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  • Vingt-cinquième journal du Réinfo.

    Bienvenue pour ce nouveau numéro de Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, du 5 octobre 2015.

    Au sommaire de ce vingt-cinquième numéro :

    • Retour sur le massacre fiscal français… Dans un ouvrage récent « Le massacre fiscal » aux Éditions du Moment, Manon Laporte, avocate fiscaliste s’intéresse à l’augmentation considérable de la charge fiscale tous impôts confondus, qui a frappé depuis 2011 l’ensemble des particuliers et des entreprises françaises, droite et gauche au pouvoir mélangées. L’ensemble de ces hausses représentant l’augmentation ou la création de près de 103 impôts, taxes ou cotisations sociales et atteint 48 milliards d’euros. Bienvenue en absurdie.

    • Budget 2016. À peine dévoilé, déjà enterré par le Haut Conseil des finances publiques. Non seulement le budget est faussé, insincère et irréaliste, mais il est en plus injuste et partisan. Il y a ceux qui paient et ceux qui touchent…

     Réforme urgente des lycées. En 2011, 30 % des jeunes de 17 ans ne savaient pas lire correctement… Le taux est identique en 2014… Pour 10 %, c’est même une incapacité totale à l’appréhension d’un texte, dit simple. Pour 4,1 %, c’est de l’illettrisme pur et simple. Et pourtant, chaque lycéen coûte près de 40 % plus cher qu’un lycéen des autres pays de l’OCDE…

    • Finie la comédie, la Russie entre en piste en Syrie, pour appuyer le gouvernement légal syrien. Il n’y a plus d’un côté les gentils djihadistes soutenus par Fabius et le méchant Daesh. Il n’y a plus que des terroristes désignés comme cibles. Et c’est beaucoup plus efficace quand on collabore avec les services légaux syriens. Mais attention, la désinformation de masse est en marche !

    • La CEDEAO, la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest tente d’exister, malgré les ingérences de la France et des États Unis. Les échéances présidentielles dans deux des pays membres, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, attise bien des appétits.

    • et, pour finir, nous détaillerons l’actualité du Parti de la France, avec les prochains rendez-vous dans nos différentes fédérations.

  • Erdogan appelle les Turcs à ne pas s'assimiler. Chauprade écrit à Cazeneuve

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    Source.

    Michel Janva

  • Tous « logés » à la même enseigne

    «C’est pas moi, c’est lui» : devant des Français consternés,  droite et gauche s’accusent mutuellement de faire le jeu du FN, se renvoient la responsabilité de l’empathie croissante au sein de l’électorat pour les idées nationales. Invité à réagir aux  propositions du rapport du président de l’assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone et de l’historien de gauche Michel Winock (proportionnelle, septennat non renouvelable, réflexion sur la fusion du Sénat et du Conseil économique…), le sénateur LR Roger Karoutchi s’est étranglé. « Monsieur Bartolone, qui a passé sa vie à nous reprocher de courir derrière le FN, ça ne le gêne pas de proposer un mode de scrutin qui mettrait 100 députés FN à l’Assemblée nationale. On n’est plus à une contradiction près. Franchement ça va quoi… » a-t-il lancé sur Public Sénat.  De son côté M. Bartolone réagissant à la polémique Morano sur la France pays historiquement de race blanche  expliquait jeudi sur RTL qu’il ne fallait pas  oublier que c’est  la  «droite»,  «toute la bande (sic) qui était avec (Mme  Morano) et qui l’a amenée à tenir ces propos». «A force de courir (derrière) le Front National, c’est la plus stupide qui s’est fait prendre.»

    Nous pourrions aussi demander à l’humaniste Claude Bartolone ce qui l’amène,  lui et ses amis,  à cet acharnement, cette obsession,  cette fureur même,  consistant  à nier  les différences et les caractéristiques ethniques quand elles concernent notamment les Européens.

    Comme le notait Philippe Delbauvre (voxnr),  «il y a une incohérence à célébrer les peuples premiers comme les indiens, soient-ils d’Amazonie ou d’Amérique du nord, tout en refusant de célébrer les autres races. Il me semble que c’est un noir qui a évoqué sa négritude. Faudrait-il pratiquer l’autodafé de ses ouvrages pour ce motif ? (…) L’idée qu’il existe au monde un homme unique est une faute. N’importe quel étudiant en licence d’ethnologie le sait.  Les ouvrages universitaires en disent assez long sur le sujet.»

    Cette  mauvaise foi  éclatante, cette duplicité étaient aussi bien présentes  à l’occasion des réponses apportées mercredi par  Bernard Cazeneuve, dans les locaux de  l’assemblée nationale,   aux questions  qui lui ont été posées par  Bruno Gollnisch  dans le cadre de  l’audition  du Ministre de l’Intérieur sur les questions migratoires.

    Un article paru hier dans l’Ardennais (Union-Ardennais), sous la plume de madame Valérie Léonard, relate d’ailleurs de manière bien partiale et tronquée cette audition. Notamment la question posée par le député européen frontiste à M. Cazeneuve , à savoir si les reconduites forcées à la frontière se faisaient aux frontières limitrophes de la France (prenant le cas de Charleville-Mézières qui parle à de très nombreux Français comme ville frontière avec la Belgique), permettant aux clandestins de revenir très facilement le lendemain par un autre chemin.

    Se voulant spirituel,  ce ministre a manié l’ironie en  croyant   bon de préciser que Charleville-Mézières n’était pas en Belgique mais en France, ce qui était justement la question que lui était posée : reconduite à nos propres frontières ou dans les pays d’origine? La journaliste de l’Ardennais   parle dans sa manchette du «grand moment de solitude» de Bruno Gollnisch  lors de cette réponse du ministre. « Pour un peu de partialité, et plutôt que de régurgiter sans vérifier les cancans qu’on lui fournit» a souligné le dirigeant FN,  nous invitons  Mme Léonard à consulter la vidéo de cette audition dont  l’extrait a été diffusé hier sur ce blogue.  Ainsi, «chacun pourra se faire juge de la frontière entre la précipitation ou le parti-pris» précise Bruno, qui a  une parfaite connaissance de cette région  de notre beau pays et  dont le défunt ancêtre, Edmond Gollnisch, fut  jadis maire de Sedan…

    Il s’agit aussi de remarquer que M. Cazeneuve  n’a  pas su répondre sur le fond, de manière claire et précise (et pour cause)  aux questions portant sur la réalité effective du chiffre des reconduits à la  frontière. Un récent rapport du Conseil d’Etat  établissait  que 90% des déboutés du droit d’asile restaient en fait chez eux chez nous.

    A la vérité le bilan  de M.  Cazeneuve à la tête du ministère de l’Intérieur,  de Calais à Marseille, sur le front de la lutte contre l’insécurité comme sur celui de de l’immigration clandestine,  est aussi  médiocre que celui  de son (de ses) prédecesseur(s).

    Pour être tout à fait  juste, M. Cazeneuve a un sens bien à lui  des priorités, comme  lors du  14 Juillet, lorsqu’il avait fait arrêter  « préventivement » plusieurs responsables et militants FN parisiens par crainte de sifflets durant le passage du chef de l’État sur les Champs-Élysées. A contrario comme le rapportait  Valeurs Actuelles  il  s’était  montré « totalement incapable d’user de ces mêmes mesures préventives — cette fois justifiées — à l’encontre des écolocasseurs de Dijon, Toulouse ou Nantes fichés par ses services ( Conséquence : des dizaines de policiers blessés, dont certains à l’acide, des rues entières dévastées, des monuments aux morts profanés, des murs recouverts de tags appelant au meurtre : Flics, porcs, assassins, Un flic, une balle, justice sociale… Ce fut déjà le cas, le 19 juillet, pour la manifestation propalestinienne de Barbès, à Paris, qui a dégénéré en émeute… malgré son interdiction ».

    Bernard Cazeneuve  incarne de fait la figure assez caricaturale du  militant franc maçon antinational  qui comme M. Valls ne manque pas de recevoir  les différentes  obédiences des fils de la veuve au ministère.  C’est avec la satisfaction que l’on imagine qu’il a entendu  la déclaration du  ministre de l’Education « nationale »,  Najat Vallaud-Belkacem, le 27 septembre  l’occasion   le 5ème Dîner de la Grande Loge de France (GLDF) :  «Je sais ce que la République et l’Ecole doivent à la Franc-Maçonnerie depuis deux siècles, comme le droit à la contraception doit beaucoup à la GLDF. » Hélas nous aussi nous le savons et en voyons les  sinistres résultats…

    Des propos auxquels font écho les propres déclarations  du ministre de l’Intérieur sur cette « laïcité  (qui) porte en elle l’espérance de l’affranchissement de l’homme, par le dépassement de tous les dogmatismes ». Et qui assène  qu’évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est « faire une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse ». C’est en tout cas « brader l’héritage laïque de la France ».

    Ce n’est  pas peu dire que cette laïcité là,  hors-sol, arme de destruction massive de l’identité française, n’est pas la nôtre et qu’il serait bien inspiré d’écouter plutôt une républicaine comme l’essayiste Makila Sorel,  membre du haut comité à l’intégration, jusqu’à la dissolution il y a trois ans par François Hollande,  qui écrivait : « Nous devons rompre avec l’idéologie victimaire qui inspire toute notre politique d’intégration et qui a échoué : On demande aux peuples Européens de disparaître, c’est une entreprise terrifiante ! »

    Une entreprise terrifiante  dont il est encore temps de se libérer.

    http://gollnisch.com/2015/10/02/tous-loges-a-la-meme-enseigne/

  • Le retour au réel – par Bernard Lugan

    Source : Blog de Bernard Lugan
    Comme l’écrit Thomas Flichy dans un article intitulé « Géopolitique : retour aux règles du jeu »[1], les faux paradigmes d’hier ont volé en éclats cependant que les paradigmes prétendument désuets, se sont au contraire révélés opérants.

    C’est donc à un retour au réel que nous assistons. Obstinément nié depuis 1945 au nom d’une idéologie désincarnée, ce réel revient en force depuis l’éclatement des blocs à travers la renaissance de la vieille Russie, le retour de l’Iran, l’éveil de la Chine et de l’Inde.
    Aveugles à la perte du monopole intellectuel découlant de ce basculement géographique et géopolitique, les responsables « occidentaux » ont continué à vouloir régir le monde au nom de leurs vieilles lunes. Ils y ont même ajouté de nouveaux impératifs catégoriques comme la féminisation de la société et la place réservée aux minorités sexuelles. Sans voir que ces règles, applicables à eux-mêmes, soit à moins de 15% de la population mondiale, sont rejetées par 85% de l’humanité…

    Prisonniers de leurs dogmes, autistes et sourds à la fois, ils sont désemparés quand le réel leur explose à la figure. Comme en Syrie où, au nom des « droits de l’homme », ils ont armé les pires fanatiques et mis à bas une société multi-confessionnelle. Or, voilà qu’après avoir parlé du président Assad comme d’un nouvel Hitler, acculés par les évidences, ils se préparent, toute honte bue, à discuter avec lui.

     

    En Afrique, le mythe universaliste négateur des ethnies (lire des enracinements et des différences) a gravement mutilé le continent. N’est-on pas allé jusqu’au bout de l’absurde avec ces africanistes français (Jean-Pierre Chrétien, Catherine Coquery-Vidrovitch, Jean-Loup Amselle et leurs élèves), qui ont osé soutenir que les ethnies africaines étant des créations coloniales, elles devaient être écartées des grilles d’analyse politiques et géopolitiques. Or, ces errements intellectuels sont une insulte faite à l’Afrique car ils sous-entendent que les peuples africains ont tout reçu des colonisateurs, jusqu’à leur nom et leur identité. Avant la colonisation, le continent n’était-il donc peuplé que de masses indifférenciées ?
    Mais là encore, le réel est de retour et ces arrogantes prétentions universalistes n’apparaissent plus aujourd’hui que comme la butte témoin d’une pensée prisonnière d’impératifs idéologiques anachroniques car nés dans les années 1950.

    L’exemple de la Libye est éloquent à cet égard. Désintégrée au nom des « droits de l’homme » et de la démocratie universelle, puis plongée dans un chaos sans nom, voilà qu’elle se tourne vers le réel pour sortir de l’abîme. Or, ce réel prend l’exact contre-pied des principes abstraits au nom desquels fut déclenchée la guerre contre le colonel Kadhafi : c’est celui des tribus dont on nous disait hier encore qu’elles appartenaient au passé.
    Le 14 septembre 2015, un coup de tonnerre a ainsi retenti dans le ciel serein des certitudes démocratiques européo centrées quand le Conseil suprême des tribus de Libye désigna Seif al-Islam Kadhafi comme son représentant légal. Désormais, voilà donc un fils du défunt colonel seul habilité à parler au nom des vraies forces vives du pays… Contre les universalistes. Qu’ils soient islamistes ou démocrates.

    [1] Thomas Flichy est professeur aux Ecoles de Saint-Cyr-Coëtquidan et cet article est à paraître dans la revue Le Casoar.

    http://fr.novopress.info/193201/retour-au-reel-bernard-lugan/#more-193201

  • New York, septembre 2015 : Poutine reprogramme le « Nouvel ordre mondial » en sept heures

    Trafic dense, ces deux dernières semaines à New York, entre le Saint-Père, le président chinois, la kyrielle de roitelets onusiens… et Vladimir Poutine.

    Alors que septembre produit urbi et orbi un substrat de « sauts qualitatifs » notables :

    – L’Europe démissionne face aux mouvements migratoires massifs et renonce de facto au principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes,

    – Elle s’attire derechef la méfiance des Américains, considérant l’immense potentiel terroriste du cheval de Troie migrant,

    – Une coalition orthodoxe-chiite se met en place (Russie, Irak, Iran, Syrie) afin de verrouiller le califat islamique avant son expansion à l’est, au nord et à l’ouest,

    – Netanyahou se réajuste vis-à-vis de la Russie, ayant perdu des points aux États-Unis,

    – Bill Clinton considère souhaitable un accord avec Poutine sur la Syrie et l’éradication de l’État islamique, tandis que Trump donne un « A » (10/10) à Poutine en termes de leadership, tout en rajoutant que c’est « merveilleux » que Poutine et Assad s’occupent du califat,

    – Candidat républicain aux primaires, le chirurgien afro-américain Ben Carson pulvérise les sondages, et remplit sa caisse électorale en postulant que tout futur candidat musulman au poste de président devra répudier la charia pour être éligible,

    – La Chine évite les sanctions relatives à son cyber-espionnage, et continuera à quadriller les îlots des détroits de la mer de Chine méridionale,

    – Le pape présente aux Américains, peuple « exceptionnel », les facettes de leur devoir familial communautaire comme de leurs responsabilités internationales et provoque involontairement la démission du Speaker de la Chambre des représentants (un catholique fervent sous le stress de récents débats partisans, qui découvre ainsi son chemin de Damas),

    – Les démocrates et républicains perdent le nord, comme à la fin de la guerre du Vietnam.

    Cependant que Poutine, lui, ne chôme pas :

    – D’abord, il enregistre le 20 septembre, pour la chaîne CBS/PBS (« 60 Minutes »), une leçon de realpolitik et de dialectique, se mettant dans la poche le retors journaliste Charlie Rose, répondant à toutes les questions les plus gênantes, mêlant fermeté, politesse et ironie. À voir absolument, surtout par ses adversaires…

    – Ensuite, le 28 septembre, de passage aux Nations unies, c’est la leçon de blitzkrieg où, en position de faiblesse, malgré une économie exsangue, il devient l’expert et le passage obligé en diplomatie mondiale sur le terrorisme, redéfinit ensuite le rôle de l’ONU, préempte ce faisant une attaque des oligarques ukrainiens sur le maintien du droit de veto de la Russie, pour enfin gagner le soir même la bataille des médias américains qui, agréablement surpris, et à défaut d’approuver sa conduite, adulent son professionnalisme et la substance de son discours… tout en assassinant le saturnien Obama.

    Premiers bombardements russes en Syrie le 30 septembre. La diabolisation a ses avantages…

    André Archimbaud

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuFZyEkVyzexcmWqS.shtml

  • Marine Le Pen : « Poutine fait ce que la France aurait dû faire » – Immigration, économie, régionale, race blanche, etc.

    Liberté d’expression… Marine Le Pen fait surtout attention de ne surtout pas dire ce qu’on veut lui faire dire. 


    Le Pen : « Je n’ai aucune raison d’accueillir… par Europe1fr

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-poutine-fait-ce-que-la-france-aurait-du-faire-immigration-economie-regionale-race-blanche-etc/40036

  • Marion M. Le Pen à Moscou évoque la question du Moyen-Orient, de l’immigration, du mariage gay, et … de son grand-père

    Marion Maréchal-Le Pen, députée de Vaucluse (FN), a accordé à RT France une interview pour évoquer les questions d’actualité, en particulier les derniers événements en Syrie, mais aussi la crise migratoire en Europe et en France.

    RT France : Vous êtes à Moscou pour discuter de la situation en Syrie. Ne craignez-vous pas que les médias français ne vous accusent de vouloir flirter avec Moscou ?

    Marion Maréchal-Le Pen : Souvenez-vous, cela fait bien longtemps que je fais bien peu de cas de ce que pensent les médias occidentaux à mon endroit, car je crois que souvent ils se font les porte-paroles des grandes erreurs du gouvernement français derrière les Etats-Unis. On l’a vu en Libye et en Irak, on le voit aujourd’hui en Syrie. Je crois que l’opinion publique française n’est plus du tout dupe de ses stratégies, elle a bien compris qu’aujourd’hui, l’ennemi numéro un, c’est bien l’Etat islamique. C’est lui qui nous menace, c’est contre lui qu’il nous faut lutter de prime abord, avec les russes, mais aussi avec un ensemble des pays dans le cadre d’une coalition internationale.

    RT France : Toujours au sujet de la Syrie, quel est votre opinion concernant l’opération militaire de la Russie dans ce pays ?

    Marion Maréchal-Le Pen : Je remercie les russes, qui une fois de plus font le travail que n’a pas eu le courage de faire le gouvernement français. Heureusement, il y a d’ailleurs eu une inflexion de la politique étrangère sur ce sujet du gouvernement socialiste qui accepte maintenant de faire de la reconnaissance et des frappes aériennes, mais bien tard. Bien tard, puisque ça fait des mois qu’au Front national, nous plaidons pour cette intervention, et qu’il se refuse à la faire au prétexte que cela puisse indirectement renforcer Bachar el-Assad. En choisissant de faire cela, il faisait fi de la sécurité des français, puisqu’aujourd’hui il faut quand même le savoir, la France est un des principaux ennemis de l’Etat islamique. Dans ces conditions, nous sommes le pays le plus susceptible de subir des frappes terroristes extrêmement importantes. Il était donc grand temps de s’atteler, avec les russes, et aussi avec d’autres pays à arrêter l’expansion de cet Etat islamique.

    RT France : Encore hier, la Justice française a entamé des poursuites contre Bachar el-Assad pour ses «crimes», commis en Syrie. On voit aussi que Laurent Fabius dit qu’Assad doit partir de toute façon, alors qu’Angela Merkel semble avoir changé de ton. Est-ce que, selon vous, Assad et Daesh représentent une menace équivalente aux yeux de la France ?

    Marion Maréchal-Le Pen : Je crois que tout le monde s’accorde à dire que la personne qui menace aujourd’hui la France n’est pas Bachar el-Assad, c’est clairement l’Etat islamique. Aujourd’hui, les personnes qui viennent par centaines de milliers réclamer l’asile en France, ne le font pas en fuyant le régime de Bachar el-Assad mais les exactions commises par les extrémistes de l’Etat islamique. Dans ces conditions, il est clair que la priorité est évidemment de lutter contre ce dernier.

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