L'idée était de faire un dossier de quatre articles sur la spécialisation à outrance des fabrications qui impacte les chaînes de production partout comme on l'a vu lors du tsunami de Fukushima ; sur le rôle de l'Etat-stratège dans une société libérale ; sur le combat croissance-réchauffement climatique, et aussi, sur la fracture millénials vs. boomers. Mais le premier brouillon a laissé comprendre que la mondialisation était la mère de tous ces sujets et qu'il fallait creuser. Cela tombe à pic. Royal-Artillerie a fait plusieurs articles impliquant la mondialisation (37). Des bases existent qu'il faut actualiser et développer.
international - Page 504
-
DES LENDEMAINS TUMULTUEURS !
Un ami me signale que tous les "instituts" phosphorent sur la prospective post-Covid_19 afin de sortir le dossier que tous les gouvernements s'arracheront. Sans être collapsologue patenté, Royal-Artillerie rejoint la meute et vous livre la substantifique analyse d'un futur à connaître. Les gouvernements étrangers pourront cliquer sur la barre de traduction en tête de gondole (fin de la blague).
L'idée était de faire un dossier de quatre articles sur la spécialisation à outrance des fabrications qui impacte les chaînes de production partout comme on l'a vu lors du tsunami de Fukushima ; sur le rôle de l'Etat-stratège dans une société libérale ; sur le combat croissance-réchauffement climatique, et aussi, sur la fracture millénials vs. boomers. Mais le premier brouillon a laissé comprendre que la mondialisation était la mère de tous ces sujets et qu'il fallait creuser. Cela tombe à pic. Royal-Artillerie a fait plusieurs articles impliquant la mondialisation (37). Des bases existent qu'il faut actualiser et développer. -
Un autre mensonge anti-Trump des médias au sujet du coronavirus
La presse de grand chemin allemande a orchestré une nouvelle campagne mensongère contre le président Trump, relayée par les médias étrangers anti-Trump. Elle a prétendu qu’il voulait acheter derrière le dos du gouvernement allemand une société nommée Cure Vac, qui développe un vaccin contre le coronavirus.
Les faits sont pourtant clairs : le président américain n’a fait qu’inviter le directeur général de Cure Vac à Washington pour s’informer de ses recherches, ce qui a entraîné la rage des dirigeants allemands, furieux de constater une fois de plus que Trump se préoccupe plus du bien des ses concitoyens qu’eux de celui des leurs.
Il a fallu que la société Cure Vac démente par « twitter » le mensonge des médias, qui avait déjà été repris sans honte par les ministres des affaires étrangères, de l’économie et de l’intérieur Maas, Altmaier et Seeehofer.
https://www.achgut.com/artikel/das_maerchen_vom_boesen_trump_und_dem_impfstoff_klau
Traduction (Claude Haenggli) :
« Pour le dire encore une fois clairement : Cure Vac n’a reçu aucune offre du gouvernement des États-Unis ou d’une organisation lui étant affiliée, que ce soit avant, pendant ou après la réunion de travail à la Maison-Blanche du 2 mars. Cure Vac dément toutes les accusations de la presse. »
Claude Haenggli, 18.03.2020
Source(s): Les Observateurs.ch
https://www.alterinfo.ch/2020/03/19/un-autre-mensonge-anti-trump-des-medias-au-sujet-du-coronavirus/
-
Ça n'arrive qu'aux autres
Difficile, entendant le discours de Mulhouse de ce 25 mars, de demeurer stoïque, figé au garde à vous, le petit doigt sur la couture du pantalon, un moment interminable. On restera sans doute civique, le temps de la crise. On accepte la discipline car, dans une pareille période, on doit suivre les consignes des autorités. Cela fonctionnera pour peut-être 90 % d'entre nous, car au moins 10 % des habitants de l'Hexagone s'y refusent déjà. Les princes qui nous gouvernent craignent, ou plutôt savent, que notre obéissance ne durera pas bien longtemps.
Si l'on en croit le quotidien Le Monde "le sommet de l’État redoute de devoir rendre des comptes".[1]
À Beyrouth, ce 19 mars dans un pays déchiré à la fois par un affrontement culturel séculaire et par une crise financière majeure, le pouvoir était "accusé de tirer profit du coronavirus pour intimider les protestataires".[2]
-
Le megakrach qui arrive nous prépare des lendemains qui déchantent
Voila trois mois, j’ai publié, sur YouTube, une vidéo intitulée « Le mégakrach aura bien lieu », et un article du même titre sur Boulevard Voltaire. Je répondais, dans cet exposé, à une interview, pour le journal Les Échos, de David Solomon, patron de Goldman Sachs, qui se voulait rassurant quant à la situation financière mondiale. Selon lui, les bases étaient très solides et seules les politiques populistes de Trump et des autres risquaient de conduire à une récession.
À travers cette interview, j’ai senti qu’il s’agissait avant tout de trouver des boucs émissaires à la catastrophe en gestation qui viendrait infailliblement, compte tenu de la situation totalement dégradée de la finance mondiale, déréglée par une spéculation débridée, encouragée par les politiques laxistes des banquiers centraux et totalement hors de contrôle des gouvernements, incapables de mettre un frein à tout cela, de réguler les activités financières. Et les populistes, abhorrés par le monde de la finance, étaient un bouc émissaire idéal.
-
La Syrie et Erdogan : « Grâce à Soros, les mensonges vont bon train »
Le financier George Soros a récemment publié une tribune dans le Financial Times qui critique le rôle de la Russie en Syrie et défend le Président turc Erdogan.
Comment s’inscrit-elle dans la communication occidentale sur ce conflit ?
Décryptage du colonel Alain Corvez, ancien conseiller auprès des Nations unies, sur Sputnik France.
-
Entretien avec Hubert Védrine
Ancien secrétaire général de l’Élysée de François Mitterrand, Hubert Védrine ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002 incarne, par son pragmatisme et son réalisme, sa finesse d’analyse et sa connaissance des dossiers internationaux, une voix qui compte dans la diplomatie, et est apprécié tant à droite qu’à gauche. Lui qui déplore depuis des années l’absence de véritable « communauté internationale » et l’effacement exagéré des États nations analyse ce que la crise du coronavirus révèle d’une mondialisation qui a été essentiellement, jusqu’ici « une déréglementation financière et une localisation des productions industrielles là où les coûts salariaux étaient les plus faibles ». Pointant du doigt un mode de vie qui se traduit par « une mobilité permanente, sans limite ni entraves » et un tourisme de masse, Hubert Védrine évoque les leçons à tirer et les changements à opérer après cette crise sanitaire inédite.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 23/03/2020
-
L’effondrement d’un monde, par Charlotte d’Ornellas
Les frontières se ferment, les nations devancent l’Union européenne, la souveraineté est louée, les services publics sont encensés, la libre circulation des personnes est contestée, la famille plébiscitée… Le coronavirus impose une remise en cause.
«Hormis un conflit planétaire majeur, que nous jugeons improbable, une pandémie serait l’autre évènement de grande échelle qui, selon nous, pourrait stopper ce processus». En 2005, l’expert en politique internationale Alexandre Adler signait un livre à partir d’un rapport de la CIA. Un paragraphe intitulé « Qu’est-ce qui pourrait faire dérailler la mondialisation ? » donnait cette réponse. Nous y sommes. Quinze ans plus tard, Emmanuel Macron donne raison à la prévision alors que frappe le coronavirus : « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d’autres est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle. » Finie la mondialisation heureuse, place à l’éloge de la souveraineté et du protectionnisme ! La remise en cause est brutale.
-
La date de l’explosion du Système dépendra de l’intensité de la crise sanitaire dans le monde
Marc Rousset
Les Bourses européennes ont rebondi, ce vendredi, mais le Dow Jones a perdu 4,55 %, soit 17,3 % sur la semaine, pour finir à 19.173,98 points, c’est-à-dire sa pire semaine depuis la crise financière de 2008, les milliards de Trump et de la Fed, des gouvernements européens et de la BCE ne parvenant pas à éloigner les craintes d’une récession, tandis que le prix du baril de pétrole WTI continuait de dégringoler. L’indice VIX de la peur s’est élevé, le lundi 19 mars, jusqu’à 83, pour retomber à 74,8 mardi, soit un chiffre proche de 2008.
-
Crise sanitaire, crise civilisationnelle
Au-delà de nos humeurs, craintes, convictions, réactions, consentement, toutes choses étant de l’ordre de l’opinion, il convient d’aller à l’essentiel. C’est-à-dire au-delà des apparences, ce que le poète nomme bellement « le clapotis des causes secondes », revenir à l’être des choses. En deçà des « médiations », de ces évidences déversées ad nauseam par l’intelligentsia, revenir à ce qui est immédiatement évident. Ce que la sagesse populaire a su formuler d’une manière lapidaire : tout passe, tout casse, tout lasse !
En la matière, fin d’une modernité en bout de course. Saturation d’un ensemble de valeurs de plus en plus désuètes.
-
Crise du covid-19 : quels impacts potentiels sur le système économique mondial ?, par le Cercle Jean Bodin (Lyon).
La crise sanitaire internationale induite par la pandémie du covid-19 donnera lieu à une crise économique et financière majeure. Cette analyse n’aura pas pour objectif de faire l’inventaire statistique de la récession économique internationale ; sur ce point, chacun pourra se documenter en sources de presse diverses sur l’état des économies nationales impactées par le covid-19. La chute constante des cours boursiers mondiaux en est l’un des témoins immédiats.L’objectif de cette analyse sera de se projeter sous un angle « méta-économique » et de réfléchir aux conséquences de fond que pourrait – devrait-on plutôt dire « devrait » - engendrer la crise du coronavirus sur la logique du système économique mondial, de son architecture. Comme toute crise, celle du covid-19 se traduira par des continuités. Cependant, elle pourra aussi donner aussi lieu à des ruptures majeures dans la manière de considérer la logique fondamentale du système économique international.ÉLÉMENTS PRÉLIMINAIRES - Quelle est l’architecture actuelle du système économique international ?
Le système économique mondial repose sur plusieurs paramètres structurants, dont certains seront énumérés ci-après.- Un étalon monétaire qui est lui-même une monnaie, à savoir le dollar ; ce dernier repose à son tour sur au moins deux piliers que sont, d’une part, la puissance militaire américaine comme garantie financière du référentiel états-unien, ainsi que le cours du baril de pétrole (qui, quant à lui, engage une multitude d’Etats exportateurs et importateurs de pétrole) ;
- Un système d’économie intégré à l’échelle mondiale, répondant du principe de la division internationale du travail (DIT), ainsi que de la libre circulation (bien que relative) des marchandises et des hommes ; ce dernier, d’inspiration économique libérale, pose que chacune des puissances économiques du monde se positionne sur le marché économique international en fonction de ses avantages comparatifs optimaux. C’est ce qui conduit certains pays, voire certaines régions, à se positionner comme les « usines du monde » - en proposant une main d’œuvre à bas coût et des standards sociaux et environnementaux très réduits – et d’autres à se structurer autour de l’économie de service, dont la valeur ajoutée intellectuelle et innovante justifie des coûts de vente plus élevés (c’est le cas des pays très développés) ;