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international - Page 693

  • 2018 : ANNÉE DE TOUTES LES RÉVOLUTIONS ?

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    204cc6204c74ca624889f2e739376374.jpg« Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie ! » (Chateaubriand, René).

    Dans l’écoulement du temps historique, un jour, les choses anciennes cessent ; puis, un autre jour, des choses nouvelles surgissent, qui façonnent le monde à venir.

    Nous – simples citoyens – sommes entrés, sans avoir été consultés, dans des configurations économiques et politiques qui nous asservissent individuellement, nous privent de nos libertés politiques collectives, ruinent nos nations, enrichissent de façon exponentielle une caste, désespèrent notre jeunesse, peuplent nos rues de retraités obligés de faire des « petits boulots », et nos trottoirs d’humains détruits. Nous n’avons été appelés à voter ni pour l’OMC et le mondialisme commercial, ni pour l’Union européenne de Lisbonne, ni pour la financiarisation, ni pour l’ubérisation… En réalité, selon le mot d’un Nobel d’économie (Joseph Stiglitz), nous avons assisté, impuissants, au
    « triomphe de la cupidité », corrélatif de l’effondrement de notre niveau de vie.

    2018 verra deux événements ignorés de nos médias main stream, qui omettent de les placer en perspective l’un de l’autre. Deux révolutions inimaginables il y a un an, qui vont bouleverser le système installé malgré nous et contre nous. La première révolution aura lieu aux États-Unis : il s’agit de dispositions fiscales et douanières qui vont protéger l’industrie nationale américaine. La deuxième révolution viendra de Suisse, qui soumettra au contrôle de la nation l’émission monétaire par les banques.

    Ces deux révolutions ne vont-elles pas en procréer une troisième dans les peuples d’Europe ? L’Union européenne, sa soumission à la mondialisation et ses dogmes monétaires, pourraient alors en trépasser. Euro compris. Les intellectuels indépendants (il en reste dans les maquis de la pensée), les peuples demanderont des comptes à ceux qui ont laissé (ou aidé à) s’installer ces modèles pervers de l’économie en manipulant les outils politiques de la République. D’autant plus que les deux révolutions économiques ne produiront pas tout de suite leurs conséquences fastes. L’ablation chirurgicale est toujours douloureuse et la convalescence longue. Il faudra reconstruire les filières industrielles moribondes au moyen de politiques économiques de type colbertiste ou sud-coréen. La caste politicienne qui sévit en est incapable ; des universitaires et chercheurs indépendants de premier rang devront apporter (comme aux États-Unis ou en Suisse) leur compétence et leur créativité.

    L’énorme bulle de la dette mondiale, les flux démentiels de capitaux seront remis en question. Comment les résorber ? De même que la mondialisation aveugle. Ce seront désormais les peuples qui dirigeront la monnaie et la finance, le commerce international ; et non plus l’inverse. L’ONU sera probablement appelée à remplacer le FMI et la Banque mondiale, compromis, opaques, qui ont failli à leur tâche.

    Et, surtout, les Français voudront rejeter de leur République le régime dégénéré qui les détruit civiquement et socialement et leur répugne, pour pouvoir, comme tous les peuples civilisés, chasser ou juger un mauvais Président, se prononcer sur les grands sujets qui concernent leur vie, l’avenir de la nation, par référendum d’initiative populaire, par la proportionnelle, sanction de toutes les fraudes sociales et des évasions fiscales.

    Les orages qui vont se lever des Amériques et de Suisse seront soudains et violents ; mais ils apporteront la pluie aux terres assoiffées de vérité et de justice : les espaces d’une autre vie pour la planète. Les Français pourront alors semer et rêver.

    http://www.bvoltaire.fr/2018-annee-de-toutes-revolutions/

  • Harcèlement sexuel : Huffington Post, UNEF, Hollywood, les « féministes » complices des porcs

    Antiracistes, féministes et gauchistes, qui viennent d’ailleurs du même arbre vénéneux, rivalisent dans la distribution de moraline. En toute hypocrisie bien sûr, tant il est vrai qu’ils se contrefichent qui des minorités, qui des femmes et qui du peuple, leur obsession étant totalement centré sur leur bouc-émissaire : la France catholique. Les faits ne sont dénoncés que lorsqu’ils servent leur cause. Triple exemple tiré des derniers jours :

    • L’UNEF n’est pas seulement un syndicat étudiant qui fournit le PS en cadres, il semble aussi connaître des problèmes de harcèlement sexuels. Là encore la parole se libère. Il semblerait que les jeunes progressistes avaient inventé le terme de « castorer » (une allusion à Simone de Beauvoir, comparse du harceleur Sartre ?) quand ils avaient connus bibliquement une donzelle. On apprend par le témoignage d’une certaine Annaïg (Annette en breton) que cela cachait des faits extrêmement graves, comme des filles qui « ont dû avorter »et les « pressions voire les menaces qu’elles recevaient pour se taire »« Suis-je la seule à avoir été provoquée par un haut responsable de l’organisation qui savait que je vomissais ses pratiques ? (Pour moi, ce fut cette fois où il caressa publiquement l’entrejambe d’une camarade sans lui demander son avis en me disant, l’œil lubrique : “Ça te choque hein ?”). » Elle évoque aussi comment certains cadres utilisaient les rencontres nationales, et la montée de « camarades » provinciales, pour choisir qui ils hébergeaient et pouvoir en profiter sexuellement. Un autre témoignage publié sur Facebook le 16 novembre par Raphaëlle Rémy-Leleu décrit par le détail la façon dont les couples sont surveillés, épiés, mais aussi les pressions qu’elle a subies en raison de sa vie sexuelle. Elle l’assure : « Aucune [militante] n’a échappé à la violence sexiste de l’organisation. ». Or qui était la secrétaire générale de l’UNEF à l’époque ? La fameuse Caroline de Haas, la même qui disait que ce qui était choquant dans l’appel au viol contre des militantes nationalistes, ce n’était le viol mais le fait que cela fasse le jeu du FN… Parfaitement au courant des faits, elle n’a rien dit. Ils ne servaient pas la cause…
    • Le Huffington Post est un journal interpellé quelque part sur la question des prédateurs sexuels. N’est-il pas dirigé en France par Anne Schwartz « Sinclair », ex-Levaï, ex-Strauss-Kahn ? Ce cyberjournal d’extrême gauche, propre à vomir en permanence sur l’homme blanc chrétien (au point de nier toute connotation ethnique aux crimes de Weinstein) se voit démasqué dans sa propre hypocrisie. Mélanie Ehrenkranz a ainsi dénoncé la fondatrice Arianna Huffington, à l’état civil Ariádni-Ánna Stasinopoúlou, comme complice de prédateur sexuels, notamment du rédacteur franco-indo-américain Jimmy Soni, auteur de «comportements inappropriés » qui, en 2014, a été soudainement réaffecté pour aider à lancer HuffPost India et envoyé à New Delhi après que des rumeurs avaient circulé sur son attitude envers plusieurs femmes employées. La connaissance de Arianna Huffington de l’enquête sur Soni, ainsi que l’absence de reconnaissance des problèmes internes ou externes, ont mis en doute son engagement à défendre les droits des femmes. Une employée de Huffington Post qui était rédactrice à l’époque a dit que Huffington était «très protectrice envers ceux qui étaient dans son petit clan», ajoutant que «je ne doute pas une fraction de seconde qu’elle les protégerait que ce soit pour des harcèlements sexuels ou des fautes professionnelles. »
    • Hollywood L’affaire Weinstein a permis de démasquer trois gauchistes de la plus belle eau, qui « savaient », mais qui ont fermé leur clapet, car cela nuisait à la cause, par ailleurs trois animateurs de la haine anti-Trump connus pour leurs éternelles leçons de de morale : Jane Seymour Fonda « militante féministe », Mary Louise Streep, ferme soutien d’Hillary Diane Clinton (elle aussi grande « féministe » protectrice de harceleurs sexuels, quand ce n’est pas de pédophiles…) et, cerise sur le McDo’, Quentin Jerome Tarantino, donneur de leçons entre mille… Mais il y a maintenant un nouveau nom sur la liste des « balance ton porc mais touche pas à mon cochon » : Allison Mack, numéro deux de la secte NXIVM fondée par Keith Raniere, mais présidée par Nancy Salzman et financée par Sara et Clare Bronfman, sœurs du producteur de film Edgar Miles Bronfman Jr et surtout filles du patron du Congrès Juif Mondial Edgar Miles Bronfman Sr. Cette secte pratique l’esclavage sexuel, avec notamment marquage au fer rouge des adeptes féminins.

    Quand les féministes parlent de « droits des femmes », elles ne sont pas plus crédibles que Bernard Madoff parlant d’honnêteté financière ou le bon docteur Eufemiano Fientes de lutte antidopage…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/harcelement-sexuel-huffington-post-unef-hollywood-les-feministes-complices-des-porcs/83751/

  • De Mai 68 à Anti-Poutine 2018, 50 ans - Xavier Moreau, Alexandre Latsa et Yann Avril

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Fonds vert pour le climat, destiné aux pays plus pauvres, brasse des milliards… pour développer le secteur privé des pays riches ?

    Fonds vert climat pauvres secteur privé
     
    Ce n’est pas Mediapart qui s’en émeut, mais un grand article du New York TimesLes pays pauvres croyaient pouvoir bénéficier davantage de ce Fonds vert pour le climat lancé par les Nations unies en 2011 à la conférence de Durban. On leur avait promis des milliards, via ce mécanisme financier – ils n’en ont pas beaucoup vu la couleur. En réalité, seulement1/10 du financement a été consacré à des projets détenus et exploités par des pays pauvres… alors que nombre de projets discutables ont été investis par le secteur privé des pays développés.

    Lire la suite sur REINFORMATION.TV

  • Donald Trump a déjà nommé 59 juges fédéraux, très ancrés à droite

    6a00d83451619c69e201b7c9355f14970b-800wi.jpgSelon Libération, Donald Trump est en train de transformer le système judiciaire des Etats-Unis en nommant des dizaines de juges très ancrés à droite. Cette transformation pourrait avoir des conséquences pendant des dizaines d’années. Carl Tobias, professeur de droit à l’université de Richmond, explique :

    «La vitesse à laquelle Trump nomme des juges est peut-être l’aspect le plus réussi de sa présidence. En nombre de nominés, Trump a largement surpassé Obama, Bush et Clinton.» «Aucun élu républicain n’a voté contre un juge nommé par Trump, ni en commission ni en séance plénière»

    Depuis le 20 janvier, il a nommé 59 juges fédéraux, dont une immense majorité pour des postes à vie. Au même stade de leur mandat, Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton en avaient respectivement nommé 22, 52 et 30. Si Trump a pu procéder à autant de nominations, c’est grâce au nombre inhabituellement élevé de postes vacants : près de 110 au moment de sa prise de fonction, en raison de l’obstructionnisme des Républicains, qui ont refusé d’entériner au Sénat les juges nommés par Obama dans les dernières années de sa présidence.

    La nomination la plus notable reste celle du conservateur Neil Gorsuch, confirmé début avril comme neuvième juge à la Cour suprême. Au-delà de ce poste emblématique, les nominations de juges fédéraux par dizaines offrent encore davantage à Trump la possibilité d’imprimer durablement sa marque sur le système judiciaire. Parmi les nommés, on compte :

    • John Bush, 52 ans, confirmé en juillet par le Sénat, qui a comparé l’avortement à l’esclavage, les décrivant comme «les deux plus grandes tragédies de notre pays».
    • Amy Coney Barrett, 45 ans, fervente opposante à l’avortement, confirmée mardi.
    • Jeff Mateer, 59 ans, nommé mais pas encore confirmé à un poste de juge fédéral au Texas, déclarait en 2015 que les enfants transgenres faisaient partie d’un «plan de Satan». Il défend la «thérapie de conversion» pour les homosexuels et estime que le mariage entre personnes de même sexe risque de conduire à la polygamie et à la zoophilie.

    Pas vraiment des gauchistes donc et l'on comprend l'hystérie anti-Trump des milieux de gauche, pourtant actuellement minés par des scandales sexuels à répétition.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le nationalisme de Donald Trump

    Ignorée, enfouie dans un silence diplomatique ou géostratégique, la Crée du Nord n’en finit plus désormais de faire parler d’elle - et de son nucléaire. Pourquoi tout ce bruit ?

    « De l'Union soviétique au Venezuela en passant par Cuba, partout où le vrai socialisme ou le vrai communisme a été adopté, il a eu pour effet l'angoisse, la dévastation, l'échec. Ceux qui prêchent les principes de ces idéologies discréditées ne font que contribuer à la prolongation de la souffrance de ceux qui vivent sous la coupe de ces systèmes cruels. »

    Donald Trump

    Pour comprendre l'histoire coréenne, il serait assurément peu réaliste de s'en tenir aux coups de gueule de Donald Trump et aux effets d'annonce de Kim Jong-un. Des annonces qui ne sont d'ailleurs pas véritables dans leur totalité, mais dont les effets, visibles ou ressentis, permettent de ne pas douter de leur vérité fondamentale. À savoir que le despote nord-coréen dispose d'armes nucléaires dont il use volontiers, sous forme de tests, pour ponctuer ses déclarations incendiaires.

    Les experts se disputent sans doute pour savoir s'il s'agit d'une bombe A ou d'une bombe H, peut-être même sont-ils arrivés à une conclusion, mais cela n'a guère d'importance. La volonté de toute-puissance (pour ne pas dire la folie) de Kim Jong-un est telle qu'il ne lui suffira sans doute pas d'être la neuvième puissance nucléaire, alors qu'il pourrait être la première puissance nucléaire à dépasser, au XXI siècle, le stade de la dissuasion pour atteindre un niveau actif. On imagine aisément les réactions en chaine qui pourraient se déclencher si les fourmillements de ses doigts devenaient trop vindicatifs…

    Mais c'est le second point qui est, d'une certaine façon, le plus inquiétant. Face au scénario apocalyptique façonné, volontairement ou non, par le méchant Coréen, tout le monde, même ses soutiens chinois ou russe, a haussé le ton. Avec, comme solution évidente, une réponse globale. Une réponse mondiale, donc, qui a bien évidemment l'aval gourmand de l'ONU On comprend d'ailleurs qu'elle ne boude pas son plaisir, lorsque même Pékin insiste sur le rôle décisif, du Conseil de sécurité.

    Rebondissant sur le risque d'une catastrophe globale, Poutine en appelle aussi à un règlement onusien, et donc à une gestion mondiale de la crise.

    Tous les petits soldats de la mondialisation s'en frottent les mains, et Emmanuel Macron, qui n'a pas encore de calle politique, peut-être plus fort que les autres.

    Tout serait-il le mieux dans le meilleur des mondes ? Voire. Outre qu'il paraît pour le moins délicat de prétendre construire un monde meilleur à coups de dissuasion nucléaire, il semble tout de même que tous nos dirigeants politiques font preuve d'un tel autisme qu'ils en oublient de poser certaines questions, qui paraissent non seulement nécessaires, mais à la base du problème.

    Mondialisation de la riposte

    Pour commencer, on aimerait comprendre comment un régime comme celui de Corée du nord a fini par obtenir l'arme nucléaire. Si l'on veut bien considérer que, lorsque l'Iran fait mine d'en faire autant, le monde entier se dresse pour l'en empêcher, la chose est curieuse, pour ne pas dire suspecte.

    Ensuite, il y a la question des alliances avec la Corée du nord. Lorsque Donald Trump tempête contre ceux qui font affaire avec le régime de Kim Jong-un, il vise, en premier lieu, la Chine, mais aussi l'Inde et la Russie.

    Ce n'est donc pas une surprise, sauf pour les naïfs, si début septembre, le président sud-coréen Moon Jae-in a déclaré sans détours à l'issue d'une rencontre avec Vladimir Poutine, lors du Forum économique oriental à Vladivostok, que Moscou et Séoul sont d'accord pour « renforcer la base permettant de mettre en œuvre des projets trilatéraux impliquant les deux Corée et la Russie »… Sanctionner certes, mais pas trop ?

    D'ailleurs, en demandant que soit privilégiée la voie diplomatique, Vladimir Poutine en profite pour pointer du doigt les va-t-en-guerre. Comprenez Donald Trump.

    Le président américain n'a d'ailleurs pas manqué, pour son premier discours à l'ONU, de prendre tous ces sectateurs du mondialisme à rebrousse-poil. Tandis qu'Emmanuel Macron, pour lequel c'était aussi une première, nous balançait un petit couplet bien policé - mais éculé - sur la gouvernance mondiale, Donald Trump préférait chanter « le grand réveil des nations, la renaissance de leur esprit, de leur fierté, de leur peuple et de leur patriotisme ».

    Dans son discours, le président américain a certes menacé de « détruire totalement » la Corée du nord. Mais surtout, en réaffirmant l'America fïrst, au cœur-même de l'ONU, Donald Trump a dénoncé le mondialisme qui en est le mécanisme. Devant une assemblée qui n'en a sans doute pas cru ses oreilles, si l'on en croit les hurlements des loups qui ont suivi, le président américain a tranquillement réaffirmé la ligne directrice de sa politique « Notre succès dépend de la coalition de nations fortes et indépendantes qui embrassent leur propre souveraineté en vue de promouvoir la sécurité, la prospérité, et la paix pour elle-même et pour le monde. »

    Pour le mondialisme, Kim Jong-un n'est peut-être qu'un moyen. Mais il est clair que Donald Trump est l'homme à abattre.

    Hugues Dalric monde&vie 28 septembre 2017

  • Twitter réduit ses pertes mais est menacé par un trop-plein de censure

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    Habitué aux pertes colossales, Twitter est en train de les réduire. Les résultats du 3ème trimestre 2017 annoncent 330 millions d’utilisateurs (+4% sur un an) et une croissance de 14% des utilisateurs actifs – mais contrairement à Facebook, Snapchat et Instagram, Twitter ne publie toujours pas le nombre d’utilisateurs actifs par jour. La société n’a perdu « que » 21 millions de dollars au troisième trimestre contre 116 au précédent et 100 au troisième trimestre de l’an dernier. Le CA a reculé de 4% à 590 millions de dollars et les dépenses baissent de 16% à 582 millions de dollars.

    Twitter, qui vient de passer à 280 caractères, espère être dans le vert à la fin de l’année… mais côté censure, les voyants virent au rouge et l’exaspération menace le réseau social. Mis en cause par les autorités américaines pour avoir diffusé les tweets sponsorisés des médias RT et Sputnik – proches du gouvernement russe – lors des élections américaines, comme tous les autres tweets sponsorisés des médias ou des candidats, Twitter s’est en effet mis au garde-à-vous en censurant dès le 26 octobre et à l’avenir tous les tweets sponsorisés des deux médias officiels russes. Pourtant, il ne s’agit pas d’un petit budget : RT a dépensé 274 100 dollars de publicité en 2016, ainsi que 1,9 millions de dollars de pub sur Twitter depuis 2011. Les russes ont menacé de leur côté de mettre à sec la branche russe de Twitter en arrêtant toutes les publicités d’entreprises – un marché de plusieurs millions de dollars pour le réseau social.
    La menace GAB…

    Entre-temps, la censure menace l’existence même de Twitter. Un nouveau réseau social, GAB, prend de l’importance dans le monde anglo-saxon, même s’il reste confidentiel en France. Créé en août 2016 après que son fondateur, le texan Andrew Torba, ait constaté que Facebook censurait des articles de presse conservateurs, il a gagné de l’importance lorsque Twitter a suspendu, au nom de la lutte contre les propos racistes, sexistes etc. des dizaines de comptes de personnalités de l’alt-right américaine. En janvier 2017 il revendique 215 000 utilisateurs.

    Fin 2016, la décision des géants du web Apple et Google de bannir GAB de leurs systèmes de distribution d’application renforce la popularité du site – simple application de l’effet Streisand. En août 2017 Google et Apple retirent une fois de plus les applications de GAB.ai de leurs systèmes de distribution, pour violation de leur politique sur les discours haineux. GAB arrive néanmoins à lever 1 million de dollars dont 500 000 en cinq jours et à se financer depuis – il n’y a pas de pub et le site dont le logo est une grenouille verte, allusion transparente à l’icone de l’alt-right Pepe the Frog, vit des dons de ses utilisateurs.

    En avril 2017 Gab lance une offre “premium”, GAB Pro, à 5,99 dollars mensuels qui donne accès à des tchats privés où les messages s’effacent au bout de 24 heures, ainsi qu’à la GabTV, un service de streaming de vidéos alimenté par des contenus “libérés de la censure” ; cette version pro atteint 2500 utilisateurs en août dernier, ce qui permet d’équilibrer ses finances. Après un coup de mou d’avril à septembre, GAB est reparti à la hausse, alimenté par les polémiques et les tentatives de censure des grands du web : il est aujourd’hui classé 16 564 dans le monde et 7 051 aux USA sur Alexa Ranking.

    Devenu un refuge logique pour les nationalistes de tous ordres, GAB essaie de se développer au-delà de la bulle de l’alt-right anglo-saxonne en surfant sur la liberté d’expression, menacée par les géants du web. Utsav Sanduja, directeur d’exploitation de Gab, met en avant cette problématique : « il y a trop de censure dans le monde. J’ai vu beaucoup de monde en UE qui ont été censurés juste pour avoir critiqué le problème des migrants », dit-il pour expliquer les motivations qui l’ont conduit à travailler pour GAB. « J’ai vu beaucoup de doubles standards dans les réseaux sociaux ; j’ai un passé de journaliste international, j’ai travaillé dans de nombreux pays dans le monde et je connais vraiment la valeur des droits de l’homme et de la libre expression », ajoute-t-il.

    Le web au bord de la cassure

    Il revient sur la violente campagne anti-GAB dans la presse américaine : « un mélange de médias qui se placent en guerriers de la justice sociale ou des médias de gauche tels que The NY Times, The Washington Post, The Guardian et leurs relations avec les médias sociaux. Il y a un nœud qui relie ces journalistes et les gens qui travaillent sur Facebook, ainsi que ceux qui ont contribué à la campagne de Hillary Clinton ».

    Utsav Sanduja revendique le rôle politique de GAB : « nous avons aidé à la libre expression d’activistes de l’AfD en Allemagne, du Front National en France, de l’Ukip en Angleterre et nous leur donnons la possibilité de critiquer leurs gouvernements et leurs politiques ; ces partis politiques peuvent diffuser leur parole sur GAB, alors que sur Facebook et Twitter ils sont pris à partie par des discours de haines et des fake news ».

    Cependant la guerre contre les sites web proches de l’extrême-droite commence à inquiéter les géants du web eux-mêmes. Ainsi de la disparition fulgurante du DailyStormer, créé en 2013, après les attentats de Charlottesville. Le média d’extrême-droite avait publié un article qui s’en prenait à la victime. Immédiatement, son hébergeur GoDaddy l’a suspendu, l’hébergeur Google chez qui il a déménagé idem, YouTube a fermé sa page, Facebook l’a viré du newsfeed et CloudFlare a cessé de le protéger contre les attaques DNS. DailyStormer a été viré du web comme un malpropre – il s’est réfugié depuis sur le Dark web, mais ce Blitzkrieg contre le fascisme a laissé une impression de gueule de bois.

    Je me suis réveillé de mauvaise humeur et j’ai décidé qu’un site ne devrait pas être autorisé sur Internet. Personne ne devrait avoir un tel pouvoir », aurait écrit – semble-t-il à regret – Matthew Prince, le patron de CloudFlare, dans un email à l’un de ses employés. Il développe dans un long billet sa vision pour le moins pessimiste de l’avenir d’internet et de sa neutralité : « dans un futur proche, si ce n’est pas déjà le cas, pour publier un contenu sur Internet, vous aurez besoin de passer par le réseau d’un géant comme Cloudflare, Google Microsoft, Facebook, Amazon ou Alibaba. Sans un guide clair pour réguler les contenus, un petit nombre d’entreprises va décider ce qui peut ou ne pas être publié en ligne.

    Au-delà de la question de la censure, le web est aux portes d’une « cassure », estime le Pew Research Center. D’un côté, « des zones sécurisées régulées par des intelligences artificielles », où les contenus qui n’arrangent pas la doxa sont censurés, qu’ils soient socialistes et anti-militaristes ou proches de l’extrême-droite nationaliste et suprémaciste. De l’autre des espaces d’anarchie, tels que le Dark web, les réseaux sociaux alternatifs voire des internets alternatifs, construits selon la technologie du blockchain utilisée par Bitcoin. L’unité du web aura vécu.

    Texte repris de Ojim

    https://fr.novopress.info/208414/twitter-reduit-ses-pertes-mais-est-menace-par-un-trop-plein-de-censure/

  • Éric Zemmour : « Comment Donald Trump cherche à mobiliser l'Asie contre la Chine »

    BILLET - Le président américain tente de fédérer tous les pays d'Asie qui ont peur de la domination chinoise. Une situation dangereuse, selon Eric Zemmour, lucide comme toujouyrs ! [RTL 9.11].  Sur ce même sujet, on lira avec profit le analyses de Lafautearousseau [Liens ci-dessous].  LFAR 

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    Donald Trump a débuté un voyage officiel en Asie qui durera onze jours. Ce n'est pas un voyage, mais un périple. Pas du spectacle, mais de la grande politique. L'Asie est devenue le cœur des préoccupations américaines. Loin, très loin de l'Europe. Après avoir longtemps joué les modestes, pour mieux attirer les grands groupes américains, la Chine assume désormais son ambition hégémonique : placer la Chine au cœur du libre-échange mondial.

    Comme les Américains après 1945, les Chinois multiplient les institutions financières qui attirent le reste du monde. Mais il n'y a pas que l'économie : ils veulent faire de la mer de Chine un lac chinois et en expulser la marine américaine. Alors Donald Trump tente de fédérer tous les pays d'Asie qui ont peur de la domination chinoise. Mais sur le plan économique, les Américains ont déjà perdu la bataille. Il ne leur reste que l'arme militaire.  

    Éric Zemmour

    Lecture recommandée : Les analyse de Lafautearousseau sur le sujet ...

    Notre avant-guerre ?

    A quoi tient la renaissance de la puissance chinoise ?

    La Chine construit un port de guerre à Djibouti

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La coalition occidentale a protégé la fuite des islamistes de Daech

    6a00d83451619c69e201bb09d76a9f970d-250wi.pngDans une enquête publiée lundi, la BBC dévoile les détails d’un accord secret, qui a permis à des centaines de combattants de l’État islamique et leurs familles de fuir la ville syrienne de Raqqa, sous les yeux de la coalition occidentale et des forces kurdes, qui contrôlent l’ex-bastion du groupe terroriste. Le convoi comprenait des cadres de Daech et des dizaines de djihadistes étrangers.

    Depuis, la coalition américano-britannique, alliée aux Forces démocratiques syriennes (rebelles anti-Assad), a tout fait cacher au monde son accord secret. Les camions du convoi de six à sept kilomètres de long ont transporté environ 4 000 personnes, dont des femmes et des enfants, mais aussi des tonnes de munitions.

    À la lumière des révélations de la BBC, la coalition a depuis reconnu son rôle dans l’accord. Plusieurs témoins ont entendu des avions de chasse, parfois des drones, suivre la colonne de véhicules. La coalition a reconnu avoir supervisé depuis les airs le convoi, qui a achevé son parcours en territoire djihadiste, dans un village entre Markada et Al-Souwar.

    Parmi les fuyards, il y avait plusieurs citoyens français. Abou Basir al-Faransy explique :

    “Certains de nos frères français ont quitté le groupe pour la France pour y mener des attaques dans ce qu’on pourrait appeler le ‘Jour du Jugement’”.

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/11/la-coalition-occidentale-a-prot%C3%A9g%C3%A9-la-fuite-des-islamistes-de-daech.html