Etats, de venir soutenir le jeune Front de Libération Nationale afin d’abattre le régime en place.

    Ce système a remarquablement fonctionné pour  les interventions d’ingérence, en Roumanie, eau Kosovo, en Afghanistan,  en Irak, au Darfour, en Côte d’Ivoire, en Lybie, en Syrie, etc…

    Le Droit des Banquiers substitué au droit des gens

    Disposant de la « légalité » issue de la résolution ad hoc de l’ONU, les forces armées détachées sur place détruisent un maximum d’infrastructures, telles que centrales de production d’énergie, usines, ponts, routes, etc…de sorte que la paix revenue, les entreprises américaines se partagent les juteux contrats de reconstruction. Le nouvel homme fort du régime, la plupart du temps mis en place par les « libérateurs » ne voyant aucun inconvénient à ce que ces contrats soient attribués de préférence à ces derniers. Les États-Unis contrôlent alors cet État, sa population et ses ressources.

    Ces dispositions sont pilotées en sous mains par les grande banques, le plus souvent américaines. Elles  prêtent aux deux belligérants imposant au vainqueur d’honorer les dettes du vaincu. Elles financent les lobbys militaro-industriels engagés dans le conflit et s’arrangent pour que celui-ci dure aussi longtemps que possible.

    Ainsi les banques gagnent à tout les coups !

    La prééminence du Droit des Banquiers sur le Droit des Gens fut institué en Europe par le traité de Maastricht de 1992 par l’introduction d’une monnaie unique en gérée par une banque centrale  européenne indépendante des gouvernements des Etats Membres conformément à l’article 108 de ce traité.

    Article 108

    « Dans l’exercice des pouvoirs et dans l’accomplissement des missions et des devoirs qui leur ont été conférés par le présent traité et les statuts du SEBC, ni la BCE, ni une banque centrale nationale, ni un membre quelconque de leurs organes de décision ne peuvent solliciter ni accepter des instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres ou de tout autre organisme. ».

    Tous les traités européens, depuis lors, n’ont fait que renforcer ces dispositions avec comme conséquences l’appauvrissement des populations assujetties à cette monnaie unique et  leur complète soumission  à un nouvel esclavage au profit des banquiers.

    Ce ne sont plus les États qui contrôlent les banques, mais les banques qui contrôlent les États.

    Cette évidence éclate maintenant partout au grand jour et encore tout récemment dans l’île de Chypre.

    L’objectif de Mayer Amschel Rothschild, fondateur de la dynastie des banquiers Rothschild :
    « Laissez moi produire et contrôler l’émission de la monnaie d’un Etat, et je me moque bien de qui peut y faire les lois » est atteint !

    Conclusion

    Le système westphalien ici décrit démontre à l’évidence, que celles ceux qui, en France comme ailleurs, s’en réclament, c’est-à-dire les patriotes et les souverainistes, sont les militants de la paix ! Ce sont eux qui constituent l’avenir des nations du monde. C’est pourquoi les mass média aux ordres s’acharnent à soit les contredire par des mensonges éhontés, soit à les faire taire.

    Pour assurer la paix dans le monde, les principes wesphaliens doivent être rétablis !

    L’Histoire montre en effet qu’aussi longtemps que ces principes ont été respectés, le monde (c’est à dire l’Europe au départ puis l’ensemble de la planète à partir du 19e siècle) connut globalement la stabilité. Mais lorsqu’ils ont été  abandonnés par un État ou un ensemble d’États, des conflits monstrueux se produisirent de nouveau.

    Nombreux sont les historiens qui estiment  que  c’est en violant les principes westphaliens, pour y substituer une sécurité collective, que le traité de Versailles de 1919 fut à l’origine de la seconde guerre mondiale.


    C’est pourquoi j’invite tous les patriotes et souverainistes français et d’abord la jeunesse française à entrer en Résistance.

    Je les invite s’allier à la jeunesse d’Europe et à celle du reste du monde, pour combattre par tous les moyens afin que soient restaurés partout les principes westphaliens basés sur le respect imprescriptible de la souveraineté et de l’indépendance des États.

    Car il y va, non seulement de l’absolue nécessité de retrouver leurs libertés, leur façon de vivre, le type de société auquel ils aspirent, d‘échapper à ce nouvel esclavage, mais aussi et surtout de celle de préserver leurs biens, leurs vies et celle de leur descendance, qui sont, nous le voyons bien aujourd’hui, physiquement menacées.

    En ce qui me concerne, je demeure à leur disposition pour les y aider, jusqu’à ce que me manquent ou les forces ou la vie.

    Patriotes Français !

    Le vent de l’espoir se lève ! Il nous rapporte la France ! Il nous rapporte la Liberté !

    Bernard CHALUMEAU http://www.lebreviairedespatriotes.fr


    Extraits du traité de Müntser du 24 octobre 1648

    CXXIII.

    Que néanmoins la paix conclue demeure en force et vigueur, et que tous ceux qui ont part à cette transaction, soient obligez de défendre et protéger toutes et chacunes des loix ou conditions de cette paix contre qui que ce soit sans distinction de religion ; et s’il arrive que quelque point en soit violé, l’offensé tâchera premièrement de détourner l’offensant de la voye de fait en soumettant sa cause à une composition amiable, ou aux procédures ordinaires de la justice.

    CXVII.

    Et qu’au reste tous leurs droits et privilèges en ce qui regarde le spirituel et le temporel, dont ils ont joui avant ces troubles, leur soient conservez ; sauf toutefois les droits de souverainteté avec ce qui en dépend pour chacun de ceux qui en sont les Seigneurs.

    LXIV.

    Et afin de pourvoir à ce que dorénavant il ne naisse plus de differens dans l’état politique ; que tous et chacun soient tellement établis et confirmez en leurs anciens droits, prerogatives, privileges, libre exercice du droit territorial, tant au spirituel qu’au temporel, seigneuries, droits regaliens, et dans la possession de toutes ces choses en vertu de la presente transaction , qu’ils ne puissent jamais y être troublez de fait par qui que ce soit, sous aucun pretexte que ce puisse être.

  • François Hollande et la guerre : Honni soit qui Mali pense !

        Quand un grand ponte de l’establishment doit descendre dans l’arène se colleter avec ses acolytes c’est qu’il y a de l’eau dans l’essence, dit-on par ici. Le citoyen Dominique de Villepin, ex-commis de la ploutocratie de Paris, particulièrement guerrière ces temps-ci, a publiquement pris parti contre l’aventure militaire française au Mali. L’ex-ministre Dominique de Villepin, héritier de l’ère Raffarin, rentier de l’ère Chirac et prostré de l’ère Sarkozy, s’est commis d’un écrit plein de finesse et d’hypocrisie. Son propos, tout de fil blanc cousu, va comme suit: Ne refaites pas les erreurs du passé et apprenez de vos billevesées, bande de demeurés –… Non, la guerre ce n’est pas la France déclame-t-il.
        Tout cela coule de source ma foi. L’impérialisme français arrogant, revanchard et pédant, après avoir été complice dans la destruction de la Serbie, du Kosovo, de l’Afghanistan, de Djibouti, de la Côte d’Ivoire, de la Libye, de la Syrie, de la Somalie, s’attaque aujourd’hui au Mali… pensant probablement que, la proie étant plus démunie, le chacal (ou le Rafale!) en aura vite fini.
        Dominique sait d’expérience l’engrenage de la dépendance à la souffrance (des peuples néo-colonisés) et il le dit d’un air déconfit : « Tirons les leçons de la décennie des guerres perdues, en Afghanistan, en Irak, en Libye. Jamais ces guerres n’ont bâti un État solide et démocratique. Au contraire, elles favorisent les séparatismes, les États faillis, la loi d’airain des milices armées. Jamais ces guerres n’ont permis de venir à bout de terroristes essaimant dans la région. Au contraire, elles légitiment les plus radicaux. Jamais ces guerres n’ont permis la paix régionale. Au contraire, l’intervention occidentale permet à chacun de se défausser de ses responsabilités. Pire encore, ces guerres sont un engrenage. Chacune crée les conditions de la suivante. Elles sont les batailles d’une seule et même guerre qui fait tache d’huile, de l’Irak vers la Libye et la Syrie, de la Libye vers le Mali en inondant le Sahara d’armes de contrebande. Il faut en finir.» (1).
        Que de sagesse ! Notez que monsieur de Villepin ne dit pas que les impérialistes français devraient s’abstenir de s’immiscer dans les affaires intérieures de leurs néo-colonies d’Afrique; en effet, ce n’est pas ce que l’ex-candidat à la candidature suprême préconise. Il dit simplement que l’espionnage, le magouillage, la manipulation des pions dans la région, quelques strapontins et quelques valises diplomatiques bien garnies sont plus payantes que force ni que rage.
        La recette militaire a été essayée sans succès, elle n’a donné que révoltés enragés, destruction des infrastructures, famine chez les futurs esclaves salariés à bientôt exploiter, moins d’affaires, moins de ressources minières à exproprier  et moins de marchés à s’emparer. Pourquoi ne pas tenter la solution toute de diplomatie emberlificotée ?
    Lisez plutôt : «Il faut aussi une dynamique régionale, en mobilisant l’acteur central qu’est l’Algérie et la CEDEAO en faveur d’un plan de stabilisation du Sahel. Il faut enfin une dynamique politique pour négocier en isolant les islamistes en ralliant les Touaregs à une solution raisonnable. (…) Telle est la responsabilité de la France devant l’histoire.» (2). Autrement dit, faire faire la guerre de la «mère patrie» par les soldats des néo-colonies. Africains contre africains pour le bien des métropolitains.
        Les pontifes français sont prompts à charger leur nation des missions du trublion que personne pourtant ne souhaite leur voir assumer. Bien entendu quelques «mécréants» diront que les intérêts de la France au Mali sont plus immédiats, plus sonnants et trébuchants et plus pressants que le ponte ne veut bien l’avouer. Ces éternels palabres africains où le maître doit à la fin, de toute façon, donner de la cravache et du goupillon, ne garantissent nullement que les pillards pourront conclure leur larcin.
         « L’intervention française, baptisée « Opération Serval », du nom d’un félin africain, a été décidée après que les islamistes d’Ansar Edine eurent pris plusieurs positions dans le sud du pays, notamment la région de Komma, et menacé de prendre la capitale Bamako, et donc d’avoir un contrôle total du pays (ce qui aurait placé cette organisation – qui est sous le contrôle dont on ne sait qui dans la région – en position de force pour les négociations de la cession du butin de radiation. NDLR). »
        « Une situation qui posait un problème à la France, non pas pour les raisons «humanitaire» si chères à Bernard Kouchner et autres BHL de ce monde, mais plus vraisemblablement parce que la société Areva, groupe industriel français spécialisé dans les métiers du nucléaire, en particulier l’extraction de minerai d’uranium, bataille depuis plusieurs années pour obtenir l’exploitation de quelques 5,000 tonnes de minerai qui se trouvent à Faléa, une commune de 21 villages et 17,000 habitants, située dans une région isolée à 350 kilomètres de Bamako, capitale du Mali. » (3).
        Ah si tous ces politiciens, ces militaires et ces terroristes-djihadistes à leur solde – le problème avec les mercenaires djihadistes c’est qu’ils se vendent au plus offrant et que comme les soldats ils sont sans foi ni loi – seule l’odeur de l’argent les fait changer de camp; si tous ces gens avaient entendu le chaman du Nord Mali que nous avons interviewé récemment : « Mes frères, déclara le sorcier malien, croyez-vous que le nouveau Président puissant, ce monsieur Hollande de France, tirera leçon des massacres afghan et irakien et syrien et libyen ? Aucunement, et nous les attendons bientôt avec leurs armées et leur équipement de mort, venir engraisser les ploutocrates obséquieux qui tiennent lieu de Président-polichinelle à Bamako notre capitale, entouré de son armée de pacotille en guenille, toujours prête à faire feu sur les paysans maliens, à violer les femmes et à recruter leurs enfants-soldats. »
        Et le vieux marabout de conclure assis dans sa case de l’Azawad envahi : « Que tous ces preux demeurent chez eux parmi les leurs en pleurs et qu’ils laissent le malien palabrer avec le malien, le noir discuter avec le blanc, le Touareg avec le Bambara, le Bobo et le Dogon. Qu’ils laissent le chrétien africain négocier avec le musulman africain et qu’ils nous laissent en paix. Tous ces étrangers ont assez saccagé nos contrées pour ne pas insister et blesser davantage notre fierté. Dites au Président à Paris, fils de colonialistes proscrits, ce monsieur Hollande «socialiste», de ne plus s’en faire : nous Maliens nous saurons régler cette affaire sans détruire la terre-mère qui nous appartient. » (4).

    La France hors du Mali !
    L’Afrique aux Africains !

    Robert Bibeau http://www.esprit-europeen.fr

    Source : http://www.mecanopolis.org/

    Notes :
    (1) Non, la guerre, ce n’est pas la France. 12.01.2013. http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Actualite/Villepin-Non-la-guerre-ce-n-est-pas-la-France-585627
    (2) Non, la guerre ce n’est pas la France. 12.01.2013. http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Actualite/Villepin-Non-la-guerre-ce-n-est-pas-la-France-585627
    (3) Spencer Delane. L’intervention militaire française au Mali. Mécanopolis. 13.01.2013. http://www.mecanopolis.org/?p=26739
    (4) Légende du nouvel an au Mali 5.01.2013. http://www.partisadi.net/2013/01/legende-du-nouvel-an-au-mali/

  • Fraude fiscale: « l’extension du tabou sur la finance fantôme »

    Était-il louable de maintenir en fonction le ministre du Budget, en dehors même du principe légitime de la présomption d’innocence, alors que ce dernier, tout en en affirmant dans ces discours officiels qu’il entendait faire cracher les mauvais payeurs et que les Français devaient se serrer la ceinture,   était accusé par le site  Mediapart  depuis plusieurs mois de détenir des comptes bancaires à l’étranger afin de s’y livrer à du « blanchiment de fraude fiscale » ?  Cette question le chef de l’Etat et son Premier ministre auraient été inspirés de se la poser il y déjà bien longtemps, avant l’ouverture d’une enquête par  le parquet de Paris cette semaine, bref, avant qu’ils  décident  de se priver le 19 mars des services de Jérôme Cahuzac. D’autant que cette mise à pied tardive accrédite de facto toutes les mauvaises rumeurs,  voire les convictions des journalistes ayant mené les investigations qu’ils estiment accablantes pour l’ex ministre du Budget, car apportant la preuve que ce dernier aurait menti.

     Autre question centrale, le  gouvernement savait-il depuis un mois et demi que le ministre du budget détenait comme Mediapart l’affirme et comme M. Cahuzac le dément formellement, ses fameux  comptes bancaires dits « offshore » à Singapour et en Suisse ?  C’est en effet à cette date que le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a refusé de rendre public la réponse des autorités  helvétiques à sa demande de précisions sur la réalité de la possession par  son  ami et  collègue socialiste de ce compte suisse…

     Nous le savons, le gouvernement  cherche de l’argent…principalement  dans la poche des classes moyennes qui n’en  peuvent, plutôt que de s’attaquer réellement à la fraude sociale qui coûte à l’Etat et partant,  aux contribuables, plusieurs dizaines de milliards d’euros; plutôt que d’en finir avec la folle politique d’immigration de peuplement  (73 milliards d’euros pris chaque année dans la poche des Français). Pour ne rien dire des gras et gros  fromages républicains, divers  et variés, servant à  caser et nourrir  les copains, les élus, les associations amies,  à Paris comme en province…

     Mais pour en revenir à la fraude fiscale proprement dite, les croisades verbales initiées en leur temps par le PS, et notamment en s’en souvient par  Arnaud Montebourg, alors député,  contre les paradis fiscaux,  ne sont plus guère  d’actualité depuis l’arrivée de M Hollande à l’Elysée qui là aussi, met ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy. Il est urgent de ne rien faire et vive la sociale !

     Grand reporter à La Croix , Antoine Peillon a publié au Seuil il ya  tout juste un an  une enquête remarquable,  « Ces 600 milliards  qui manquent à la France » consacrée à se sujet. Dans son livre, il s’arrête longuement sur l’affaire Bettencourt et  principalement  sur  la manière dont la banque suisse UBS jouerait  « un rôle leader  dans l’évasion fiscale en France » des (très) grosses fortunes… avec une impunité qui laisse songeur.

     M. Peillon  tire la sonnette d’alarme sur des pratiques qui ont de lourdes conséquences pour tous les Européens.

     « Pour les spécialistes, affirme-t-il,  l’évasion fiscale pèse très lourd sur les finances publiques : les avoirs dissimulés au fisc français sont presque de l’ordre de toute la recette fiscale annuelle du pays. Ils représentent même presque cinq fois le produit de l’impôt sur le revenu en 2010. » « La recette fiscale totale (recettes nettes du budget général) de la France en 2010, est de 267,2 milliards d’euros. Celle de l’impôt sur le revenu est de 54, 7 milliards d’euros, toujours en 2010 »

     « Or les avoirs français placés sur des comptes non  déclarés en Suisse ne dorment pas (…), ils produisent de substantiels dividendes, grâce à leur placement presque systématique dans des fonds d’investissements  domicilies principalement au Luxembourg. »

     « Cette masse considérable d’avoirs et de dividendes  non déclarés, qui avoisine 10% de la richesse privée des nations européennes, fausse lourdement les comptes internationaux de toute la zone euro. « Selon  le Boston Consulting Group »et le très jeune économiste parisien  « Gabriel Zucman (prix de la fondation Eni Enrico Mattei en 2011),  en 2010, pas moins de 2275 milliards d’euros n’entrent pas ainsi dans les comptes de l’Europe, ce qui génère des distorsions importantes dans les statistiques mondiales et dégrade  gravement la qualité des politiques économiques de l’Union européenne et des Etats ».

      M. Zicman dénonce le fait que « pour l’Europe, cela produit l’idée absurde que cette région est pauvre, endettée vis-à-vis de pays émergents comme la Chine, alors qu’elle est encore la plus riche de la planète ! Si la richesse manquante, revenait à sa source on améliorerait beaucoup l’impôt et cela contribuerait à résoudre de façon substantielle les problèmes de financements publics. Cela fait partie des solutions à la fameuse dette publique ! »

      Il  évoque ainsi  « le rapport  annuel sur la corruption dans le monde  publié par l’association Transparency International (le 1er décembre 2011),  (qui) estimait que les difficultés économiques de la zone euro sont  en partie liées à l’incapacité de pouvoirs publics à lutter contre la corruption et l’évasion fiscale qui comptent  parmi les causes principales de la crise. »

     Même s’il s’agit de relativiser ce jugement en ce que la zone euro nous apparaît plus largement et pour  bien  d’autres raisons  comme une zone économique non viable,  l’auteur n’utilise pas la langue de  bois pour souligner pus largement  les pratiques des partis dits de gouvernement.

     « Le gouvernement  expliquait-il, évite la cruelle épreuve du contrôle fiscal et, pis encore, d’enquêtes plus poussées sur d’éventuels compte offshore à celles et ceux qui paient, en liquide si possible, leur cotisation au parti politique  qui à l’heur d’être au pouvoir. (…) ».

     « Cette sorte d’immunité, éventuellement couverte par le secret défense, s’est progressivement révélée si constante, si puissante, voire si risquée à dévoiler que j’en arrivais parfois à douter que je vivais dans une République digne de ce nom. Au profit de qui ? Oui, à qui profite l’évasion fiscale, en France ? A qui profitent les 590 milliards d’euros d’avoir placés à l’abri du fisc, en Suisse, au Luxembourg, à Singapour, dans les îles Caïmans et autres paradis fiscaux, et les au moins 30 milliards d’euros qui manquent, en conséquence, chaque année, aux finances publiques ?  Au-delà même de ces « Français fortunés qui utilisent quelque 150 000 comptes non déclarés en Suisse selon le ministère de  l’Economie et des Finances (…). »

     « Ce sont les mêmes qui, pourtant,  poursuit-il, ont vu aussi leur charge fiscale allégée de 77, 7 milliards d’euros entre 2000 et 2010, du fait de la réduction de l’impôt sur le revenu (selon le rapport d’information du député UMP Gilles Carrez du 30 juin 2010) pour les plus hautes tranches, l’évaporation de l’impôt sur la solidarité sur la fortune (environ 2 milliards d’euros de manque à gagner pour les finances publiques en année pleine à partir de 2012), la mise en œuvre du fameux  bouclier fiscal  après 2007 (plus de 600 millions d’euros soustraits au fisc chaque année), la réduction des droits de succession et de donation (quelques 2, 3 milliards d’euros chaque année) ; Sur la base de calculs peu contestables, le journaliste Samuel Laurent a même estimé à 71 milliards d’euros les cadeaux fiscaux du quinquennat de Nicolas Sarkozy.»

     Si l’on peut tout à  fait  juger comme Bruno Gollnisch  qu’une fiscalité écrasante (confiscatoire), trop lourde, génère de nombreux effets pervers et s’avère au final contre-productive, comment ne pas être d’accord avec Antoine Peillon quand il relève, qu’au-delà même de la question du poids de l’imposition, «c’est surtout l’immunité judiciaire presque totale dont bénéficient les évadés fiscaux  de haut vol qui pose la plus grave question.»

     « Lors des G20 les appels rituels à la rigueur budgétaire, à la réduction de la dette et…à la liquidation des paradis fiscaux » sont de mise. « Mais chaque fois j’ai constaté que la diplomatie imposait, in fine, l’extension du tabou sur la finance fantôme.»

     «Ainsi, à la veille du G 20 de Londres, par exemple, Jersey, Guernesey et l’île de Man disparaissaient, comme par enchantement, de la  liste grise  des territoires fiscalement « non coopératifs » établie par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ; de même depuis 2010 (…) l’organisation internationale Tax Justice Network s’étonnaient que le Liechtenstein, le Luxembourg, la Suisse, l’Etat américain du Delaware ou la City de Londres ne figurent plus dans les listes noires ou grises de l’OCDE, alors que ce réseau d’associations indéniablement compétent en matière de paradis fiscaux considère toujours ces pays comme des centres offshore (entités juridiques créées dans un autre pays que celui où se déroule l’activité génératrice d’une richesse, afin d’optimiser la fiscalité ou la gestion financière de ces capitaux)  toxiques ».

     « De même,  le Comité catholique contre la faim et le développement-Terre solidaire (CCFD) dénonce  (…) l’impact humanitaire dramatique de l’évasion fiscale qui prive, selon cette association, les pays en voie de développement de 600 à 800 milliards d’euros,  soit près de dix fois l’aide  au développement octroyés par l’ensemble des pays riches »…

     « La lecture du mémoire Gabriel Zucman m’a convaincu écrit encore  Antoine Peillon, que la fraude et l’évasion fiscales sont un facteur majeur de la crise économique du monde ». « Il y était  démontré, scientifiquement, que 8% de la richesse financière des ménages du monde entier sont détenus dans des paradis fiscaux (soit 6000 milliards d’euros en 2011))  et qu’ « un tiers de cette richesse mondiale manquante est géré en Suisse.»

     Facteur majeur peut être, principal certainement pas.  Mais cette enquête révèle au plus haut point les duplicités de ce  monde de la finance internationale et mondialisée, qui au-delà des cas particuliers traités ici, constate le président de l’AEMN,  asservit les peuples et les nations. Et ce  sans que les partis euromondialistes au pouvoir ne combattent vraiment, et pour cause, ce Système qui les protège et les nourrit si bien…

    http://fr.aemn.eu

  • Redresser et humaniser notre société

     

    - Bloc-notes de campagne -

    Nous continuons la présentation du « programme électoral » de l'Alliance royale qui lance 34 candidats aux législatives. Le premier volet (Des idées dans un programme) modifiait les institutions et le mandat de député, le deuxième (Une vie chaque jour plus facile) cataloguait les réformes les plus essentielles en dehors des questions institutionnelles et ce troisième volet vise à humaniser notre société en s'appuyant sur le pivot de la famille.
    Une société plus humaine est plus compliquée qu'un pieux slogan. L'Alliance royale articule assez bien son dispositif. Le pivot en est la cellule familiale qu'elle entend protéger mais qui réclame un environnement favorable à son épanouissement pour le succès de sa fonction. Le texte en italique est celui de l'Alliance royale.

    Une famille plus sûre
    Refonder une véritable politique familiale pour soutenir les familles ; reconnaître leur place première dans l’éducation, la transmission des valeurs et la solidarité
    Est-ce à l'État de refonder une politique familiale ou doit-il s'en tenir à subventionner la démographie ? Vaste débat.
    Incorrigible libertarien, moins je LE vois, mieux je me porte. Mais tout le monde dans notre pays n'est pas en capacité de suppléance. Le maître-mot est subsidiarité avec son compère indissociable la responsabilité. Accorder un pouvoir politique à la famille par la création d'un collège électoral spécifique renvoie l'État à son rôle naturel d'arbitre en dégageant le champ des responsabilités au niveau local.

    Une éducation partagée
    Sans opposer le régime aux familles, quoique la tentation ait été forte au début de la III° République de caporaliser la jeunesse sous la houlette des Hussards Noirs, les tenants de l'ordre régnant se prévalent souvent de la sous-qualification des familles à l'éducation de leurs enfants pour dépasser la simple instruction publique et se substituer à elles à l'école. D'où le nom terrible du ministère ad hoc, "Education nationale". Ce n'est pas entièrement faux, mais pourquoi donc l'alphabétisation de la vieille France était-elle meilleure à la veille de la Révolution par le travail des maîtres d'école nourris par les bourgs et villages, qu'elle ne le fut sous le Premier empire ?  Par exemple en Bas-Languedoc, il fallut attendre la fin du Second empire pour retrouver le niveau d'alphabétisation obtenu par les clercs modestes de l'Ancien régime.
    A contrario, les valeurs transmises par les familles sont-elles toujours celles que nous recherchons ? Le "pays réel" est bien différent du pays rêvé et certaines orientations "familiales" sont inadmissibles en classe. Que l'on songe aux collèges des zones multi-ethniques où s'affrontent les haines rancies de l'arc méditerranéen.
    On embraye ici directement sur la carte scolaire, qui bloque le choix d'inscription au collège. Sa destruction est l'incitation la plus sûre aux écoles communautaires. Est-ce bien ce que nous cherchons, le communautarisme ? Il y a un réglage à peaufiner entre liberté d'organisation au niveau local et diversité des consciences. Pas simple.
    Ceci étant posé pour l'éducation, il s'agit de cerner les conditions de vie :

    Respecter la Vie
    Protéger la vie et la dignité de la personne humaine, notamment celle des enfants à naître, des handicapés et des personnes âgées.
    Développer une politique d’accueil des personnes en détresse, des mères et de la petite enfance. Faciliter l’adoption en France.

    Il n'est pas bien vu de dire qu'une société qui tue ses bébés et ses vieillards est gravement malade. Quand elle s'avise de marier les invertis dans la salle des mariages de la mairie, et d'offrir des enfants-jouets à des paires stériles par construction préalable, elle est en décadence et nous rappelle la pente irrésistible du Bas-Empire. Qui dans le champ politique aura la force de s'opposer à ces extravagances ? Pas grand monde dès lors que les modes de vie signalés sont ceux de clientèles électorales particulièrement actives dans le lobbying, relayées par la presse affairée au "progrès de l'humanité". On touche du doigt les vices de la démocratie d'étage national qui a substitué à la raison les envies de chacun. Lorsqu'elles précipitent en groupe de pression elles aboutissent au Parlement qui en prend acte.
    Contre cela nous sommes impuissants sauf à cibler les causes premières de ces désordres. L'avortement n'aura pas grand avenir dans ce pays si nous constituons les structures d'accueil des enfants non désirés en nombre suffisant, et en accompagnant les mères jusqu'à terme. On n'annulera pas les IVG de rattrapage d'une contraception loupée, sachons-le, mais au moins la société aura fait du mieux possible entre la liberté "moderne" et l'éthique sociale de l'espèce.
    A l'autre bout de la vie est la vieille guenille d'un corps dépassant bientôt sa date de péremption. Laisser souffrir les malades condamnés à brève échéance est insupportable lorsqu'on y est directement confronté, mais qui qualifie la certitude de la condamnation et la brièveté du délai restant ? c'est tout le problème. On mesure là l'inanité, l'imbécillité des lois universelles, quand elles font commerce de compassion. Ne peut-on laisser juges les médecins, juges des patients, juges des "ayant-droits" ? Faut-il légiférer sur tout jusqu'à laisser la main à des juges non-experts ? Question très difficile dont la prégnance va augmenter avec le vieillissement de la société et l'accroissement des coûts conséquents, car nous ne vivrons pas plus longtemps, mais nous vieillirons plus tard et longtemps. L'Europe asile de vieillards ? Il faut redresser la pyramide démographique. Se pose déjà la question de la santé :

    Une carte sanitaire performante
    Instaurer des services sociaux et hospitaliers de proximité
    En une ligne, on touche à la définition de la Sécurité sociale nationale française qui a cru réussir le mariage de la carpe et du lapin, la carpe étant le service public déboursant sur prescriptions du lapin privé faisant carrière. Les déficits énormes de cette belle construction communiste autorisent à reconsidérer le dispositif et à préconiser un nouveau système de soins élémentaires peu dispendieux et généralisé. Pour cela il faut des centres médicaux municipalisés convenablement dotés en personnel et matériel, et gratuits sans conditions de ressources. On les appelait jadis des dispensaires. On les a tués en les affublant de tous les maux pour faire place à la médecine de ville. Je connais beaucoup de gens qui s'en contenteraient, même si leurs prestations sont basiques. A la fin de l'histoire, tout part à l'incinérateur, n'est-ce pas ? Et pour beaucoup au paradis, alors ?
    A côté du réseau des dispensaires, croîtront et embelliront les lourdes machines de l'exploit que sont les centres hospitaliers à qui l'on demandera une gestion équilibrée des patients et des moyens, dans les limites des subventions possibles et consenties par les contribuables. Pas d'argent, pas de Suisses ? Faudra-t-il arrêter scanners et IRM le quinze novembre de chaque année pour que le peuple en manque de protection assimile la hauteur du défi budgétaire ?
    C'est un gros sujet, mais on ne peut "américaniser" le dispositif sanitaire français comme y poussent les compagnies d'assurances. Pour s'en prémunir, il faut sortir de l'idéologie d'une économie mixte, tout remettre à plat et appeler un chat un chat. L'essentiel est que tous les habitants de ce pays aient accès aux soins de base (dentaires et ophtalmologiques inclus), quelle que soit la couleur du chat. Ce qui pose la question de la démographie médicale à laquelle s'affronte avec courage d'ailleurs le Conseil de l'Ordre tant sont grands les déséquilibres. Après, pour monter en première classe, il faudra acheter le ticket en travaillant.

    Conclusion : un trou dans le décor
    Calé au fond du fauteuil et fermant les yeux sur notre belle société, je me dis que si mes grand-pères revenaient comme on le fait dans les films de science-fiction, ils n'en croiraient pas leurs yeux. S'être fait casser la gueule pour arriver à ça ? Que le régime politique soit assourdi par le défilé des casseroles de nos élites, passe encore, les barbichus de la Troisième étaient des experts en concussion ; mais que soient promus des comportements sociaux aberrants les sidérerait.
    "Notre" directeur général du FMI, complètement débordé par une pathologie de priape fou, était le champion socialiste à la présidentielle ! Le président élu est l'amant d'une dame mariée et la promène partout comme que le faisaient jadis sur les allées Paul Riquet de leur cocotte les gros marchands de vin de Béziers. Leurs épouses se poussaient du coude en terrasses à jauger les mérites rebondis des gourgandines. Le "couple" présidentiel normal emmènera-t-il au bassin du Luxembourg ses sept enfants ? Le premier ministre a pris six mois de prison (mais avec sursis comme toujours dans une affaire politique) pour favoritisme éhonté. Il a été réhabilité plus tard comme si le procès avait eu lieu à Prague. A en citer trois de l'équipe en place, nous choisirions l'amant de Mme Pulvar, mais il va s'accabler lui-même assez dans les semaines à venir, sur son projet ubuesque de "Redressement progressif", qu'il est inutile de lui tirer dessus.
    Un président normal disait le candidat Hollande, dans un gouvernement irréprochable ! Où ça donc ?
    On se plaît à rêver à un chef d'État normal, éduqué, poli, bien marié, entouré d'une famille normale et nous représentant dignement à l'étranger, sans en faire non plus une gravure sulpicienne ; mais arrivant à l'heure par exemple. Cette pointe de pyramide s'appelle ailleurs un roi, une reine, dont l'exactitude est la politesse, disait Louis XVIII.
    Pourquoi pas chez nous ?

    http://royalartillerie.blogspot.fr

  • L’impérialisme américain face à la sagesse chinoise

    « Si nous voyons que l’Allemagne est en train de gagner, nous devons aider la Russie. Si nous voyons que la Russie est en train de gagner nous devons aider l’Allemagne. Dans les deux cas nous devons les laisser se tuer le plus possible » disait Truman au New York Times, un mois après l’opération « Barbarossa » lancée par l’Allemagne contre l’Union Soviétique. C’est l’attitude constante américaine contraire aux normes de la morale.

    Avant la guerre de sécession, les États-Unis se sont repliés sur eux-mêmes pour construire et se reconstruire. Leur première intervention extérieure était une ingérence dans les affaires du Mexique en 1865 pour dissuader la France et l’Achat de l’Alaska à la Russie.

    Depuis, les États-Unis mènent une politique impérialiste, parfois de façon douce, parfois de façon arrogante et brutale, dont l’objectif est d’exercer une influence dans les domaines politiques, militaires, économiques et culturels à l’échelle mondiale. Elle est fondée d’abord sur la doctrine Monroe (1), « l’Amérique (du Sud et du Nord) aux Américains », et Roosevelt (2) qui s’arroge le droit d’intervenir partout pour défendre les intérêts de son pays. Ces doctrines s’appuient sur le dollar qui ouvre la voie à l’intervention économique,en favorisant les investissements des capitaux américains sous la pression diplomatique.

    Après la deuxième guerre mondiale, l’Union Soviétique communiste est devenu trop menaçante pour les intérêts américains en Europe et dans le monde, dit en voie de développement.

    Aux États-Unis, un débat eut lieu pour endiguer le régime communiste. L’usage de la force fut écartée au profit d’une stratégie qui consistait à l’encerclement de l’URSS par l’OTAN à l’ouest, le Pacte de Bagdad au Moyen-Orient, l’Organisation du Traité de l’Asie au Sud-est (3). La course aux armements (projet de la guerre des étoiles) fut relancée dans les années 1980 et les relais (médias, organisations), pour dénoncer les atteintes aux droits de l’homme, réactivés. Le résultat est l’effondrement de l’URSS 10 ans plus tard.

    1- STRATÉGIE POUR CONTRER LE DÉFI CHINOIS

    Deux décennies après la chute de l’Union Soviétique, la suprématie américaine est remise en cause par la montée en puissance de la Chine tant au plan économique que militaire en Asie-Pacifique. Pour faire face à ce défi chinois, Barack Obama développa une stratégie géopolitique globale. Si la stratégie américaine contre l’URSS était connue, celle réservée à la Chine n’est pas aussi détaillée. Toutefois, selon le décryptage des déclarations des officiels Américains, les relations que les États-Unis consolident avec les pays de l’Extrême –orient et le déploiement des troupes américaines, nous pouvons supposer que cette stratégie est repose sur :

    Le contrôle des besoins énergétiques de l’adversaire

    La croissance forte de la Chine qui ne dispose pas de ses propres ressources en énergie suffisantes pour son développement, nécessite une grande consommation d’énergie. Elle doit donc importer de plus en plus accroissant sa dépendance de l’extérieur essentiellement du Moyen-Orient dont elle importe 60% de leur production et pourrait atteindre 90% en 2015. Pour empêcher tout éventuel rapprochement de ce pays à ses fournisseurs du Moyen-Orient, les États-Unis mènent une politique qui renforce sa mainmise sur les principaux fournisseurs de la Chine qui sont l’Arabie Saoudite, le Koweït, l’Irak et l’Iran.

    Dans la perspective de rendre difficile l’accès à une source d’approvisionnement alternative au Golfe-Persique, les États-Unis envahissent l’Afghanistan coupant ainsi la route qui mène de la Chine à la mer Caspienne et cherchent à pousser la Russie à s’orienter vers l’Europe plutôt que vers l’Asie. Ils cherchent ardemment à faire passer l’Irak et l’Iran sous leur emprise mettant la Chine en difficulté pour alimenter son industrie en pétrole. Leur hégémonie dans la région passera-t-elle par résurrection due pacte de Bagdad en lui ajoutant les micros États issus de l’éclatement de la Syrie et du Liban en États communautaires.

    La rupture des relations russo-chinoises ou la dislocation du groupe de Shanghai

    Pour briser l’influence américaine dans le continent asiatique une organisation intergouvernementale régionale asiatique menée par l’alliance sino-russe est née. Connue sous l’appellation du Groupe de Shanghai (4).

    Les États-Unis pensent que l’affaiblissement ou la dislocation de ce Groupe accroît l’encerclement de la chine. Pour ce faire et sous le prétexte fallacieux faire front avec l’OTAN contre l’islamisme montant dans la région, ils cherchent par tous les moyens à faire basculer la Russie vers l’Europe tout en espérant une entente sur le partage des hydrocarbures avec ce pays. La Russie devrait faire un choix stratégique rejoindre l’atlanti-europe ou consolider ses relations avec la Chine en renforçant notamment le Groupe Shanghai en vue de lui donner la capacité de faire face à l’OTAN. Au vu de la situation géopolitique qui prévaut il semble que la Russie se rapproche encore plus de la Chine. Leur position vis-à-vis de la crise syrienne le confirme.

    L’Inde constituerait un allié notoire pour cette politique d’encerclement de la Chine et, pour cette raison que les États-Unis développent des relations notamment dans le domaine militaire comme le fait aussi Israël avec ce pays. Il constituera un substitut au Pakistan qui n’a pas encore tranché sur son éventuelle adhésion à cette conception américaine

    La mise en place par un réseau d’alliances

    En Extrême – Orient, les États –Unis comptent sur la Corée du Sud et du Japon considérés comme bases avancée américaines. La Corée du Nord , dont l’arsenal militaire est intéressant, doit être « récupérée » et annexée à la Corée du Sud

    La présence géostratégique américaine repose sur des régions sécuritaires dites « pivot », d’une part le canal de Panama qui relie l’Atlantique au Pacifique, deuxièmement les installations militaires maritimes de San Diégo à Hawaï jusqu’à Guam et de Guam au Japon et à la Corée du sud et enfin la ligne maritime de Bornéo à Singapour Ce système sécuritaire a deux têtes de pont, le Japon et Taïwan et surveille les 6000 navires qui sillonnent l’océan indien transportant le pétrole vers la Chine.

    Neutraliser sa capacité de menace nucléaire

    Rompant avec « l’équilibre de la terreur », les États-Unis se dotent d’un bouclier intercepteur de missiles atomiques lancés sur le territoire des USA. Avec ce bouclier, les USA croient bien pouvoir déclencher une attaque contre un pays nucléaire sans craindre une riposte sérieuse.

    Dans cette optique, ils installent des systèmes d’interception des missiles balistiques et des missiles de croisière chinois en Asie et au Moyen-Orient. Quatre systèmes antimissiles Patriot sont déployés au Japon, en Corée du Sud, à Taïwan et aux Émirats Arabes Unis. Pour augmenter l’efficacité de ces systèmes, ils projettent d’installer un nouveau radar de signes avant – coureurs aux Philippines en plus de celui se trouvant au Japon. Les navires de guerre capable de porter les missiles antimissiles passeront de 26 à 38 d’ici 2018 dont la moitié sera déployée en Asie et au Pacifique

    Instrumentalisation des conflits ethniques et des droits de l’homme

    La Chine, avec ses 56 ethnies, est une diversité de croyances culturelle et d’influence spirituelle. Cette diversité peut s’avérer dangereuse pour elle ou tout autre pays similaire si la liberté d’expression et de religion n’est pas respectée. Les Tibétains et les Ouighours et les Mongols de la Mongolie-intérieure sont les minorités qui affichent le plus des revendications indépendantistes. Les États-Unis trouvent dans la géographie chinoise les éléments suffisants pour favoriser des soulèvements

    a) – Le Tibet revendique son autonomie. Le soulèvement du Tibet en 1959, à travers des preuves confirmées, n’était pas du tout complètement spontané selon ses partisans mais bien l’œuvre soit de la CIA soit des chefs Khampa (5) voire les deux. A. Tom Grunfeld (6) l’a annoncé dans une conférence en 2000 lors d’un congrès mondial de l’Association internationale de sciences politiques. La fuite du Dalaï Lama en 1994 est organisée pour l’utiliser contre le gouvernement chinois.

    b) – Les Ouighours revendiquent leur musulmanité. Les Ouighours sont un musulman turcophone qui représente plus de 45% de la population de la province de Xinjiang. Pour Pékin, le Xinjiang est parmi les priorités stratégiques pour des raisons économiques (la présence d’importants gisements de matières premières) et géopolitique, la région a 5 000 km de frontières avec huit pays dont l’Inde, le Pakistan, le Kazakhstan et le Kirghizstan.

    Ils demandent que soit respectée leur spécificité culturelle et religieuse surtout pendant le Ramadan et les fêtes religieuses d’une part et de mettre fin à la politique d’assimilation menée par Pékin qui favorise l’installation des Hans ethnie non musulmane dans la province. Leur soulèvement est pour des raisons identitaires.

    La révolte de février 1975 et 2001 a fait 167 et celle de 2001 a été sévèrement réprimes par les autorités chinoises révoltes en considérant le soulèvement de la province comme actes terroristes. De 2001 à nos jours des émeutes éclatent donnant des affrontements entre les musulmans et les Hans. Les Américains notamment sont accusés d’être les manipulateurs de ces manifestations.

    c) – Les Mongols de la Mongolie-intérieure. Ils se sentent menacés dans leur culture par la migration des Hans sur leurs terres. L’exportation minière intensive détruit leur cadre et leur mode de vie pour lesquels la colère gronde.

    Ils ont intégré dans leur stratégie de déstabilisation l’élément internet persuadés que les moyens de communication ont un rôle prépondérant dans la direction des événements dans le sens souhaité tout en suivants en temps réel les événements. Aussi, est- il devenu impératif de repenser le cyberespace en cyber-sécurité. (Stratégie internationale pour le cyberespace).

    2- OBAMA VANTE L’IMPÉRIALISME AMÉRICAIN DU XIXème SIÈCLE

    En annonçant sa nouvelle stratégie globale en Extrême-Orient le président Américain donne l’impression de faire retourner les États-Unis au 18e siècle où le concept impérialisme prenait tout son sens dans ce pays. L’historien américain, John Gerassi, dans un article des temps modernes de septembre 1967, affirme « la politique étrangère des USA a été toujours dominatrice et impérialiste depuis 1823 ». Une tradition politique américaine pour cette région du globe. En effet, depuis ce siècle, l’Extrême-Orient constituait déjà un espace pour les États-Unis où leur suprématie ne doit pas être discutée.

    Aussi bien les politiques, les académiciens que les religieux encourageaient l’expansion de leur pays parfois au détriment des valeurs morales voyaient dans zone pacifique et extrême–orient une importance décisive.

    Le Secrétaire d’État Steward en 1852 disait « l’Océan pacifique, ses rivages, ses iles et la vaste région au-delà, deviendront le principale théâtre des événements dans le grand futur monde », et John Hay, secrétaire d’État en 1860 : « (…) Qui comprend la Chine tient la clé de la politique internationale des 500 ans à venir ».

    Selon John Fiske, philosophe et historien, professeur à Harvard la politique américaine est fondée sur le principe de « la race anglaise dont les deux branches ont la mission de fonder à travers la plus grande partie du monde plus élevée et un ordre politique plus durable qu’aucun autre dans le monde » Le Pasteur Josiah Strong dans son livre « our contry » annonce que la race anglo-saxonne est élue par Dieu pour civiliser le monde et que les USA ont une responsabilité essentielle »

    Les doctrinaires américains justifient leur politique impérialiste par :

    La nécessité de trouver des débouchés. Ils prétendent que les usines américaines produisent plus que le peuple utilise. Le sol américain produit plus qu’il ne peut consommer. La destinée nous a tracé notre politique : le commerce mondial doit être et sera à nôtre.

    La supériorité de la race anglo-saxonne. Ils croient que Dieu a chargé la race anglo-saxonne de gouverner les peuples séniles et barbares et diriger la régénération du monde.

    Nature religieuse. Les colons ayant quitté l’Europe, vont s’installer dans le nouveau monde car ils ne pouvaient plus exercer leur culte. Dans le nouveau monde , ils vont s’atteler à l’établissent du royaume de Dieu sur terre. L’élément religieux est omniprésent dans la politique américaine, la devise de ce pays est « In god we trust » (en Dieu nous croyons). Le président Wilson ne prêchait-il pas une croisade contre l’Europe ? Pour eux, seules leurs valeurs sont universelles, et il faut les répandre dans le monde ; Tocqueville considérait ces valeurs comme étant la démocratie.

    3- LA CHINE SE PRÉPARE A LA CONFRONTATION

    Une guerre aura lieu probablement dans le Pacifique, mais quel en sera le motif ? Sur quel litige éclatera-t-elle ? On ne peut donner de réponse.

    Andrew Marshall, un des principaux conseillers du Pentagone, en réponse à une question sur son avis sur ce qui se passe en Irak, dira « Je ne regarde pas ça de trop près. Je suis occupé à planifier la future guerre avec la Chine d’ici vingt ans sous l’eau ou dans l’espace » (7). Bush Junior affirmait que « la Chine est une rivale et non un partenaire stratégique » (8).

    « La Chine est trop grosse pour que les Américains l’envoient dans la lune. Les chinois sont bien sur terre depuis 5 000 ans et y resteront à jamais » (9) répond Sha Xukang négociateur chinois sur le désarmement. Phrase calculée et diplomatique, mais qui contient des menaces…

    La Chine a parfaitement compris que le Pacifique et l’Extrême–orient sont des espaces vitaux déterminants pour leur prospérité aussi bien pour elle que pour les États-Unis et qu’ils ne peuvent être partagés. Elle se prépare.

    Hausse des dépenses militaires. pour l’année 2011, le gouvernement prévoit un budget de 20 milliards d’euro « les dépense militaires sont 2 à 3 fois plus élevées que les chiffres officiels avoués » (10). La dotation budgétaire passera à plus de 300 milliards de dollars en 2015 et revalorise les soldes des militaires pour les motiver.

    La Chine n’a pas accru ses effectifs des forces terrestres car elle sait que la confrontation ne sera pas frontaliers mais une guerre post- moderne centrée sur la guerre électronique, les missiles, les avions, les sous-marins et les satellites et même une guerre nucléaire.

    Elle muscle sa flotte marine et sous marine, lance des portes avions, et modernise son aviation.

    • Elle améliore ses capacités nucléaires et balistiques, et met en orbite des satellites espions.

    • Elle se prépare à faire face à tout mouvement d’agitation à l’instar de ce qui se passe dans le monde Arabe. Lors de l’Assemblée annuelle du congrès national du peuple de l’année 2011, le gouvernement a annoncé une hausse importante du budget consacré au maintien de l’ordre.

    SERAGHNI LAID http://www.cercledesvolontaires.fr

    Référence :

    1. James Monroe. Sa doctrine, exposée dans une déclaration du 2 décembre 1823, s’articule sur deux principes :

    a) – Les États-Unis s’abstiennent de toute intervention en Europe,
    b) – Les États-Unis ne tolèrent aucune intervention de l’Europe en Amérique.

    2. Théodore Roosevelt né le 27 octobre 1853 a New York, historien, naturaliste, explorateur, écrivain et soldat, il est le 26ème président des États-Unis. Sa doctrine dite « big stik » (gros bâton) est inspirée d’un proverbe africain qui dit « parlez doucement et prenez un gros bâton avec vous, vous irez loin »

    3. Créée à Manilles le 8 septembre 1954, cette organisation comprend les Philippines, la Nouvelle Zélande, du Pakistan, la France, de la Grande Bretagne, l’Australie, la Thaïlande et des États-Unis.

    4. L’organisation de coopération de Shanghai, appelée groupe de Shanghai, créée le 14 et 14 juin 2002, comprend la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizstan et l’Ouzbékistan. Le Pakistan, l’Inde et l’Iran sont des membres observateurs.

    5. Khampa est un bourg tibétain situé au Nord de la frontière avec l’État indien du Sikkim.

    6. A. Tom Grunfeld est professeur d’histoire à l’université d’État de New York spécialisé dans l’histoire moderne de l’Asie orientale notamment et plus particulièrement de la Chine et du Tibet.

    7. M. Wietzmann, « Le mal de l’Irak aux intellectuels américains ». Le Monde 2, 17 février 2007.

    8. Mondialisation du 24 octobre 2008.

    9. Gerald Fouchet, politologue, écrivain et journaliste : « Vers une nouvelle guerre froide Chine-USA ».

    10. Le Mmonde du 7 mars 2001.

  • Bruxelles vole les Chypriotes – par Marc Noé

    Le plan dit « de sauvetage » qui vient d’être signé entre Chypre et l'Eurogroupe lundi va entrainer des sacrifices importants de la part des banques de l'île mais aussi de leurs plus gros déposants parmi lesquels figurent de « nombreux étrangers ». Comme si cette expression prenait tout à coup des allures de suspicion tout en servant d’excuse fallacieuse pour camoufler un vol planifié.
    Pour temporiser, l'Eurogroupe assure que les détenteurs de dépôts bancaires de moins de 100 000 euros (pour un total de 30 milliards d'euros) seront épargnés. Pour les eurocrates, au-delà de cette somme, un Chypriote est donc considéré comme un « riche » ! Pour travestir la manipulation, il n'est désormais plus question de « taxe sur les dépôts », mais de « perte contrainte et forcée » sur les comptes de plus de 100 000 euros. Question de vocabulaire… et d’hypocrisie ! La ponction ainsi opérée sur ces «gros comptes» dans les deux principales banques du pays devrait favoriser l’extorsion de 4,2 milliards d'euros.¢
    Dans ce montage frauduleux, la « Bank of Cyprus », première banque du pays, sera « sauvée » par la recapitalisation opérée à leur corps défendant par les détenteurs de comptes supérieur à 100 000 euros. Ceux-ci se verront alors amputés de 30 à 40% de leur épargne qu’ils seront ensuite « autorisés » à récupérer. Quelle délicatesse ! On parle bien d’argent privé ici. S’accaparer le bien d’autrui sans son consentement, c’est bien du vol… non ?
    Quant à la « Laiki Bank », la seconde de l’île, elle est maintenant purement et simplement mise en faillite. Les comptes inférieurs à 100 000 euros et les prêts de la Banque centrale européenne (pour un montant de 9 milliards d'euros) sont appelés à former la partie saine de la banque, la « good bank », qui sera, elle, intégrée à la « Bank of Cyprus ». Le reste est mis en liquidation. Les déposants n’auront plus que leurs yeux pour pleurer avec le maigre reliquat qui leur reviendra. « Que le Peuple s’amuse ! » Un Peuple qui n’est pourtant absolument pas fautif ni responsable des errements de ses « dirigeants ».
    Bruxelles joue ici sur du velours. Le Parlement de Nicosie ayant voté, vendredi dernier, une loi sur les faillites bancaires, l'accord de Bruxelles n'a plus besoin d'être approuvé… démocratiquement.
    Mais le diktat de l’Eurogroupe ne s’arrête pas là : privatisations, hausse de l'impôt sur les sociétés dans une fourchette de 10 % à 12,5 %... Tout cela sera précisé dans un « protocole » prévu pour le mois d’avril prochain. C’en est fini du caractère attractif pour les capitaux étrangers.
    Les Chypriotes n’ont pas fini d’en baver et les européistes s’en moquent. À moins que…¢
    © Marc NOÉ pour FPI-Le Gaulois
    Ancien Maire-Conseiller Général de Seine-et-Marne
    FPI-Le Gaulois

  • Crise de la zone euro : Faisons sauter les paradis fiscaux !

     La crise chypriote a révélé au grand jour le statut fiscal particulier de l’île au sein de la zone euro. Mais il n’est pas très différent de celui d’autres pays européens, comme le Luxembourg ou les îles Anglo-Normandes : des aberrations qu’il faudrait purement et simplement abolir.

    Pourquoi fait-on couler Chypre, alors que les autres paradis fiscaux – le Luxembourg ou les petites îles britanniques comme Man et Guernesey – ne sont pas inquiétés ?

    Cette attitude de victime qu’adopte Chypre est assez bête. Si quasiment personne ne va fouiller dans ces enclaves, c’est parce qu’elles ne demandent pas à leurs partenaires européens de les sauver de la faillite.

    Ce n’est pas tout, en revanche, car le cas chypriote est tout de même hallucinant. Jusqu’en 2007, c’est tout juste si l’île collectait des impôts. Dans les années 1990, c’est à Chypre que Slobodan Milosevic est venu cacher les 800 millions de dollars qu’il avait raflés dans les caisses yougoslaves. Ce sont les banques chypriotes qui placent, blanchissent et réinjectent l’argent sale venu de Russie, et notamment les capitaux issus de la spéculation pétrolière. Selon la CIA, l’île participe aussi à la traite de femmes philippines et dominicaines pour leur exploitation sexuelle. Le grand port de Limassol est la capitale des navires qui échappent aux réglementations et dont les activités sont opaques et irresponsables, car ils profitent du pavillon chypriote – qui s’apparente presque à un drapeau pirate.

    Liste noire

    Par ailleurs, l’élite financière maintient, tout comme en Irlande, des relations incestueuses avec la droite politique : c’est le ministre des Finances, Michalis Sarris, qui a cherché à faire ami-ami avec Moscou pour apaiser les blessures des banques ; c’est aussi lui qui, en 2012, était président du conseil d’administration de l’institution financière dont l’état est le plus catastrophique, le groupe Laïki.

    En réalité, Chypre n’est pas un paradis fiscal, si l’on se fie à la définition vague de l’OCDE. Il est vrai que les impôts sont extrêmement bas, condition sine qua non pour être inscrit sur la liste noire. Pourtant, l’île ne répond pas aux deux autres critères nécessaires : l’opacité totale et l’impossibilité pour les pays tiers d’obtenir des informations fiscales.

    D’autres petits détails enlaidissent et fragilisent l’île. Son secteur financier a une ampleur démesurée (les actifs équivalent à 7,1 fois le PIB) – tout comme l’Irlande, dont le sauvetage était aussi lié à la taille de l’économie –, soit le double de la moyenne européenne (où les actifs atteignent 3,5 fois le PIB) et de l’Espagne (3,1), mais le tiers du Luxembourg (21,7).

    Ainsi, Chypre n’est pas un paradis fiscal au strict sens juridique du terme, même si elle n’en n’est pas loin, tout comme le Luxembourg, bien que les deux ne soient plus inscrits sur la liste grise de l’OCDE.

    Le mal chypriote couve

    Le Luxembourg ? Parlons-en. Le Grand-Duché est le pays le plus riche au monde, grâce à 200 banques étrangères et plus de 3.000 milliards d’euros en actifs financiers extraterritoriaux (sur les 20.000 milliards existants dans le monde), qui bénéficient d’un système fiscal extrêmement généreux. La situation actuelle n’est plus aussi paradisiaque que l’ancien régime dont bénéficiaient les entreprises de type “Holding 1929″, qui étaient exemptes de tout impôt et retenue. Toutefois, depuis 2007, certaines sociétés de gestion de patrimoine familial (SPF), qui ne sont redevables à aucun moment de leurs rentes, leur patrimoine ou de la TVA, se voient tout de même prélever quelques retenues et une taxe de 0,25 %. Voilà ce qu’on pourrait appeler les limbes fiscaux.

    Un jour, peut-être que le Luxembourg, la Suisse et les égouts insulaires de Londres (et… de Singapour) contracteront le mal chypriote. Ces territoires couvent déjà la maladie, en un sens. Ainsi, pour éviter de faire appel au contribuable allemand ou espagnol pour les sauver et pour empêcher que les détenteurs de dépôts non garantis ne paient les pots cassés, il y a une solution : dynamiter les limbes fiscaux.

    Comment ? Il faut mettre en œuvre une grande harmonisation fiscale, qui complétera la partie consacrée aux recettes dans le traité budgétaire, dont l’objectif est la maîtrise des dépenses. La stratégie consiste à harmoniser les types d’impôts et les bases imposables en ce qui concerne les taxes sur le capital, mais aussi à mettre en place des tranches plus petites pour l’impôt sur le revenu, éliminer les exceptions à la TVA, harmoniser à la hausse l’impôt sur les sociétés, taxer les bénéfices engrangés dans les limbes fiscaux par les sociétés marchandes étrangères et imposer une taxe progressive sur les transactions financières.

    De telles transformations ne seront pas simples. Au sein de l’UE, les accords fiscaux nécessitent l’unanimité. Ceux qui profitent des limbes fiscaux et tous leurs amis ont un droit de veto. Et ils s’en servent, pour l’instant. Dynamitons aussi ce veto. Faites passer le mot.

    - Article original en espagnol : El País

    - Traduction française : Presseurop

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