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international - Page 678

  • Les banques françaises vont-elles taxer les dépôts des particuliers ?

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    L’économie mondiale est dans une période inédite, celle de taux d’intérêt bas qui rendent les prêts accordés par les banques commerciales peu rémunérateurs. En outre, l’argent qu’elles conservent dans leurs coffres doit, dans la zone euro et en Suisse, être impérativement placé auprès des banques centrales, qui lui appliquent des taux négatifs (-0,4 % pour la BCE, -0.75 % pour les Helvètes). Or, les banques sont incapables de prêter tous leurs fonds et doivent, de toute façon, conserver des réserves de plus en plus importantes. On estime, en moyenne, à 10 % l’argent disponible pour rembourser les clients qui reprendraient leurs billes. Ce qui veut dire qu’en cas de panique bancaire et de ruée vers les guichets de particuliers souhaitant récupérer leur mise avant la faillite, les autorités seraient contraintes rapidement de fermer les vannes et de limiter drastiquement les retraits.

    En Allemagne et en Suisse, des banques ont choisi d’appliquer des taux négatifs sur les dépôts à partir d’un certain seuil. Dans la Confédération helvétique, Julius Bär et Pictet vont être rejoints par UBS, qui projette de prélever 0,75 % au-delà de 2 millions de francs suisses. Ces banques veulent obliger leurs riches clients à utiliser les placements rémunérateurs qu’ils offrent par ailleurs. Outre-Rhin, 107 (sur 162) établissements répercutent sur les entreprises en totalité ou en partie les 0,4 % qu’ils payent eux-mêmes à la BCE, et 30 font de même pour les dépôts des particuliers dépassant les 100.000 euros. La fédération allemande des Volks et Raiffaisenbanken (un réseau de caisses d’épargne régionales) menace de taxer ses clients si la politique de la BCE ne change pas. Il s’agit donc d’un mouvement de fond qu’il sera difficile d’endiguer. De plus, la barrière des 100.000 euros risque de céder et les dépôts seront peut-être, un jour ou l’autre, impactés dès le premier euro.

    En France, les banquiers consultés par Les Échos affirment qu’ils n’ont aucun projet de ce genre, car contrairement à l’Allemagne, ils ont déjà obtenu de faire payer (et cher) les services qu’ils offrent. Ils n’ont pas besoin, pour l’instant, de taxer les dépôts, mais rien ne dit qu’ils ne vont pas, tôt ou tard, imiter leurs confrères allemands, d’autant plus que la BCE va sans doute encore abaisser ses taux, menaçant la rentabilité des établissements français.

    La BCE, voyant le problème, réfléchit à un moyen de redonner aux banques une partie de l’argent récolté grâce aux dépôts obligatoires (plus de 8 milliards d’euros par an). Mais la manœuvre est délicate. Il faut écarter, en effet, tout mécanisme qui dissuaderait les banques de prêter aux particuliers et aux entreprises. La BCE n’a pas encore trouvé la martingale idéale. Or, le temps presse. Il faut consolider les revenus des banques avant que la prochaine crise n’éclate et ne les fragilise encore plus. Le risque d’une faillite bancaire plane sur l’Europe.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/les-banques-francaises-vont-elles-taxer-les-depots-des-particuliers/

  • États-Unis : Donald Trump interdit l’octroi de visas et de cartes vertes aux immigrés bénéficiant des aides publiques

    Mise au point par un conseiller du président américain Donald Trump, la mesure visant à interdire aux migrants pauvres l’octroi d’un visa et de la carte verte a été présentée ce lundi 12 août. Une mesure qui s’inscrit dans une politique ayant comme objectif de limiter l’immigration légale et illégale.

    L’administration américaine a présenté ce lundi 12 août une mesure visant à refuser l’octroi de visas et de carte de résident temporaire aux personnes ne disposant pas de revenus suffisants ou bénéficiant d’aides sociales, de bons d’alimentation, d’aide au logement ou de la couverture Medicaid.

    Plusieurs centaines de milliers de personnes concernées

    Cette mesure, qui a été mise au point par Stephen Miller, conseiller de Donald Trump, entrera en vigueur le 15 octobre et concernera plusieurs centaines de milliers de personnes défavorisées. Le Centre national immigrant justice (NILC) a immédiatement annoncé qu’il allait contester cette mesure devant les tribunaux, affirmant que cette dernière était motivée par la discrimination raciale.

    La mesure fait partie de la politique engagée par Donald Trump afin de limiter l’immigration légale et illégale, question qu’il entend placer au centre de la campagne pour sa réélection en 2020. Selon des experts, ce document de 837 pages est le plus draconien de toutes les mesures prises par l’actuelle administration américaine depuis son entrée en fonction en matière d’immigration. […]

    ouest-france.fr

    http://www.fdesouche.com/1248279-etats-unis-donald-trump-interdit-loctroi-de-visas-et-de-cartes-vertes-aux-immigres-beneficiant-des-aides-publiques

  • Ca, c'est la meilleure ! Avec Erdogan, qui nous fait la leçon, plus c'est gros, plus ça passe (croit-il) !

    A Constantinople, en cette triste année 1453 qui vit la ville (et, après elle, une bonne partie de l'Europe du sud-est) tomber aux mains des Turcs, il y avait 100% de chrétiens comme habitants de la ville.

    Aujourd'hui, le chiffre "tend vers zéro" comme disent les professeurs de mathématique.

    De ce point de vue-là, si on compare les Turcs avec les nazis (la Turquie a été alliée de l'Allemagne durant les deux guerres mondiales...) on peut se dire qu'au fond les Turcs sont des nazis qui ont réussi : là où Hitler a échoué, lui qui voulait une Allemagne sans juifs, les Turcs ont réussi, eux qui voulaient une Constantinople sans chrétiens : c'est fait.

    Moyennant quoi l'actuel maître des lieux se permet de nous donner des leçons : alors que chez lui, en Turquie, en 18 mois d’état d’urgence, 160 000 personnes ont été arrêtées, 152 000 fonctionnaires licenciés, des enseignants, juges et avocats ont été renvoyés ou poursuivis, des journalistes arrêtés, des médias fermés et des sites web bloqués etc... etc... Erdogan a critiqué les pays européens au motif qu'ils étaient présents en Egypte, en février dernier, cautionnant ainsi le régime du maréchal Sissi, qu'Erdogan juge dictatorial !

    Il a tenu ces propos en juillet dernier - hier... - lors du Sommet du Processus de coopération de l'Europe du Sud-est, à Sarajevo, la capitale de la Bosnie-Herzégovine.

    Il vaut mieux entendre ça que d'être sourd, certes, mais elle est quand même bien grosse, cette grossière "hénaurmité". Mais Erdogan s'en fiche : pour lui, comme pour Goebbels, "plus c'est gros, plus ça passe" (croit-il) !...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/01/ca-c-est-la-meilleure-avec-erdogan-plus-c-est-gros-plus-ca-p-6167773.html

  • Milliardaire, délinquant sexuel et ami des puissants, Jeffrey Epstein est mort en prison

    Je me dois de citer ma source principale, le Néerlandais Robert Jensen, qui officiait sur la chaîne néerlandaise RTL 5 avant d’être débarqué pour des raisons politiquement correctes : l’Europe médiatique politique(ment) correcte semble une réalité, cependant que l’Europe politique patauge dans ses limbes.
    Dans l’une des ses récentes productions (12 juillet), Jensen souleva un lièvre concernant le milliardaire américain Jeffrey Epstein. 
    Les médias ne manquent pas une occasion se souligner la proximité du milliardaire (accusé de pédophilie) avec Donald Trump : cousu de fil blanc, lorsque l’on sait la nature de la guerre livrée à l’encontre de ce dernier par ses adversaires. 
    Epstein, l’ami de nombreux grands noms… 
    À Palm Beach, tout le monde le connaît : l’un de ses plus grands amis est l’ancien président Bill Clinton. 
    Un conte de fées, donc, jusqu’en 2005 : le FBI s’intéresse à lui et les rumeurs de pédophilie surgissent. 
    Il se servait, selon le FBI, de rabatteurs pour débusquer de très jeunes filles qu’il rétribuait. 
    En 2008, il reconnut la pédophilie, mais très bizarrement, la très puritaine Amérique ne le condamna qu’à 18 mois, dont treize effectués. 
    Quelque chose ne collait pas : connaissant peut-être trop de choses sur des gens puissants, bénéficiait-il de protections haut placées ? 
    Certaines anciennes victimes, choquées par la légèreté de la peine, poursuivirent les procédures jusqu’à ce qu’un juge rouvre récemment le dossier. 
    C’est ainsi que le milliardaire fût arrêté à la descente de son B727 privé en provenance de Paris, le 6 juillet 2019, et qu’il croupissait depuis en prison. 
    Suite à de nouvelles perquisitions, de nouvelles preuves de pédophilie furent trouvées.
    Robert Jensen note qu’à l’évocation de l’affaire, les médias de gauche américains évitent soigneusement le nom de Clinton, pour ne retenir que celui de Trump… 
    À noter que le journal néerlandais de gauche Volkskrant évoque, le 10 août, les amis « riches et puissants » d’Epstein, parmi lesquels « Bill Clinton et Donald Trump », alors que le quotidien français Le Figaro, plus royaliste que le roi apparemment, évoque, lui, « l’ancien proche de Donald Trump »
    Ce dernier déclara, récemment, ne plus avoir de contact depuis une quinzaine d’années.
    Toujours est-il que Bill Clinton, si l’on en croit une enquête de la journaliste Conchita Sarnoff citée par Jensen, semble avoir été plus proche d’Epstein, et ce, jusqu’à une date bien plus récente : apparemment, il voyagea jusqu’à 27 reprises dans l’avion d’Epstein, surnommé aussi « Lolita Express », et on vous laisse deviner pourquoi… 
    L’on se souvient d’un président Clinton soutenant mordicus n’avoir jamais eu de relations sexuelles avec une certaine assistante Lewinsky… 
    Il peut donc aisément soutenir aujourd’hui n’avoir emprunté qu’à quatre reprises le « Lolita Express », dans lequel voyageaient aussi de nombreuses jeunes filles.. 
    Or, la journaliste d’investigation Conchita Sarnoff, témoignages et documents prouvant les mensonges de Clinton, soutient publiquement le chiffre de 27 voyages…
    Mais voici qui règle définitivement les soucis éventuels de certains amis, dont Clinton : ce samedi 10 août 2019, Epstein a été retrouvé pendu dans sa cellule. 
    On n’ira pas jusqu’à dire « fort à propos ». 
    Silvio Molenaar

  • Le réveil du nationalisme hindou contre l’islam

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    L’Inde de Narendra Modi va désormais peser de tout son poids sur le monde. Désormais, le parti au pouvoir à New Delhi est clairement hindouiste. Il est fort probable qu’il ait l’intention de consolider la position indienne au Cachemire, notamment en modifiant le rapport démographique entre les communautés. La suspension de l’autonomie de l’État du Jammu-et-Kashmir, qui passe sous le contrôle direct de l’État fédéral, lui permettra de faire intervenir l’armée de façon plus massive contre les infiltrations rebelles et d’« indianiser » la région. Cette décision prise par le président Modi, le 5 août, est dans la logique à long terme de son parti. Elle a aussi l’avantage de mobiliser le nationalisme indien dans un contexte économique décevant pour le pays. Toutefois, la République indienne est une démocratie. La Cour suprême peut condamner la décision. Le Pakistan a des alliés puissants : les États-Unis qui ont besoin d’Islamabad pour régler la question afghane, et la Chine qui occupe, elle aussi, une partie du Cachemire. Le fait que, depuis un an, le Premier ministre pakistanais soit Imran Khan, qui a mis fin à l’alternance des deux grands partis, la Ligue musulmane (sous ses deux factions) et le PPP, entrecoupée de coups d’État militaires, éclaire la confrontation d’un jour nouveau, puisque le gouvernement pakistanais apparaît relativement plus modéré que ses prédécesseurs.

    Le conflit entre les deux puissances du sous-continent issues de l’indépendance en 1947 revêt une ampleur considérable pour deux raisons : d’abord, il s’agit de deux États possédant l’arme nucléaire. Ensuite, il s’agit une fois encore d’une friction à la limite du territoire de l’islam, qui souligne la dimension historique du problème. L’Inde est un pays à la richesse culturelle inégalable, inventeur de quatre religions : l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et enfin celle des Sikhs. Les chrétiens y sont implantés depuis l’aube du christianisme, avec les églises syriaques malabare et malenkare. Les Zoroastriens perses s’y sont réfugiés lors de l’invasion arabo-musulmane. Enfin, comme partout, l’islam a conquis une grande partie du pays par la guerre et a laissé la trace de massacres et d’une domination écrasante. Du VIIIe au XVIIIe siècle, les musulmans, Arabes, Turcs, Mongols et Afghans n’ont cessé d’envahir et de pressurer l’Inde, soit par des raids meurtriers et destructeurs dans un pays regorgeant de richesses, soit par l’établissement d’États, comme le sultanat de Delhi ou l’Empire moghol. L’effacement du bouddhisme et de ses monuments, les luttes incessantes contre les hindouistes et les sikhs, à chaque fois accompagnées de massacres, de pillages et de destructions d’édifices sacrés, ont laissé des traces dans la mémoire collective, avec les souvenirs de Mahmoud le Ghaznévide, de Tamerlan ou d’Aurangzeb. Parfois, ces États ont mieux traité les Hindous et les ont même associés à l’administration. Rares ont été les conversions non forcées, comme au Cachemire ou au Bengale. L’islam est demeuré minoritaire, à l’exception de la vallée de l’Indus et d’une partie du Pendjab et du Bengale. Les pratiques rituelles sont opposées à l’extrême : les musulmans fêtent l’Aïd el-Kebir en égorgeant un mouton sans l’étourdir préalablement, les hindouistes sont végétariens.

    Les Occidentaux, au Pakistan comme en Indonésie, ont joué l’islam contre le communisme. Ce calcul était juste, puisque l’effondrement de l’URSS a été précipité par l’échec soviétique en Afghanistan, provoqué par la résistance musulmane financée par l’Arabie saoudite, armée par les États-Unis et aidée par le Pakistan. Par la suite, on s’est aperçu un peu tard que l’on avait joué les apprentis sorciers et réveillé le monstre, l’islamisme, un monstre qui suscite à tort ou à raison des craintes et de l’hostilité chez tous ses voisins : des Balkans aux Philippines en passant par l’Afrique centrale, le Caucase, la Birmanie et la Chine. Pour les nationalistes hindous, qui souhaitent reconstruire à Ayodhya un temple voué au dieu Rama rasé par les musulmans au XVIesiècle, sur les ruines d’une mosquée qu’ils ont incendiée en 1992, l’heure de la revanche a sonné.

    Tout ce qui peut faire rentrer le génie dans sa bouteille devrait être privilégié. Les nationalismes sont les meilleures armes contre lui, en Syrie comme en Inde.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/le-reveil-du-nationalisme-hindou-contre-lislam/

  • Économie mondiale : récession et retour de l’or

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    Marc Rousset

    L’or est tellement inutile par rapport au dollar, comme nous l’ont répété inlassablement pendant des années l’Amérique et le politiquement correct, qu’aujourd’hui, tout le monde en veut. Le 7 août, l’once de métal précieux a passé le seuil des 1500 dollars : un sommet inconnu depuis le plus haut de 2013 et le plus bas de 2014, suivi d’une remontée continue et irrésistible en accélération rapide. Depuis le début du mois de juin, le cours s’est apprécié de plus de 15 %. Dans un monde en quasi-récession où l’argent ne rapporte plus rien, la « relique barbare » de Keynes retrouve son statut de « valeur refuge ».

    Mario Draghi, lors de sa dernière conférence de presse à la BCE, avait confirmé « que la situation est inquiétante. On est en zone de vigilance rouge. » La croissance s’affaiblit en zone euro, plus particulièrement en Allemagne et dans le secteur manufacturier. L’Italie pourrait même connaître la récession en 2019, avec un taux de chômage de 28,1 % chez les 15-24 ans et une différence de taux d’emprunt de 2,35 % par rapport au taux allemand à 10 ans en raison de la crise politique. En Chine, on assiste à un premier repli en trois ans de 0,3 % en juillet des prix à la production, tandis que Pékin envisage des mesures de soutien supplémentaires.

    Le monde assiste à une première qui n’a jamais existé dans l’histoire économique, à savoir la folie de l’argent gratuit et des taux d’intérêt négatifs. Tout le monde veut de l’inflation pour rembourser ses dettes en monnaie de singe et une dévaluation des taux de change pour vendre davantage aux autres pays.

    La Banque du Japon et la BCE détiennent respectivement 50 % et 30 % des obligations émises par leurs gouvernements. Alors que les taux ne cessent de baisser, les obligations à rendement négatif ont dépassé, pour la première fois, la barre des 14.000 milliards de dollars, dont 1.000 milliards en augmentation accélérée pour les entreprises. Tout cela ne peut se terminer, compte tenu de la fragilité du système bancaire européen, que par un krach pire qu’en 1929, avec un effondrement de la monnaie style Zimbabwe ou Venezuela où le salaire mensuel actuel est inférieur à 8 euros.

    Une guerre des devises démarre dans le monde, suite à la nouvelle arme chinoise de dévaluation de 7 yuans pour 1 dollar, nonobstant l’arrêt de l’achat de produits agricoles américains. Il est difficile de savoir si l’« usine du monde » Chine va résister ou s’effondrer, ne serait-ce que par le risque d’exode des capitaux. La stratégie de dévaluation est donc pour elle à double tranchant. La Chine pourrait, en revanche, augmenter la pression sur les États-Unis en réduisant sa montagne de 1.000 milliards de dollars de bons du Trésor américain. Tout le monde veut également baisser les taux d’intérêt par crainte de la récession (Nouvelle-Zélande, Philippines, Inde).

    Quant à l’inversion de la courbe des taux qui a toujours précédé une crise financière et économique aux États-Unis en 1990, 2000 et 2008, elle atteint aujourd’hui le chiffre record de -0,5 %, avec un taux américain à 10 ans de 1,75 %, contre 3 % à l’automne et un taux à court terme de la Fed de 2,25 %.

    Les banques centrales européennes viennent de mettre fin à leur pacte sur l’or en s’engageant à ne plus en vendre. Depuis la crise financière de 2008, elles ont même été acheteuses nettes d’or, bien qu’en moins grandes quantités que la Russie, la Chine, la Hongrie, la Pologne, l’Égypte, le Kazakhstan, la Turquie et l’Inde. Durant la dernière décennie, les banques centrales ont acheté plus de 4.300 tonnes d’or, l’or ne représentant actuellement que 11 % des réserves mondiales.

    Selon l’économiste Ambrose Evans-Pritchard, « petit à petit, le monde se dirige vers un standard or de facto, sans aucune réunion du G20 pour l’annoncer », ce qui conforte l’analyse des experts de JP Morgan Chase comme quoi le dollar est surévalué. Comme la livre sterling après les accords de Bretton Woods en 1945, le dollar perdra progressivement son statut de monnaie de réserve mondiale (61,7 % des réserves des banques centrales aujourd’hui). La chute du dollar pourrait commencer dès fin 2019, selon JP Morgan, au fur et à mesure que le prix de l’or continuera de s’envoler.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/11/economie-mondiale-recession-et-retour-de-l-or-6169462.html

  • Crise iranienne : Trump réprimande Macron, l’enfant gâté

    De mauvaises langues insinuent que le jeune Macron recherchait plus une mère qu’une épouse en fleuretant, à quinze ans, avec son professeur de théâtre.On pourrait croire qu’il était aussi en quête de père, à en juger par les bisous qu’il prodiguait à Trump, lors de leur première rencontre à Washington. 
    Mais voici qu’il se prend pour le père et veut donner des leçons au président des États-Unis. Ce que l’intéressé n’apprécie guère : il le lui fait savoir !
    Macron, qui se croit un leader, non seulement de l’Europe, mais aussi du monde, s’entretient régulièrement avec son homologue iranien, Hassan Rohani, et rêve de jouer le rôle de médiateur dans la crise en cours. 
    Il aurait même envisagé, selon la presse, d’inviter l’Iranien au sommet des dirigeants du G7, qu’il doit accueillir à Biarritz, du 24 au 26 août.
    Encore faudrait-il qu’il s’entendît avec la Maison-Blanche sur la tactique à suivre. 
    Mais notre Président, comme dans sa politique intérieure, veut jouer seul, comme un grand. 
    Trump vient de le remettre à sa place, dans un tweet humiliant, si l’on en pèse tous les mots : « Je sais qu’Emmanuel veut bien faire, comme tous les autres, mais personne ne parle pour les États-Unis, à part les États-Unis eux-mêmes. »
    Dans le bras de fer qui l’oppose à l’Iran, Trump, qui est entré en campagne électorale, n’aime guère qu’on vienne le chatouiller pour lui faire lâcher prise. 
    « L’Iran a de graves problèmes financiers. Ils veulent désespérément parler aux États-Unis, mais reçoivent des messages contradictoires de la part de tous ceux qui prétendent nous représenter, parmi lesquels le président français Macron. » » 
    Autrement dit, mêlez-vous de ce qui vous regarde, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes ou, si l’on préfère, on n’a pas gardé les cochons ensemble.
    Connaissant Trump et ses écarts de langage, n’importe quel chef d’État prendrait la juste mesure de cette réprimande. 
    Mais notre Président, toujours sûr de lui-même, doit être vexé comme un pou. 
    Ce n’est pas la première fois qu’il est ainsi tancé. 
    À l’automne, Trump avait ironisé sur sa faible popularité, alors qu’il était aux prises avec les manifestations des gilets jaunes : « Le problème est qu’Emmanuel Macron souffre d’une très faible cote de popularité en France, 26 %, et d’un taux de chômage à près de 10 % », avait-il déclaré. Ce qui n’est pas faux, même si, depuis, la situation s’est légèrement améliorée.
    Les partisans inconditionnels de Macron doivent se réjouir de voir leur idole tenir tête à Trump. 
    Ils y voient la marque d’un grand chef d’État. 
    D’autres, peut-être plus lucides, y décèlent plutôt une attitude de matamore, plus courageux en paroles qu’en actes. 
    Ce qu’il a le plus appris de son professeur de théâtre, c’est l’art de la communication, de faire prendre des vessies pour des lanternes. 
    On aimerait que les remarques désobligeantes de Trump lui fissent prendre conscience que la politique n’est pas destinée à satisfaire des caprices d’enfant gâté, fussent-ils parrainés par le pouvoir financier, mais consiste dans l’art de construire des alliances, pour faire triompher des objectifs communs. 
    Philippe Kerlouan

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/crise-iranienne-trump-reprimande-macron.html#more

  • « Le plus grand massacre de l’histoire de l’humanité »

    Conférence du docteur en philosophie Holger Strohm.

    Une analyse que tout humain devrait considérer avec la plus grande attention et la plus grande gravité ! Holger Strohm rend compte aujourd’hui des liens et des causes des nombreux conflits et des nombreuses souffrances qui sévissent actuellement sur notre planète. Il y soulève de nombreuses questions. Les nombreuses guerres des dernières décennies, ainsi que les Première et Seconde Guerres mondiales, sont-elles le fruit du hasard ? Ou y a-t-il un plan soigneusement élaboré derrière cette destruction, derrière cet endettement mondial, derrière le déclin des valeurs à tous les niveaux, derrière l’immense pollution de l’environnement, etc.

    Y a-t-il des gens qui ont planifié et écrit depuis longtemps cette situation désastreuse ? Et qu’est-ce que les Guidestones en Géorgie, aux États-Unis, et le plan visant à réduire la population mondiale à moins de 500 millions de personnes ont à voir avec cela ? L’histoire de l’humanité est pleine de pillages et de guerres. Et au Moyen Âge et à l’époque coloniale, des pays entiers ont été anéantis et pillés, et ainsi certaines personnes sont devenues incroyablement riches. Comme le montrent sans équivoque les citations de Churchill, deux guerres ont été imposées à des pays comme l’Allemagne pour nous piller. Et tout cela ne s’arrête pas parce que le Nouvel Ordre Mondial et ses francs-maçons de haut rang prétendent tout contrôler et dominer : l’éducation, l’argent, le droit, la politique, l’économie, l’histoire, la psychologie, le mental, la médecine, la religion, les médias, etc., et ils décident aussi quelles personnes peuvent prendre des postes importants pour imposer leur politique. Ces personnes ne sont ni de gauche, ni de droite. Elles sont tout à la fois. Elles divisent les gens pour les exploiter, selon le système du fascisme. Elles provoquent le chaos et les conflits pour dominer sur le monde.

    Source: kla.tv

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/09/%C2%A0le-plus-grand-massacre-de-l-histoire-de-l-humanite%C2%A0-6169243.html

  • La glace du Groenland fond… le sérieux journalistique aussi

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    Le Groenland a perdu 0, 0056 % de sa masse de glace durant le mois de juillet. Les médias en ont fait leurs choux gras.

    Par André Heitz.

    C’est CNN qui a échauffé les esprits dans les rédactions hexagonales et porté des cerveaux à ébullition avec le réchauffement climatique absolument ca-tas-tro-phi-que.

    Son titre – « Greenland’s ice sheet just lost 11 billion tons of ice – in one day » (la couche de glace du Groenland a perdu 11 milliards de tons de glace – en un seul jour) – a été repris sans nuance et même sans réfléchir. Tout comme la comparaison avec 4,4 millions de piscines olympiques.

    Des tons et des tonnes, ou l’inculture scientifique

    Enfin, pourquoi réfléchirait-on dans une rédaction ? Puisque CNN l’a écrit, il suffit de traduire… C’est ainsi que le journal LeMonde – loin d’être le seul dans cette galère – titre : « En une journée, onze milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland », et écrit en chapô : « La calotte glaciaire fond trois fois plus vite qu’en temps normal, impactée par le réchauffement climatique. »

    Mais la short ton états-unienne équivaut à 0,907185 tonne métrique, de sorte que le chiffre exact de glace perdue et devant finir sous forme d’eau dans la mer est de 10 milliards de tonnes.

    Il y a une petite vidéo de CNN sur Youtube en français. La conversion a été faite…

    Remontez le niveau, SVP !

    Non, il ne faut pas relever le niveau des mers, censé monter tout seul, mais le niveau qualitatif de l’information.

    Ne prenons cependant pas ombrage de cette erreur évitable mais somme toute sans grande conséquence. Il y a certainement une large part de doigt mouillé – trempé dans l’eau de fonte glacée ? – dans l’estimation du volume perdu. Mais cela illustre une fois de plus la pertinence de l’appel du collectif NoFakeScience. En bref et dans cet horrible langage inclusif :

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  • Fusillades aux USA : ce n’est pas l’arme qui tue mais son utilisateur

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    « Lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt… » Cette maxime de la sagesse chinoise illustre bien des réactions médiatiques devant l’actualité. Au lieu de chercher les causes, et notamment les plus profondes, on désigne en boucle le coupable immédiat qui, direct ou par ricochet, appartient au clan du mal, défini par la pensée dominante. Préjugé idéologique et réponse pavlovienne sont les deux mamelles de la désinformation dans ce qu’on appelle, dans l’illusion de l’habitude, les démocraties occidentales.

    Les deux « fusillades de masse » qui ont eu lieu récemment aux États-Unis, l’une au Texas à El Paso, l’autre à Dayton dans l’Ohio, et qui ont fait plus de 30 morts, en sont un bon exemple. Le coupable désigné est d’abord l’arme, comme si c’était elle qui tuait et non l’assassin. Et dans un second temps, puisque les auteurs sont blancs, et les victimes au Texas, des hispaniques, le président Trump est pointé du doigt, d’abord parce qu’il est favorable à l’amendement constitutionnel garantissant aux Américains le droit de porter une arme, et ensuite parce que ses discours contre l’immigration illégale auraient incité les « suprémacistes » blancs à agir.

    Le « doigt », ici, est la liberté du port d’armes et sa conséquence, le nombre d’armes en possession des citoyens américains. Les chiffres sont, effectivement, impressionnants : il y a 300 millions d’armes pour 330 millions d’Américains, soit près de 90 armes pour 100 habitants, contre 15 en France.

    La suggestion du président Trump selon laquelle la présence d’un homme armé et capable de réagir aurait pu limiter le nombre des victimes au Bataclan avait paru grotesque, voire monstrueuse. C’est, cependant, la rapidité de la riposte armée qui réduit le nombre des morts, à Dayton… ou à Marseille, quand les militaires ont abattu un terroriste à la gare Saint-Charles. La possession et l’utilisation des armes sont, dans notre pays, à la fois très réglementées et fortement dissuadées, même pour ceux qui ont un port d’armes de service.

    Ce n’est pas l’arme qui tue mais son utilisateur. Qu’il faille donc en contrôler la délivrance apparaît nécessaire. Le profil ou les antécédents d’un individu devraient servir de critères. Cela restreindrait le port d’armes aux États-Unis mais l’étendrait en France. L’augmentation des agressions et des meurtres à l’arme blanche (deux tiers des vols avec violences) dans notre pays justifierait que davantage de Français soient armés. Mais les contextes sociologique et culturel jouent un rôle essentiel. Aux États-Unis, ceux, très nombreux, qui soutiennent la liberté du port d’armes ne sont pas seulement des républicains soumis à la propagande et aux pressions de la National Riffle Association. Ils défendent un principe constitutionnel qui montre à quel point la mentalité américaine issue de l’histoire s’oppose à la française. Les Français appartiennent à un pays créé par un État. Celui-ci revendique le rôle de protecteur des individus et veut assurer le monopole de la sécurité.
    Aux États-Unis, la société a été construite du bas vers le haut, et l’État fédéral n’est lui-même que l’union des États fédérés. C’est la raison pour laquelle les Américains considèrent que la sécurité, la préservation de la liberté des individus doivent être l’objet de la participation de tous. On est là aux antipodes de la pensée française qui se méfie de la privatisation de la sécurité publique.

    Toutefois, cette opposition se trouve relativisée par une évolution qui n’est pas forcément un progrès. D’une part, la fiction et l’information, qui connaissent une diffusion sans cesse plus large et plus rapide, habituent à la violence des deux côtés de l’Atlantique. D’autre part, la mondialisation et le nomadisme qu’elle encourage multiplient les affrontements communautaires et les confrontations culturelles. Ici, c’est un enfant allemand qui est poussé sous un train par un réfugié érythréen, là, c’est un Australien qui tire sur des musulmans dans deux mosquées de Nouvelle-Zélande. Ce ne sont pas les discours hostiles à l’immigration qui tuent, mais l’immigration elle-même, les frustrations et les antagonismes qu’elle suscite. Elle aussi doit être contrôlée !

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/fusillades-aux-usa-ce-nest-pas-larme-qui-tue-mais-son-utilisateur/