Dans cette vidéo, on voit Mandela appeler au génocide des Blancs! On y voit le président sud-africain en pleine assemblée hurler au massacre des Blancs, faisant chanter et danser les députés!
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Génocide des Blancs en Afrique du Sud [Vidéo]
Excellente vidéo pour un génocide dont les merdia ne parlent pas, puisque les Blancs sont destinés à être exterminés, en Europe mais aussi bien sûr en Afrique du Sud, pays il y a quelques années le plus libre et puissant d’Afrique, devenu un coupe-gorges et un gigantesque bidonville grâce à Mandela et ses successeurs. Mais Mandela ayant été nommé prix Nobel de la paix par la vermine mondiale, il y a des choses à ne pas dire!Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, immigration, insécurité, international, lobby 0 commentaire -
Une mort digne des vieux Romains
Georges Feltin-Tracol
Au IVe siècle de notre ère, en plein Bas-Empire romain, Dioclétien et les autres empereurs illyriens redressèrent pour au moins trois quarts de siècle l’État impérial romain d’Occident. Lointains descendants de ces énergiques Illyriens, les Croates adopteraient-ils l’antique vertu des vieux Romains chers à Caton l’Ancien ?
Probablement depuis ce 29 novembre dernier. Ce jour-là, en pleine audience du Tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie (TPIY), le lieutenant-général croate Slobodan Praljak, 72 ans, avalait du cyanure juste après avoir entendu l’énoncé du verdict. Quelques instants auparavant, il avait jeté à la face veule du président falot de ce soi-disant tribunal un tonitruant « Je rejette avec mépris votre verdict ».
Slobodan Praljak s’était rendu au TPIY en 2004. Jugé en première instance en 2013 et condamné à 20 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, cet ancien officier supérieur, membre du Conseil de défense croate en Bosnie-Herzégovine, avait été dans les années 1980 en Yougoslavie post-titiste un directeur de théâtre, puis le réalisateur de séries télévisées locales remarquées.
Indigné par la lourdeur de la peine, ce patriote croate avait fait appel tout en se doutant que la sentence serait confirmée parce que le TPIY est une juridiction partiale inféodée au cosmopolitisme. En se donnant la mort en direct, Slobodan Praljak a ainsi réfuté le TPIY et son prolongement tératologique, la Cour pénale internationale.
Attaché à ce sentiment très romain de la liberté, Monsieur Praljak a prouvé qu’il valait mieux mourir debout plutôt que vivre à genoux une vie entière emprisonnée. L’Europe des peuples vivants a un nouvel héros, un vrai, celui-là ! Honneur donc à Slobodan Praljak !
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 57, diffusée sur Radio-Libertés, le 15 décembre 2017.
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TERRES AGRICOLES : L’OFFENSIVE CHINOISE EN FRANCE
Ces achats de terre, sans sonner le glas de la paysannerie française, depuis longtemps en déliquescence, ne manquent pas de laisser perplexe.
Après les vignobles, ce sont les terres de grandes cultures dans lesquelles les Chinois ont décidé d’investir. Comme l’ont récemment rapporté nos confrères de France Info, ce sont encore 900 hectares des terres du Bourdonnais qui ont été rachetés en toute légalité par le groupe China Hongyang, qui avait déjà acquis, en 2016, quelque 1.700 hectares de terres agricoles dans l’Indre.
Ces achats se sont réalisés sans que la société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) puisse lever le petit doigt et s’y opposer. En effet, le groupe China Hongyang ayant acquis 98 % des parts sociales des sociétés propriétaires des terres, il est juridiquement impossible à la SAFER d’exercer son droit de préemption et de s’opposer à la vente. Et les Chinois ne lésinent pas sur la dépense : 900 hectares pour 10 millions d’euros, soit un peu plus de 11.000 euros l’hectare, ce qui correspond presque au double de la fourchette haute du prix des terres dans le val d’Allier (6.200 euros) !
Pourquoi, donc, un tel engouement pour les terres françaises ? Parce qu’avec plus de 1,4 milliard d’êtres humains, l’empire du Milieu ne possède plus assez de terres agricoles pour nourrir toutes ces bouches. En effet, la Chine, qui dispose de 8 % de la surface agricole utile (c’est-à-dire cultivable) dans le monde, doit nourrir plus de 20 % de la population mondiale… La bonne santé de leur économie, avec une croissance moyenne du PIB d’environ 9 % sur les dix dernières années, permet d’investir presque sans compter. L’objectif affiché est clairement de parier sur le savoir-faire français dans des domaines de prédilection partagés : le bœuf, le porc, le lait, les céréales, etc., et d’en tirer les meilleurs profits. À cela s’ajoute le fait que l’alimentation française et son pendant, la gastronomie, bénéficient d’une image d’excellence dans un pays où la classe moyenne ne veut plus des scandales alimentaires à répétition.
Faut-il se plaindre ou se réjouir que des investisseurs étrangers achètent des terres et les cultivent ? À vrai dire, l’investissement est à double tranchant. Sans reprise, les terres agricoles restent inexploitées et finissent en friche. Rares sont les investisseurs à se bousculer au portillon et l’effet d’aubaine est réel. Au point que les agriculteurs du coin tentent de vendre directement au consortium chinois.
Mais vendre tous ces hectares aux mains de puissances économiques étrangères, c’est prendre le risque de voir les produits agricoles s’en aller sous d’autres cieux. Car l’agriculture est devenue une arme économique et, par conséquent, stratégique silencieuse et même pernicieuse. Cette arme alimentaire, telle qu’elle se constitue avec le consentement contraint ou voulu d’une poignée d’agriculteurs aux abois (beaucoup ne gagnent que 350 euros par mois pour 60-70 heures de travail par semaine), est devenue une réalité. N’oublie-t-on pas un peu que certains investisseurs français avaient procédé de la même manière en Pologne et en Tchécoslovaquie après la chute du mur de Berlin, se forgeant de vraies rentes de situation ? De plus, on ne connaît pas le type de cultures (OGM ou non) que les investisseurs comptent produire, ni les limites que ces derniers comptent se fixer en termes de surfaces ? D’autant que la loi de 2017 sur l’accaparement des terres agricoles a été partiellement invalidée par le Conseil constitutionnel en mars 2017.
Quoi qu’il en soit, ces achats de terre, sans sonner le glas de la paysannerie française, depuis longtemps en déliquescence, ne manquent pas de laisser perplexe.
http://bvoltaire.com/terres-agricoles-loffensive-chinoise-france/
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Vladimir Poutine remercie Donald Trump
Il l’a remercié pour des informations transmises par la CIA qui ont permis d’éviter une attaque terroriste contre une cathédrale de Saint-Pétersbourg.
Le président russe a précisé qu’une cellule terroriste préparant une attaque contre la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg avait été déjouée et ce grâce aux informations des services de renseignement américains transmises à la Russie. Un peu plus tôt, le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) avait annoncé avoir arrêté plusieurs individus liés au groupe terroriste Daesh dans la seconde ville de Russie. Les extrémistes projetaient une série d’attaques dans des lieux publics, dont un attentat suicide dans la cathédrale.
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Rappel : Auto électrique : la grande arnaque
Alors qu’on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l’Etat va dépenser des dizaines de milliards d’euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée « transition énergétique » qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le nucléaire.« La Zoé coûte 21 000 euros, mais avec le bonus à l’achat, elle baisse à 15 000 euros, soit le prix d’une Clio ». L’argument est huilé, le calcul prêt à l’emploi. Vincent Carré, directeur commercial de la gamme électrique de Renault, qui l’expose à Reporterre, le répètera maintes fois lors du Mondial de l’automobile qui s’ouvre aujourd’hui à Paris. Zoé ? Le modèle électrique phare du groupe automobile.Avec l’appui massif du gouvernement et du lobby nucléariste : la voiture électrique sera « La voiture de demain en France » selon le ministre de l’économie Emmanuel Macron.Le ministre de l’économie a donné un nouveau coup d’accélérateur au dispositif : une prime de reconversion de 3.700 euros peut s’ajouter à la subvention existante de 6.300 euros, portant ainsi le total du bonus à 10.000 Euros. Et l’augmentation sensible des bornes de recharge électrique, avec un objectif de 16.000 en France d’ici la fin de l’année 2014, en vue d’atteindre les sept millions d’ici 2030. Aux frais de l’Etat, donc du contribuable, appelé par ailleurs à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics.La loi de transition énergétique : dites plutôt, la loi de l’auto électriqueLe projet est au cœur de la loi sur la transition énergétique, soumis actuellement au vote des députés, qui réjouit l’entreprise Renault, dont l’électrique est un pilier de la stratégie : « La confirmation des aides d’Etat et le niveau d’infrastructures appelées à être développées doivent nous permettre de sortir du marché de niche », dit Vincent Carré. Alors que le parc électrique français représente aujourd’hui 20 000 véhicules, Renault espère franchir rapidement le palier des 100 000 véhicules électriques par an.Mais pour Lorelei Limousin, chargée de mission au Réseau Action Climat (RAC), « il y a une focalisation excessive sur la voiture électrique, alors même que le sujet n’a pas émergé dans le Débat National sur la Transition Energétique. Il n’était pas question de la voiture électrique dans les recommandations qui en sont issues ».L’attention portée aux véhicules électriques tranche d’autant plus que le transport est totalement oublié par la loi, qui est muette sur le report modal ou les transports en commun.En réalité, une première loi est passée dans le silence de l’été, le 4 août dernier : elle vise à faciliter « le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public » (Voir ici le texte de la loi n°2014-877). Celle-ci exempte de toute redevance l’Etat lors de l’installation des bornes. « C’est une loi d’exception pour favoriser au plus vite le développement de la voiture électrique » dénonce Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.Un empressement qui fait d’ailleurs l’impasse sur les études d’impact : « Un amendement a été déposé pour demander l’évaluation des impacts de la voiture électrique, mais il a été refusé par Mme Royal au motif que le réseau n’était pas assez développé pour qu’on puisse les mesurer… On fonctionne complètement à l’envers », constate Lorelei Limousin.« Un gouffre financier »Il s’agit en fait d’un passage en force, juge Stéphane Lhomme : « Avec les sommes astronomiques mises en jeu, cela mériterait un grand débat de société ». Car le dispositif coûte cher : 42 milliards a minima. En juillet, Reporterre avait révélé les hésitations troublantes de la ministre de l’Écologie sur le coût de la mesure et son financement, en particulier celui de l’installation des bornes de recharge. Si la fourchette d’estimation reste large à défaut de clarification depuis – entre 5 000 et 20 000 euros la borne – le coût global pourrait s’alourdir au gré des évolutions techniques dans les prochaines années : « Le risque d’obsolescence est important sur ce genre de technologie », note M. Lhomme.Rien ne semble par ailleurs garantir l’amortissement des investissements. Au début de l’été, un rapport de la Chambre régionale des Comptes d’Aquitaine révélait la mauvaise expérience du véhicule électrique en Poitou-Charente à la fin des années 2000, au moment où Ségolène Royale présidait le Conseil Régional.Outre les critiques quant à une gestion opaque des aides, le rapport mettait en relief le « gouffre financier qu’a creusé le soutien ‘‘important et inconditionnel’’ de l’ancienne présidente du Poitou-Charentes », alors que son projet s’est soldé par la liquidation de la PME en mai 2012…Mais côté constructeur, on défend le soutien de l’Etat dans une filière qui représente quatre milliards d’euros d’investissement au total, chez Renault : « C’est une technologie produite en France, qui sert donc l’économie nationale. Les aides publiques vont relancer le secteur industriel et créer de l’emploi », assure Vincent Carré.L’augmentation de la consommation d’électricité ?La facture pourrait encore s’alourdir si l’on en croit les derniers travaux sur le coût du nucléaire qui annoncent la hausse du prix de l’électricité : « Que ce soit à travers le grand carénage des centrales ou par l’introduction de l’EPR, il y aura un renchérissement du prix de l’électricité dans les prochaines années », estime Benjamin Dessus, ingénieur et économiste président de Global Chance.Le développement du parc automobile électrique n’implique-t-il pas, à terme, une augmentation de la consommation d’électricité ? Chercheur à l’IDDRI, Andreas Rüdinger tempère : « Développer la voiture électrique ne va pas forcément mener à une électrification à outrance. En partant de la consommation actuelle d’une Renault Zoé (12 kWh/100km) et à raison d’une distance moyenne de 15 000 km par an, mettre dix millions de véhicules électriques sur les routes en France [soit environ un tiers de l’ensemble du parc automobile estimé à 35 millions de véhicules, ndlr] à l’horizon 2030, cela représenterait une consommation d’électricité de 18 TWh sur l’année. Soit, en volume, moins de 4 % de notre consommation totale d’électricité actuelle (500 TWh) ».L’objectif politique affiché étant de deux millions de véhicules électriques d’ici 2020, l’effet reste donc marginal en termes de consommation d’électricité. L’impact, toutefois, serait beaucoup plus conséquent sur le réseau de distribution, « avec des risques de pointe qui pourraient considérablement perturber le réseau », selon Benjamin Dessus.Le constructeur dénonce cette approche : « On joue souvent sur la sidération en imaginant des scénarios anxiogènes où toutes les voitures se brancheraient au même moment. L’enjeu, c’est la recharge nocturne, car la nuit, nous avons une disponibilité d’électricité colossale et le réseau électrique est largement capable de supporter la demande, affirme Vincent Carré. Et avec une autonomie d’au moins 150 kilomètres alors que 40 % des voitures en Europe font moins de 100 kilomètres par jour, on ne rechargera pas quotidiennement ».La controverse reste ouverte. Avec des durées de rechargement à domicile de huit à dix heures, d’aucuns craignent des moments de pointe sur le réseau, à l’heure du retour du bureau ou le week-end. « A l’image de ce qui se passe déjà l’hiver avec le chauffage, compare Stéphane Lhomme. La solution serait alors la même : on rechargerait alors avec de l’électricité venue d’Allemagne et produite par… du charbon ».Le mythe de la voiture propreEn plus d’alourdir la balance commerciale française, l’argument remet en cause celui que ressassent les industriels : « La voiture électrique est la seule solution en main pour réduire les émissions de CO2. Elle est rapide à mettre en œuvre, et même en période d’austérité, ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il ne faut pas attendre pour s’attaquer à ce problème ! », nous assure à nouveau Vincent Carré.L’idée d’une voiture neutre en CO2 a pourtant été battue en brèche. En novembre 2013, une étude de l’ADEME analyse les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie de la voiture électrique. Le résultat est marquant : une voiture électrique « rentabilise » son impact CO2 à partir de 50 000 km en France, et de 100 000 en Allemagne – une différence qui s’explique par l’alimentation électrique au charbon, à hauteur de 44 % outre-Rhin.Nouveau calcul : « Cela revient à une moyenne de 15 kilomètre par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans. En dessous, la voiture électrique est moins efficiente en CO2 qu’une voiture thermique », dit Stéphane Lhomme. Avec l’Observatoire du nucléaire, il a récemment obtenu du Jury de déontologie publicitaire le retrait des adjectifs « propres », « vert » ou « écologique » qu’utilisaient les constructeurs automobiles pour qualifier la voiture électrique.Aucun plan de recharge électrique sur un réseau d’énergies renouvelables n’est pour l’heure prévu. Pourtant, comme le note France Nature Environnement dans une récente étude sur la voiture électrique, la clef de l’impact environnemental de la voiture électrique réside dans la production d’électricité. « Dès lors que tout est en place pour l’alimenter par le réseau ERDF, la voiture électrique est celle du nucléaire et donc comptable de toutes les pollutions associées à cette énergie », explique Stéphane Lhomme.Mais pas seulement : la batterie, très consommatrice en lithium, participe du développement de la consommation de ce métal. Or, l’extraction de l’« or blanc » est la cause de nombreux ravages environnementaux et sociaux, tel que l’a récemment montré l’enquête de Reporterre, tandis qu’« on ne sait toujours pas comment on recycle le lithium, et qu’une usine-pilote vient seulement d’ouvrir en Allemagne, plus de vingt ans après le début de sa commercialisation en France », appuie Camille Lecomte des Amis de la Terre.Pour Stéphane Lhomme, « on a simplement délocalisé la pollution. Mais on peut faire les mêmes critiques à la voiture électrique qu’aux voitures thermiques. On remplace la peste par le choléra ».Une délocalisation qui renforce la fracture sociale : « Le riche qui possède sa voiture électrique ne pollue plus là où il conduit, essentiellement en milieu urbain, mais avant, là où il produit son électricité, chez les pauvres », dit Stéphane Madelaine, professeur en mécanique et engagé dans le Parti pour la Décroissance.Un cheval de Troie du lobby nucléaire ?« Une bêtise », pour la député EELV Barbara Pompili, « une affaire qui ne tient pas debout, on est hors du rationnel », pour Benjamin Dessus, la voiture électrique soulève l’opposition des écologistes de tous bords. Bernard Laponche y voit lui une « rouerie », qui consiste à entretenir savamment l’assimilation de la transition énergétique au seul enjeu de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.« En France, on a branché la transition énergétique uniquement sur l’idée de ‘‘civilisation bas-carbone’’. Pourtant, l’enjeu est plus large : il s’agit de sortir des fossiles, mais aussi du fissile », rappelle Benjamin Dessus.Alors que la France observait ces dernières années une diminution de la consommation d’électricité, la voiture électrique apparaît comme un moyen de freiner cette diminution, voire de l’inverser. Pour Stéphane Madelaine, c’est « une filière qu’on développe de manière absurde afin de maintenir l’industrie nucléaire ». -
POUR UNE PROTECTION DOUANIÈRE ÉLEVÉE FACE À LA PIEUVRE CHINOISE ET AUX PAYS ÉMERGENTS
Marc Rousset
Renault, après le site de Pitești en Roumanie, a construit l’usine géante de Melloussa avec une capacité de production de 340.000 véhicules par an dans la zone franche du port marocain de Tanger. Pourquoi ? Pour bénéficier des exemptions fiscales, de la main-d’œuvre à 4,5 euros de l’heure, contre 30 euros en France, de droits de douane pratiquement inexistants en Europe, à deux jours de bateau des côtes françaises. Un investissement justifié seulement pour le marché marocain et africain, mais une catastrophe pour l’emploi en France et en Europe !
Comme la soupe est bonne, rebelote avec le groupe chinois BYD qui vient de signer, le 9 décembre 2017, en présence du roi Mohammed VI, un accord pour la construction de quatre usines de voitures, batteries, bus, camions, trains électriques. Le président de BYD a pu déclarer : « Nous souhaitons bénéficier de la situation géographique du Maroc, en tant que porte d’entrée pour l’Europe et le marché africain. » À la catastrophe Renault pour l’emploi s’ajoutera, à terme, un tsunami chinois et maghrébin, tout comme le Mexique pour les États-Unis. Ces stratégies de zones franches aux portes de l’Europe ne fonctionnent que parce que l’Europe est incapable de se défendre avec des droits de douane suffisamment élevés.
L’Europe naïve, pas défendue, perdra à terme tous ses emplois industriels face au coût de la main-d’œuvre des pays émergents et face à la stratégie de la pieuvre chinoise qui étend ses tentacules de par le monde. Trump a 100 % raison et il suffit d’écouter l’accent de tous nos interlocuteurs des opérateurs télécoms qui sont déjà tous installés en Tunisie ou au Maroc.
Le grand avantage de la Chine, c’est que ses décisions politiques et économiques sont centralisées et dirigées par le pouvoir politique avec l’aide de l’État, des banques et des entreprises publiques ou privées. Les Européens font penser à de jeunes étourneaux imprévoyants, mal organisés, mal dirigés si ce n’est par le profit à court terme de l’entreprise, qui vont se faire dévorer dans la « volière Europe » !
Au cours des dix prochaine années, la Chine dépensera entre 1.000 et 2.000 milliards de dollars pour mettre en place les infrastructures conquérantes « de la nouvelle route de la soie ». Ce seront de nouveaux tracés ferroviaires, routiers, de nouveaux gazoducs ou oléoducs dans de nombreux pays (Asie centrale, Pakistan, Iran, Turkménistan…), de nouvelles infrastructures militaires (Djibouti) ou portuaires comme l’achat du port du Pirée, en Grèce. Tout est bon pour que l’araignée géante chinoise tisse sa toile depuis Pékin, afin de pouvoir mieux croquer les moucherons européens et africains.La seule façon, pour les Européens, de survivre économiquement est de constituer, avec des barrières douanières infranchissables, un bloc économique auto-centré à l’ouest de l’Europe qui, par définition, comme l’a suggéré Maurice Allais, fabriquerait tous les biens économiques de tous les secteurs, sans exception autre que climatique ou naturelle (cacao, minerais inexistants en Europe). Afin d’être encore plus indépendant, ce bloc ouest-européen devrait se rapprocher de la Russie, riche en ressources naturelles.C’est donc une question de survie pour l’Europe que d’abolir le libre-échange mondialiste suicidaire, ce que Macron n’a pas encore compris ! Les patrons du CAC 40, le MEDEF et les élites politiques au pouvoir diront non, mais la révolution et les populations à 40 % au chômage les obligeront d’en venir à cette mesure extrême. Le seul danger serait que chaque nation européenne, en voulant se sauver par elle-même, avec des débouchés insuffisants et des coûts de production trop élevés, empêche l’apparition de productions européennes à des coûts acceptables ou de secteurs technologiques nécessitant au moins 200 millions d’hommes (spatial, défense, etc.).
La constitution de blocs économiques auto-centrés dans le monde entraînerait, de plus, une diminution drastique du transport maritime par conteneurs et, donc, de la pollution de la planète.
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Pierre Yves Rougeyron Entretien de fin d'année 2017 : Partie 2 (politique internationale)
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Bisounours : Amnesty International déplore l’exécution de trente-huit djihadistes en Irak
Il s’agit du plus grand nombre d’exécutions en Irak depuis celles de 42 djihadistes menées le 25 septembre dernier, dans la même prison.
Lynn Maalouf, directrice de l’ONG Amnesty International pour le Moyen-Orient, a dénoncé ces exécutions, parlant de « mépris flagrant de la vie humaine et de la dignité ».
Selon Mme Maalouf, « Les personnes ayant commis des attaques meurtrières contre la population civile doivent être jugées, mais les exécutions ne sont pas une réponse».
Les bisounours, ça ose tout, aurait dit le regretté Audiard
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LA NICHE DE MACRON : LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE QUI N’EXISTE PAS
Lundi, il avait convoqué le monde à se pencher sur la manière de relever le défi du climat qui nous en veut tant.
Notre Président est décidément trop inexpérimenté et par trop imbu de son auguste personne. La preuve par son dernier gadget. Une fois de plus, il a convoqué la planète presque entière à Paris pour essayer de nous faire croire que nous étions en danger de mort à cause d’une climatologie catastrophique due à l’homme et à ses excès énergétiques.
Bien sûr, si nous l’écoutons, si nous avalons toutes les inepties qui se clament sur nos plateaux de télévision où les contradicteurs sont si peu nombreux, nous sommes perdus. C’est évident. Et l’éolien et le solaire vont peut-être nous sauver.
Mais notre Président est bien mal conseillé et a les œillères d’un cheval de trait. Lundi, il avait donc convoqué le monde à se pencher sur la manière de relever le défi du climat qui nous en veut tant.
Il a appelé cela, en anglais of course, « One Planet Summit ». Comprenez : « le sommet pour une seule et unique planète », la nôtre, menacée par l’homme. Et il y est allé de son discours, reprenant les éléments de la COP21, félicitant les Chinois pollueurs de le rejoindre, critiquant bien peu diplomatiquement le renégat Trump. Bref, à l’écouter, et à écouter tous ces climatologues politiquement corrects, si rien n’est fait, la planète va exploser sous la chaleur de nos émanations de gaz carbonique (CO2), de diesel et autres polluants mortels, oubliant au passage de souligner que nos quinze cargos les plus gros du monde, utilisant un carburant chargé en soufre, polluent plus que l’ensemble des automobiles du monde (source : Caradisiac) ! Et 50.000 cargos naviguent sur nos mers !
Mais notre éminent jeune Président ferait bien d’écouter ceux qui contredisent tous ces faux savants qui matraquent, depuis des dizaines d’années, les cerveaux de nos enfants. Ceux-là mêmes à qui les journalistes tendent un micro pour quelques minutes de contre-expertise. Il y eut, en son temps, Claude Allègre, premier des climato-sceptiques, qui en paya le prix. Et puis un chercheur en chimie de l’université de Louvain qui, hélas, nous a quittés en juillet et dont la vidéo-interview est un monument d’informations qui, en vingt-quatre minutes, détruit l’ensemble des prophéties et propositions de M. Macron et de ses « experts ». En voilà un qui ne croit pas une seconde, et sait le démontrer sans bla-bla, au réchauffement climatique qui serait dû à l’homme. Un autre savant, jeune mathématicien, s’est expliqué hier sur le plateau de David Pujadas avant d’être prié de sortir, sa prestation n’ayant convaincu personne. Il s’agit de Benoît Rittaud, qui avait organisé la contre-COP21 !
Un jeune homme qui se dit climato-réaliste et qui se bat pour faire admettre que la COP21 n’est qu’une supercherie politique. Ses différentes interventions sont sur YouTube et, là encore, ne pouvant résumer toute sa pensée, je vous conseille d’aller l’écouter et de diffuser le plus largement possible ce qu’il pense des idées que se font Macron et consorts sur le climat.
En écoutant et en lisant ces climato-sceptiques et climato-réalistes, on ne peut s’empêcher de penser qu’Emmanuel Macron, comme dans l’affaire de l’égalité homme/femme dont il veut faire le combat de son septennat, ne pense qu’à conquérir le public par une communication basée sur le vide, le néant de sa culture. Pour Benoît Rittaud, en effet, le réchauffement climatique n’est qu’un leurre pour imposer un Nouvel ordre mondial. Un Nouvel ordre mondial dont Emmanuel Macron rêve, à quarante ans, d’être le grand patron – d’où toute son énergie mise dans ses projets fumeux d’égalité, de climatologie, de laïcité, etc.
Notre Président, avec ce réchauffement climatique qui n’existe pas, pense avoir trouvé une niche pour se placer sur le trône de Jupiter dominant la planète…
Informons-nous, comme il ne le fait pas, pour le contredire et le déstabiliser…
http://bvoltaire.com/niche-de-macron-rechauffement-climatique-nexiste/
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L'Etat islamique avait récupéré du matériel de guerre livré aux groupes rebelles anti-Assad
Selon un rapport qui a nécessité 3 ans d’enquête de terrain entre Kobané, en Syrie, et Bagdad, en Irak... alors que les spécialistes avaient en vain mis en garde l'Occident sur l'aide apportée aux rebelles :
"40 000 pièces récupérées sur les lignes de front et soigneusement analysées, des dizaines de contrats d’achat et d’exportation passés au crible : le rapport sur les armes de l’organisation Etat islamique (EI), publié jeudi 14 décembre par l’ONG Conflict Armament Research (CAR), est l’étude la plus complète produite à ce jour sur ce sujet aussi explosif que complexe.
Il fait la lumière sur les filières d’approvisionnement souvent tortueuses mises en place par l’organisation djihadiste, via la Turquie en particulier, pour constituer et entretenir son arsenal. Il démontre qu’au-delà des saisies réalisées dans les stocks des armées syrienne et irakienne, l’EI est parvenu à récupérer beaucoup d’armes fournies aux groupes rebelles syriens par leurs parrains étrangers, notamment les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. Il révèle enfin que ces livraisons ont été effectuées quasi systématiquement en violation des accords conclus avec les pays où ces armes ont été produites – principalement des Etats d’Europe de l’Est – qui incluaient une clause de non-réexportation.
[...] l’EI a su détourner à son profit une partie du flot d’armes introduit en Syrie par les soutiens de la rébellion syrienne. Grâce aux numéros de série relevés sur les pièces auxquelles ils ont eu accès, les experts de CAR sont parvenus à retracer une partie du circuit suivi par ces armes : de leur fabrication, dans une usine de Bulgarie ou de Roumanie par exemple, à leur exportation vers les Etats-Unis ou l’Arabie Saoudite, puis leur livraison à des formations rebelles syriennes, et leur réapparition, pour des raisons inexpliquées, du côté de l’EI.
Dans un cas précis – un lanceur de roquettes anti-tanks de type 9M111MB-1 ATGW – le rapport affirme que seulement deux mois se sont écoulés entre son achat en Bulgarie par les Etats-Unis, en décembre 2015, et sa saisie dans un stock de l’EI, à Ramadi en Irak, en février 2016. Le rapport signale, photo à l’appui, qu’une batterie anti-char portative du même genre, portant un numéro de lot similaire et un numéro de série proche, a été utilisée en décembre 2016 par une unité rebelle syrienne, Jaysh Al-Nasr. Une même remarque est faite concernant une autre formation anti-Assad, The New Syrian Army. [...]"
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