Des phrases qu’il fait bon entendre…http://www.bvoltaire.fr/afrique-emmanuel-macron-met-points-i-a-propos-de-limmigration/
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EN AFRIQUE, EMMANUEL MACRON MET LES POINTS SUR LES I À PROPOS DE L’IMMIGRATION !
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Une grenade pour l'arrivée de Macron à Ouagadougou
Une attaque à la grenade contre des soldats français à Ouagadougou a marqué l'arrivée du président français Emmanuel Macron au Burkina Faso pour sa première tournée en Afrique devant initier une "nouvelle étape" de la relation entre Paris et ce continent.
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JEAN-PAUL GOURÉVITCH : « D’AUTRES ROUTES DE MIGRATION SE SONT OUVERTES… »
Jean-Paul Gourévitch revient de Moscou, où s’est tenu un colloque international, organisé par l’Institut d’Europe de l’Académie des sciences de Russie et rassemblant des spécialistes des questions migratoires. L’occasion de dresser un état des lieux mais aussi de faire des propositions.
Vous revenez de Moscou après deux jours passés à réfléchir avec d’autres confrères européens sur un moyen efficace de juguler les vagues migratoires. Racontez-nous !
C’est un rendez-vous rituel organisé par l’Institut de l’Europe de l’Académie des sciences de Russie.
Il rassemble des chercheurs venant d’Allemagne, d’Italie, de Russie, de France, de Grande-Bretagne et d’un certain nombre d’autres pays.
Ce rendez-vous a pour but de faire un état des lieux des constats généraux et de proposer des solutions.
On s’est tous accordés sur un certain nombre de constats. Le premier est l’augmentation du nombre de mineurs non accompagnés. On retrouve ce phénomène dans tous les pays représentés.
Le second est la baisse de l’acceptabilité de l’arrivée des migrants. En effet, les autochtones, mais aussi un certain nombre d’immigrés, ont peur de subir le contrecoup des nouvelles vagues.Toutes les nations représentées se sont-elles accordées ?
Certains Italiens ont mis en avant le devoir humanitaire. Celui-ci consiste à accueillir au maximum les migrants qui commencent leur traversée en Méditerranée ou qui sont déjà arrivés. Ils avaient initialisé l’opération Mare Nostrum, qui consistait à sauver les migrants.
Certains admettent qu’aller chercher les migrants directement sur les côtes libyennes n’est pas une solution idéale.
Le troisième constat est nouveau pour nous. Il consiste en l’ouverture de nouvelles routes de migration. On nous a parlé de cette route allant de la Turquie à la Roumanie et la Bulgarie en traversant la mer Noire. Les passeurs se sont déjà installés pour pouvoir convoyer les migrants qui sont en Turquie et qui vont vers la Roumanie et la Bulgarie dont les frontières ne sont pas sûres.
Ce constat général est partagé par tout le monde, y compris par les Italiens. Il est très difficile, pour les migrants arrivés ces dernières années, de trouver du travail. L’accueil est plus ou moins bien fait dans les différents pays.
On se heurte à des tas de difficultés en voulant leur fournir un travail.
Parmi ces difficultés, nous trouvons des difficultés de formation, de compétence et parfois de discrimination. Il ne faut pas le cacher. Certains restent réticents à embaucher des migrants, surtout dans l’économie formelle. En revanche, dans l’économie informelle, les migrants trouvent plus facilement du travail.Après le constat commun, quelles solutions avez-vous retenues ?
Nous avons fait des propositions dont certaines ont recueilli une adhésion.
La première consiste à trouver des moyens techniques pour diminuer le temps entre le dépôt d’une demande d’asile et la réponse. Chez nous, ce temps est en moyenne de dix-huit mois et, dans les autres pays, de six à neuf mois. La solution que nous avons proposée est de faire en sorte que les migrants qui font appel paient une caution. Il faut rappeler que, chez nous, on peut faire appel au tribunal administratif, à la CNDA (Cour nationale du droit d’asile), à la Commission européenne des droits de l’homme ainsi qu’au niveau de l’Europe. Cette caution leur est remboursée si l’appel a été accepté, elle n’est pas remboursée si leur appel n’a pas été accepté. Cela va diminuer notablement le nombre de personnes qui font appel et réduire le nombre de demandes ainsi que le temps.
Le deuxième point consiste à faire en sorte que les gens qui ont été déboutés du droit d’asile puissent revenir dans leur pays d’origine. C’est toujours difficile, car pour revenir dans son pays d’origine, il faut un laissez-passer que certains consulats refusent de délivrer. La proposition que nous avons faite était très précise. Si un consulat d’un pays refuse d’accueillir ses ressortissants déboutés après avoir épuisé tous les recours possibles, alors il n’y a aucune raison de continuer à donner à ce pays une aide. On la retire jusqu’à ce que le consulat accepte d’accueillir ses déboutés.
La troisième proposition renvoie au problème du suivi des aides médicales données aux personnes en situation irrégulière. En France, nous dépensons un milliard d’euros pour 300.000 personnes. Nous ne sommes pas les seuls. L’Allemagne, la Suède et d’autres pays sont concernés. Nous constatons un manque de suivi. Il n’y a pas d’inscriptions ni de cotisations données au départ. L’idée serait d’avoir une cotisation symbolique qui permettrait d’établir un dossier et d’avoir un suivi de ces personnes. L’État a choisi de donner une aide à ces personnes en faisant en sorte qu’elles ne paient pas les prestations médicales qui leur sont fournies.Pour le cas de la France, ne craignez-vous pas que ces mesures soient irréalisables ?
C’est un sujet difficile. Il touche à la fois des problèmes humanitaires, financiers et économiques. Ces problèmes divisent la population française. C’est pourquoi nous constatons un silence assourdissant de certains médias.
Quand Lionel Jospin et Martine Aubry ont établi l’aide médicale d’État, ils l’avaient programmée pour 75 millions d’euros. On a multiplié ce chiffre par 12. Ce n’est plus gérable.
D’autre part, il y a des abus. Ce n’est certes pas une raison pour refuser l’aide médicale d’État à des gens qui en ont besoin. Il faut faire en sorte d’avoir un suivi de ces personnes. D’abord pour éviter la fraude, puis pour faire en sorte que des gens qui peuvent contracter des épidémies n’en constituent pas des viviers ou des vecteurs de propagation.
Je suis conscient de la difficulté de ce problème et du clivage que cela créerait dans la population française. Le gouvernement n’a pas trop envie de se saisir de ce problème extrêmement sensible, mais il faudra bien y arriver.
Il n’est pas possible de faire comprendre à certaines personnes ayant du mal à se soigner que d’autres en situation irrégulière peuvent se soigner gratuitement.http://www.bvoltaire.fr/dautres-routes-de-migration-se-ouvertes/
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Libye : le retour de l’esclavage - Journal du Lundi 27 novembre 2017
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Google et le complexe militaro-industriel américain, même combat
Ex: http://www.europesolidaire.eu
Jusque vers 2006 ou 2007, les bons moteurs de recherche fournis par les entreprises américaines du web étaient rares.Celui dit Google Search ou plus simplement Google (voir https://en.wikipedia.org/wiki/Google_Search ) était considéré comme le meilleur, tant par la rapidité de ses réponses, l'étendue des sources consultées que la neutralité des sélections. Néanmoins, certaines recherches très spécifiques ne pouvaient pas être satisfaites, mais cela n'avait rien d'anormal à l'époque compte tenu du fait que les sources recherchées étaient très peu consultées et échappaient donc aux moteurs.
Aujourd'hui, Google reste très généralement utilisé, même au regard des performances bien meilleures de moteurs moins connus, du fait de sa facilité d'emploi. Cependant, beaucoup d'utilisateurs exigeants considèrent qu'il est devenu pratiquement inutile du fait qu'il fournit sur un sujet donné une quantité d'informations provenant de sites différents sans donner aucune indication sur les différences pouvant les distinguer. C'est à l'utilisateur de les essayer tous pour obtenir le correspondant le plus approprié à ces besoins.
On objectera que Google, comme tout moteur, ne peut se substituer aux utilisateurs ayant des besoins spécifiques. C'est à eux de faire le tri. Or il faut considérer que vu le nombre de ceux qui interrogent Internet sans avoir une expérience suffisante du net en général, un peu d'aide du moteur ne serait pas inutile. C'est ce que fournissent beaucoup d'autres moteurs moins connus.Mais il y a beaucoup plus grave. Il apparaît maintenant que les algorithmes de recherche utilisés par Google sont organisés pour oublier volontairement, ou ne pas mentionner (c'est-à-dire censurer ) des sites ou des thèmes dont la ligne éditorial déplait au gouvernement américain et à ses services spécialisés, notamment le FBI et la CIA.
Il était évident depuis longtemps que les données collectées par Google étaient immédiatement accessibles à ces services du fait que les bases de données collectées par le moteur étaient quasiment communes avec celles conservées par les mémoires gouvernementales, notamment la National Security Agency (https://www.nsa.gov/) Par ailleurs, les algorithmes de recherche étaient quasiment les mêmes, si bien que l'on pouvait à juste titre considérer que Google pouvait à la demande du FBI ou de la CIA faire à leur place le travail d'espionnage que ces services officiels souvent très encombrés ne pouvaient faire.
De plus, il faut savoir qu'un grand nombre d'informateurs humains travaillant pour ces services orientent les recherches et les interprétations de celles-ci vers des domaines ou des données personnelles insuffisamment explorés par les moteurs. On peut donc suspecter, comme l'a fait l'opposition politique américaine, que ces équipes sont souvent communes à Google et aux services officiels.
Mais c'est de plus en plus une coopération systématique de Google avec les services officiels que dénonce l'opposition. Ainsi, l'essentiel des données géographiques fournies par Google Map proviennent d'observations militaires, aériennes ou satellitaires. Il en est de même des données personnelles « sensibles » collectées par les services de renseignement, qui sont fournies à Google sans difficultés pour lui permettre d'effectuer lui-même des sélections.
Une censure politique
Le site socialiste américain WSWS (World Socialist Web Site) a constaté qu'au moins sur les serveurs de Google anglophone, il n'était plus jamais possible de trouver mention du site ou d'articles faisant allusion au site. Tout se passe désormais comme s'ils n'existaient pas. Plus grave en termes diplomatiques, le même sort frappe les sites russe Russia Today RT ou Sputnik qui ne peuvent en rien être considérés comme des machines de propagande utilisées par la Russie pour conduire une guerre d'information avec les Etats-Unis. Eric Schmidt, PDG exécutif d'une des filiales de Google, s'en est vanté publiquement . https://www.rt.com/document/5a1323f5fc7e9353358b4567/amp/...
Ceci n'est qu'un début. Nous avons nous-mêmes indiqué que, dans le domaine de l'intelligence artificielle, Google avait racheté pratiquement toutes les start up productives. Il en est de même en matière de robotique autonome. On lira à ce sujet notre article, déjà un peu ancien, accessible sous http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2013/141/googlebot....
Comme ces différents outils sont de ceux qui, au moins dans la sphère anglophone, construiront le monde de demain, ce monde sera un monde Google.
Google, maître du monde? Oui, mais d'un monde défini exclusivement par les divers intérêts politiques, économiques et militaires des Etats-Unis. Même la Russie et la Chine devront en partie s'y soumettre, compte-tenu de la difficulté qu'elles éprouvent aujourd'hui à rattraper leur retard sur Google.
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Ukraine scoop: des snipers de Maïdan témoignent à la TV italienne que les commanditaires de la tuerie étaient dans le camp américain
C’est un scoop international, un documentaire à couper le souffle, diffusé sur la chaine italienne Canale 5 en novembre 2017: Gian Micalessin a retrouvé trois tireurs d’élite, trois responsables du massacre de la place Maïdan, qui, - vous le verrez dans le documentaire -, loin d’être pro-russes étaient au contraire sous autorité pro-américaine. Ce documentaire exceptionnel le démontre: En Ukraine la tuerie du Maïdan qui a fait 80 morts et d’innombrables blessés, et qui a renversé le pouvoir légitime du président Ianoukovytch a bien été commandité par les services spéciaux Américains via leur homme de Géorgie, Mikhaïl Saakachvili.
Un grand reporter de guerre Gian Micalessin a obtenu le témoignage détaillé de trois des nombreux snipers (tueurs en fait) qui ont été engagés en Géorgie pour se rendre en Ukraine renverser le pouvoir au profit des intérêts occidentaux. Ce sont des témoignages du massacre, -et de son déroulement-, abondamment illustré en fond par les nombreux enregistrements vidéo d’époque, caméras de surveillance et reportages divers. D’autres documents accablants démontraient déjà ce scénario abominable, mais ces trois témoignages concordants et amplement argumentés ne laissent plus subsister le moindre doute. Les spectateurs attentifs seront alertés par ce document emblématique des diverses révolutions de couleurs qui ont frappé les pays d’Europe central, emblématique aussi des différents printemps arabes qui ont servi à renverser certains chefs d’Etat du Moyen-Orient inaugurant le terrorisme islamique actuel, jusqu’à la volonté aujourd’hui des Américains de saboter les négociations de paix de Genève sur la Syrie ainsi que le révèle notre précédent article.
Au cours de son reportage, Gian Micalessin donne alternativement la parole à ses trois témoins en fonction de la chronologie des événements, chacun les ayant vécu de son côté:
Ci-dessous l’enregistrement de la conversation captée, 5 jours après les massacres de la place Maïdan, entre le ministre d’Estonie, Urmas Paet et Catherine Ashton, ministre des Affaires étrangères de l’UE; Urmas Paet revenant de Kiev après le massacre a été le premier a contester la version officielle et obligatoire diffusée jusqu’à aujourd’hui par les médias occidentaux. Micalessin fait référence dans son reportage ci-dessus, à cette conversation accablante pour la version officielle :
Ci-après le script intégral du documentaire de Gian Micalessin diffusé en novembre 2017 sur la chaine de TV italienne Canale 5, suivi du témoignage de Vladimir Poutine sur le sujet :
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Notre Europe enracinée… ou leur terrain vague mondialisé?
Oui à « l’Europe des nations européennes », « Ils sont européistes, nous sommes européens ! »: les cadres et élus du Front National étaient en réunion de travail vendredi à l’Assemblée nationale autour de Marine Le Pen et de députés - Bruno Gollnisch, Nicolas Bay, Gilles Lebreton, Bruno Bilde, Gilbert Collard… Ils ont traité de leur vision de l’Europe, de la façon par laquelle nous pourrions recouvrer notre indispensable souveraineté. Ce que Gilles Lebreton a expliqué en soulignant qu’il existe des alternatives moins brutales et anxiogènes pour nos compatriotes que l’article 50 du traité de Lisbonne -qui a permis dernièrement le Brexit- et qui stipule que « Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. » Il existe en effet une possibilité offerte aux Etats de faire évoluer le traité. Cela est précisé notamment dans le second alinéa de son article 48 : « Le gouvernement de tout Etat membre, le Parlement européen ou la Commission peut soumettre au Conseil des projets tendant à la révision des traités. Ces projets peuvent, entre autres, tendre à accroître ou à réduire les compétences attribuées à l’Union dans les traités. Ces projets sont transmis par le Conseil au Conseil européen et notifiés aux parlements nationaux. »
Marine a plaidé pour la « transition séquencée » que rend possible cet article 48 qui « délie (les) liens les uns après les autres » en lieu et place du « passage en force», du « big bang institutionnel » de l’article 50. Et dans un souci d’aller au fond des choses, de faire aussi notre mea culpa, elle a rappelé les ambiguïtés de ces derniers mois: « nous avons pensé que seule l’élection présidentielle pouvait réorienter l’Europe, laissé penser qu’on voulait en sortir seuls, avec une vision trop franco centrée »; or « nous sommes européens, pas antieuropéens, même si nous avons entretenu cette idée par maladresse sémantique. »
L‘Europe du FN n’est pas en effet celle du père fondateur Jean Monnet tel que le décrit Christophe Baudouin dans son livre Le grand malentendu: « Monnet vit entre avions et hôtels, se pense en nomade attalien et rêve l’Européen du futur – vous, moi – à son image : déraciné, désaffilié, pacifié. Il aime la France comme l’aime de nos jours la classe politique : il a le patriotisme paysager. Il rêve d’un monde sans frontières, sans nations et sans Politique, où les gouvernements cèdent la place à une administration rationnelle. Monnet est à la géopolitique ce que Le Corbusier est au même moment à l’urbanisme : un architecte de la table rase habité par une vision glacée, géométrique et fonctionnelle du monde futur. »
Une journée de réflexion qui a délivré un message d’espoir que doivent entendre tous les patriotes de notre continent: l’Union européenne bruxelloise, dont les tendances liberticides, mondialistes et totalitaires n’ont cessé de se renforcer en profitant des démissions et/ou des soumissions idéologiques de nos gouvernements, n’est pas une fatalité. Les nationaux le savent, eux qui défendent (depuis toujours) son alternative , l’Europe enracinée, de la libre coopération, de nations capables de s’unir autour de grands projets scientifiques, culturels, économiques… celle qui fonctionne! Bref une Europe respectueuse de nos identités, de nos traditions, de nos souverainetés, une Europe qui en suivant ce modèle-là, comme n’a cessé de le proclamer Bruno Gollnisch, serait conforme au véritable génie de notre civilisation.
« Entre les mondialistes et nous, il n’y a rien ni personne » notait aussi la présidente du FN et le spectacle offert actuellement par LR confirme singulièrement ce jugement. Les ex cadres sarkozystes et/ou fillonistes effrayés par la reprise des thématiques frontistes par Laurent Wauquiez, rallient officiellement le parti d’Emmanuel Macron (Thierry Solère, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu…) ou clament leur volonté de travailler encore plus étroitement avec LREM. C’est le cas des autres élus LR dits constructifs que sont la sénatrice Colette Mélot, le député Franck Riester, le maire de Verdun Louis Vogel qui viennent d’annoncer avec une quinzaine de leurs collègues la création d’Agir, un micro-parti au sein de LR qui se veut totalement macrono-compatible…
Une droite courbe, couchée, faillie qui n’a pas le courage de celle qu’incarne Nicolas Dupont-Aignan qui lui, ne baisse pas l’échine devant le premier lobby venu et dénonce les oligarchies financières. Invité de France 3 hier, le président de Debout la France a réagi aux dernière attaques en date subie par le Front National. Il a jugé « très choquant qu’une banque essaie de mettre à mort un parti politique. Il y a un vrai problème de financement de la vie politique… »
Une droite antinationale qui est aussi à l’oeuvre en Espagne et qui souffre de la même débilité intellectuelle, de la même capacité aussi à atteindre le point Godwin en un temps record. Nous en voulons pour nouvelle preuve cette saillie au cours d’une conférence de presse, cette fin de semaine à Palma de Majorque, d’Esteban González Pons, vice-président du Partido popular, membre du PPE au Parlement européen.
Opposé à l’indépendantisme catalan, ce qui est bien compréhensible, mais au nom de l’« Union des pays » et de la « générosité » incarnées selon lui par l’Europe de Bruxelles, M. González Pons, rapporte L’indépendant, « est le quatrième élu du Partido popular ces derniers mois a opéré à un parallèle entre le régime nazi dictatorial d’Hitler et le mouvement indépendantiste en Catalogne»…en prenant soin d’y assimiler le FN au passage. Il a ainsi déclaré : « Ceux qui votent pour les partis de l’indépendance votent pour un projet hors de l’Union européenne (…). Le populisme national a des noms différents dans les Etats membres (de l’Union européenne, NDLR), il s’appelle Marine Le Pen en France, le Brexit en Grande Bretagne, le Nazisme en Allemagne et en Espagne ça s’appelle mouvement d’indépendance en Catalogne.»
Propos délirants, indignes mais qui sont dans la ligne des obsessions de cet élu qui faisait en mars dernier dans l’hémicycle la promotion du « vivre-ensemble» et l’étalage de toutes ses peurs: «L’Europe est aujourd’hui cernée au Nord par le populisme, au Sud par les réfugiés qui se noient dans la mer, à l’Est, par les tanks de Poutine, à l’Ouest, par le mur de Trump. (…) L’Europe est plus seule que jamais, mais ses citoyens ne le savent pas. Malgré tout, l’Europe reste la meilleure des solutions, et nous ne savons pas comment le leur expliquer.» En effet il ne sait vraiment pas!
Plus sérieusement, Adrien Abauzit, interrogé sur le blogue eurolibertés, souligne que tous les peuples d’Europe sont attaqués à des degrés divers dans leur être et qu’au delà du cas de notre nation, « nous assistons à une décomposition des pays dont l’unité est historiquement plus bancale que celle de la France (…), le cas de la Catalogne est intéressant. Nous pouvons avoir l’impression que la Catalogne, terre aujourd’hui de bobocratie et de politiquement correct, cherche à se défaire de la Couronne d’Espagne pour les mêmes motifs que la République (la coterie mondialiste au pouvoir sous le masque républicain, NDLR) cherche à se défaire de la France. Dans les deux cas, il s’agit de se détacher d’un passé jugé contraire aux courants idéologiques dominants contemporains.»
M Gonzales-Pons et ses amis bruxellois, plus largement leurs clones que nous voyons à l’oeuvre au sein de notre classe politicienne, devraient balayer devant leur porte plutôt que de tenter bien grossièrement de faire diversion, en convoquant la bête immonde pour s’exonérer de leurs propres fautes et turpitudes. Ils sont responsables et coupables des forces centrifuges que l’on voit aujourd’hui à l’oeuvre. Notre Europe n’est décidément pas la leur.
https://gollnisch.com/2017/11/27/europe-enracinee-terrain-vague-mondialise/
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Au mieux naïfs, au pire hypocrites, en tous cas incohérents
Membre fondateur de SOS racisme (avec Eric Ghebali, Julien Dray, Harlem Désir, BHL, David Assouline, Daniel Saada, Marc Ladreit de Lacharrière, Pierre Bergé …) ex militant de la LCR, antifrontiste canal hystérique, catalogué comme un des représentants de l’aile gauche du PS, Gérard Filoche (72 ans en décembre) a donc finalement été exclu mardi du Parti Socialiste. Une décision prise à l’unanimité et en son absence par le Bureau national du PS dont il était membre. Connu pour ses grossièretés, M. Filoche l’était aussi pour son opposition virulente au virage libéral de la vieille maison socialiste. Il s’était signalé récemment par ses tentatives de mobilisation au sein de sa famille politique contre la loi travail. Il était dans le collimateur de l’aile réformiste européiste de son parti, incarnée notamment ces dernières années par DSK, Pierre Moscovici, François Hollande et lenéomarcheur Manuel Valls. Pour autant, c’est sur l’accusation d’antisémitisme que M. Filoche a été débarqué. Il est reproché à ce syndicaliste, ex inspecteur du Travail, d’avoir relayé sur son compte tweeter, avant de l’effacer très rapidement, un visuel reproduisant « Emmanuel Macron, le bras ceint d’un brassard nazi orné d’un dollar à la place de la croix gammée » (Afp) avec en arrière fond notre planète, le drapeau américain et de l’Etat d’Israël, un banquier de la famille Rothschild, l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi et le conseiller des princes Jacques Attali (qu’il a certainement croisé à l’époque glorieuse de la fondation/instrumentalisation de SOS racisme par la mitterrandie…). Un photomontage qu’on l’accuse d’avoir récupéré sur le site d’E&R et qu’il avait agrémenté du commentaire suivant à l’adresse du président de la République: «un sale type, les Français vont le savoir tous ensemble bientôt. »
Invité pour s’expliquer sur la chaîne d’information israélienne francophone I24 (appartenant à M. Drahi), Gérard Filoche a renouvelé ses excuses devant les journalistes Anna Cabana et Maurice Szafran. « Evidemment j’ai été négligent (…) je n’ai pas été attentif, je n’aurais pas dû le faire. » « C’est le capitalisme qui a mis Hitler au pouvoir (…). Hitler a été choisi par le capitalisme et être anticapitaliste c’est aussi être antiraciste, c’est aussi être contre l’antisémitisme. Je hais le racisme, je hais l’antisémitisme (…) Le capitalisme c’est lui qui nourrit l’antisémitisme. »
Des explications qui n’ont pas franchement convaincu M. Szafran et Mme Cabana, cette dernière lui assénant la célèbre formule de cette figure de la gauche révolutionnaire allemande que fut August Bebel (1840-1913), président au début du siècle dernier du Parti social-démocrate (SPD): « L’antisémitisme est le socialisme des imbéciles. » Une manière de renvoyer M. Filoche à la filiation d’un certain socialisme français largement teinté d’antisémitisme il est vrai, celui des Fourrier, des Blanqui, des Proudhon, pour ne pas parler de celui d’un certain Karl Marx…
Seul le NPA, nouvelle mouture de la LCR, a pris sa défense dans un communiqué publié sur son site: « (Filoche) a, il y a des années, quitté la LCR, pour adhérer au Parti socialiste, croyant à tort en la possibilité d’un tournant à gauche d’au moins un secteur de cette organisation. Au sein de ce parti de tous les reniements, Gérard Filoche, à sa façon, a défendu les intérêts du monde du travail. C’est en fait ce qu’on lui reproche. Pour les dirigeants du PS qui, une fois de plus, le dénoncent et demandent son exclusion, il s’agit d’éliminer celui qui est resté fidèle à une certaine vision de ce que devrait être un parti qui se réclame du socialisme. »
Socialisme qui n’a jamais connu les attaques antidémocratiques des oligarchies financières, visant à étouffer les capacité des d’action de l’opposition nationale, que Marine dénonçait hier lors d’une conférence de presse. Il faut croire que le FN en serait un adversaire plus dangereux… Cette extrême gauche anticapitaliste dont se revendique M. Filoche jouit cependant toujours d’une certaine mansuétude pour peu que celle-ci se pare des couleurs consensuelles de l’anticolonialisme, concept fourre-tout et souvent cache-sexe commode des pires aberrations et des pires dérives.
On le constate de nouveau avec les commentaires entourant le départ de Robert Mugabe, 93 ans, à la tête depuis 1980 de l’Etat du Zimbabwe (ex colonie britannique sous le nom de Rhodésie), pour le plus grand malheur de l’immense majorité de ses 14,5 millions d’ habitants, noirs comme blancs (ces derniers étaient encore 140 000 en 1986, seulement 30 000 en 2013 selon le dernier recensement…). Fuyant le chaos social et économique, des milliers de zimbabwéens noirs ce sont réfugiés en Afrique du Sud, non sans y créer de nouvelles tensions et des violences (dont ils furent aussi victimes lors d’émeutes sanglantes) , accusés par la population sud-africaine d’être en partie responsables de la hausse constante de la criminalité et du chômage dans les années qui ont suivi l’abolition de l’apartheid.
Sans taire complètement (comment cela serait-il possible?) les ravages causés par la politique de M. Mugabe et de ses équipes, les gros médias se sont employés à minorer (par omission) le bilan désastreux d’un homme qui s’est accroché au pouvoir jusqu’à la fin avant d’être lâché finalement par son propre parti, la ZANU-PF. Le correspondant du Monde relate que que « son départ a été accueilli par des scènes de liesse populaire. » « Le père violent» « renonce à poursuivre la lutte, à s’agripper à un pouvoir en train de glisser entre ses mains décharnées. Il renonce aux élections de l’année prochaine, il renonce à fêter ses cent ans au pouvoir malgré le cancer qui le ronge, il renonce même à ce que son cadavre remporte les élections , comme l’a encore promis sa femme, Grace Mugabe, qui n’en est pas à une bêtise près, et porte une grande responsabilité dans sa chute. »
Le règne de Robert Mugabe, qui se définissait comme « marxiste-léniniste-maoïste » fut abominable à plus d’un titre. L’ africaniste Bernard Lugan en dressait jeudi dernier un portrait sans concessions mais d’une implacable lucidité sur son blogue. Depuis 37 ans, «Comrade Bob régnait sur ce qui fut la prospère Rhodésie dont il fit un goulag ruiné. Et pourtant, l’héritage laissé par le régime blanc était exceptionnel : le pays disposait d’excellentes infrastructures routières et ferroviaires, la population était largement alphabétisée et l’économie de type industriel avait un secteur agricole hautement compétitif. De plus, la politique des sanctions internationales avait contraint les Rhodésiens à créer une industrie de transformation. Quelques années plus tard, l’héritage laissé par les colons ayant été dilapidé, la faillite était totale. En 1995, l’augmentation de 67% du prix du litre d’essence et de 345% de celui du pétrole lampant utilisé pour la cuisine et l’éclairage domestique provoqua de graves émeutes dans les principales villes du pays. Leur répression fut sanglante…»
Bruno Gollnisch au nom du Front National, était bien seul en avril 2008, en pleine période de « chasse aux Zimbabwéens blancs », « victimes depuis plusieurs années d’une véritable épuration ethnique », du « racisme d’Etat », à dénoncer « le silence de l’Union européenne, de l’Union Africaine et d’une communauté internationale qui traquent inlassablement le racisme et la xénophobie. » Une nouvelle « chasse à l’homme ethniquement incorrect » qui se déroulait ce au moment M. Mugabe pourtant battu à l’élection présidentielle, encourageait l’occupation illégale par ses partisans de fermes détenues par des fermiers d’origine européenne.
En janvier 2013, à l’occasion d’un vote au Parlement européen sur un accord de partenariat entre l’UE et certains Etats d’Afrique de l’Est et du Sud, Bruno Gollnisch s’étonnait une nouvelle fois « du silence assourdissant de ces textes sur la corruption et les violences du régime Mugabe, notamment celles qu’ont subies certaines minorités ethniques (…) des expropriations par les armes et des assassinats de fermiers blancs pourtant tout aussi zimbabwéens que leurs bourreaux et persécuteurs. » Il pointait pareillement le mutisme des instances bruxelloises « sur l’indigénisation obligatoire des entreprises étrangères présentes au Zimbabwe, imposant la vente de parts majoritaires de leur capital à des Zimbabwéens, exclusivement des Zimbabwéens noirs. Venant de n’importe quel pays Européen ou Américain, cette mesure de préférence nationale et de réappropriation des entreprises par des acteurs économiques nationaux, aurait soulevé un tollé. »
« Vous êtes au mieux naïfs, au pire hypocrites, en tous cas incohérents » concluait le député européen frontiste. Autant de qualificatifs que l’on pourrait appliquer à Gérard Filoche et aux insoumis du même acabit, mais aussi à une classe politicienne qui s’émeut aujourd’hui de l’esclavagisme en Libye, après avoir largement soutenu et applaudi à la destruction de ce pays voulue par le trio Sarkozy-Juppé-BHL.
https://gollnisch.com/2017/11/23/mieux-naifs-pire-hypocrites-cas-incoherents/
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Zoom : Jean Philippe Lévêque / Immigration et surpopulation : les peuples muselés !
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Israël va expulser sans état d’âme 40 000 immigrés clandestins africains
(NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Dimanche, le gouvernement israélien a voté à l’unanimité la fermeture du centre de rétention pour migrants de Holot, dans le désert du Neguev, et donné aux clandestins « un délai de trois mois pour quitter le pays faute de quoi ils seront expulsés » :
« Selon des chiffres officiels à fin juin, rapporte l’AFP, 38 043 migrants africains, dont 27 494 Erythréens et 7 869 Soudanais, se trouvaient illégalement en Israël. »
Pour le premier ministre Benjamin Netanyahu, il s’agit maintenant de passer à « l’expulsion accélérée », après les deux premières étapes qu’ont été la construction d’une barrière à la frontière égyptienne puis, déjà, l’expulsion de 20 000 clandestins africains.
Selon le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, cité par l’Agence France Presse,
« Holot était devenu “un hôtel” pour migrants en situation irrégulière “à la solde des contribuables, ce qui n’encourage pas leur sortie” et coûte 240 millions de shekels (environ 58 millions d’euros) par an ».
Il est notable de remarquer qu’aucune voix internationale ne s’est élevée contre cette décision. Le contraste entre cette politique migratoire ferme et le laxisme de la plupart des pays européens est frappant.