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  • Alain de Benoist : « Ce n’est pas la puissance des Etats-Unis qui est atteinte, mais leur certitude morale… »

    559049583.2.pngCet entretien donné à Boulevard Voltaire [24.01] dit avec justesse, lucidité et pertinence ce qu'il faut savoir de la situation des Etats-Unis sous Donald Trump et de leur influence sur les affaires du monde, dont la France et l'Europe. Les analyses d'Alain de Benoist - que nous partageons en l'espèce - intéressent bien-sur l'intérêt national et européen.   LFAR   

    Depuis son accession à la Maison-Blanche, nos médias donnent dans le « Trump bashing »systématique. Il n’empêche qu’à la lecture de Fire and Fury, livre qui vient de lui être consacré, une question brutale se pose : Donald Trump est-il fou ?

    Je ne sais pas s’il est fou, mais ce qui est sûr, c’est qu’il paraît complètement cinglé. Vous vous rappelez sans doute que, dès avant son élection, j’avais pris soin de distinguer le « phénomène Trump », phénomène populiste traduisant le ressentiment des « angry white men » vis-à-vis de l’establishment, qui me paraissait très positif, et le personnage même de Trump, vis-à-vis duquel je nourrissais des sentiments pour le moins partagés. J’ai vu, ensuite, une certaine droite plonger dans la « Trumpmania », ce qui ne m’a pas paru plaider en faveur de ses capacités d’analyse. Depuis lors, il n’y a pratiquement pas de jour où, dans sa façon d’être comme sa façon de faire, « The Donald » ne donne l’impression d’être un grand caractériel égocentrique, immature, inculte et paranoïaque, à quoi s’ajoute l’incompétence d’un homme qui n’a d’autre expérience de la politique que l’immobilier et la télé-réalité.

    Entendons-nous bien. Je ne regrette pas un instant la défaite de l’abominable Hillary Clinton. Je ne dis pas, non plus, que tout ce que fait Trump est nécessairement négatif. Je tiens compte, aussi, de la mauvaise foi de ses ennemis, pour lesquels je n’éprouve pas la moindre sympathie. Cela dit, les ennemis de nos ennemis ne sont pas toujours nos amis, et les critiques d’un Steve Bannon ne sont quand même pas à négliger. Au passif de Trump, je mettrais personnellement sa politique fiscale essentiellement favorable à Wall Street (« business first »), son indifférence monstrueuse pour les problèmes d’environnement, et surtout sa politique étrangère qui vise apparemment à créer un axe américano-israélo-saoudien opposé à l’axe Moscou-Damas-Téhéran, en privilégiant les sunnites contre les chiites. S’ajoutent à cela les menaces de guerre qu’il fait peser contre l’Iran, la Syrie, la Corée du Nord, voire la Russie, à la façon d’un Docteur Folamour lancé dans une lamentable guerre des boutons (« C’est moi qu’ai le plus gros ! ») avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un qui, malgré tous ses défauts, apparaît, à la limite, comme presque moins cinglé que lui !

    Donald Trump, en définitive, est un homme essentiellement imprévisible. Or, c’est sans doute ce qu’il y a de pire en politique. Un chef d’État imprévisible peut faire le pire comme le meilleur. Mais ce qui est impossible, c’est de lui faire confiance.

    Les récentes équipées militaires américaines se sont toutes soldées par des échecs. En contrepoint, la Russie, la Syrie et l’Iran n’ont cessé de marquer des points. S’ajoutent à cela les difficultés intérieures du pays. Le colosse américain aurait-il des pieds d’argile ? Pourrait-on même parler de déclin des États-Unis ? 

    Les difficultés que traversent aujourd’hui les États-Unis sont probablement parmi les plus sérieuses qu’ils ont connues depuis des décennies. En dépit d’un budget militaire supérieur à tous les autres budgets militaires de la planète, ils n’ont pas gagné une seule guerre depuis plus de quarante ans, leur armée est présente partout mais victorieuse nulle part (ils sont simplement parvenus à raser le Proche-Orient), leur dette publique atteint des sommets sans précédent et leur part dans le PIB mondial a chuté de plus de 20 % depuis 1989. Cela dit, je crois que ce serait une grave erreur d’en conclure que leur hégémonie est en passe de s’effondrer. L’expérience historique montre qu’il ne faut jamais sous-estimer les Américains, qui restent quand même la première puissance politique, militaire, économique et technologique de la planète. Ce que l’on peut dire, en revanche, c’est que leurs capacités d’expansion impériale semblent avoir atteint leurs limites, et surtout qu’ils sont moins disposés, au moins pour l’instant, à se présenter comme la « nation indispensable » dont parlait Madeleine Albright, c’est-à-dire comme les gendarmes d’un monde où ils auraient pour vocation d’imposer leur modèle. On pourrait dire, de ce point de vue, que ce n’est pas leur puissance qui est atteinte, mais leur certitude morale. C’est leur capacité et leur volonté de parler au nom du monde entier qui a disparu.

    Après la Méditerranée et l’océan Atlantique, le centre de gravité politique s’est depuis longtemps déplacé dans le Pacifique. Quid de l’Europe dans ce jeu aux cartes désormais rebattues ?

    Bien sûr que la façade Pacifique est essentielle. Mais depuis des décennies qu’on le répète, ce serait, là aussi, une erreur de croire que les États-Unis peuvent se désintéresser de l’Europe et du Proche-Orient. Ils savent que le XXIe siècle sera plus probablement un siècle chinois qu’un siècle américain, mais ils savent aussi très bien que l’Eurasie reste le centre géopolitique du monde. Quant à l’Europe, elle est comme d’habitude aux abonnés absents. Mais on note, cependant, que l’atlantisme n’est plus le réflexe automatique qu’il était au temps de la guerre froide. Il n’y a plus de mystique de l’atlantisme. Le refus des États européens de suivre Trump dans son projet de remise en cause de l’accord nucléaire iranien est, à cet égard, révélateur. Même les Européens semblent avoir intégré le fait que le monde est devenu multipolaire et que l’Amérique n’est plus nécessairement le pays qui donne le ton. C’est déjà très important.  

    Intellectuel, philosophe et politologue

     
    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
  • Connexions extrémistes

    Plagiant une nouvelle fois le slogan popularisé chez nous dans les années 80  par Jean-Marie Le Pen qui s’était approprié la formule reaganienne   (America is back) dans sa version française, Emmanuel Macron a (de nouveau) assuré hier, lors de la grand messe de la mondialisation  à Davos,  que « la France est de retour » . « France is back » a-t-il assuré dans la langue de l’empire. Soucieux de montrer à nos compatriotes qu’il comprend leurs craintes (et leur colère) bien légitimes , c’est en Français qu’il a exhorté les puissants à mettre en place un « nouveau contrat mondial » face à une mondialisation « qui tire le monde vers le bas. » Faute de quoi, a-t-il solennellement  averti, « les extrémismes gagneront dans 10 ou 15 ans dans tous les pays. » A dire vrai les Français sont nombreux à constater  que les extrémistes sont déjà au pouvoir depuis des décennies. Ces extrémistes aux commandes ce sont justement aujourd’hui les  Macron, les Trudeau, les Merkel,  la Commission européenne et leurs amis.  Tous  ceux qui appliquent des politiques qui  paupérisent  les peuples,  qui imposent des directives de  destruction massive de notre identité charnelle, culturelle, civilisationnelle, de notre  souveraineté, de notre prospérité économique,  pour répondre aux ajustements obligatoires de la mondialisation,  aux règles d’airain du laisser faire-laisser passer planétarien. Bien  évidemment, dans la propagande officielle, l’épithème d’extrémiste n’est réservé qu’aux contempteurs  de ce  Système à tuer les peuples, à commencer par les plus pacifiques, notamment les hommes et les femmes du FN. 

    Les médias aux ordres, détenus par une poignée de grands groupes financiers, ne sont pas les derniers à relayer servilement la propagande de l‘Etablissement, ils en sont certes  un rouage essentiel, consubstantiel. Pourtant si l’on en croit le sondage publié hier dans La Croix, la  confiance dans Français dans les médias traditionnels progresserait, la loi macronienne  en gestation visant à criminaliser les fausses nouvelles  (fake news)  serait plébiscitée, la défiance vis-à-vis d’internet (on y trouve certes le pire comme le meilleur)  grandissante… Pourtant, à lire cette enquête dans le détail, on s’aperçoit que télévisions, radios  et journaux sont de moins en moins regardés, écoutés et lus – le décrochage est impressionnant chez les plus jeunes et dans les catégories populaires. De même, et c’est  aussi tout à fait éclairant, moins d’un Français sur quatre (24%) estime   que les journalistes exercent leur métier en toute indépendance vis-à-vis de leur direction  et des puissances d’argent (ce qui revient au même).

    Quant  aux nouvelles  technologies de communication,  de  l’information,  aux réseaux sociaux, ils ne sont pas exempts de critiques lourdes, ni de techniques de manipulation(s) dont les systèmes totalitaires du passé auraient rêvé. Il est plus largement tout sauf anecdotique  que les grands pontes de la Silicon Valley privilégient pour l’éducation de leurs enfants les vraies livres et non les tablettes, l’écriture au stylo et le tableau noir plutôt que l’ordinateur et bannissent massivement de leur sphère privée les objets connectés;  ça c’est bon pour les crétins de consommateurs matraqués par la pub qui n’ont rien compris… Bill Gates, le fondateur de Microsoft « l’une des plus grandes entreprises d’informatique au monde»,« (a) inculqué des règles très strictes à son domicile concernant l’utilisation des objets connectés.» «(Il)  ne semble pas apprécier voir ses enfants utiliser les technologies. Pour (Bill Gates) , il est important de cadrer l’utilisation des technologiques des plus jeunes (…). »

    « Il faut dire que plusieurs études ont déjà démontré l’aspect néfaste d’une surutilisation des smartphones et autres technologies, notamment sur la concentration, mais aussi sur les relations sociales. C’est une véritable dépendance qui se construit pour ce moyen de communication qui prend toujours plus de place dans nos vies, surtout chez les adolescents. Une préoccupation de plus en plus inquiétante pour les parents, mais aussi pour les chercheurs en psychologie de la Silicon Valley. On pourrait penser que Bill Gates soit de la vieille école, mais Steve Jobs semblait partager également son raisonnement. Le PDG d’Apple ne laissait pas ses enfants utiliser ses propres produits à la maison. »

    Les critiques pleuvent aussi ces derniers temps sur Facebook.  Après les révélations de son ex-président, Sean Parker,  Chamath Palihapitiya, qui en fut le  vice-président en charge de la croissance des audiences, a  balancé lui aussi  sur les méthodes (extrémistes) du géant américain. En décembre rapportait le site sciencepost « Sean Parker (admettait)  avoir aidé Mark Zuckerberg à construire un monstre et que  Dieu seul sait ce que ça fait aux cerveaux de nos enfants.  Des mots lourds de sens alors que Facebook dépasse aujourd’hui les deux milliards de membres. Chamath Palihapitiya (…)  a donc emboîté le pas de Sean Parker.   Sa mission principale était de faire en sorte que de plus en plus d’internautes s’inscrivent au réseau. L’intéressé, invité par la Stanford Graduate School of Business le 13 novembre 2017, a fait une déclaration détonante : Les boucles de réaction à court terme, dopaminergiques, que nous avons créées sont en train de détruire la façon dont la société fonctionne.  Facebook  érode les fondements du comportement des gens  at-il affirmé, avouant  qu’il éprouvait une  énorme culpabilité  pour avoir mis au point des outils qui  déchirent le tissu social . L’ancien cadre ne s’est pas arrêté là et a annoncé avoir abandonné les réseaux sociaux quels qu’ils soient, les qualifiant de merdes  que même ses enfants ne sont pas autorisés à utiliser.»

    Si l’addiction, l’utilisation compulsive desdites technologies et des réseaux sociaux produisent des effets délétères, très inquiétants,  bien réels, les Français perçoivent aussi les grosses ficelles à l’ancienne qui sont utilisées plus classiquement par nos adversaires. Celles qui visent aussi à éroder les les fondements du comportement des gens en caricaturant ou en  privant de tribune les lanceurs d’alerte qui comme Bruno Gollnisch ne parlent  pas la langue de coton, refusent  le prêt-à-penser et les faux bons sentiments. Pourtant élu  de la circonscription Grand Est, le député européen frontiste n’a ainsi  pas été invité  à participer à  la Conférence-débat La politique migratoire de l’Union européenne à l’aune de la protection des droits fondamentaux organisée le 23 février prochain à Toulon, en partenariat avec  l’antenne locale du  Bureau d’information du Parlement européen. 

    C’est Marie-Christine Vergiat,  affiliée  au parlement européen au groupe   Gauche unitaire européenne, qui a été choisie pour ronronner dans le même entre-soi avec les autres conférenciers. Une immigrationniste forcenée, favorable à l’accueil massif des immigrés clandestins (rebaptisés exilés en novlangue mélenchoniste et communiste).   Ancienne adhérente du PS, ex conseillère  au cabinet de Martine Aubry ( ministère des Affaires sociales ), ayant  siégé  de la direction de la Ligue des droits de l’homme et de la Fédération des oeuvres laïques,  Mme Vergiat  est aujourd’hui membre du Conseil national du Front de Gauche et du Parti de la Gauche européenne. Un CV qui lui donne une légitimité que Bruno Gollnisch ne saurait avoir, lui qui a le front de défendre les Français d’abord;  à commencer par nos compatriotes les plus modestes,  les plus exposés aux ravages d’une babélisation encouragée pareillement par l’extrême gauche  et la haute finance hors-sol.

    https://gollnisch.com/2018/01/25/connexions-extremistes/

  • Il est plus tard que vous ne pensez!

    Comme chaque année, a débuté cette semaine à Davos (Suisse), la quarante-huitième édition du World Economic Forum (Forum économique mondial), qui réuni environ 3000 personnes, lespuissants du monde financier, politique, économique, ONG, chercheurs et autres hommes d’influence(s). Un concept qui en soi  n’a rien d’aberrant, ce besoin d’échanger directement, sans filtre, a son utilité pratique, mais  une réunion  qui regroupe hélas à une écrasante majorité, et c’est là que le bât blesse, des personnalités partageant la même vision du monde, ce qui est pour le coup nettement plus problématique. Politiquement correct féministe oblige,  et réponse peut être aussi à la campagne médiatique qui a déferlé sur les pays occidentaux (et occidentalisés)  suite à l’affaire Wenstein, sept femmes ont été choisies cette année pour présider les débats. Une  gent féminine s’agacent les pointilleux comptables de la mixité-diversité, qui est encore peu représentée au sein de ce forum   -21% de participantes. Mais rassurons nous (?), ces dernières partagent l’essentiel du tropisme mondialiste qui imprègne très largement  les analyses, les souhaits (et les anathèmes)  développés  à Davos,  là où les peuples, eux, réclament frontières, protections accrues, respect des souverainetés et de identités nationales… Emmanuel Macron sera à Davos  pour la première fois en tant que président de la république et Donald Trump pour la première fois tout court.  Le Monde le rapporte, le président américain « aura été prévenu. Dès le premier jour des travaux du Forum économique mondial (hier), le Premier ministre indien, Narendra Modi, puis, quelques heures plus tard, son homologue canadien, Justin Trudeau, ont lancé une offensive contre le protectionnisme et l’isolationnisme, qui, sans jamais citer le président américain, a clairement posé les termes du débat qui les oppose.»

    Au nombre des questions qui fâchent nous retrouvons bien évidemment celle des flux migratoires, la volonté de les limiter drastiquement sur le sol américain étant d’ailleurs pour beaucoup dans le succès remporté par M. Trump face à Mme Clinton dans la course à la Maison blanche.  Il y a deux ans, la banque UBS qui  était présente à Davos,  préconisait dans un rapport qui,  lui,  a été peu médiatisé dans les gros médias l’accueil en Europe de 18 millions d’immigrés dans les dix ans à venir pour soutenir la croissance et accélérer l’avènement des sociétés ouvertes faisant table rase du passé.  Apparemment,  les robots ne seraient pas la solution unique,  dans l’esprit de nos bonnes consciences planétariennes,  pour pallier à l’affaissement de la natalité du monde blanc, au  besoin (?)  de main d’oeuvre. Une  robotisation vue notamment dans un pays comme le Japon en plein hiver démographique,  comme la solution alternative, efficace, sûre et à moindre coût,  en lieu et place de  l’immigration…

    Foin de complotisme déplacé, si les journalistes ne sont pas conviés à ce Forum,  (si ce n’est comme participants-invités-convaincus pour faire rayonner la bonne parole dans leurs organes médiatiques respectifs), ce rendez-vous n’est pas secret et les débats assez souvent relatés. Ils  se traduisent aussi  par des décisions politiques impactant la vie quotidienne des citoyens. Le quotidien  gratuit 20 minutes l’affirme comme beaucoup d’autres, « C’est peut-être là, dans cette petite ville suisse cachée sous la neige, que se décide le sort du monde (…). Depuis 1971, Klaus Schawb, professeur d’économie suisse-allemand, réunit la fine fleur mondiale au Forum économique mondial à Davos.  C’est la mission fondamentale du Forum que d’organiser un dialogue global entre les différents intervenants privés, entre privé et public, entre acteurs et experts, avec aussi les grandes organisations internationales, les ONG, les médias , expliquait son fondateur dans les Echos en 2016 (…). Davos permet aux entreprises de se constituer un joli réseau (…).  Davos, c’est la machine à café du monde, l’endroit où s’échangent des idées, mais il n’y a pas d’organe de gouvernance de Davos qui prendrait des décisions pour le reste du monde. Ça n’est pas vrai du tout , racontait à Francetvinfo Jacques Attali, habitué de ces réunions au sommet.»

    M. Attali a raison en ce sens que les différents dirigeants  réunis à Davos communiant  comme nous l’avons dit  peu ou prou  dans la même idéologie transnationale, un organe de gouvernance unique, visible, n’est absolument, en l’état, pas nécessaire  pour appliquer concrètement les vues qui sont  développés lors de ce Forum.

    Le 11 janvier dernier  sur le site polemiaMichel Geoffroy rappelait que lors de l’édition  2017,  ce World Economic Forum a  examiné le rapport Global Risk 2017. Il y était dit « que le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie constituaient des  risques  qu’il fallait  endiguer. Le rapport affirmait surtout que les campagnes électorales avaient  mis en évidence le phénomène de désinformation rapide des opinions publiques. Les participants au Forum soulignaient alors  le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information. Et Global Risks 2017 concluait que  les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme (…). Les mondialistes de Davos, on le voit, ne cachent nullement leurs intentions ! Ils reconnaissent, en effet, que, pour empêcher les électeurs de  mal voter , il faut renforcer leurs systèmes de contrôle de l’information… »

    M.  Geoffroy relevait pareillement que « le pouvoir médiatique sert à enfermer la population dans une information et une réalité virtuelle (…). En 2015, le Forum de Davos avait d’ailleurs abordé la question de l’utilisation des neurosciences comportementales pour améliorer les politiques publiques  et aussi pour  mieux diagnostiquer la pathologie mentale. Sans doute une démarche désintéressée, lorsque l’on se rappelle que l’oligarchie affirme, par exemple, que les dissidents politiques souffriraient de  phobies  maladives ou que les terroristes islamistes seraient des  déséquilibrés  ! Il s’agit en clair de mobiliser les neurosciences de mener une guerre cognitive contre les peuplesLe pouvoir judiciaire sert de son côté à interdire de décrire le monde tel qu’il est, donc de sortir de la bulle médiatique dans laquelle on veut nous enfermer. Il sert aussi à criminaliser la critique du Système et de la politique qu’il conduit. Il sert enfin à mettre en tutelle les législateurs pour qu’ils ne dévient pas de la doxa libérale libertaire et cosmopolite.»

     Or, « manifestement Emmanuel Macron, a bien assimilé la leçon (…). Car les projets présidentiels auront justement pour effet de confier au juge le pouvoir de se prononcer sur la véracité des informations diffusées dans les médias alternatifs, qui sont la véritable cible de cette initiative. Son mentor, Jacques Attali, dans une tribune de l’hebdomadaire l’Express, n’a-t-il pas proposé une réforme constitutionnelle afin de déterminer quels  sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher  et qui  seraient sanctuarisés en les inscrivant dans la Constitution ? Sa tribune s’intitulait d’ailleurs  Sanctuariser le progrès  : ce qui signifie, en novlangue, museler le peuple. Au nom de la  démocratie , bien sûr…»

    Le site Le Salon Beige  le notait de la même façon en se faisant l’écho de la tribune publié dans Ouest-France par le député LREM  Florian Bachelier, Premier Questeur de l’Assemblée Nationale.  Celui-ci   explique le plus sérieusement du monde que les seules fausses nouvelles que ce gouvernement entend éradiquer sont celles qui  « procèdent de la seule volonté de tromper insidieusement. » M. Bachelier souhaite-t-il inclure au nombre de ses trompeurs insidieux  ses amis politiques, médiatiques qui affirment aux Français que le grand remplacement  est un mythe propagé par des paranoïaques complotistes, quand bien même selon l’INSEE, «En Île-de-France, 38 % des femmes ayant eu un enfant en 2015 sont immigrées » ?

    Point d’exemples précis de cette nature  dans la tribune de M. Bachelier qui, avec ses gros sabots équipés du point godwin, s’inquiète de la « la concomitance du succès croissant des théories complotistes et de la défiance envers les médias traditionnels. À l’extrême droite allemande, l’AfD joue de ce trouble et fait circuler ses propres réinformations  pour corriger cette Lügenpresse – la presse menteuse – un terme employé par les nazis pour les journaux d’opposition. » Ben voyons!

    La fake news poursuit-il,  est  « une arme de déstabilisation massive. Elle est à même de porter atteinte à la souveraineté de l’État. C’est pour cela que le président de la République a souhaité une nouvelle loi et des mesures fortes pour combattre les fake news (…)  En 2018, la loi sur la presse datant de 1881 n’est plus adaptée à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux, où les flux d’informations sont constants, sans frontière ni intermédiaire. C’est précisément parce que la liberté de la presse demeure un des droits les plus précieux que la loi doit évoluer (…). La réponse doit être plus véloce que la menace en agissant directement sur les hébergeurs (…)  les premiers concernés par ce fléau sont avant tout les journalistes dont la rigueur et le long labeur peuvent être fatalement balayés par l’émission et la transmission industrielles de ces rumeurs trompeuses. C’est pour cela qu’ils seront très largement associés à la réflexion et à la construction de cette nouvelle loi. » 

    Bref comme l’a bien noté  Michel Janva,  « la loi sur les Fakes news est une loi de censure au profit de la grosse presse. Il s’agit bien de garantir le monopole de la presse étatique, celle qui est largement subventionnée par l’argent public et qui passe son temps à manipuler l’opinion et à pratiquer la désinformation. »

    Bruno Gollnisch comme beaucoup de nos compatriotes, s’interroge: comment ces grossières manœuvres contre la liberté d’expression, et nos libertés tout court, peuvent-elles échapper aux esprits éclairés? Comment  expliquer les faibles réponses et indignations que lesdites manœuvres suscitent  au sein des partis, des élites intellectuelles ? Oui, le totalitarisme mondialiste est en marche. Plus que jamais. Totalitarisme qui emprunte aux mêmes ressorts, qui utilise,  si ce n’est les mêmes méthodes,  les mêmes faiblesses et lâchetés que ceux qui l’ont précédé. Dans son livre-enquête sur Edward Limonov, Emmanuel Carrère écrivait: « le privilège que saint Thomas d’Aquin déniait à Dieu, faire que n’ait pas eu lieu ce qui a eu lieu, le pouvoir soviétique se l’est arrogé, et ce n’est pas à George Orwell mais à un compagnon de Lénine, Piatakov, qu’on doit cette phrase extraordinaire: un vrai bolchevik, si le Parti l’exige, est prêt à croire que le noir est blanc et le blanc noir» Remplacez soviétique et bolchevik par mondialiste, européiste ou  militant-citoyen du monde et nous y sommes Le système mondialiste ne manque pas  de zélés petits  bolcheviks 2.0 pour faire le jobRéveillez-vous Français  amoureux de la liberté, il est plus tard que vous ne pensez! 

    https://gollnisch.com/2018/01/24/plus-tard-ne-pensez/

  • La Turquie d'Erdogan un danger pour l'occident

    6a00d8341c715453ef01b7c948a5f0970b-320wi.jpgDepuis quelque dix ans votre serviteur s'emploie à souligner la dérive annoncée d'Erdogan aujourd'hui président. Les faits ont donné raison à Cassandre. L'occident a longtemps admiré ce pays comme continuateur de la laïcité et de l'européanisation. On a cru définitives les conceptions de Mustafa Kemal. Or, cette illusion ne peut plus être entretenue innocemment. Elle n'aveugle plus que les gens désinformés par les laudateurs et les obligés de son gouvernement.

    Maintenant, depuis le 20 janvier à 14 heures GMT, et c'est une opération militaire qui se déroule. Elle confirme l'objectif profond du mégalomane d'Ankara. L'armée turque opère en territoire syrien, contre Afrin d'abord puis contre Azaz. Avec une incroyable impudeur cette agression a été gratifiée du nom d'Opération Rameau d'Olivier.

    Sous prétexte de combattre le terrorisme elle attaque donc, à Afrin, les Kurdes de Syrie. Chacun devrait se souvenir qu'il s'agit en l'occurrence des héros, combattants et combattantes, qui furent les libérateurs de Kobané en janvier 2015.

    Sous n'importe quel prétexte, Erdogan avance ses pions. On pourrait de ce point de vue saluer le professionnalisme cynique de la diplomatie turque. Elle dissimule à peine son but véritable, de moins en moins caché, la restauration de l'empire ottoman.

    Et la présente pénétration en territoire syrien, peut être considérée comme un prélude à la conquête.

    Le 21 janvier devant ses partisans enthousiastes le président dictateur turc annonçait qu'il ne reculerait pas, se prévalant d'un hypothétique soutien diplomatique de Moscou, ennemi héréditaire pourtant de la Sublime Porte.

    Il fait référence à un entretien du 12 janvier entre son ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu et son homologue russe, Sergueï Lavrov. Cette réunion est censée avoir défini une position commune russo-turque dans la guerre de Syrie.

    Depuis, lui-même plus prudent que ses interlocuteurs, Sergueï Lavrov a surtout fait référence aux désaccords avec les Américains. Dans sa dialectique coutumière ceci est supposé tout justifier.

    Mais il a surtout démenti l'hypothèse que Moscou se retirerait de la région, ayant toujours entretenu des liens privilégiés avec divers partis kurdes.

    Cette situation semble d'autant plus paradoxale cependant que la Turquie demeure toujours membre de l'OTAN.

    Peu nombreux sont hélas en occident ceux qui mesurent la menace associée à la Turquie d'Erdogan que l'on retrouve aussi associée à la plupart des dossiers de l'immigration illégale.

    En 1946, "alors que le kémalisme fascinait une partie des élites européennes", note le chroniqueur alsacien Charles Haegen l’historien René Grousset (1885-1952) énonçait "des vérités que le nouveau Sultan n’aimerait pas entendre. (1)⇓"

    Sur les effets dévastateurs de la domination turque, Grousset écrivait : "Ce que les Osmanlis apportaient en terre européenne, c’était la rupture brutale du développement culturel. Dans les pays chrétiens où leur régime s’imposa, toute pensée libre, et tout progrès scientifique et intellectuel furent pour longtemps arrêtés. Aucun affranchissement des consciences ou des sociétés ne devint possible. Les institutions politiques ne purent s’élever au-dessus du plus primitif despotisme. Une partie de la population européenne se trouva retranchée de l’Europe. (2)⇓"

    Le 6 janvier, le quotidien Le Monde titrait : "Toujours plus isolé diplomatiquement, le président turc doit impérativement renouer avec les pays de l’Union européenne."

    Ceci était censé illustrer et finalement défendre la démarche très suspecte de Macron recevant Erdogan.

    Le 12 décembre à Istanbul, Erdogan accueillait une réunion des 57 pays de l'Organisation de la Conférence Islamique regroupant tous les pays majoritairement musulmans. Leurs représentants étaient convoqués par Ankara, dans l'ancienne capitale des sultans-califes, sous prétexte de définir une position commune à propos de Jérusalem. La Turquie n'exerce, en effet, pas seulement une présidence symbolique ou tournante de cette Organisation, elle se considère comme le chef de file naturel du monde islamique.

    Le 6 janvier le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu se congratulait en compagnie de Sigmar Gabriel, son homologue allemand. On se proposait d'œuvrer pour le rapprochement germano-turc, assurant un rapprochement avec l'Union européenne.

    Le 7 janvier le président tournant actuel du Conseil européen, le Bulgare Borissov rencontrait Erdogan à Istanbul. Ils ont appelé à la normalisation du dialogue entre Ankara et Bruxelles. Symboliquement le président turc s'est rendu dans l'église bulgare de l'ancienne Constantinople qu'il a autorisé à restaurer.

    On peut donc se poser cette question, que l'on devine politiquement incorrecte: "que serait-ce si Erdogan était en vérité "toujours plus isolé diplomatiquement isolé" comme le prétend Le Monde ? (3)⇓"(3)

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronique

    "La Question turque et l'Europe" par JG Malliarakis à commander en ligne ou par correspondance en adressant un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

    Apostilles

    1. cf. Charles Haegen in L’Ami hebdo daté du 21 janvier.
    2. dans son livre Bilan de l’histoire, préface de Robert Aron, réédition par Desclée de Brouwer, Paris, 1991, cité par Haegen.
    3. cf. La chronique Tour du Monde de Philéas Fogg Présent N° 9030 du 17 janvier p. 7.

    http://www.insolent.fr/2018/01/la-turquie-derdogan-un-danger-pour-loccident.html

  • Purification raciale antiblanche en Afrique

    En moins de 60 ans, l’Afrique est devenue moins diversifiée, la part d’Européens chutant dangereusement…

    En 1960, nous avions :

    • Pays africains à plus de 20 % de blancs : Afrique du Sud : 21,6 %.
    • Pays africains à plus de 10 % de blancs: Sud-Ouest Africain (Namibie) : 11,76 % ; Algérie : 10,2 %
    • Pays africains à plus de 5 % de blancs : Rhodésie du Sud (Zimbabwe) : 7,3 %
    • Pays africains à plus de 1 % de blancs : Angola : 3,5 %, Rhodésie du Nord (Zambie) : 3,1 %, Swaziland : 2,6 %, Madagascar : 2,1 %, Libye : 2,1 %, Guinée Espagnole (Guinée Equatoriale) : 2,1 %, Bechuanaland (Botswana) : 1,4 %, Sénégal : 1,3 %
    • Autres minorités blanches : Mozambique : 0,93 %, Basutoland (Lesotho) : 0,87 %, Congo-Léopoldville (République Démocratique du Congo) : 0,8, Kenya : 0,74 %, Nyassaland (Malawi) : 0,33 %, Tanzanie : 0,28 %, Ouganda : 0,15 %.

    En 2017, nous avons :

    • Pays africains à plus de 20 % de blancs : néant
    • Pays africains à plus de 10 % de blancs: néant
    • Pays africains à plus de 5 % de blancs : Afrique du Sud : 8,37 %
    • Pays africains à plus de 1 % de blancs : Namibie : 3,05 %, Botswana : 1,3 %
    • Autres minorités blanches : Angola : 0,46 %, Sénégal : 0,33 %, Mozambique : 0,3 %, Zambie : 0,25 %, Zimbabwe : 0,18 %, Kenya : 0,15 %
    • Pays où la minorité blanche a été éradiquée : Algérie, Libye, Swaziland, Madagascar, Guinée Equatoriale, Lesotho, République Démocratique du Congo, Malawi, Tanzanie et Ouganda.

    Comme quoi, la grande re-migration, c’est juste une question de volonté…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/purification-raciale-antiblanche-en-afrique/86585/

  • Irak : 3 françaises qui avaient rejoint l’EI vont être jugées et risquent la peine de mort.

    Les trois femmes sont détenues à Bagdad depuis la chute de l’EI.

    Mélina B. a été sortie des décombres de Mossoul (Irak) en juillet dernier, avec ses quatre enfants. Une autre jeune femme de 27 ans, originaire du Nord de la France fait également partie des détenues. La troisième femme arrêtée est plus vieille indique RMC qui révèle cette information.

    Ces dernières devraient être jugées prochainement et risquent la peine de mort par pendaison si elles venaient a être reconnues coupable de liens avec l’EI.

    Une allemande déjà condamnée à mort

    À l’issue du jugement, les accusées auront 30 jours pour faire appel. Si leur demande n’aboutie pas, la peine sera immédiatement exécutée.

    Paris a récemment rappelé que les ressortissants français détenus à Bagdad seront jugés par la justice irakienne, car l’Irak “est un pays souverain reconnu par la communauté internationale”.

    Ce dimanche en Irak, une ressortissante allemande a été condamnée à mort.

    https://www.patriote.info/actualite/securite/irak-3-francaises-qui-avaient-rejoint-lei-vont-etre-jugees-et-risquent-la-peine-de-mort/

  • Elections présidentielles russes : Vladimir Poutine dans un fauteuil

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    RUSSIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le premier tour des élections présidentielles en Russie aura lieu le 18 mars prochain

    Près de 80% des électeurs russes ont l’intention d’aller voter. Avec à peine un demi pourcent, le chiffre annoncé des votes blancs est exceptionnellement faible. Vladimir Poutine l’emporterait avec plus de 80% des suffrages dès le premier tour, recueillant ainsi le vote de près de 65% des Russes. Une légitimité dont aucun dirigeant occidental ne peut se prévaloir. Rappelons ainsi qu’en France, au second tour des présidentielles 2007, seuls 43% des inscrits ont voté Sarkozy ; 39% pour Hollande en 2012 ; 38% pour Macron en 2017, dont près des deux-tiers pour faire barrage à la « bête immonde »…

    Les deux principaux concurrents de Poutine sont loin derrière

    Pavel Groudinine, patron du Parti communiste de la Fédération de Russie, le suit en effet avec 7,6% des intentions de votes. Quant à Vladimir Jirinovski du Parti libéral-démocrate de Russie, il est sous la barre des 5% d’intentions de vote…

    Des précisions sur le « dissident » Alexeï Navalny ?

    Rappelons qu’en juillet 2013, Navalny était condamné à cinq ans de camp avec sursis pour détournement de fonds d’une société forestière. Les États-Unis et l’Union européenne avaient alors dénoncé, je cite, « un procès politique ». En juin 2017, s’appuyant sur cette condamnation, la commission électorale a invalidé la candidature de Navalny aux futures présidentielles de 2018. En octobre 2011, la publication par un haker de la correspondance électronique de Navalny avait montré que Da ! le mouvement politique qu’il a créé en 2006, a été financé par la fondation américaine National Endowment for Democracy. Les autorités russes ont soupçonné une tentative des services américains pour promouvoir une « révolution de couleur » en Russie, sur le modèle des mouvements « spontanés » (guillemets de rigueur…) qui ont secoué la Géorgie, l’Ukraine, le Kirghizistan et la Biélorussie, dans les années 2003-2006.

    Dans le cadre de sa campagne pour l’élection à la mairie de Moscou en 2013, Alexeï Navalny a obtenu des financements étrangers émanant de plus de 300 personnes physiques et entités juridiques étrangères issus de 46 pays dont les Etats-Unis, la Finlande, la Grande-Bretagne, la Suisse et le Canada. Pour l’économiste et journaliste américain Paul Craig Roberts, je cite : « la Russie a toutes les raisons d’avoir des doutes sur l’opposition politique réunie autour d’Alexeï Navalny, une opposition en fait financée par les Etats-Unis. », fin de citation. Adulé par la presse occidentale, Navalny est totalement discrédité en Russie : même s’il avait pu se présenter en 2018, il aurait recueilli moins de 2% des suffrages selon les derniers sondages. Pas de quoi fouetter un « dissident »…

    https://fr.novopress.info/

  • Éric Zemmour : « Donald Trump agit comme un chef d'opposition en exil »

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    BILLET - Le 20 janvier, cela fera tout juste un an que Donald Trump a été officiellement investi à la présidence des États-Unis. Contrairement aux apparences, le milliardaire doit faire face à la résistance de nombreux contre-pouvoirs. [RTL 18.01]. En quelques mots brefs et lucides, Zemmour nous rappelle, par-delà le personnage Trump, ce qu'est la démocratie américaine, ce que sont ses présidents, leurs pouvoirs et les contre-pouvoirs qui en limitent l'action. Le Système politico-médiatique occidental y ajoute son incessante propagande.  LFAR


    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    2293089609.12.jpgC'est un fou, un imbécile, un illettré, un fainéant. Donald Trump suscite des jugements pour le moins tranchés. C'est l'habitude en France de se gausser des présidents américains, surtout quand ils sont issus du Parti républicain.
    Reagan passait pour un inculte, Gerald Ford pour un brave gars qui ne savait pas marcher et mâcher du chewing-gum en même temps, Bush junior pour un ancien alcoolique, et Nixon pour un fou et un menteur. Mais Donald Trump, lui, cumule tout. 

    Pendant la campagne, les médias américains nous assuraient qu'il ne pourrait jamais être élu. Depuis qu'il est à la Maison-Blanche, ils nous assurent qu'il ne peut pas gouverner. Ce qui n'est pas tout à fait faux.  

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Une aimable prensé pour nos frères québécois

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    FQS : CLIQUEZ ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ERDOĞAN EST DE PLUS EN PLUS DANGEREUX : QUI VA L’ARRÊTER ?

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    Alors qu’aucune belligérance ou aucun droit de suite ne peut être allégué, le dictateur extrémiste Erdoğan a envoyé des milliers de soldats attaquer les troupes anti-Daech dans le nord de la Syrie. L’incursion est de plus de quarante kilomètres au-delà de la frontière. Selon l’agence de presse étatique Anadolu, les soldats turcs progressent dans la région d’Afrine en compagnie de combattants syriens formés par Ankara. « L’opération Rameau d’olivier se déroule comme prévu, l’offensive terrestre a commencé », a indiqué l’armée turque dans un communiqué.

    Erdoğan a dit espérer, dimanche, que l’offensive lancée par Ankara dans le nord de la Syrie contre une milice kurde serait terminée « en très peu de temps ». Cette vaste opération associe frappes aériennes, bombardements d’artillerie, offensive terrestre contre les positions des YPG, la milice kurde qui a été décisive contre Daech et soutenue par Washington.

    On rappellera que la Turquie s’est emparée de force d’une portion du territoire européen (Chypre), y a installé un simulacre d’État mafieux, a mis en prison des dizaines de milliers d’opposants au régime islamiste d’Erdoğan, a révoqué 200.000 fonctionnaires, enseignants, juges, policiers, persécute les minorités, notamment chrétiennes, a appuyé Daech en trafiquant avec le califat, triché sur le filtrage des migrants dont elle tire un important financement.

    La Turquie démontre ainsi qu’elle se confronte aux États-Unis et à ses alliés kurdes si utiles contre le califat islamique génocidaire. 

    La France, pays de la coalition militaire anti-califat islamique, doit être cohérente et digne, et appeler ses alliés russes et américains à ne pas laisser massacrer ses alliés, combattants civiques du nord syrien, ses camarades de combat.

    Aucune solution en Syrie n’est envisageable, pas plus qu’en Irak, sans que soient prises en compte les demandes de libertés démocratiques et de reconnaissance du fait national kurde déjà reconnu lors des accords Sykes-Picot de 1916.

    http://www.bvoltaire.fr/erdogan-de-plus-plus-dangereux-va-larreter/