
Il est loin, le temps où l’Occident s’indignait du pogrom commis par le Hamas en Israël. C’était il y a un mois, un siècle, une éternité. Depuis, les images des bombardements à Gaza saturent les écrans et l’émotion a changé de camp. La victime d’hier est présentée comme le bourreau d’aujourd’hui, sa défense est passée de mode. C’est le cas dans beaucoup de médias – comme à France Inter, où la nazification des Juifs est très tendance – mais aussi au sein des ONG.