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international - Page 610

  • Un air de “révolution de couleur” au Québec

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    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com 

    Curieusement, une semaine après avoir été élu, il semblerait que François Legault doive faire face à un coup de force qui rappelle étrangement la tentative d’assassinat qui avait été ourdie contre Pauline Marois le soir même de son élection en 2012. 
    Un coup de force contre le Québec 
    Le nouvel « homme fort du Québec » vient de déclencher un ouragan au Canada anglais en prenant le taureau des accommodements religieux par les cornes ! En effet, la volonté du gouvernement désigné de la Coalition Avenir Québec (CAQ) d’utiliser la clause nonobstant afin de légiférer sur l’interdiction du port des signes religieux par les fonctionnaires en position d’autorité aura, manifestement, fait déborder la coupe des lobbies libéraux.

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    Une manifestation organisée par l’extrême gauche 
    Dimanche, en journée, quelques milliers de manifestants se sont rassemblés dans les environs du campus de l’Université du Québec à Montréal, aux abords de la Place Émilie-Gamelin, un haut lieu de convergence pour toutes les manifestations organisées par les forces de l’extrême gauche. 
    L’objectif de la manifestation, si l’on se fie aux pancartes et au discours des organisateurs, semblait avoir deux volets : pointer du doigt le « gouvernement raciste de François Legault » et condamner un racisme systémique québécois qui expliquerait ce résultat électoral. D’ailleurs, on pouvait lire sur une des pancartes que « le racisme est toujours présent parmi nous. Mais c’est à nous de mettre en garde nos enfants ! » 
    Les médias dominants ont monté en épingle cette manifestation en mettant en exergue des témoignages qui donnent à penser qu’une révolte spontanée vient d’exploser face à un État québécois coupable de restreindre les droits et libertés de ses minorités visibles.
    Des manifestants qui prônent la rectitude politique 
    C’est ainsi qu’un des organisateurs de la manifestation, interviewés par CTV News, Al Harrington, affirme que « nous devrions avoir la possibilité d’être libres. Vous devriez être libre de porter ce que vous voulez dans ce pays ». Cet organisateur, qui dira plus loin que Montréal représente toujours un territoire autochtone non cédé, faisait manifestement référence au multiculturalisme canadien. 
    Une autre manifestante, arborant un hidjab, a lancé avec beaucoup d’aplomb ce qui semble être une sorte de fatwa contre le Québec : « le Québec est en train de devenir une mauvaise blague parmi tant de choses, et c’est juste une partie de la blague ».
    Une manifestation organisée de l’extérieur 
    Finalement, le chat est sorti de son sac lorsqu'Al Harrington, qui fait partie de la patrouille de rue montréalaise Wolf Pack Street, a révélé à CTV News que « la majorité d’entre nous a traversé le Canada afin de manifester contre le racisme et les groupes prônant la haine ». On se rappellera le LOVE IN organisé par des lobbies ayant fait venir des bus entiers pleins de Canadiens anglais venus nous enjoindre de ne pas quitter « le plusse beau pays du monde » lors du 2e référendum de 1995. Comme quoi l’histoire aime à se répéter ! 
    Note 
    Voici la ou les sources de cet article : CTV News #1#2TVA NouvellesLa PresseLe Journal de MontréalRadio-CanadaThe Montreal Gazette, Global News #1#2 et Facebook
     
  • Une “Internationale Populiste” ?

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    Ex: http://www.dedefensa.org

    10 octobre 2018 – Laissant de côté avec un empressement que certains jugeront suspect et qui est simplement révélateur, nous nous entendrons pour proposer à nos lecteurs de nommer “populistes” divers événements qui se produisent aujourd’hui et à propos desquels le jugement général des commentateurs politiques, surtout les moins instruits mais malheureusement les plus écoutés, s’entend pour utiliser ce terme. On verra plus loin, après avoir éclairé l’ambiguïtés de la chose qui pourrait aussi bien se réclamer du souverainisme, du nationalisme, du patriotisme, etc., comment l’on peut se retrouver dans une certaine logique, malgré l’incertitude de ce mot, malgré les différences de ceux qui en sont affublés...

    L’expression d’“Internationale Populiste”, directement référée à l’expression communiste (soviétique, trotskiste, etc.) “Internationale Communiste”, commence à être employée. Par exemple, nous l’avons entendue avant-hier, dans un débat sur LCI (24Heures Poujadas, à partir de 29’55”) où l’on parlait notamment des résultats du premier tour des élections présidentielles brésiliennes et de la victoire écrasante (46,06% des voix) du candidat Jair Bolsanaro, – étiqueté d’“extrême-droite” mais enrôlé sans hésitation dans la vague de populisme qui balaye le monde. Quoi qu’il en soit et effectivement, le week-end, comme les jours qui précédèrent (comme ceux qui suivront d’ailleurs) fut propice à l’“Internationale populiste”.

    • Mais restons-en pour l’instant au Brésil. Ce pays qui avait été l’étendard de l’antiSystème populiste avec Lula (actuellement emprisonné) puis avec Rousseff jusqu’à sa destitution, s’était ensuite abîmé dans une bouillie pour les chats de corrompus, d’agents de la CIA, etc. Mais voilà qu’il débouche sur ce résultat inédit des présidentielles, avec le candidat du parti de Lula en deuxième position (Fernando Haddad, 29,24 % des voix). Question “populisme” à la sauce française, nous y sommes, avec un intervenant de l’émission déjà citée s’exclamant : « C’est comme si nous avions Le Pen et Mélenchon au second tour »

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  • 800 Médias Alternatifs supprimés de Facebook

    © JOEL SAGET Source: AFP

    «Censure politique» ?: Facebook supprime plus de 800 pages de médias alternatifs très suivis

    Les polémiques se succèdent pour le réseau social.

    Le réseau social a supprimé plus de 800 pages et comptes qui partageaient principalement des contenus politiques. Des médias alternatifs de droite comme de gauche sont touchés, dont certains disposaient de plusieurs millions d’abonnés.

    Les semaines se suivent et se ressemblent pour Facebook. Depuis plusieurs mois, le géant des réseaux sociaux accumule les polémiques liées à la gestion de sa plateforme.

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  • Pour Louis Aliot, “l’Aquarius doit rester à quai” même s’il retrouve un pavillon

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    Orientales était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC.

    Il est revenu sur la polémique autour de l’action de navire humanitaire l’Aquarius en Méditerranée.

    https://fr.novopress.info/212274/pour-louis-aliot-laquarius-doit-rester-a-quai-meme-si-il-retrouve-un-pavillon/

  • Interdiction du port de la burqa – Le Comité des droits de l’homme de l’ONU épingle la France, par Pierre Malpouge

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    Depuis 2010, une loi française interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Une loi qui vise les femmes d’origine musulmane (ou converties) portant de plein gré ou de force la burqa comme le niqab et autre voile intégral – vêtements si seyants qui, comme chacun sait, cachent le corps et le visage de ces dames imbibées d’islamisme radical.

    Une loi sur le port du voile intégral qui, comme l’a rappelé Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, « est si peu appliquée ou si peu contraignante que l’homme le plus recherché de France [Redoine Faïd] se sent en sécurité quand il est couvert par un vêtement pourtant interdit par la loi » – et, comme nous l’écrivions dans Présent du 6 octobre, combien d’autres dangereux criminels, terroristes islamistes ou de droit commun –, lequel Bruno Retailleau et son club de réflexion Force républicaine ont récemment proposé de transformer cette infraction, simple contravention, en délit.

    Une loi si peu appliquée mais dérangeante malgré tout. Du moins selon le Comité des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, comme le rapporte La Croix.

    A l’heure où plusieurs voix s’élèvent en France pour demander un durcissement de cette loi, des juristes experts internationaux du Comité des droits de l’homme de l’ONU, estimant que cette loi porte atteinte à la liberté religieuse et crée une discrimination, remettent en cause l’interdiction et épinglent la France. Lesquels juristes experts avaient déjà désavoué la Cour de cassation qui, en 2014, avait validé le licenciement d’une puéricultrice voilée par une crèche (Baby Loup) dont le règlement intérieur imposait un devoir de neutralité.

    Notons que cette loi (par ailleurs symbole d’une position jugée islamophobe par de nombreux Etats musulmans), qui chagrine les membres du CDH, est également en vigueur dans plusieurs pays européens – Autriche, Belgique, Danemark, Italie, Espagne – touchés comme la France par des attentats islamiques.

    Toutefois, si le CDH de l’ONU (qui n’est pas une juridiction) épingle la France, la portée de ses appréciations est toute relative. Il ne s’agit pas là de condamnation mais de simple recommandation… pour satisfaire les « caprices » d’une seule religion. Et ce d’autant plus que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a une autre vision quant à l’interdiction du port du voile intégral. Jugeant cette loi « nécessaire » dans une société démocratique, la CEDH estime que cette législation vise à assurer « la sécurité publique, l’égalité entre l’homme et la femme et une certaine conception du vivre-ensemble dans la société ». Il serait bon de rappeler aux blablateurs du CDH de l’ONU, dont les décisions n’ont aucune valeur juridiquement contraignante, que vivre en France, c’est avant tout vivre sous les lois françaises.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 12 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le gouvernement mondial à l’œuvre : l’ONU somme l’Algérie d’arrêter d’expulser des migrants

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    L’Algérie vient d’expulser des milliers de migrants. Au terme d’un rapport incendiaire qui la condamne, l’ONU la somme d’arrêter. Il s’agit d’une ingérence manifeste dans les affaires d’un pays souverain en matière d’immigration : le gouvernement mondial s’installe et nous menace.
    Hodie sibi, cras nobis : ce qui arrive à l’Algérie et aux Algériens aujourd’hui peut nous arriver demain en France si nous menons une politique de fermeté comparable à celle que mènent les autorités algériennes en Algérie.

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  • La super-classe mondiale : « Des élites qui n’ont plus peur du peuple »

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    Entretien avec Michel Geoffroy pour Présent ♦ Michel Geoffroy, énarque, essayiste (auteur avec Jean-Yves Le Gallou d’un remarqué Dictionnaire de novlangue, Via Romana, 2015), contributeur régulier à la Fondation Polémia, nous donne avec La Super-Classe mondiale contre les peuples une analyse particulièrement fouillée et novatrice sur les détenteurs réels des pouvoirs de décision.

    Des élites qui n’ont plus peur du peuple

    — Comment définir la « super-classe mondiale » ?

    — La super-classe mondiale (SCM) correspond, au plan métapolitique, à l’usurpation, en Occident, de la souveraineté politique par le pouvoir économique et financier mondialisé et dérégulé, usurpation qui s’est produite dans la seconde moitié du XXe siècle. La SCM incarne aussi « la révolte des élites » qu’avait prophétisée l’Américain Christopher Lasch il y a 20 ans. Des élites révoltées parce qu’elles n’ont plus peur du peuple. D’autant qu’elles peuvent désormais le remplacer par l’immigration, les délocalisations et, demain, par l’intelligence artificielle.
    Comme le pouvoir économique et financier s’est libéré de la tutelle des Etats, du fait de la mise en œuvre des politiques néo-libérales de dérégulation. Et parce que les grandes entreprises mondialisées sont désormais plus riches et plus puissantes que bien des Etats. Cette oligarchie transnationale pense donc pouvoir désormais révolutionner la société et le monde à son gré.
    Comme le déclarait cyniquement le milliardaire Warren Buffet au New York Times en 2006, « il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui est en train de la gagner » !

    — Quelles sont les circonstances qui ont permis son apparition, son développement et sa volonté d’hégémonie ?

    — La SCM résulte de la conjonction de deux événements majeurs, qui se sont produits au XXe siècle : la fin du communisme et l’avènement de la surpuissance américaine.
    La disparition du communisme, qui prétendait réaliser une alternative au capitalisme par la révolution évidemment bénéfique en elle-même, a cependant provoqué le grand soulagement des puissances d’argent et ouvert la voie à la constitution d’une oligarchie transnationale qui se croit élue pour changer la société conformément à ses intérêts et pour imposer sa « gouvernance » au monde.
    La disparition du « challenger » soviétique a en outre donné le sentiment aux Etats-Unis qu’ils pouvaient désormais façonner le monde à leur gré grâce à leur surpuissance désormais sans rival. La thématique occidentale du Nouvel Ordre Mondial, qui n’est jamais qu’un « remake » de celle du Nouveau Monde, entend tirer les conséquences de cette prétention.
    Or l’épicentre de la SCM se situe justement dans les pays anglo-saxons, où se trouvent les plus grandes institutions financières, les plus importantes firmes mondiales et la plus grosse industrie des médias et du divertissement. C’est pourquoi la SCM incarne l’oligarchie économique, financière, médiatique et culturelle qui croit pouvoir dominer et exploiter le monde à sa guise en s’appuyant sur la surpuissance américaine.

    Quatre cercles de pouvoir

    — En quoi – si c’est le cas – diffère-t-elle des classiques groupes de pression (ou lobbies) décrits par les manuels de sociologie politique ?

    — La SCM ne se résume pas aux traditionnels groupes de pression, car elle constitue un système spécifique, au sens cybernétique du terme. Elle fonctionne par la mise en synergie de quatre cercles de pouvoir : le cercle de la richesse financière et économique transnationale, le cercle des médias et de la culture, le cercle des organisations non gouvernementales et de la société civile, enfin le cercle des élites publiques.
    Le cercle de la richesse financière et économique transnationale est celui où la puissance est la plus concentrée et la plus opaque : il dirige, influence et achète ou finance tous les autres cercles. Le premier cercle ne comprend que quelques milliers d’individus, mais les autres cercles sont plus nombreux, en particulier parce qu’ils regroupent des idiots utiles. La SCM repose pour cette raison sur un pouvoir impersonnel, désincarné et collégial donc insaisissable, en totale opposition à la tradition de l’incarnation du pouvoir en Europe.
    Enfin, à la différence des traditionnels groupes de pression, la SCM incarne un projet mondialiste, la mise en place d’une « gouvernance mondiale », qui dépasse la seule défense des intérêts catégoriels, même si les oligarques cherchent aussi à s’enrichir toujours plus.

    Cosmopolitisme, révolution des mœurs et messianisme

    — Cette « super-classe » se rattache-t-elle, même implicitement, à une idéologie ? Dans l’affirmative, quelles en sont les racines du point de vue des idées politiques ?

    — L’idéologie de la SCM est le libéralisme libertaire et cosmopolite, un cocktail idéologique résultant de la fusion du vieux cosmopolitisme, du néo-libéralisme incarné dans « le consensus de Washington » et de la révolution des mœurs : car la révolution des mœurs a servi à déconstruire, au nom de la mythologie de la libération individuelle, tout ce qui s’opposait encore au pouvoir de l’argent-roi et à la marchandisation du monde et finalement de l’homme lui-même, comme on le voit très bien par exemple avec la PMA.
    Mais, plus profondément encore, la SCM renouvelle la vieille eschatologie de la fin des temps. Une hérésie consistant à croire que l’homme pourrait « forcer la main de Dieu », sans attendre la venue ou le retour du Messie, pour bâtir un nouveau paradis terrestre sur la ruine du monde ancien (« le monde d’avant » comme dit Macron). Qui prétend aussi que le meilleur moyen de parvenir à la paix perpétuelle consisterait à supprimer les frontières, les nations, les identités et les Etats, comme le soutenait déjà Diogène le Cynique.
    Cette utopie s’est incarnée à la fin du XXe siècle dans la révolution du néo-capitalisme mondialisé qui a le messianisme, l’unilatéralisme et le puritanisme américains pour épicentre. Car les oligarques anglo-saxons se croient toujours élus de Dieu pour faire le Bien de l’humanité malgré elle. « Je ne suis qu’un banquier qui fait le travail de Dieu », n’hésitait pas à déclarer Lloyd Blankfein, le PDG de Goldman Sachs. Une prétention non seulement risible, mais surtout dangereuse.

    Le chaos et l’espoir

    — Dispose-t-elle d’une stratégie cohérente ?

    — Oui. La SCM fait avancer son projet et son agenda selon une dialectique du chaos et du contrôle. Elle sème le chaos partout comme moyen de détruire la résistance psychologique et l’homogénéité des peuples : c’est principalement le rôle dévolu au chaos migratoire en Europe. Mais aussi au chaos économique, conséquence de la dérégulation systématique, qui place les populations en insécurité économique et sociale croissantes. Ou au chaos moral et « sociétal » qui sert à déstructurer les personnalités. Enfin, la SCM ne répugne pas à la guerre comme moyen chaotique par excellence.
    Mais le chaos sert ensuite de prétexte à l’instauration du contrôle : l’oligarchie substitue en effet à la souveraineté nationale le contrôle de la population, qui correspond à l’instauration de la post-démocratie en Occident. La post-démocratie illustre le caractère totalitaire du gouvernement mondial que la SCM voudrait instaurer à son profit : un système où les peuples se voient retirer le pouvoir de changer de politique, où les juges supplantent les législateurs et dont l’Union européenne constitue le laboratoire.

    — Une riposte à cette mainmise sur la société est-elle envisageable avec quelque chance de succès ?

    — Oui, parce que la parenthèse historique qui s’est ouverte avec la fin du communisme est en passe de se refermer : le monde devient de plus en plus multipolaire, ce qui signifie que la prétention de la SCM à gouverner le monde au travers de la surpuissance américaine se heurte de plus en plus à l’émergence d’autres civilisations, d’autres puissances. Partout, y compris en Europe, les peuples se réveillent, veulent préserver leur identité et leur culture et rejettent un monde « macdonaldisé » ou soumis à Goldman Sachs. En d’autres termes, le monde est en train d’échapper aux mondialistes. Même si elle se prend pour Dieu, la SCM n’est ni omnisciente ni omnipotente.
    La SCM n’a finalement réussi qu’une chose : mettre les Européens en servitude. A nous de nous libérer de son emprise !

    Entretien réalisé par Présent le 6 octobre 2018 dans le numéro 9212

    Michel Geoffroy, La Super-Classe mondiale contre les peuples, éd. Via Romana, 476 pages, 24 euros.

    Crédit photo : Thierry Ehrmann [CC BY 2.0], via Flickr

    https://www.polemia.com/michel-geoffroy-super-classe-mondiale-elites-peuple/

  • L’esclavage ? Parlons-en !

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    Pratiqué sur tous les continents, l’esclavage est vieux comme l’humanité. Sort de fait affreux que celui de l’esclave, objet ou meuble pour son propriétaire, soumis à sa volonté, son désir ou ses caprices. L’État de droit prohibe cette sujétion d’un être humain : ainsi, en son article 224-1B, notre Code pénal définit l’esclavage comme « l’exercice, à l’encontre d’une personne, d’un des attributs du droit de propriété » ; et punit de vingt ans de réclusion criminelle la réduction avérée de quiconque à cet état.

    Pas de problème, donc : qui prônerait l’esclavage aujourd’hui ? Et pourtant… Car tout un demi-monde académique, journalistique et associatif dénonce bruyamment l’esclavage (comment lui donner tort ?) mais condamne cependant les seuls Européens, pour la seule traite négrière triangulaire (Europe-Afrique-Amériques), en gros, du XVIe au XVIIIe siècle. Racistes, avides, les Européens sont seuls coupables et devraient, dit ce chœur vengeur, expier et payer pour cela jusqu’à la fin des temps.

    Mais obnubilés par leur cause, ces militants à œillères ignorent – à dessein ? – l’esclavage persistant encore sur notre sol même, toujours aussi cruel et brutal. Ouvrons-leur les yeux.

    En mai 2018, des maquerelles ayant prostitué de force une cinquantaine de jeunes femmes sont jugées à Paris pour « proxénétisme aggravé » et « trafic d’êtres humains ». Souvent issues de la ville nigériane de Benin City, les victimes sont infiltrées en Europe comme « migrantes » par leurs proxénètes, dans les pires dangers, à travers l’Afrique puis la Libye, et embarquées pour l’Italie sur des radeaux de fortune. Concernant au minimum des centaines de femmes africaines, des dizaines de ces affaires ont déjà été jugées en Europe. Rien qu’en France, dit la police, vingt de ces réseaux furent démantelés en 2017.

    Ces procès résonnent tous des mêmes insoutenables récits. Les victimes parlent toutes de « calvaire ». Battues, scarifiées par leurs « propriétaires », soumises par des sorciers à des rituels de magie noire où elles doivent avaler le sang et les organes crus d’animaux ; elles sont violées (collectivement, même) avant d’être vendues. Passant d’un proxénète à l’autre, elles sont « à l’abattage », multipliant les « passes » dans des foyers de travailleurs ; forcées d’avorter quand elles tombent enceintes – mais « travaillant » quand même, épuisées et sanglantes. Bien sûr, leurs maîtres récupèrent l’argent si cruellement gagné. À Marseille, une de ces bandes criminelles accumule ainsi, en quelques mois, 180.000 euros en espèces.

    Est-ce le seul type d’esclavage pratiqué dans l’Europe de 2018 ? Non : des handicapés ou simples d’esprits, vivant chez eux dans une misère noire, sont contraints à mendier par de modernes esclavagistes. Pire : des enfants de parfois sept ans sont soumis au même enfer. Tyrannisés pour rester des heures à la même place, il leur faut rapporter chacun de 30 à 300 euros par jour. Ils échouent ? Humiliés, attachés nus à des arbres, ils sont fouettés, coupés au couteau, affamés, etc. Parfois, on leur brise un membre ou on leur roule dessus en voiture (tout est consigné sur procès-verbal, à l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante). Des « registres de comptes » saisis révèlent que ces esclaves sont vendus 500 euros « pièce » par leurs maîtres et leur servent aussi d’esclaves sexuels.

    Ici, le lecteur se demande : qui sont ces bourreaux ? Ce sont, dans le premier cas, les membres de groupes criminels organisés nigérians (Black Axe, Authentic Sisters, Supreme Eye Confraternity) ; dans le second, des « familles rom » ou des « clans rom » criminalisés, issus des Balkans. Les fortunes extorquées aux victimes leur servant à tous à vivre en nabab, dans de luxueuses villas.

    Nul Français dans les multiples cas d’esclavage ci-dessus mentionnés. Peut-être est-ce là le motif du désintérêt de nos anti-esclavagistes a posteriori, pour ces affaires qu’ils ignorent totalement. Impossible de culpabiliser ces criminels vivants et dangereux ? Nulle prébende à attendre d’eux ? Prudence. « Stigmatisons » plutôt l’esclavage de grand-papa, dont les acteurs sont morts depuis belle lurette, ce qui est rassurant. Accablons, encore et toujours, leurs descendants de reproches. Ces commodes cibles s’excusent tant et plus – voire paient pour soulager leur conscience. Moins dangereux qu’un tueurs à gages de Black Axe et sa magie juju ; ou qu’un surineur balkanique. Et bien plus lucratif.

    NB : les détails et sources des affaires ci-dessus narrées sont à disposition de tout fact-checkervétilleux.

    Xavier Raufer

    http://www.bvoltaire.fr/lesclavage-parlons-en/

  • Vous avez dit réchauffement ?

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    Le billet de Patrick Parment

    Le GIEC (Groupe d’experts sur l’évolution des climats) vient de publier un nouveau rapport qui nous promet, une fois de plus, bien des catastrophes naturelles. Cet organisme qui œuvre à l’ombre de l’ONU a été contesté par bien des scientifiques des plus sérieux. Toutefois, il est incontestable que la terre est entrée dans un nouveau cycle climatique, comme elle en a connu beaucoup tout au long de son histoire, et qui se manifeste sous nos yeux par la fonte des banquises, l’accumulation de violents cyclones, des modifications de température sous tous les climats. Et il est certain qu’une augmentation de la température de la terre de 1,5 à 2°C aurait des conséquences écologiques qu’il est difficile d’évaluer.

    Mais, rendre responsable de ce réchauffement l’activité humaine, tant industrielle qu’agricole, relève en grande partie de la fantaisie.

    En revanche, ce qui est vrai c’est que l’accès aux ressource énergétiques non renouvelables (gaz, pétrole, charbon, uranium) pour satisfaire une société de consommation qui est en train de s’étendre à la terre entière, est un authentique fléau. Car, cet épuisement des ressources de la terre, modifie gravement nos écosystèmes et réduit de manière dramatique la faune et la flore, c’est-à-dire le vivant. Tout cela au nom d’un capitalisme effréné qui entraîne l’humanité sur la voie du suicide. Le réchauffement climatique comparé à la destruction de nos environnements n’est somme toute que marginal. Le vrai combat, ce n’est pas de vouloir s’en prendre au réchauffement climatique contre lequel l’homme est impuissant, mais bien de préserver et protéger nos environnements. En privilégiant par exemple les énergies renouvelables et surtout en limitant nos besoins en matière d’énergies non renouvelables. Ce qui revient à mettre en cause la société de consommation et son modèle frénétique, le capitalisme en général et financier en particulier. Ce qui reviendrait à penser que l’homme peut être un animal raisonnable. Ce dont nous doutons fortement. Nos sociétés se sont construites sur la rareté, elles risquent de disparaître sous l’abondance.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/10/09/vous-avez-dit-rechauffement-6095694.html 

     
  • Facebook préférerait-il que Causeur ne parle pas de Zemmour?

    Ces derniers jours, Facebook a refusé à Causeur deux contenus « sponsorisés » sans la moindre explication. Les publications concernées parlaient de Zemmour et de l’islamisme.

    Quand Causeur veut partager ce qu’il a de meilleur, il fait comme tout le monde : la promo de ses articles sur Facebook. Ses « followers » sont alors informés qu’un nouveau texte vient d’être publié et sont libres de le « liker », de le partager ou mieux, de le consulter.

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