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  • Education / Le naufrage de l’école – Journal du lundi 22 octobre 2018

    Education / Le naufrage de l’école
    C’est une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit un élève d’origine étrangère pointer une arme sur son professeur, en classe, dans une école de Créteil dans le Val-de-Marne… Face à cela, le ministre de l’éducation nationale plaide pour l’interdiction du téléphone portable dans les établissements scolaires !

    Société / En Marche vers la PMA (et la GPA)
    Grande offensive médiatique et politique en faveur de la PMA et de la GPA. Dans l’impasse politique, le gouvernement pourrait bien se rabattre sur les questions dites sociétales… au risque de faire renaître les oppositions du quinquennat précédent.

    International / Immigration : Trump à l’épreuve de la réalité
    Alors que des milliers de Honduriens tentent de gagner les Etats-Unis, Donald Trump tente de faire face à une vague migratoire sans précédent. Un enjeu de taille à deux semaines des élections de mi-mandat.

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

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  • Zoom – Benjamin Blanchard : La Syrie, du chaos à l’espérance

  • Le Samedi Politique : Qui est Vladimir Poutine ? avec Frédéric Pons

  • Réchauffement climatique : le GIEC, le mensonge, la manip

    giec-climat.jpg

    Jean-François Touzé
    Secrétaire national du Parti de la France
    Selon le dernier rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur les changements climatiques), approuvé par tous les pays (même les États Unis qui n'auraient fait que des remarques de détail), le réchauffement climatique s’accélérerait.
    Pour les pseudo-spécialistes du GIEC érigé en Département idéologique mondial, aux alentours de 2040, la température moyenne de la planète atteindrait ou dépasserait 1,5°C par rapport au début de l'ère industrielle, si les émissions de gaz à effet de serre devaient se poursuivre au rythme actuel, soit une hausse de 50 % par rapport au réchauffement enregistré jusqu'en 2017.
    Ce « résumé pour décideurs », qui a pour prétention de « guider les actions des gouvernements du monde entier », a été rédigé par environ 90 chercheurs internationaux. Le texte final a été peaufiné à l'aide des représentants des gouvernements et des représentants de l'Union européenne. « Les remarques et commentaires ont été conservés ou rejetés sur la base du compromis et des fondements scientifiques présentés dans le rapport », indique Henri Waisman, chercheur à l'Iddri et coordinateur de la partie consacrée au développement durable de ce rapport.
    Environ 6 000 articles scientifiques publiés avant mai 2018, ont été compilés pour établir les scénarios permettant d'arriver à 1,5°C et pour estimer les conséquences sur les populations, les écosystèmes, la biodiversité, les changements climatiques, le développement économique, les émissions des gaz à effet de serre et le fameux et très politiquement correct développement durable.
    Pour ces experts autoproclamés, avec une augmentation de seulement 1,5°C, la hausse du niveau de la mer d'ici 2100 serait moindre (dix centimètres) alors que certains pays en subiraient déjà les premiers effets ; près de dix millions de personnes ne seraient pas contraintes de déménager et la fonte des glaces en été, autour de l'Arctique, se produirait une fois par siècle au lieu d'une fois tous les 10 ans à 2°C.
    D'autres conséquences ont été estimées : sur 105 000 espèces étudiées, 6 % d'insectes perdraient leurs habitats, 8 % des plantes et 4 % des vertébrés, tandis qu'à 2 °C, cela concernerait 18 % d'insectes, 16 % des plantes et 8 % des vertébrés. Par ailleurs il en ira de même pour la durée des canicules dans les villes ou le nombre d'événements climatiques extrêmes (sécheresse, pluies diluviennes, baisse du rendement des cultures, etc.).
    On le voit, tout a été pensé, organisé et accompli pour que ce rapport soit paré des plus convaincantes nuances du raisonnable, de la compétence et du sérieux scientifiques afin de relancer, sous les apparences de la modération (1,5° oui, 2° non !) l’opération « Sauvons la planète en asservissant les hommes ».
    La thèse du réchauffement climatique dû aux activités humaines ne repose pourtant sur aucune base démontrée et ne se structure d’aucun élément avéré.
    On ne connaît, en effet, à peu près rien du rôle du CO2 d'origine humaine dans le réchauffement climatique (si ce dernier existe bien puisque de nombreux climatologues en doutent et que certains penchent même pour un possible refroidissement), alors que d'autres facteurs sont bien plus importants : vapeur d'eau, formation des nuages, nuages de poussières et activité volcanique. Le plus important facteur serait (cf. Claude Allègre), l'activité solaire, « mieux corrélée avec le réchauffement que les variations du CO2 ».
    Des milliers de scientifiques se sont ainsi élevés, en vain, contre les bobards répandus par le GIEC et ses manipulations relayées par la propagandastaffel médiatique.
    Nous sommes en vérité, dans le domaine du dogme révélé qui, comme l’était le dogme marxiste de l’explication du monde et de l’Histoire par la lutte des classes ne repose que sur du vent.
    Un vent évidemment très orienté afin d’atteindre trois objectifs.
    • Premier objectif : la mise en place d'une plateforme de décision mondiale, avant-garde du gouvernement planétaire unifié.
    • Second objectif : détourner le regard des peuples occidentaux d’une menace avérée, celle de la déferlante migratoire menant à une colonisation inversée, vers une menace fantasmagorique, celle du réchauffement conduisant au désastre planétaire.
    • Troisième objectif : la mise en œuvre d'une politique de décroissance provisoire et de malthusianisme économique destinée à achever la transition de l’ère industrielle vers l’ère purement financière.
    Et marchent les bobos et courent les gogos « pour la planète, le climat et la responsabilité citoyenne » comme autrefois à l'appel masqué du Parti communiste, se rassemblaient les idiots utiles au nom du « Mouvement de la paix ».
    L’écologie politique, c'est la continuité de l’internationalisme par la voie du mondialisme spéculatif. C'est le progressisme apatride opposé à la réalisation humaine. Emmanuel Macron ne s'y est pas trompé qui, fidèle à ceux qui l'ont fait élire, s'est précipité, à peine le rapport publié, pour réclamer la mise en place rapide d'un « One planet summit ». Tout est dit.
  • Trump face à l’affaire Khashoggi – Journal du vendredi 19 octobre

    International / Trump face à l’affaire Khashoggi
    Alors que la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi ne semble plus faire de doute, Donald Trump fait preuve d’une étonnante retenue à l’égard de Riyad…

    Politique / Mélenchon a pris ses gouttes
    Mélenchon reprend ses esprits. Après avoir été dépassés par les événements, le leader de la France Insoumise déploie une défense plus apaisée pour se laver des accusations qui lui sont faites. Pas sûr que cela suffise.

    Union Européenne / L’Italie dans le collimateur de l’UE
    La commission européenne sort le bâton contre l’Italie. Alors que Pierre Moscovici est en déplacement à Rome pour plusieurs rencontres, il a soulevé les nombreux désaccords de Bruxelles face au gouvernement de Matteo Salvini…

    International / Canada : La fumette de Justin Trudeau

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/10/19/26325/trump-face-a-laffaire-khashoggi-journal-vendredi-19-octobre

  • Rien ne vient jamais à bout de la géographie et de l'Histoire, ces deux grandes forces génératrices

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    C'est la centième chronique « En deux mots ».

    1843809203.jpgNous y prendrons quelque distance avec « l'actualité » immédiate, même si cette dernière est contrastée, foisonnante, souvent agressive et violente, dangereuse en bien des régions du globe ; et même en France où, sans menace extérieure comme par le passé - une exception dans notre histoire - se profile, pour demain ou après-demain, le choc intérieur des communautés qui y vivent, soit depuis fort longtemps, de sorte que le patrimoine qu'elles y ont constitué au fil de nombreux siècles leur appartient, soit que, venues d'autres continents, d'autres civilisations, elles s'y soient installées plus ou moins récemment et continuent d'y venir en masse, sans pouvoir ni vouloir pour un grand nombre,  s'y assimiler. Cette situation française explosive, comme d’autres dans le monde, atteste que la théorie dite de la fin de l'Histoire, du moins telle qu'elle a été comprise et vulgarisée en « Occident », n'est pas pertinente. Elle est née de l'illusion de l'inéluctable généralisation à la planète entière du modèle marchand américain après l'effondrement du bloc soviétique. Un monde plat, métissé et post-national devait remplacer l'ancien ordre différencié des continents, des nations, des peuples et des cultures. On voit ce qu'il en est aujourd'hui, où l'Histoire ressurgit partout dans le monde avec son lot d'ambitions et de menaces croisées. 

    Emmanuel Macron a souvent répété, en contradiction avec la théorie de la fin de l'Histoire mais sans incidence sur sa politique, que l'Histoire est tragique.  Et cette tragédie, par-delà amitiés, alliances, et solidarités, qui sont toujours de circonstance, les nations la vivent finalement en solitaires, chacune selon sa destinée singulière.  

    Ni l'Histoire, ni les espaces géographiques où elle se déroule et qui la conditionnent, ni par conséquent, le politique, s'il s'affaiblit ici ou là, ne disparaissent vraiment ni tout à fait ni pour toujours.  

    3245238763.jpgCette considération simple est en définitive le fil conducteur de ces chroniques, qu'elles traitent de la France ou de l'Allemagne, toujours confrontées, de notre vieille ennemie héréditaire, l'Angleterre, de l'immense Chine ou de l'Inde immémoriale, de l'Espagne et de l'Italie voisines, nos turbulentes sœurs latines, de la Mitteleuropa (photo), si souvent martyre, de l'Amérique ou de l'Islam, de l'immigration et du terrorisme, ces fléaux qui sont ceux de notre temps, de Poutine, de Trump, de Merkel ou d'Emmanuel Macron ... 

    Même l'évolution extraordinaire des techniques à laquelle nous assistons, à laquelle que nous le voulions ou non nous participons tous, ne nous semble pas en réalité pouvoir venir à bout ni de la géographie ni de l'Histoire, ces deux grandes forces génératrices. La financiarisation du monde, l'asservissement du politique aux puissances cosmopolites de l'Argent, seraient en passe d'y réussir. Est-ce si sûr ? Regardons le monde, la résurgence de la Russie éternelle avec Poutine, les nationalismes asiatiques, chinois, indien, japonais et autres, le Brexit, l'Italie, l'Europe Centrale, le phénomène Trump et le formidable retour du national-conservatisme américain ... Et même allemand. Rien de tout cela ne sonne la fin de l'Histoire ou du Politique. 

    Les nouvelles technologies (les avions, internet, les téléphones portables chers à Michel Serres, les moyens de communication, etc.) rendraient l'anéantissement des frontières, des anciennes cultures, et des peuples, inévitable. Mais cela aussi est une vue partielle : les avions transportent les voyageurs et les masses de touristes ( « l'homme en bermuda »*) mais aussi les terroristes, les soldats et accessoirement les bombes, y compris celles d'Hiroshima et Nagasaki, ils servent à la paix ou à la guerre ; Internet est dans un cas analogue  : Il établit de multiples contacts entre individus, peut concourir à leur ressemblance, à leur uniformité, mais aussi à la diffusion des idéologies, des propagandes, à l'exaltation des particularismes de tous ordres, à l'expression des nationalismes, les meilleurs et les pires, il en est de même de toutes les technologies modernes : elles sont ambivalentes. Elles n'annihilent ni le poids de l'Histoire ni celui de la géographie sur les réalités politiques contemporaines.  

    Leur vitalité et leur perpétuelle résurgence, c'est ce que ces chroniques tentent de mettre en lumière au cas par cas. Il ne nous semble pas que l'actualité les démente. Au contraire. 

    Aux désespérés de l'avenir - français et au-delà - nous rapporterons que 3905801887.jpgJean-François Mattéi à qui, considérant son profond pessimisme, nous avions demandé s'il ne voyait aucun motif d'espérer en l'avenir, après un temps de réflexion nous avait répondu - en philosophe : « Heidegger pensait qu'à la fin tout recommence » (photo). Bainville, autre grand pessimiste, en la matière, pensait comme Heidegger. 

    Nous poursuivrons nos modestes réflexions sur l'actualité dans ce même esprit.  

    * Expression de Philippe Muray  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (100 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/10/15/rien-ne-vient-jamais-a-bout-de-la-geographie-et-de-l-histoire-ces-deux-gran.html

  • La gauche américaine : critique d’une faillite

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    par François-Bernard Huyghe

    Ex: http://www.huyghe.fr

    De quoi la gauche américaine est-elle coupable ? Et qu’est-ce que cela nous enseigne à nous autres Européens ? Après l’élection de Trump, beaucoup ont recouru au principe de causalité diabolique : c’était l’interférence russe, Trump avait triomphé de façon déloyale (il avait osé mentir et faire de la démagogie, ce qui est une première dans l’histoire de la démocratie), ou encore c’était de la faute des « déplorables », alcooliques racistes incultes dont il faudrait que le suffrage censitaire nous délivre un jour. L’indignation humaniste ou les appels à la résistance ont servi à faire oublier que la thèse « nous avons perdu parce que nous sommes les meilleurs » n’est pas très subtile. Un général vaincu une fois est excusable, un chef qui s’est laissé surprendre ne l’est guère, mais un stratège qui veut refaire ce qui a échoué et qui attribue sa défaite à la nature perverse de l’adversaire n’est pas un stratège.
    Et puis, il y a des Américains intelligents qui se souviennent que si l’on est vaincu, c’est parce que l’on perd.
    Nous avons déjà cité Y. Mounk (Le peuple contre la démocratie) qui reproche aux libéraux d’en avoir trop fait en méprisant le besoin d’appartenance des classes populaires, de ne pas avoir su faire fonctionner l’État providence au profit de ceux d’en bas. Mais aussi de n’avoir pas compris le rôle des médias sociaux face aux mass médias libéraux bien-pensants.

    Dans un autre genre, F. Thomas (Pourquoi les riches votent à gauche) reproche au démocrates d’outre-Atlantique d’avoir laissé tomber les travailleurs qui formaient leur électorat traditionnel, donc d’avoir oublié les inégalités socio-économiques au profit de « la classe de la connaissance émergente ». Traduction : ce sont sinon les bobos, du moins les bénéficiaires de la globalisation, partisans d’une société ouverte, multiculturelle, méritocratique. Ceux qui se voient comme créatifs, dans le sens de l’Histoire, et moralement supérieurs puisque réceptifs à toutes les différences, donc prêts à s’allier avec toutes les minorités.

    Un troisième livre apporte quelques lueurs complémentaires : La gauche identitairede M. Lilla. Il se penche sur l’hystérie morale qui envahit son camp. Sa thèse est qu’après les grands changements de l’ère Roosvelt (la solidarité pour le bien commun comme programme) et de l’ère Reagan (exaltation de la réussite individuelle), l’Amérique est rentrée, au moins à gauche, dans un période post-politique. Comprenez que l’on ne fait plus de projets de réforme de la société par le pouvoir de l’État ou que l’on ne pense plus les rapports politiques comme affrontements d’intérêts et de valeurs, mais comme des problèmes moraux (et nous ajouterions anthropologiques : les ouverts contre les brutes). Pour Lilla, la gauche américaine révoltée dans les années 60/ 70 contre une Amérique ultra-conformiste, inégalitaire et impérialiste, n’a pas seulement abandonné les classes laborieuses. Elle ne s’est pas seulement choisi d’autres alliés (Noirs, hispaniques, femmes, homosexuels) pour accomplir les principes égalitaires diversitaires d’une société qu’elle approuvait globalement (ou du moins la gauche éduquée recrutée sur les grands campus).
    À l’individualisme reaganien qui exaltait l’homo economicussans entraves étatiques, elle a répondu par un bizarre culte du Moi.
    Ce fut la lutte pour l’accomplissement de soi ou pour la libération des entraves - sexuelles, culturelles, morales, nationales, sociales...- qui empêchait chacun de se construire librement, hors de toute filiation et de tout déterminisme. Le pathos de l’authenticité et et bientôt de l’Autre l’autonomie s’est accompagné d’une dénonciation des dominants, dont l’inévitable quinquagénaire blanc hétérosexuel, rendus responsables d’une situation qu’il s’agissait de déconstruire (tout est culture et oppression, rien n’est nature et filiation). 
    Avec deux dérives dans ce mouvement de libération / dénonciation tous azimuts. La dérive communautaire : l’individualise anthropologique conduit à ne plus considérer les citoyens que comme des composés multi-appartenance (Noir, homo, etc.) parce que multi-souffrance. La dérive politique : puisqu’il ne s’agit plus que de dénoncer des méchancetés, on ne comprend plus la notion de Bien commun et moins encore celle de projet politique (avec ce que cela comporte de conquête de l’opinion, de force symbolique, mais aussi d’alliance de catégories et d’intérêts.

    Pour reprendre la meilleure métaphore de Lilla : c’est « le modèle Facebook de l’identité : le moi comme page d’accueil que j’élabore à l’instar d’une marque personnelle, lié aux autres à travers des associations que je peux « liker » ou pas à volonté... Le modèle Facebook de l’identité a également inspiré un modèle Facebook de l’engagement politique...le modèle Facebook est entièrement consacré au moi, mon moi chéri, et non à nos histoires communes, ni bien commun, ni même aux idées. Les jeunes gens de gauche - par contraste avec ceux de droite - sont moisn enclins de nos jours à relier leurs engagements à un ensemble d’idées politiques. Ils sont beaucoup plus enclins à dire qu’ils sont engagés politiquement en tant que X, concernés par les autres X, et concernés par les problèmes concernant la Xitude »
     
    Le triomphe de l’identitaire sur le social est celui de la supériorité morale sur l’affrontement politique.

    Dans les trois livres de déploration et de remords, l’idée que la gauche américaine a démissionné, donc que plus elle paraît triompher comme idéologie ou comme pensée spontanée des médias et des élites, plus elle abandonne à son adversaire le terrain de la citoyenneté et de la solidarité. C’est sans doute une idée vraie et à laquelle réfléchir chez nous.
  • Syrie • Pour empêcher l’offensive syrienne, la Turquie fait pression sur les djihadistes d’Idleb

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    Affrin 

    Par Antoine de Lacoste 

    Depuis que la Turquie a envahi le nord-ouest de la Syrie pour en chasser les Kurdes, les djihadistes sont chez eux dans la province d’Idleb. Une partie d’entre eux est passée sous pavillon et financement turcs. Elle contrôle environ 30% de la province, dont la fameuse ville d’Affrin, reprise aux Kurdes après de violents combats.

    Les 70% restants sont occupés par l’ex branche syrienne d’Al-Qaïda (ex front al-Nosra également), appelée en ce moment Hayat Tahrir al-Cham (HTC). Très entraînés après 7 ans de guerre, bien armés, les 10 000 hommes qui composent ce groupe n’ont aucunement l’intention de passer sous contrôle turc.

    Alors que l’armée syrienne préparait cet été une grande offensive contre Idleb, Vladimir Poutine a jugé plus prudent de l’ajourner et de parler avec Erdogan qui menaçait de s’opposer par la force à une éventuelle attaque syrienne.

    Cet attentisme était rendu d’autant plus nécessaire que les Américains avaient averti qu’ils interviendraient contre l’armée syrienne en cas d’attaque chimique. La ficelle était un peu grosse. On sait depuis la grande bataille de la Ghouta, la banlieue de Damas, que les islamistes possèdent d’importantes quantités de chlore et que la mise en scène d’une pseudo attaque chimique est assez aisée. Elle l’est d’autant plus que les medias occidentaux ne sont pas très regardants sur la véracité des faits depuis le début de la guerre…

    La ficelle était si grosse que les Américains ont élargi leur possibilité d’intervention au cas « de grave crise humanitaire » ! Autant dire qu’ils se réservent le droit d’intervenir où ils veulent quand ils veulent. On le savait, mais maintenant c’est officiel.

    Poutine et Erdogan sont parvenus à un accord le 17 septembre dernier à Sotchi. En échange de l’annulation de l’offensive, une zone tampon de 15 à 20 km de large est créée sur le pourtour de la province. Les djihadistes devront se retirer de cette zone  avec retrait définitif de leurs armes lourdes.

    Les Syriens n’ont guère été enthousiasmés par cet accord qu’ils jugent trop favorable à la Turquie. Celle-ci, au fond, souhaitent annexer cette province, comme elle l’avait fait, avec la complicité du Front populaire, pour le sandjak d’Alexandrette en 1937.

    4172919426.jpgMais Poutine a préféré gagner du temps, ne pas se fâcher avec Ankara et laisser Erdogan se débrouiller avec les djihadistes. De plus, cette zone tampon permettra à ses bases de Tartous (photo)  et de Hmeimim de ne plus subir d’assauts de drones.

    Comme on s’en doute, HTC a refusé d’approuver cet accord. Plusieurs dirigeants de ce groupe, parmi les plus durs, ont opportunément été assassinés depuis, d’autres ont été arrêtés et croupissent dans les geôles d’Idleb. Les djihadistes, sachant qu’ils ne sortiraient pas vivants d’un bras de fer avec les Turcs ont alors commencé leur retrait.

    Les occidentaux observent avec inquiétude cette bonne entente russo-turque et ont brocardé cet accord. De toute façon leur voix ne compte guère.

    C’est Damas qui est amer. Et Bachar a rappelé que tout cela n’était que provisoire et qu’Idleb serait un jour reconquise par l’armée syrienne.

    Le dossier est loin d’être clos.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Remaniement : tout ça pour ça ! – Journal du mardi 16 octobre 2018

    Politique / Remaniement : tout ça pour ça !
    Il en aura fallu du temps pour annoncer le remaniement… Pourtant, la nouvelle équipe ministérielle n’a rien d’extraordinaire, mis à part certains degrés d’incompétence…

    Union Européenne / Salvini s’en prend à Macron
    Le ton monte entre Salvini et Macron. Le ministre de l’intérieur italien a demandé des explications à la France après que des clandestins ont été reconduits en Italie… Une véritable mise en demeure.

    International / Idlib, terrain d’attentes
    Alors que la province syrienne d’Idlib devait être évacuée lundi, les djihadistes ont finalement décidé de poursuivre le combat. Fragilisé, l’accord russo-turc dépend désormais des réelles volontés de Recep Tayyip Erdogan.

    International / Khashoggi : L’Arabie Saoudite fait volte face

    Serveur TVL

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  • « C’est OK d’être blanc » : des ministres australiens ont voté pour un projet de motion destiné à combattre le racisme anti-Blanc

    Les appels à la démission se multipliaient lundi en Australie contre le ministre des Affaires indigènes et plusieurs de ses collègues après leur vote en faveur d’un projet de motion parlementaire déclarant que « c’est OK d’être blanc ».

    Plusieurs ministres, dont celui des Affaires indigènes Nigel Scullion et ceux du Commerce et des Communications, ont apporté leur soutien à un projet de motion rédigé par la sénatrice populiste Pauline Hanson et destiné à combattre le « racisme anti-Blanc ».

    Luke Pearson, le fondateur d’un influent groupe antiraciste, IndigenousX, s’est fait l’écho d’une série d’appels à la démission lancés contre M. Scullion après que le Sénat eut rejeté le texte de justesse.

    « En votant pour ce qui est largement connu comme étant un slogan suprémaciste blanc, +c’est OK d’être blanc+, le ministre des Affaires indigènes s’est mis dans une position intenable en tant que ministre. Il faut qu’il démissionne », écrit M. Pearson.

    M. Scullion, sénateur blanc pour les Territoires du Nord, détient le portefeuille des Affaires indigènes depuis 2013.

    « Une phrase aussi simple devrait aller de soi », a argué la sénatrice Hanson pendant les débats, avant que son texte ne soit défait par 31 voix contre 28. « Mais je soupçonne que de nombreux membres de cette chambre auraient du mal à le dire ».

    (…) Romandie.com

    http://www.fdesouche.com/1088501-cest-ok-detre-blanc-des-ministres-australiens-ont-vote-pour-un-projet-de-motion-destine-a-combattre-le-racisme-anti-blanc