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international - Page 674

  • Le nombre d’admissions de réfugiés par les Etats-Unis au quatrième trimestre 2017 a chuté de 79 %

    La submersion migratoire n’est pas une fatalité :

    "Le nombre d’admissions de réfugiés par les Etats-Unis au quatrième trimestre 2017 a chuté de 79 %, à 5.323, par rapport aux 25.671 du quatrième trimestre 2016, dernier de la présidence de Barack Obama. Seuls 13 % des réfugiés admis au quatrième trimestre 2017 étaient musulmans, soit 715, et 60 % étaient chrétiens, selon les données publiées par le Département d’Etat. Au dernier trimestre 2016, 46 % des réfugiés admis étaient musulmans, soit 11.851, et 44 % chrétiens, soit 11.377.

    Ce renversement s’illustre aussi dans le classement des pays d’origine. Au trimestre dernier, arrivait en tête le Bhoutan (1.535), suivi de la République démocratique du Congo, de la Birmanie, de l’Ukraine et de l’Erythrée. Le nombre de réfugiés provenant de Syrie (33) et de Somalie (128) a diminué de façon vertigineuse. Au dernier trimestre de la présidence Obama, en revanche, les cinq principaux pays d’origine étaient, par ordre décroissant, la République démocratique du Congo (5.179), la Syrie, la Somalie, la Birmanie et le Bhoutan. Au total, durant le dernier trimestre 2017, 298 réfugiés seulement ont été admis aux Etats-Unis en provenance des sept pays (à dominante islamique) dont les ressortissants sont temporairement interdits d’entrée par l’Ordonnance 13679 du président Trump, signée le 27 janvier 2017 : Somalie (128), Irak (77), Syrie (33), Soudan (31), Iran (29), Yémen (0) et Libye (0).

    La remarquable réduction du nombre d’admission de réfugiés signe la réalisation de l’engagement de campagne de Donald Trump, qui répondait à une demande pressante de l’électorat face aux dangers d’une infiltration de terroriste dans la cohorte des réfugiés, principalement en provenance de pays à majorité musulmane. Cet engagement était symétriquement et exactement contraire à celui d’Angela Merkel et autres dirigeants ouest-européens qui ont ouvert les portes dès 2015 à une immigration de masse en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique sous prétexte humanitaire mais à visée occulte de compensation démographique, de moins-disant salarial et de division religieuse. Avec les conséquences sécuritaires que les Européens ont subies, en particulier les femmes allemandes, néerlandaise et suédoises au tournant de l’année 2016 et les divers attentats qui ont ensanglanté le Vieux Continent. [...]"

    par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/01/le-nombre-dadmissions-de-r%C3%A9fugi%C3%A9s-par-les-etats-unis-au-quatri%C3%A8me-trimestre-2017-a-chut%C3%A9-de-79.html

  • Des milliers d’Iraniens ont réclamé le retour du prince Reza Shah II Pahlavi

    Lu dans L'Action française 2000 :

    Capture d’écran 2018-01-03 à 21.07.07

    6a00d83451619c69e201bb09e54216970d-200wi.jpgReza Pahlavi, né le 31 octobre 1960 à Téhéran, fils aîné du dernier chah d'Iran, est, selon la Constitution iranienne de 1906, l'héritier du trône perse, dit « Trône du paon » et, pour ses partisans, empereur de jure « Reza II ». Après une éducation aux États-Unis pour obtenir un diplôme à l'Air Force Academy, il rejoint en 1979 ses parents en exil au Maroc avant de partir avec eux pour les Bahamas et le Mexique. Il achèvera des études de sciences politiques à l'Université de Southern California aux États-Unis. Conformément à la Constitution de l'ex-État impérial d'Iran, le jeune prince prête serment le 31 octobre 1980 au jour de son 20e anniversaire. Il vit aujourd'hui en exil comme de nombreux Iraniens, actuellement dans le Maryland aux États-Unis. Proche des milieux néoconservateurs américains Reza Pahlavi propose l'alternative d'une monarchie constitutionnelle au gouvernement de la République islamique d'Iran et tente régulièrement de rassembler les Iraniens en exil autour d'un projet de séparation de la religion et de l'État et de tenue d'élections libres. Il appelle régulièrement, par l'intermédiaire des médias, à des actes non violents de désobéissance civile.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Quand la chute de la Monarchie iranienne a changé le cours de l'histoire du monde.

    Des manifestations qui secouent actuellement l'Iran, nous n'avons que quelques photos et les images, désormais rares depuis le blocage par le Pouvoir en place des réseaux sociaux et des plateformes de vidéos, de jeunes en colère et des fumées de lacrymogène qui leur répondent. Mais la contestation, d'abord économique et sociale, prend parfois des accents politiques et des slogans hostiles à la République islamique se font entendre... Cela nous rappelle aussi la responsabilité de l'Occident dans l'établissement de ce régime dont, aujourd'hui, les Iraniens peinent à se défaire, près de 40 ans après le renversement de la Monarchie perse

    Dans les années 1970, l'Iran était dirigé par le Shah Reza Pahlavi d'une main de fer et les ayatollahs ne dictaient pas leur loi religieuse ni à l’État ni à la société. La Monarchie modernisait le pays à marche forcée, trop vite sans doute et dans l'imitation d'un mode de vie occidental qui n'était pas le mieux adapté à la société iranienne. Mais les femmes avaient des droits visibles et pouvaient s'habiller comme elles voulaient, et l'impératrice Farah Diba jouait un rôle non négligeable dans la promotion de la place de la femme dans la société, au-delà des traditions parfois, dans une sorte d'application contemporaine et féminine de la « tradition critique » chère à Maurras... En ce temps-là, l'Iran était considéré comme la principale puissance militaire de la région et une « puissance émergente » sur le plan économique comme sur le plan géopolitique : le pays, sous l'égide de son souverain francophile, apparaissait comme un facteur d'ordre et de modernisation, et se voulait l'héritier de la grande civilisation de la Perse ancienne. Jusqu'aux hommes de la Garde impériale qui étaient nommés « les Immortels » en référence aux troupes d'élite de l'Antiquité dont les figures s'étalaient sur les murs de Persépolis.

    Un bel avenir était promis à l'Iran, comme il l'avait été, en d'autres temps et d'autres lieux, à la France monarchique de Louis XVI qui, à la veille de 1789, se préparait, pensait-on, à dominer le nouveau siècle qui s'annonçait...

    La révolution islamiste, soutenue par les « classes discutantes » occidentales et favorisée par des États occidentaux inquiets des velléités d'indépendance du Shah d'Iran à l'égard des multinationales pétrolières, en a fini avec ce destin apparemment tout tracé et, à peine deux ans après le début d'icelle, la guerre éclatait avec l'Irak voisin, alors soutenu par les États-Unis avant que, dix ans plus tard, ceux-ci ne se retournent contre ce dernier et débutent une nouvelle guerre dans cette région, guerre qui n'a plus vraiment quitté depuis lors ces terres d'Orient... Mais, surtout, 1979, année du renversement de la Monarchie iranienne, est la véritable date de naissance d'un nouvel islamisme idéologique toujours problématique aujourd'hui. En effet, la révolution islamique iranienne était menée par des mollahs chiites, et le voisin saoudien, de confession sunnite, y a vu un risque de perte d'influence dans toute la région, voire au-delà, sur les musulmans du monde qui pouvaient considérer l'Iran chiite (donc hérétique aux yeux des dignitaires sunnites) comme le nouveau porte-drapeau d'un Islam plus politique et revendicatif, peut-être même menaçant pour son propre Pouvoir. En réaction, l'Arabie Saoudite mais aussi d'autres États de confession sunnite ont financé de nombreuses mosquées de par le monde et suscité l'apparition de groupes que l'on qualifierait aujourd'hui de « radicaux » (et fort peu laïques malgré ce qualificatif qui renvoie, dans notre histoire politique française, aux anticléricaux de la IIIe République...) pour contrecarrer le « risque chiite » : ainsi est née la « Créature » qui, aujourd'hui, porte de multiples noms et prend, y compris au sein de nos propres sociétés, de multiples formes, frappant parfois notre pays dans sa propre chair... 

    Ce qui se passe ces jours-ci dans l'ancien empire perse nous renvoie ainsi et aussi à notre histoire et à ses conséquences, mais aussi aux inconséquences des Démocraties occidentales : mais, si la République islamique d'Iran s'effondrait, ce qui semble encore bien lointain (sans être totalement impossible), cela marquerait-il pour autant la fin de la « Créature » ? Rien n'est moins sûr car les extrémistes sunnites y verraient la confirmation de la justesse de leur combat contre « l'hérésie » chiite... Et un Iran à nouveau déstabilisé ferait le bonheur des puissances voisines et pourrait entraîner de nouvelles configurations et conflagrations dans toute la région, de la Syrie au Yémen, du Liban à l'Afghanistan.

    Néanmoins, doit-on se satisfaire de cet État islamique iranien qui, par la faute et la lâcheté des puissances occidentales (dont la France giscardienne de l'époque), règne encore sur un pays qui mériterait de renouer avec sa grandeur passée et sur une jeunesse qui mériterait un autre avenir que celui imposé par les gardiens sourcilleux d'une « révolution islamique » si peu favorable aux libertés domestiques comme intellectuelles ? Que de jeunes monarchistes iraniens participent aux affrontements du soir à Téhéran ou à Tabriz ne signifie pas que la Monarchie reviendra, loin de là, mais que l'Histoire n'est jamais finie et que la révolte, dont on ne sait quel est son destin, ouvre des perspectives qui ne sont pas forcément désespérantes...

    Jean-Philippe Chauvin

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Un coin de cauchemar

    Georges Feltin-Tracol

    2953027837.jpgOn compte sur Terre d’immenses immondices étatiques, des cloaques sociétaux, de grands champs de déchets constitués de sociétés en décomposition dépassée. On pourrait citer le Kossovo, la République turque de Chypre du Nord, la Bosnie-Herzégovine, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Arabie Saoudite, le Koweit, la République tricolore hexagonale, le Canada multiculturaliste ou les États-Unis d’Amérique. Il n’en est rien. Malgré tous leurs défauts exemplaires, les États-Unis pour ne prendre que ce cas précis conservent encore une relative liberté d’expression et le droit fondamental de porter des armes.

    L’antichambre avancé d’un monde franchement cauchemardesque se trouve à trois heures environ d’avion de Paris : la Suède. Après avoir ouvert ses frontières aux immigrés clandestins, poursuivi de sa vindicte le dissident australien Julian Assange, presque exclu l’argent liquide des échanges de la vie quotidienne et rétabli le service militaire obligatoire afin d’empêcher une fantasmatique offensive russe, preuve du complotisme aigu délirant qui infecte Stockholm, la Suède s’était assise le jour de Noël 2014 sur ses propres valeurs soi-disant démocratiques. Soucieuses d’éviter des législatives anticipées pour le printemps 2015, majorité et opposition concluaient ce jour-là un pacte presque décennal de gouvernement qui ostracisât les Démocrates de Suède, un mouvement qualifié d’« extrême droite », sans que ce bannissement n’indigne les médiats pleurnichards.

    Le gouvernement minoritaire socialiste – pseudo-écologiste suédois vient d’adopter de nouvelles règles gynocratiques. L’excellent blogue de Lionel Baland nous l’apprend dans une note du 20 décembre dernier. À compter du 1er juillet 2018 s’appliquera dans cette société largement pourrie le « contrat sexuel ». Marié ou non, l’homme devra obtenir de son épouse, de sa maîtresse ou de sa conquête d’un soir l’autorisation explicite d’avoir avec elle des relations sexuelles. Verbal, cet accord aura plus de poids s’il est rédigé. À quand la présence obligatoire de l’avocat, de l’huissier ou du notaire pour y tenir, sinon la cravate, la chandelle ?

    Rappelons qu’en 2011, la cour d’appel d’Aix-en-Provence condamna un homme à verser 10 000 euros à sa femme qui remportait aussi le divorce pour avoir manqué à son devoir conjugal pendant plusieurs années, causant ainsi un « dommage considérable » à réparer financièrement. Bref, quoi qu’il fasse, le mâle blanc hétérosexuel va devoir cracher le pognon. Et on sanctionne déjà les clients des prostituées…

    Ce n’est pas tout. La législation suédoise va aussi intégrer deux nouveaux délits surréalistes : l’attaque sexuelle par distraction et le viol par distraction. Une femme au matin d’une nuit d’ébats pourra engager des poursuites contre son partenaire si elle change d’avis et regrette d’avoir succombé à ce séducteur ! L’arbitraire et la subjectivité deviennent des éléments déterminants du sale droit suédois !

    La tyrannie matriarcale s’épanouit près du Cercle polaire Arctique. La Suède totalement détraquée et dégénérée semble, hélas !, préfigurer le sombre avenir d’une Europe post-historique. Qui osera euthanasier la patrie d’adoption du traître Bernadotte ?

    Bonjour chez vous, et à l’année prochaine !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 59, diffusée sur Radio-Libertés, le 29 décembre 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ISRAËL DONNE L’EXEMPLE DE LA FERMETÉ ENVERS LES IMMIGRÉS CLANDESTINS

    March2015-Hiba-640x416.jpg

    Macron, espérons-le, sera le Gorbatchev de la pensée unique avec, pour succéder à « En Marche », une union des droites et une révolution conservatrice que le peuple de France attend depuis cinquante ans, suite à la folle plaisanterie irresponsable de Mai 68 !

    Son gouvernement semble prendre conscience, mais avec des mots seulement, de la gravité du problème migratoire, du Grand Remplacement en cours de la France par les immigrés économiques extra-européens. Alors que rien n’est fait en pratique, si ce n’est pour se donner bonne conscience face aux pays africains et aux belles âmes, d’affréter les premiers avions qui nous ont déjà amené à nos frais quelques immigrés de plus en provenance d’Afrique. Quant au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, il a tenu à faire savoir publiquement qu’il ne voulait surtout pas « passer pour le facho de service »

    C’est paradoxalement d’Israël, d’une façon très opportune, que nous vient l’exemple en matière migratoire. Après l’Australie, Israël nous démontre que seules des actions fermes au nom du réalisme, du bon sens, de l’efficacité, de l’éthique de la responsabilité, de la raison d’État, de l’identité des peuples et leur sécurité, et non des discours humanistes au nom de la morale individualiste ou chrétienne, peuvent régler le problème migratoire.

    En effet, 40.000 immigrants africains arrivés illégalement sur le sol israélien seront confrontés, dès début janvier 2018, au dilemme suivant : départ « volontaire » vers le Rwanda ou la prison. Le gouvernement de Netanyahou souhaite expulser les Érythréens et les Soudanais infiltrés sur le territoire israélien. Il considère, à juste titre, que l’immense majorité d’entre eux sont des demandeurs d’asile « fictifs » attirés uniquement par de meilleures conditions de vie, bref, des immigrés économiques – ce qui est aussi le cas en France.

    Des ghettos sont apparus dans le sud de Tel Aviv. Kigali a accepté d’accueillir 10.000 migrants moyennant 5.000 dollars par personne. Les contribuables européens devront sans doute, eux aussi, payer un jour une deuxième fois pour réparer les erreurs laxistes bien-pensantes de leurs dirigeants, style François Mitterrand (« Ils sont ici chez eux ») ou de madame Merkel (« Wir schaffen das »/On peut le faire, c’est-à-dire, résoudre sans difficulté le problème migratoire).

    Les immigrés africains qui accepteront de plier bagage en Israël recevront un pécule de 3.500 dollars. Ceux qui refuseront auront, au moment de la prolongation de leur permis de résidence, trois mois pour partir ou se retrouver sinon derrière les barreaux d’une prison, et non pas dans un centre de rétention avec un régime de semi-liberté. Tout est fait pour les pousser au départ.

    Il convient de noter également que l’immigration sauvage s’est totalement tarie en Israël avec la construction d’une clôture électronique le long des 240 kilomètres de frontière avec l’Égypte par où passaient les immigrés clandestins. Cela n’est pas sans nous rappeler ce que vient de réaliser la Hongrie en Europe et le mur de Trump, déjà construit en partie par les gouvernements états-uniens précédents, avec le Mexique.

    Qui veut la fin doit se donner les moyens ! Tout le reste n’est que littérature. Israël, après l’exemple « fasciste » couronné de succès de l’Australie, montre à nos supposées élites, aux Macron, Raffarin, Juppé, Pécresse – qui osent revendiquer une filiation avec de Gaulle, ce même de Gaulle qui ne voulait pas que son village s’appelle un jour « Colombey-les-Deux Mosquées » -, qu’on peut le faire, pour reprendre la fameuse phrase de Mme Merkel !

    Winston Churchill disait que « le courage est la première des qualités humaines car il garantit toutes les autres ». Le marais centriste « En Marche » de Macron, face à la marée migratoire de plus de 300.000 immigrés extra-européens par an, ne fait que pratiquer la politique d’Henri Queuille. Elle ne consiste pas à résoudre les problèmes, mais à faire taire d’une façon malhonnête ceux qui les posent, afin de se faire élire !

    http://www.bvoltaire.fr/israel-donne-lexemple-de-fermete-envers-immigres-clandestins/

  • Comment le Hamas a aidé les islamistes en Syrie

    Analyse d'Antoine de Lacoste pour les lecteurs du Salon beige :

    6a00d83451619c69e201b7c9417343970b-800wi.jpgLe Hamas, mouvement islamiste palestinien, a été créé en 1987 par des militants affiliés aux Frères musulmans. Il est entré en conflit avec le Fatah, autre mouvement palestinien mais non islamiste, qu'il a réussi à chasser de la Bande de Gaza. Le Fatah a conservé le contrôle de la Cisjordanie et, depuis, la résistance palestinienne est coupée en deux pour le plus grand bonheur d'Israël.

    Idéologiquement proche des islamistes égyptiens, le Hamas a organisé la survie de la Bande de Gaza par le biais de multiples tunnels qui la reliait au Sinaï. Armes, nourriture et argent transitaient par là. Le système s'est perfectionné au fil des ans et, malgré de nombreux bombardements, l'armée israélienne n'est pas vraiment parvenu à détruire ce réseau dense et complexe. Les hommes du Hamas ont ainsi acquis une véritable expertise dans ce domaine.

    C'est cette expertise qu'ils vont mettre au service des islamistes syriens.

    Ce soutien n'allait pourtant pas de soi. En effet, Israël multipliant les assassinats ciblés de dirigeants du Hamas, la branche politique du mouvement s'est réfugiée à Damas il y a plusieurs années. C'est l'Iran, financeur historique du Hamas, qui a joué les intermédiaires. Assad a accepté, malgré ses réticences contre les affidés des Frères musulmans, pour trois raisons : ne pas déplaire à son allié iranien, ne pas rompre la solidarité arabe face à Israël et faire un geste symbolique en direction de sa population sunnite, majoritaire dans le pays.

    Depuis plusieurs années, Khaled Mechaal, chef de la branche politique du Hamas, avait donc ses bureaux à Damas, tout comme plusieurs de ses adjoints. Lorsque la guerre a éclaté en Syrie, c'est pourtant ce même Mechaal qui appelé le peuple sunnite syrien à la révolte contre "le tyran" Bachar.

    Ce revirement en a surpris plus d'un mais il a sa logique : le Qatar avait en effet décidé de soutenir massivement l'insurrection islamiste et, entre Frères musulmans, la solidarité est totale. Or les dirigeants du Qatar sont eux aussi issus de cette obédience (c'est d'ailleurs une des causes de leur brouille avec l'Arabie Saoudite).

    Naturellement Mechaal et ses amis ont dû déménager et se sont fort logiquement installés à Doha, capitale du Qatar.

    Quelques mois après, des insurgés islamistes syriens, notamment ceux d'Al Nosra, ont appelé au secours le Hamas : leurs réseaux de tunnels destinés à se cacher dans les grandes villes et à prendre à revers l'armée syrienne ne donnaient pas du tout satisfaction. De nombreux combattants furent même ensevelis sous les éboulements.

    Dans le plus grand secret, deux cents spécialistes du Hamas se sont donc rendus en Syrie afin d'apprendre à leurs nouveaux alliés comment construire correctement des tunnels...

    Ils y sont même allés avec du matériel iranien et c'est ce qui a permis de découvrir l'affaire, les Iraniens n'ayant pas été longs à reconnaître leurs perceuses ultra-perfectionnées après la prise de plusieurs tunnels.

    Beaucoup de militants d'Al Nosra ayant ensuite rejoint Daech, l'expertise nouvellement acquise a donc profité à tous...

    Récemment Erdogan, qui parle un peu à Bachar entre deux insultes, lui a demandé d'accueillir à nouveau le Hamas, trop loin de ses bases au Qatar. Erdogan est en effet, lui-aussi, proche des Frères musulmans, et sa réconciliation avec la Russie (feinte ou réelle, l'avenir le dira), lui permettait cette requête.

    Bachar ne pouvait évidemment accepter le retour des traîtres et a logiquement opposé une fin de non recevoir à Erdogan. Ce dernier n'a d'ailleurs pas trop insisté : l'efficacité des tunnels a coûté cher à l'armée syrienne et à ses alliés libanais et iraniens. Même l'Iran, soutien historique du Hamas, n'a pas relayé la demande turque et Bachar avait donc les mains libres pour refuser.

    Depuis, le Hamas multiplie les tentatives de réconciliation vers l'Iran mais en pure perte pour l'instant. Le Hamas a perdu deux alliés précieux et pourra ainsi méditer les conséquences de son ingratitude et de son engagement dans une guerre perdue.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Derrière l’entrée de Rosatom au capital d’Uranium One, le scandale du financement russe d’Hillary Clinton : l’enquête relancée par Jeff Sessions

    Rosatom Uranium One financement russe Hillary Clinton enquête Jeff SessionsLes retombées du scandale Uranium One accélèrent aux Etats-Unis. Alors que la gauche politique et médiatique a de plus en plus de mal à apporter les preuves d’une collusion entre Trump et la Russie, Hillary Clinton continue d’être empêtrée dans les mailles d’enquêtes sur ses tractations avec les Russes durant son mandat de Secrétaire d’Etat. Rappelons à grands traits la nature du scandale Uranium One. Un accord passé en 2010 pour le transfert de 20 à 25 % du producteur américain d’uranium au groupe public russe Rosatom avait permis à la Fondation Clinton d’engranger des millions de dollars, infiniment plus que ce que la Russie a pu dépenser dans des publicités sur Facebook que la machine politico-médiatique démocrate affirme effrontément avoir fait basculer l’élection de 2016 en faveur de Donald Trump… alors qu’elles avaient été publiées en 2015 avant que le futur président ne s’engage dans la compétition. Le stratège démocrate Mark Penn estime d’ailleurs que seuls 6.500 dollars d’origine russe avaient été investis dans des publicités proprement électorales par le Kremlin. Oui, 6.500.

    Lire la suite sur REINFORMATION.TV

  • Le pape François et l’immigration

    Dans cette tribune du Journal de Montréal [28.12] Mathieu Bock-Côté dit des propos du pape - mieux sans-doute et autrement - la même chose que nous. [Voir article précédent]. La charge du pape François en faveur de l'immigration, au soir de Noël, ne vise en fait que l'Europe. Peut-être surtout, comme on le dit, la catholique Pologne. Mais aussi la France, sans aucun doute. Gardons présent à l'esprit qu'en matière politique, en tout ce qui touche au Bien Commun de notre patrie, nous sommes - ou devrions être - seuls souverains.   LFAR  

    Depuis quelques années, le pape François a multiplié les déclarations invitant l’Occident à s’ouvrir aux vagues migratoires.

    Entre les vrais réfugiés et les migrants économiques, il ne distingue pas vraiment : il ne veut voir qu’une misère humaine réclamant qu’on lui porte secours. Même s’il fait quelques nuances, il invite globalement les Européens à accueillir avec le sourire ceux qui entrent chez eux sans même frapper à la porte.

    Occident

    Il lui importe peu que les Européens se sentent submergés : ils doivent faire un effort supplémentaire de charité pour ne pas renier leur humanité. 

    C’est dans cet esprit qu’il a récemment comparé les migrants à Jésus et ses parents. On comprend le message : qui ferme la porte aux migrants la ferme au Christ. 

    On comprend que, pour le pape, un bon chrétien ne saurait jamais s’opposer à l’immigration massive qui transforme l’Europe démographiquement.

    Lorsqu’il est question du pape, les médias occidentaux pratiquent l’écoute sélective. Lorsqu’il parle de religion, ils s’en fichent. Mais lorsqu’il plaide pour la dissolution des frontières, ils lui donnent le titre de grand sage et nous invitent à suivre ses conseils.

    C’est qu’il radicalise le préjugé sans-frontiériste dominant chez nos élites économiques et médiatiques.

    En gros, l’Occident serait devenu riche en pillant la planète et il serait normal qu’aujourd’hui, il se fasse pardonner en accueillant sans rechigner les déshérités du monde entier. Cette vision de l’histoire est fausse et déformée, mais elle monopolise la conscience collective.

    Du haut de son magistère, le pape fait la morale sans trop s’intéresser aux conséquences pratiques de cette révolution migratoire. Il y a là une terrible irresponsabilité.

    Dans un livre essentiel paru début 2017, Église et immigration : le grand malaise, le journaliste français Laurent Dandrieu, lui-même catholique, décryptait la pensée du pape et, plus globalement, de l’Église, autour de cette question. Il observait une inquiétante indifférence de l’Église devant le droit des peuples à conserver leur identité.

    Au-delà des déclarations du pape François, on doit constater que l’immigration massive est probablement le grand enjeu de notre époque. Ce sont des masses humaines qui se mettent en mouvement.

    Le phénomène ne date pas d’hier : depuis le début des années 1980, on s’en inquiète, mais personne n’ose le maîtriser, et pour cela, il prend de l’ampleur.

    Responsabilité

    Et on aura beau sermonner les peuples occidentaux en leur expliquant que la diversité est une richesse, ils se sentent néanmoins bousculés, dépossédés. S’ils veulent bien accueillir un certain nombre de malheureux, ils ne peuvent accueillir pour autant toute la misère du monde.

    Les vagues migratoires des dernières années ont quelque chose de traumatisant. On entre illégalement et massivement en Europe. Les pays sont incapables de faire respecter leurs frontières. Leurs équilibres sociaux et culturels sont compromis. Les tensions identitaires augmentent.

    L’immigration est une question explosive. Et les irresponsables qui accusent de xénophobie ceux qui voudraient mieux la contrôler et faire respecter les frontières enveniment la situation.  

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • LE DROIT DES FRANÇAIS À SE PROTÉGER DE L’IMMIGRATION EXISTE (L’Imprécateur)

    La Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones, signée en 2007 par la France, permet au peuple indigène de préserver ses droits acquis, le « droit local » de la Royauté dans l’Ancien Régime, que Rabelais mentionne déjà dans Pantagruel, mais aussi César dans la Guerre des Gaules. L’indigène, ou autochtone, peut conserver sa langue, ses coutumes, ses mœurs, sa religion, ses lieux de vie, sa culture, son art, ses institutions. Il y avait dans l’Algérie française un « droit indigène » qui protégeait les musulmans. Les corses revendiquent ce droit, comme les Mahorais autochtones à Mayotte, ou les canaques en Nouvelle-Calédonie qui ont obtenu la reconnaissance de leur « droit coutumier ».

    Les mots peuvent varier d’un pays à l’autre, ou d’une période à l’autre, comme « aborigène » ou « natif » parfois préféré à « indigène » dans les pays où l’on donne à « indigène » un sens péjoratif, mais le sens profond est le même, comme dans les pays anglophones où “indigenous” désigne celui qui est de telle ou telle région du monde, parce que ses parents y sont nés.

    Prenons l’exemple de la Palestine, le nom couvrant à l’origine les actuels Israël, Gaza, Trans-Jordanie (ex-Judée, ou terre des Juifs), les anciennes Galilée et Samarie, une partie sud de la Syrie et ouest de la Jordanie. En 1895, l’administration ottomane turque y fit un recensement et trouva 69.000 juifs, 52.000 chrétiens, soit 121.000 non-musulmans, et 105.000 musulmans en y incluant les nombreux colons turcs et les migrants plus ou moins récents en provenance des pays arabes voisins. Ainsi, 5.000 des musulmans étaient arrivés entre 1870 et 1895 dans la continuité de la longue histoire de la colonisation arabe commencée en 638, quand le calife Omar venu d’Arabie conquit Jérusalem. Mais les premiers colons arabes venant eux aussi d’Arabie, n’arrivèrent officiellement qu’en 691. Puis les juifs furent sommés de se convertir à l’islam ou, s’ils restaient, de payer l’impôt islamique en étant des citoyens de seconde zone. Beaucoup préférèrent partir en exil.

    Après la conquête ottomane au IXème siècle, les arabes furent nombreux à venir de Syrie, du Liban, d’Irak, d’Égypte, etc. Attirés par la prospérité que les juifs avaient recréée en Palestine après le passage des babyloniens, des assyriens, des perses et des romains, et malgré l’état de soumission coloniale et religieuse que leur imposaient les colonisateurs arabes.

    Les seuls vrais « indigènes » (autochtones) en Palestine sont donc les descendants des 12 tribus d’Israël qui s’unifièrent dès le XIème siècle avant Jésus-Christ, des juifs dont certains se convertirent au christianisme au début du premier millénaire. Le recensement anglais réalisé en 1948 constatât que seulement 20% des arabes musulmans, environ 210.000 sur les 1.222.000 recensés, étaient de parents nés en Palestine. L’appellation « palestiniens » pour les désigner est d’ailleurs récente. C’est une invention de Gamal Abdel Nasser qui ne commença à l’utiliser qu’après 1958 pour désigner les descendants nés en Israël des colons arabes.

    Au Canada, les inuits et les indiens sont reconnus comme « autochtones » et constitués en nations, ce qui leur donne des droits particuliers, et les québécois francophones cherchent eux aussi à obtenir ce statut face à l’hégémonie anglo-saxonne. En Amérique du Sud également, il existe des nations indiennes dans plusieurs pays.

    En France, les autochtones ou indigènes sont ceux que les migrants appellent péjorativement les « souchiens » : les français « de souche ». Mais alors que les corses ou les canaques ont su créer des structures politiques pour se défendre en tant qu’autochtones, les français « de souche » ne l’ont toujours pas fait, malgré les efforts du blogueur Antonin Campana qui développe dans ses articles la notion d’autochtonie et de « grand rassemblement » des autochtones français. Il réclame l’application en France de la Déclaration onusienne sur les droits des peuples autochtones au bénéfice des français de souche. Ils pourraient ainsi défendre légalement la langue française, la culture française, l’art français, les institutions et les mœurs françaises, les coutumes françaises y compris celles issues de la christianisation de la France vieilles de 2.000 ans, en les opposant aux institutions républicaine mises au service de la colonisation musulmane arabo-africaine par l’élite mondialiste au pouvoir.

    Ne nous y trompons pas. Le mouvement migratoire actuel a été voulu et est orchestré par l’oligarchie financière mondiale, celle-là même qui a placé l’un de ses agents (formé chez Rothschild) à la tête de la France. Elle l’a déclenché avec les « printemps arabes » qu’elle a financés, afin de déstabiliser et faire tomber les régimes autoritaires qui maintenaient un équilibre laïc de la Syrie à la Tunisie avec Haffez puis Bachar el-Assad en Syrie, Saddam Hussein en Irak, Hosni Moubarak en Égypte, Muhamar Kadhafi en Libye et Ben Ali en Tunisie. Tous ces pays entrés en anarchie islamiste (Tunisie, Égypte) ou en guerre (Libye, Irak, Syrie) ont provoqué le départ vers l’Europe de centaines de milliers de migrants.

    En même temps, l’accès au pays arabes riches était verrouillé par le refus total des pays de la péninsule arabique de recevoir des migrants. Si bien que ceux-ci n’ont trouvé qu’une issue, vers l’Europe, pourtant froide et peuplée de mécréants mangeurs de porc, mais dont les gouvernements et les autorités européennes soumis à l’oligarchie mondialiste ont reçu l’ordre d’accueillir les migrants et pour la plupart s’y sont pliés, comme Merkel et Macron. Seuls ont résisté les pays de l’Europe de l’Est, de l’Autriche à la Pologne en passant par la Hongrie et la République tchèque. Ces derniers ont une expérience vécue de l’islam qui les a colonisés et occupés pendant des dizaines d’années jusqu’à l’effondrement de l’empire ottoman. Ils ne veulent plus du cancer islamique.

    En même temps, la même stratégie a été mise en œuvre pour pousser des migrants subsahariens vers l’Europe en utilisant l’islamisme et ses narcotrafiquants du Mali, du Niger, de Centre Afrique, ceux qui s’emparèrent de Tombouctou, Boko-Haram, etc., pour déstabiliser les pays de la ceinture subsaharienne. La plupart des migrants africains auraient préférer rester en Afrique, mais les pays susceptibles de les accueillir ont reçu instruction de les refuser, comme l’a dit un migrant ivoirien logé à l’hôtel Royal d’Angers au journaliste Alexandre Mendel : « On voudrait bien aller au Ghana, mais le Ghana ne nous veut pas »(Valeurs Actuelles, 21/12/2017, p. 39). Lequel migrant explique aussi qu’il n’est pas venu par l’un de ces gros canots pneumatiques neufs à 4.000 euros dont personne ne veut dire qui les leur fournit, mais en avion ! « C’est grâce à un passeport et un visa volés que je suis venu. Ce n’est même pas ma photo dessus ! Le trafiquant, contre environ 3.000 euros, t’accompagne à l’aéroport d’Abidjan où un complice, à une guérite, te laisse passer. L’escale se fait à Casablanca. Pour les Marocains et les Français, les Noirs se ressemblent tous… » Qui fournit le passeport et le visa « volés », les 3.000 euros pour le passeur alors qu’un billet Abidjan-Paris coute entre 500 et 550 euros, achète la complicité de la police de l’air et des frontières ivoirienne, puis marocaine, car il serait naïf et insultant pour eux de croire que les policiers ivoiriens et marocains sont si stupides qu’ils ne savent pas voir que la photo ne correspond pas à l’individu qui leur présente le passeport. Et quel chef d’État français a convaincu le Roi du Maroc d’organiser le passage des migrants via Casablanca vers la France ?

    On sait que les parcours de milliers de migrants syriens et irakiens ont été financés par des sociétés appartenant à George Soros, mais tous les autres ? On sait aussi que l’État français dépense plus de 400 millions par an rien que pour l’hébergement, la nourriture, l’habillement, le pressing, les cours de français des migrants. « Anzé (sic) c’est bien, ici, on nous paye tout » (un des migrants de l’hôtel Royal à Angers). Et au moins autant pour les associations qui facilitent l’accès des migrants en France. Paie-t-il aussi les voyages ? Fournit-il les visas comme il le fait en Algérie ? Rien n’est clair dans le rôle que jouent les autorités françaises dans l’immigration.

    C’est pourquoi, puisque les français autochtones ne feront rien pour arrêter l’immigration comme l’on fait les hongrois et les autrichiens, faut-il au moins qu’ils se servent de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones pour exiger d’avoir le droit de défendre leur terre, leur civilisation, leur culture, leurs femmes et leurs enfants, leur religion et leurs valeurs républicaines.

    Seulement ils ne le feront pas tant que les chefs de leurs partis politiques seront incapables de faire ce qu’ont su faire les corses et les canaques, savoir « s’unir malgré leurs différences » pour obtenir de l’état républicain le droit et les moyens techniques et financiers de défendre les droits du peuple français autochtone. Nous ne demandons pas à Wauquiez, Ménard, Poisson, Dupont-Aignan, Le Pen de fusionner leurs partis, nous leur demandons de mener une action commune pour défendre la France et les français. Ils auront 65% des français derrière eux.

    L’Imprécateur

    https://www.minurne.org/

  • Un an de Trump et toujours pas de guerre mondiale

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    De Jérusalem à Pyongyang, esquisse d'un bilan par Matthieu Baumier

    Alors que le président des États-Unis a soulevé un hypocrite tollé en reconnaissant la réalité de Jérusalem comme capitale d’Israël, et que l’ONU annonçait le 17 décembre 2017 examiner – à la demande de l’Égypte – la possibilité d’une résolution contre cette reconnaissance, comment la crédibilité des États-Unis en matière de politique étrangère est-elle perçue à l’issue de cette première année de pouvoir de Donald Trump ?

    Les États-Unis ne cessent de perdre leur crédibilité en matière de politique étrangère. C’est ce qu’écrit, dans un article de la revue Foreign Affairs, l’universitaire de Princeton Keren Yarhi-Milo, dont l’essai à paraître mi-2018 est attendu1. Selon elle, ce fut déjà le cas avec Obama. Et cela s’accentuerait avec Trump : « Trump suffers from a credibility gap » (« Trump souffre d’un déficit de crédibilité »), écrit-elle. Pour des raisons psychologiques. L’usage veut, dans les milieux opposés à Trump, aux États-Unis comme en Europe, de lui accorder un cerveau plus proche de celui de Stallone dans Rambo que de celui d’un « sage » néo-new âge/new-yorkais nourri au quinoa, au cannabis et aux algues bio depuis sa plus tendre enfance. La côte Est des États-Unis et Paris ne parviennent toujours pas à accepter la victoire d’un Trump.

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