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international - Page 689

  • Bombe dans le cœur de New-York. Attentat islamique.

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    La peur revient à New-York : une bombe a explosé à Manhattan dans le métro à côté de Time Square vers 7.30 ce matin. Trois lignes de métros ont été évacuées. Deux individus ont été arrêtés dont un Bengalis de 27 ans.

    Quatre personnes ont été blessés mais aucune n’est dans un état grave. Bill De Blasio, le maire, a admis le premier ce que tout le monde pense : c’est un « attentat islamique ». La police a arrêté un suspect, Akayed Ullah, 27 ans originaire du Bangladesh qui depuis 7 ans vit aux États-Unis, et réside pour le moment à Brooklyn. Il a été transféré à l’hôpital Bellevue après que l’engin artisanal qu’il avait sur lui a explosé dans un passage piéton, le blessant. Bill Bratton, l’ex-chef de la police new-yorkaise, interviewé par la Msnbc, a expliqué que le jeune aurait provoqué l’explosion au nom de l’État islamique.

    Une photographie postée par le New-York Post montre le jeune à terre, menotté, avec des blessures et des brûlures sur le corps. Interrogé brièvement par les enquêteurs, le suspect a déclaré avoir réalisé la bombe dans les locaux de l’agence d’électricité où il travaille. Le gouverneur de New-York Andrew Cuomo a rappelé que cette ville des États-Unis est « un objectif international ».

    La décision de Donald Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, a redoublé la colère des pays musulmans. Le monde mahométan gronde et le pseudo état islamique, dans une vidéo, a appelé les djihadistes à tuer les juifs. Or New-York a une forte communauté juive…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/bombe-dans-le-coeur-de-new-york-attentat-islamique/84694/

  • Nouveau livre de Bernard Lugan : Heia Safari !

    Von-Lettow-Vorbeck-600x874.jpgDe 1914 à 1918, loin des fronts d’Europe, dans l’est africain, coupés de toute possibilité de ravitaillement, et commandés par le colonel puis général Paul von Lettow-Vorbeck, quelques milliers d’Allemands et d’askaris résistèrent à 300 000 soldats britanniques, belges, sud-africains et portugais.

    Au mois de mars 1916, après deux années de victoires remportées au cri de « Heia Safari », l’arrivée de plusieurs dizaines de milliers de soldats sud-africains contraignit von Lettow-Vorbeck à changer de tactique.

    Il choisit alors celle du repli offensif, se dérobant devant des forces trop nombreuses pour les attaquer ensuite par surprise. De novembre 1917 à septembre 1918, sa retraite offensive le conduisit jusqu’au Mozambique où il enchaîna les victoires.
    Au mois de septembre 1918, alors qu’il lui restait moins de 200 Allemands et environ 2 000 askaris, le général von Lettow-Vorbeck décida d’envahir la colonie britannique de Rhodésie. Le 13 novembre, il y apprit qu’un armistice avait été signé en Europe. Il refusa de se rendre, déclarant au commandement britannique qu’il pouvait encore combattre durant deux années.
    Finalement, le 25 novembre 1918, en Rhodésie du Nord, l’actuelle Zambie, et alors que l’armistice était signé depuis 14 jours, 155 Allemands, officiers, sous-officiers, rappelés et volontaires, ainsi que 1156 askaris et 1598 porteurs se formèrent en carré face aux forces britanniques. Devant eux, le chef admiré auquel les askaris avaient donné le nom de « Bwana mukubwa ya akili mingi » (le grand homme qui peut tout).

    Rentré en Allemagne, le 1er juillet 1919, sur ordre du gouvernement, le général von Lettow-Vorbeck écrasa le soulèvement communiste à la tête d’un corps de volontaires, le « Lettow-Korps ».

    Du Kilimandjaro aux combats de Berlin, cette épopée méconnue qui mériterait d’être enseignée dans les académies militaires, est ici racontée dans un livre abondamment illustré.

    Pour commander cet ouvrage, c’est site de Bernard Lugan” rel=”noopener” target=”_blank”>ici.

    https://fr.novopress.info/

  • LE « BITCOIN », OU L’EXPLOSION DU SYSTÈME

    Marc Rousset

    1737457534.jpgRien ne sert de parler pendant des heures de la technique géniale de la « chaîne de blocs » pour justifier la valeur du « bitcoin ». Cette technique est l’arbre qui cache la forêt. Un bitcoin ne repose sur rien et ne vaut rien si ce n’est le prix auquel des imbéciles souhaitent l’acheter dans un méga-système à la Ponzi qui n’est rien d’autre qu’une répétition, au XXIe siècle, de la fameuse crise spéculative des bulbes de tulipe en Hollande au XVIIe siècle. De même qu’il est impossible d’empêcher des gens, s’ils le souhaitent, de se jeter du haut de la tour Eiffel, il n’est pas possible d’empêcher des gens de se ruiner ! La seule valeur réelle du bitcoin est la valeur marchande du brevet technologique « blockchain ».

    Cette technologie, qui s’est affranchie de l’intervention étatique, a pour garant seulement un algorithme et repose sur la seule valeur que lui donne la masse des acheteurs du bitcoin. Son créateur est inconnu et il a jeté la clef au fond du puits après la conception de la chaîne de blocs. Ne sont capables de créer des bitcoins que ceux qui disposent d’une capacité de calcul avec des fermes d’ordinateurs, avec la capacité technique pour les émettre.

    Certains technocrates évoquent la loi de Metcalfe comme quoi la valeur d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs. Ce qu’ils oublient, c’est que cent fois zéro, cela fait toujours zéro ! Mais ils confondent, en fait, valeur du réseau des utilisateurs du bitcoin et valeur du bitcoin. Un deuxième arbre technocratique vient ainsi s’ajouter à l’arbre technologique pour cacher la forêt du néant et du vide absolu bitcoin.

    La valeur du bitcoin repose, en réalité, sur la confiance que lui donnent des imbéciles, des spéculateurs et des mafieux. Le bitcoin n’est adossé à aucune autorité centrale et il est probable que les États lui tordront un jour le cou. Le Maroc, après la Chine et le Vietnam, est le dernier État qui vient d’interdire purement et simplement le bitcoin.

    Le bitcoin, créé le 3 janvier 2009, a connu un cours ultra-volatile en dessous des 20 dollars jusqu’à son véritable envol en 2013, avec en moyenne une explosion de bulle chaque année. Le bitcoin, qui vient d’atteindre 14.000 dollars, est en train de monter jusqu’au ciel. Certains s’en réjouissent alors qu’il est, en fait, le signe annonciateur d’un krach pire que 1929 et de l’apocalypse économique, politique, civilisationnelle qui nous menace.
    Les politiques monétaires irresponsables, l’hyper-endettement des États, des entreprises et des particuliers dans la plupart des pays du monde (Chine, Japon, pays émergents inclus), contrairement à 1929, où les problèmes se cantonnaient essentiellement à l’Europe et aux États-Unis, les chiffres réels de chômage, cachés en France ou aux États-Unis, de 20 %, les ratios catastrophiques des banques italiennes, le déficit public et commercial américain, le dollar attaqué par la Chine comme devise principale des contrats pétroliers : tout cela sent plus l’apocalypse qu’un simple krach à venir. En cas de faillite de l’État et d’un taux de chômage réel à 40 %, les banlieues de non-droit pourraient se conduire en France comme à Saint-Martin après l’ouragan.

    En 1913, la dette totale des États-Unis s’élevait à 39 milliards de dollars. Aujourd’hui, elle se situe à 70.000 milliards de dollars, soit 1.800 fois plus. Les taux d’intérêt sont aujourd’hui à 1,5 % aux États-Unis ; demain, ils atteindront immanquablement 15-20 %. Et si le Dow Jones a chuté de 90 % entre 1929 et 1932, le NASDAQ a décliné de 80 % entre 2000 et 2002. Le Dow Jones, qui était à 1.000 en 1982, se situe aujourd’hui autour de 23.400.

    Il est probable que, lors du prochain krach, une impression monétaire illimitée se produira et que le monde ressemblera à l’Allemagne en 1923, avec les devises dollar et euro qui vaudront zéro. Le seul vrai bitcoin naturel depuis Nabuchodonosor, l’or, lui, vaudra alors 15.000 ou 80.000 dollars, soit bien plus que le bitcoin actuel des hommes. C’est l’or qui remplacera le bitcoin, et non pas le bitcoin qui remplacera l’or.

    2017 12 01 PUB SITE 2.jpg http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un français, agent de la Russie, passe aux aveux !

    6a00d83451619c69e201bb09ded9e1970d-800wi.pngIl s'agit d'Alexandre Latsa, qui tient l'excellent blog Dissonance. Nous le laissons expliquer son forfait lui-même, c'est ici.

    en voici la conclusion:

    Alors que DISSONANCE fête ces 10 ans, je tiens à donner quelques chiffres.

    DISSONANCE c’est 10 ans d’écriture, 1.621 articles, des articles traduits et republiés, en 12 langues (français, russe, anglaisallemandarabeItalienEspagnolPortugaisslovaquegrechongrois, roumain), 3 livres en 4 langues et 21.000 tweets.

    Une certitude est née : grâce a Internet, la propagande des médias Mainstream PEUT être combattue et même vaincue, il suffit d’y travailler.

    C’est pour ça que la vérité a pu éclater en Ukraine et que cela n’a pas été le cas pour la Serbie au cours de la dernière décennie du 20ieme siècle et le pays a servi de laboratoire. Car à cette époque la, il n’y avait pas internet pour permettre aux serbes d’être défendus.

    L’avenir?

    DISSONANCE ne fermera pas même si le rythme de publication sera sans doute plus faible qu’avant car the job is done comme disent nos partenaires américains !

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'Iran en train de s'imposer au Moyen-Orient au détriment de l'Arabie Saoudite

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Les forces chiite Houthis sont en voie de prendre le contrôle complet du Yémen. Elles en éliminent progressivement les représentants du gouvernement se disant légitime de Sanaa, la capitale. Elles devraient prochainement la conquérir entièrement, ainsi qu'une partie de plus en plus étendue des provinces stratégiques du sud du pays.

    Elles viennent d'annoncer la mort de l'ancien président, Ali Abdallah Saleh, tué dans des affrontements à Sanaa. Celui-ci était leur allié, jusqu'au moment où il s'était enfui pour leur échapper et s'était réfugié en Arabie saoudite.Il suffit de regarder une carte du Yémen pour comprendre l'intérêt stratégique du pays au profit de celui qui le contrôle. Il commande très largement le trafic maritime dense qui circule en Mer Rouge à partir ou vers le canal de Suez.

    C'est la raison pour laquelle l'Arabie saoudite, avec le soutien des Etats-Unis, s'efforce depuis des mois d'en éliminer les Houthis, tribus chiites du nord du pays, en guerre contre le gouvernement officiel, allié depuis le début des pétro-monarchies sunnites. En fait, elle a surtout bombardé les populations, détruit les cultures vivrières et engendré les morts, les famines et les épidémies qui dévastent actuellement le Yémen

    Or l'Iran est en train de s'imposer comme puissance dominante au Moyen-Orient. Son objectif est de remplacer dans ce rôle l'Arabie Saoudite. Il n'est donc pas étonnant qu'elle ait décidé depuis le début de soutenir les rebelles Houthis. Bien qu'elle s'en défende, elle l'a fait en leur fournissant des armes et semble-t-il quelques contingents de combattants. Cette perspective était insupportable pour Ryad. L'Arabie avait donc décidé d'attaquer les positions Houthis avec notamment des moyens aériens considérables et des armes modernes acquis aux Etats-Unis. Mais les Saoudiens sont de piètres miliaires. Ils n'ont jamais réussi à se débarrasser des Houthis.
    Ils ne réussiront pas davantage aujourd'hui, autant que l'on puisse le pronostiquer, à les empêcher de s'emparer de la partie utile du Yemen. Les efforts impuissants de l'héritier du trône saoudien Mohammad bin Salman, le montrent amplement. 

    L'ennui est que, comme indiqué, ce sera inévitablement l'Iran qui profitera de cette impuissance, au détriment de l'Arabie saoudite. L'Iran vient de déclarer, par la voix de son président Hassan Rohani, que les Yéménites vainqueurs allaient faire regretter leurs actions aux "agresseurs", dans une allusion à l'Arabie saoudite. 

    L'axe chiite

    Mais si l'Iran est en train de cerner l'Arabie par le sud, elle est depuis bien plus longtemps en bonne voie pour le faire par le nord. Elle est l'élément le plus actif de la coalition politico-militaire dit « axe chiite » qui est en train de se former et qui réunira l'Iran, la Syrie et une partie de l'Irak. L'objectif, comme nous l'avons souvent relaté ici, est non seulement d'affirmer les Chiites en face des Sunnites, mais d'éliminer du Moyen-Orient l'influence et les intérêts américains. Nul n'ignore en effet que depuis plus de 15 ans, ce sont les politiques désastreuses de Washington qui ont provoqué de nombreux conflits et des centaine de millions de morts.

    L'Iran est d'autant plus motivée aujourd'hui pour jouer un rôle déterminant au sein de l'axe chiite que le président américain affirme en toutes circonstances que l'Iran est un ennemi organique des Etats-Unis et doit donc être rapidement détruite. Pour ce faire, il semble compter en premier lieu sur l'Arabie saoudite. Un des premiers objectifs de l' « axe chiite » en cours de mise en place sera donc, même s'il s'en défende, de neutraliser une Arabie alliée de Washington.

    La Russie, pour sa part, a toujours encouragé l' « axe chiite », notamment à travers Damas et dans une moindre mesure Téhéran. Il est en effet vital pour elle de résister aux efforts américains qui cherchent à l'éliminer de la région, et notamment de ses bases en Syrie.

    Mais peut-on craindre qu'elle profite des échecs de Ryad pour prendre des postures beaucoup plus agressives à l'égard de la coalition militaire américano-arabe, et au profit de Téhéran. Cela ne semble pas être dans le caractère de Vladimir Poutine, qui a toujours préféré les négociations. Au Moyen-Orient, certes, il n'acceptera jamais de se voir éliminer au profit de Washington, avec l'appui des Saoudiens. Cependant, il continue à entretenir différents types de dialogues avec ceux-ci. On ne doit sans doute pas, à Moscou, renoncer à la perspective de relations apaisées avec les monarchies sunnites.  

  • Jérusalem, capitale d’Israël : où est le problème ?

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    Bernard Plouvier

    Au Nord de la Judée, sur quelques plateaux rocheux, existait il y a quatre millénaires un bourg fortifié, celui des antiques Jébuséens, dont le grand homme mythique était Melchisédech.

    Le fortin du Mont Moriah fut pris d’assaut à la fin du 11esiècle avant J.-C. par les sicaires d’un chef de guerre, unificateur de quelques tribus d’hébreux, le sieur David, tributaire du pharaon de son temps. On imagine les tueries, le pillage et les viols qui ont suivi.

    Rien n’a changé en trois millénaires. Les Juifs ont choisi pour capitale de Judée la cité de Jérusalem, où Moïse, le créateur de Yavhé, n’avait jamais traîné ses sandales.

    Jésus de Nazareth y est venu prier et prêcher dans le Temple rebâti sur l’ordre du métis de Juive et d’Édomite (variante : Iduméen), Hérode le Grand, soutenu par Pompée puis par Marc-Antoine. Le plus beau des fils des hommes fut même crucifié sur le Mont Golgotha (où Adam était réputé enterré).

    Après une énième révolte juive, Hadrien, qui à la différence de Titus n’aimait pas les femmes et ne se souciait pas de prendre un giton juif, fit niveler en partie le site de Jérusalem et, pour avoir la paix, en chassa les Juifs.

    Mahomet, l’inventeur d’Allah, calqué sur la divinité hébraïque, le racisme matrimonial et le séparatisme forcené en moins, ne s’est intéressé qu’à La Mecque, après avoir été chassé de Médine. Mais ses califes ont voulu annexer Jérusalem, que les chrétiens ont voulu reprendre. Il s’en est suivi trois siècles de guerres, de massacres, puis l’occupation ottomane, synonyme d’immobilisme et de paresse, fit entrer la région dans un état de quasi-néant.

    Durant la seconde moitié du XIXe siècle, des milliardaires juifs de France et de Grande-Bretagne, effrayés de l’afflux de Juifs d’Europe centrale et orientale, achetèrent des terres aux seigneurs turcs de Palestine pour y implanter des foyers agricoles juifs. Ils n’eurent guère de succès.

    Là-dessus, un Juif qui voulait à tout prix faire parler de lui, Theodor Herzl, reprit la vieille idée du retour à Jérusalem (en France, on en parlait au moins depuis le règne de Louis XIII). Ni le calife-sultan d’Istanbul ni les Juifs d’Europe occidentale ne voulaient de ce sionisme et l’opposition fut pire après 1918.

    Les Britanniques, maîtres des pétroles d’Irak, d’Iran et de Mossoul, voulaient bien de quelques colonies agricoles juives et d’une cité côtière juive en Palestine – Tel-Aviv, sur le site de l’antique Jaffa -, mais il était pour eux hors de question de mécontenter les fanatiques mahométans en offrant Jérusalem aux Juifs.

    Les sanglantes bacchanales d’Adolf Hitler et quelques guerres, menées avec le soutien des USA où le lobby juif terrifie l’Exécutif par sa richesse, sa puissance médiatique et son pouvoir de nuisance, réglèrent la question et Jérusalem devint la capitale de l’État d’Israël, reconnue par la Russie du grand Poutine… et comme nous avons là un homme de grande intelligence, il n’a reconnu comme capitale israélienne que « Jérusalem-Ouest ».

    Qu’en ce mois de décembre 2017, l’autre super-grand chef d’État, celui des USA, reconnaisse Jérusalem comme capitale de l’État hébreu ne peut étonner personne. Trump marque clairement qu’il en a assez de l’autre lobby, celui du pétrodollar qui finance le fanatisme mahométan.

    Bien évidemment, il serait souhaitable que la direction US fasse preuve de la même intelligence politique que celle de Poutine et différentie clairement Jérusalem-Ouest, capitale israélienne, de Jérusalem-Est, future capitale de l’État indépendant de Palestine, peuplé d’Arabes.

    Ceci posé, si après l’instauration d’un véritable État palestinien, les fanatiques de Yavhé veulent tuer les fanatiques d’Allah et réciproquement, en quoi, nous autres Européens, sommes-nous concernés ?

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  • Russie : Poutine candidat à un quatrième mandat en 2018

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    RUSSIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Au terme d’un suspense entretenu pendant plusieurs mois, Vladimir Poutine a annoncé Mercredi sa candidature pour un nouveau mandat de Président. Après 17 ans passés au pouvoir, ce serait son quatrième mandat et s’il était élu, il dirigerait le pays jusqu’en 2024.

    La Constitution russe interdit à un Président de se présenter 3 fois de suite, mais pas plus de trois fois. Cette interdiction avait d’ailleurs été contournée en 2008 quand il était devenu Premier ministre en installant Dimitri Medvedev à la Présidence. La seule chose qui pourrait arrêter Vladimir Poutine serait la lassitude de son peuple.

    Poutine a réellement de sérieuses chances de gagner. Pour la majorité de son peuple Il incarne la renaissance de la Russie et comme celui qui a su rétablir le prestige et la grandeur de la Russie sur l’échiquier international. Son bilan économique est irréprochable: le pays n’est pas endetté et le niveau de vie des habitants a considérablement augmenté.

    Certes, le jour de ses 65 ans des milliers de russes ont manifesté dans tout le pays au slogan « Poutine, honte de la Russie ». Ils mettaient en cause, notamment, les arrestations d’opposants politiques.

    Qu’il ait été Tsariste ou Soviétique, le régime russe a constamment présenté un caractère autoritaire, et le régime instauré par Vladimir Poutine n’est pas exempt de tout aspect autocratique,. Mais la majorité des russes semble approuver ce type de gouvernance. Le besoin d’un pouvoir personnel fort semble l’emporter d’autant que la liberté d’entreprendre et de circuler qui est assurée compense à ses yeux, les quelques entraves à la liberté d’expression. Bien qu’une une partie de la population manifeste, elle reste largement minoritaire. On devrait pouvoir le mesurer politiquement lors des prochaines élections.

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  • Objection, votre honneur !

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    1237311666.2.jpgLe président Obama à Paris, c’est bien sûr un événement !

    L’aura du prédécesseur de Donald Trump brille d’autant plus que la gestion de celui-ci inquiète. Son caractère fantasque ne s’est pas corrigé à l’épreuve du pouvoir, et dans le monde tel qu’il est cela a de quoi déstabiliser. Obama, c’est le strict contraire de Trump, et l’on comprend que tout un auditoire choisi soit allé l’écouter avec ravissement, samedi, à la Maison de la radio. Cet homme c’est la classe, la distinction, la mesure et de surcroît l’optimisme. N’a-t-il pas déclaré d’emblée : « Nous vivons la meilleure époque de tous les temps. » C’était pour ajouter, il est vrai : « Beaucoup la considèrent comme une époque terrible. Je suis convaincu que nous pouvons remplacer la peur par l’espoir. » Comment l’auditoire n’aurait-il pas reçu un tel message cinq sur cinq ?

    Sans vouloir à toute fin briser le charme, il est quand même permis de se poser quelques questions. Tout d’abord sur son auditoire privilégié. Celui-ci est très loin de représenter toute la France dans son ensemble, et même la capitale. Pour avoir le privilège d’écouter Barack Obama, il faut faire partie d’un certain cercle, être admis par un organisme – qui s’intitule curieusement les Napoléons – capable de garantir un cachet de 400 000 euros à l’orateur. Certes, cela fait partie des mœurs de ce monde privilégié et des anciens dirigeants politiques tels Tony Blair, Bill et Hillary Clinton, et même nos anciens présidents à nous.

    Autre question. L’optimisme de Barack Obama semble pris en défaut quand il s’agit d’aborder certains problèmes cruciaux : le terrorisme et les mouvements migratoires de fond. On l’a trouvé un peu évasif là-dessus. Donald Trump l’est beaucoup moins. On peut le trouver brutal et souvent dangereux. L’actuel titulaire de la Maison Blanche n’en dispose pas moins d’un solide crédit du côté de l’électorat républicain. On pourrait en dire autant sur un certain nombre de dirigeants d’Europe centrale, qui, eux aussi, inquiètent, mais n’en sont pas moins en empathie avec les peuples qui les ont désignés. C’est que le seul optimisme ne suffit pas à rassurer. On ne fera pas l’économie d’une franche explication sur les sujets qui fâchent. Ceci dit, Barack Obama n’a pas forcément tort sur tout. On doit l’écouter non sans l’interrompre parfois : objection votre honneur ! 

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 4 décembre 2017

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  • Le manque d'intérêt porté par la France à son domaine maritime

    Lu dans L'Action française 2000 :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jérusalem, Yerushalayim, Al Qods…

    C’était une promesse de campagne de Donald Trump: le président américain a suscité de grandes craintes et des colères qui ne le sont pas moins en annonçant mercredi 6 décembre que les Etats-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d’Israël, le transfert à venir de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers la ville sainte. Dans les faits, c’est aussi pour M. Trump une manière de se démarquer de ses prédécesseurs, voire pour certains d’en  finir avec une certaine hypocrisie. Nous l’avions relevé sur ce blogue,  juste avant de quitter la Maison blanche, Barack Obama, en décembre 2016 n’avait  pas posé le  veto des Etats-Unis à une résolution  du Conseil de sécurité de l’ONU qui,  avec la voix de la France, condamnait Israël pour sa politique de colonisation en Cisjordanie. Une première depuis 1979. Malgré le soutien militaire sans précédent, de 38 milliards de dollars pour la décennie 2019-2028, octroyé à l’État hébreu par l’administration Obama deux mois auparavant, de nombreux politiciens israéliens avaient accusé le président sortant d’abandonner son allié privilégié. Et ce, juste avant de passer la main à Donald Trump qui avait promis d’en limiter les effets. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait indiqué qu’«Israël (rejetait) cette résolution anti-israélienne honteuse des Nations unies et ne s’y (conformerait)  pas. »  La municipalité de Jérusalem avait réagi  en annonçant  son intention de délivrer aux colons, en guise de représailles, des centaines de nouveaux permis de construire. Une politique de colonisation qui est aussi concrètement, dans la ville sainte de Jérusalem notamment, une politique d’expulsion de leurs maisons de musulmans ou de chrétiens palestiniens.

    A l’annonce hier de cette reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par les Etats-Unis,  des drapeaux américains et israéliens ont été brûlés à Gaza, les pays arabes, y compris alliés de longue date à Washington comme l‘Arabie Saoudite, la Jordanie (gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem et donc responsable de la célèbre mosquée Al Aqsa, proche du Mur des lamentations) , le président palestinien Mahmoud Abbas, l’Egypte, la Turquie, la France, le Royaume-Uni, l‘Allemagne, l’Iran, le pape François, une importante officine mondialiste comme le Council on Foreign Relations (CFR),  ont vivement déploré, sur un mode plus ou moins catastrophistes, ce choix de Trump. Tous prédisent une escalade à venir de la violence. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU a été fixée demain matin  à la demande notamment de la France.

    L’Union européenne a également formellement condamné le discours du président américain, sachant que les colonies juives sont illégales au regard du droit international. L’UE ne reconnait pas comme faisant partie intégrante de l’Etat hébreu les territoires occupés depuis 1967 par les colons juifs, à Jérusalem-est comme en Cisjordanie, sur laquelle le royaume Hachémite de Jordanie a abandonné ses droits depuis longtemps.

    « J’ai l’intention de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à sceller un accord de paix (entre Israéliens et Palestiniens) » a également déclaré hier Donald Trump, chargeant son gendre juif et  militant sioniste convaincu, Jared Kushner, de favoriser ce processus. Dire qu’il n’ a pas convaincu est un mot faible , même  s’il faut noter des réactions positives à ce discours.

    Celle du Premier ministre israélien Benjamin Nethanayou en toute logique. Le dirigeant d’extrême-droite a évoqué « un jour historique», une « décision historique. »  « Jérusalem est la capitale d’Israël depuis près de 70 ans. Jérusalem a été le centre de nos espoirs, de nos rêves, de nos prières pendant trois millénaires. Jérusalem est la capitale du peuple juif depuis 3 000 ans (…). La décision du Président est un pas important vers la paix, car il n’y a pas de paix qui ne fasse pas de Jérusalem la capitale de l’État d’Israël (…).   J’appelle tous les pays qui recherchent la paix à se joindre aux États-Unis pour reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et à y déplacer leurs ambassades. »

    En France, le député UDI Meyer Habib a été un des rares élus à se féliciter de la déclaration de M Trump, à l’instar du Crif, présidé par le militant antinational Francis Kalifat. Reprenant peu ou prou le texte de M. Nethanayou, M. Kalifat affirme dans un communiqué  que cette reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu « est la meilleure des réponses aux tentatives de falsification historique menée inlassablement par les pays arabes et les palestiniens à l’Unesco et à l’ONU sur le statut de Jérusalem. » « Le Crif appelle le Président Emmanuel Macron à engager notre pays dans la même démarche courageuse.  »

    Certes, et c’est une réflexion factuelle assez imparable de son point de vue, comme l’a dit Gilles-William Goldnadel sur tweeter, «Personne ne peut empêcher les Etats-Unis de décider du lieu de leur ambassade. Ni le peuple Juif de connaître son histoire et sa géographie. Ni le Hamas, ni Erdogan, ni même Jupiter. » Mais la condamnation par Emmanuel Macron du vœu de président américain a suscité la colère, pas toujours très fine (euphémisme) du site droitier conservateur et pro-israélien dreuz infoGuy Millière n’y va pas avec le dos de la cuillère: « L’arrière petit-fils de Pétain installé à l’Elysée a prétendu hier faire part de sa préoccupation concernant les décisions éventuelles de Donald Trump sur Jérusalem. Quand il n’est pas arrogant et cuistre, il est vil. Il va sans doute bientôt embrasser à nouveau le terroriste antisémite Mahmoud Abbas. Il se rendra un peu plus tard à Téhéran pour embrasser d’autres antisémites. Les Français ont fait un excellent choix et peuvent être fiers de leur président.  »

    Sur ce même site, Jean-Patrick Grumberg plaide lui  aussi au pas de charge  en faveur de la position de Trump et de l’extrême-droite israélienne:  « Durant les dernières soixante-dix années, les Israéliens ont établi à Jérusalem une ville libre pour les trois religions, pour que les pratiquants des trois monothéismes puissent librement pratiquer leur religion en paix. C’est un cas unique dans le tout Moyen-Orient, c’est la preuve au-delà des mots que seuls les juifs peuvent apporter les conditions de tolérance et de paix pour tous, tandis que toutes les autres options ne sont que promesses basées sur des suppositions et des rêves, rien de solide. Posons-nous la question : l’Europe a-t-elle à ce point la haine ancestrale des juifs vissée au fond de la pensée collective qu’elle ne peut se résoudre à accorder à Israël sa demande de faire de Jérusalem sa capitale, demande formulée depuis 1948, mais n’a aucune hésitation à accéder à la première demande, la souveraineté aux Arabes sur la ville sainte ? »

    Nous avons souvent été amené à la rappeler ici, le FN, qui n’est dans l’absolu ni pro ni anti sioniste mais plus prosaïquement et plus profondément pro français et  soucieux de nos intérêts  nationaux,  campe sur une position qui est traditionnellement celle de la diplomatie française depuis le général De Gaulle. A savoir  une  solution à deux Etats, le droit pour les Israéliens comme pour les Palestiniens, de vivre en paix, chacun dans un pays viable, aux frontières sûres et reconnues. Mais est-il possible d’imposer cette solution de l’extérieur ? Est-il possible d’ignorer notamment  le sort des Palestiniens,  parqués dans ce camp de concentration à ciel ouvert qu’ est devenu Gaza ou ceux  qui dénoncent l’impunité de l’Etat hébreu,  le règne du   deux poids deux mesures,  les  dizaines de résolutions de l’ONU non respectées par Israël ? A contrario, un patriote, un souverainiste peut-il être totalement hermétique aux arguments des Israéliens qui dénoncent l’ingérence, l’absence de légitimité des conférences internationales qui entendent parler de l’avenir d’Israël ?

    Marine, dans un entretien accordé en avril 2017 au magazine israélien Makor Rishon ne disait pas autre chose:  « Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut. Ce n’est pas à nous Français de décider quelle sera la capitale de l’Etat d’Israël. » La présidente du FN, invitée de Laurence Ferrari le 2 décembre 2014 sur i-télé avait aussi  vivement contesté   la résolution (symbolique) adoptée alors par les députés à l’Assemblée nationale visant à faire de Jérusalem la capitale des deux Etats (israélien et palestinien).  Elle avait rappelé la position défendue de longue date par le Front National : « Il faut que Jérusalem soit sous contrôle international, c’est le berceau des trois  religions monothéistes  (…) et que chaque Etat (israélien comme palestinien) puisse avoir sa capitale. »

    Certes, Bruno Gollnisch  a souvent rappelé  que pour insoluble que puisse paraître le conflit israélo-palestinien - que sa  dimension messianique, religieuse ne contribue pas à simplifier –  « le terrorisme se nourrit du désespoir », des humiliations répétées, et qu’il lui semblait  impératif, au delà des postures et des formules, qu’ Israël accepte de négocier avec les Palestiniens.  La reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu, la poursuite de la colonisation  vont-elles dans le sens d’un possible  dialogue ?  Est-il seulement possible  au vu des forces en présence ? Peut-être M. Netanyahou, ses amis  politiques, de nombreux israéliens  ont-ils intégré ce jugement de David Ben-Gourion, « père d’Israël » dont il fut en 1948 le premier chef de gouvernement et qui peut,  si ce n’est  justifier du moins expliquer,   un certain jusqu’au-boutisme au sein des deux camps  : « Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? ».

    https://gollnisch.com/2017/12/07/jerusalem-yerushalayim-al-qods/