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international - Page 862

  • « Chine-Russie : quelles stratégies ? » Alex

    Alexandre ORLOV* 
    Ex: http://metamag.fr

    Parler de la Russie et de la Chine, c'est parler,  non seulement du présent, mais aussi de l'avenir  de l'ordre mondial de demain.

    Nous comprenons tous que la portée des relations russo-chinoises dépasse largement le cadre bilatéral. Elles constituent un facteur puissant de formation d'un monde multipolaire.

    Oui, notre monde est en passe de devenir multipolaire. C'est un processus objectif et irréversible. On peut toujours essayer de le ralentir, mais personne n'est désormais en mesure de l'arrêter.

    De fait, dans l'ambition d'assurer leur hégémonie, de maintenir la domination unipolaire, les Etats-Unis suivent le cap de l'endiguement de nouveaux pôles d'influence – avant tout la Russie et la Chine.

    A l'égard de la Russie, cette politique d'endiguement prend une forme ouvertement agressive. On inflige à mon pays des sanctions chaque fois nouvelles – et ce, sans plus aucun lien avec la situation en Ukraine. Des bases militaires américaines et de l’OTAN poussent sur ses frontières tels des champignons, on y construit le bouclier antimissile américain. On lui livre une guerre médiatique, psychologique et économique.

    Pour la Chine, cette même politique d'endiguement revêt un caractère latent, voilé. C’était d'ailleurs pareil pour la Russie, jusqu'à ce que la crise en Ukraine ne fasse tomber les masques.

    La tactique utilisée est pourtant la même

    Pour justifier cette politique d'endiguement, on impose à l'opinion publique toutes sortes de mythes – sur la "menace" russe ou chinoise ou sur "l'antagonisme idéologique" entre l'est et l'ouest.

    Mais en réalité, ni ces menaces imaginaires, ni l'antagonisme idéologique, propres à l'époque de la guerre froide, n'existent. Il n'y a que l'ambition américaine de domination universelle. De la géopolitique à l’état pur.

    Il faut bien comprendre que, malgré toute la diversité des systèmes politiques ou des valeurs, la multipolarité moderne n'est pas de nature idéologique. Au contraire, elle résulte en grande mesure du fait que le modèle du développement capitaliste né en Europe Occidentale et aux Etats-Unis s'est enraciné dans d'autres régions du monde. Tout espoir de bloquer l'émergence d’un monde multipolaire est illusoire. Toute tentative d'empêcher ce processus porte un grave préjudice au système de  sécurité universelle et sape le développement économique global. 

    On a beau s'y accrocher, le modèle unipolaire restera immanquablement dans le passé. Il ne correspond plus au monde moderne, qui est bien trop varié et bien trop complexe. Aucun pays, aucun groupe, aussi puissant soit-il, n'est capable aujourd'hui de résoudre les problèmes universels à lui-seul.

    Les États-Unis ont échoué dans le rôle de leader universel 

    Ils se sont comportés tel un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ils ont piétiné le droit international – en Yougoslavie, en Irak, en Libye ou au Yémen. Ils ont poussé le Moyen Orient dans le bourbier du chaos et des guerres civiles, ils ont libéré de sa bouteille l’esprit de l’islamisme radical. Ils ont trahi la confiance de leurs alliés les plus proches, car eux-mêmes ne faisaient confiance à personne, les considérant comme des Etats satellites ou des vassaux, d’où l'espionnage et l'ingérence dans les affaires intérieures, y compris par l'application extraterritoriale des décisions de justice américaine.

    Pour beaucoup d'Occidentaux l'émergence d'un nouveau monde multipolaire apparaît comme chaotique, mais c'est parce que les vielles méthodes unipolaires de prise de décisions et de règlement des conflits ne fonctionnent plus. Nos partenaires occidentaux n'ont toujours pas appris, ou ne veulent tous simplement pas apprendre à travailler d'une façon nouvelle – par le compromis. Ainsi ils associent la fin de l'ordre unipolaire à la fin de l'ordre tout court, à l'arrivée du chaos universel.

    Je tiens à souligner que la Russie, aussi bien que la Chine, j'en suis certain, sont sincèrement intéressés à développer avec les Etats-Unis, qui étaient et restent une grande puissance mondiale, des relations étroites et mutuellement avantageuses. Pourtant, le vrai partenariat ne serait possible que lorsque Washington et les milieux atlantistes d'Europe abandonneront l'idée de leur exclusivité et leur droit à la domination globale.

    Le monde multipolaire – c'est une lourde responsabilité

    Il peut devenir un monde de confrontation de blocs, de lutte pour les sphères d'influence, d’hostilité. Mais il peut aussi bien être un monde de coopération et d’intégration. Telle est la philosophie des nouveaux formats universels initiés par la Russie et la Chine. Je parle des BRICS et de l'OCS (Organisation de coopération de Shanghai). L'égalité des membres, la culture du compromis, toute décision comme dénominateur commun des intérêts nationaux de chacun, voici ce qui distingue ces forums du fonctionnement d'alliances économiques ou politico-militaires traditionnels avec leur subordination et leur discipline de bloc.

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  • Une fonctionnaire du quai d'Orsay à l'origine de la mort d'Aylan ?

    Unknown-5Une consule honoraire de France en Turquie, qui vendait des canots aux réfugiésa présenté lundi sa démission, trois jours après avoir été suspendue de ses fonctions, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Les consuls honoraires, qui accomplissent en principe leur mission bénévolement, sont des fonctionnaires au statut particulier qui leur permet d'exercer une activité professionnelle rémunérée. Leur rôle principal est de maintenir un contact avec leurs compatriotes. Ils ont des compétences réduites à la protection et l'assistance en raison de leur connaissance de la région où ils sont et de leurs liens avec les autorités locales.

    France 2 avait tourné en caméra cachée dans le magasin de vente d'articles maritimes de Françoise Olcay, consule honoraire à Bodrum depuis octobre 2014. Dans le reportage, elle reconnaît vendre des canots pneumatiques et des gilets de sauvetage à des migrants et réfugiés cherchant à gagner une île grecque au péril de leur vie. Elle admet aussi participer par ce biais à un trafic et assure que les autorités locales turques y participent aussi.

    C'est notamment de Bodrum que partent des milliers de réfugiés vers des îles grecques. C'est au large de cette ville que le petit Aylan Kurdi, dont la photo sur le sable a horrifié le monde entier, s'est noyé avec plusieurs membres de sa famille.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le prix Nobel d’économie 2013 lance l’alerte sur une nouvelle crise américaine

    Il est courant que des voix s’élèvent pour avertir d’un risque de bulle sur les marchés financiers. Or, c’est cette fois-ci le lauréat 2013 du « prix Nobel » d’économie, Robet Shiller, qui s’inquiète de la situation actuelle du marché américain.

    Après la bulle Internet de 2000, une nouvelle bulle ?

    Robert Shiller est reconnu pour ses travaux sur les comportements des agents sur les marchés financiers. Ses travaux avaient notamment été remarqués avec la publication en 2000 de l’ouvrage « Exubérance irrationnelle », qui expliquait notamment que la croissance des marchés actions à cette époque n’était pas viable. Dont acte : les grandes places mondiales ont, peu de temps après, subi le rapide dégonflement de la bulle Internet.

    Par ailleurs, ce n’est pas la première fois depuis le début de l’année 2015 que Robert Shiller exprime de nouveau son sentiment selon lequel le marché américain connaîtrait des valorisations excessives. Ainsi, en mars dernier, le prix Nobel d’économie 2013 avait déjà souligné ce risque dans une interview donnée à la presse allemande.

    Robert Schiller réitère ainsi son avertissement, en se basant notamment sur un indicateur qu’il a lui-même mis en place, et qui cherche à évaluer la confiance des investisseurs vis-à-vis des valorisations du marché. L’indicateur varie de 0 à 100 points en fonction du niveau de confiance des investisseurs vis-à-vis de la valorisation des marchés financiers. Or, depuis plusieurs mois, les résultats de cette enquête montrent que pour les investisseurs particuliers, l’indicateur de confiance est au plus bas depuis la bulle de l’an 2000 précédemment évoquée. Beaucoup d’investisseurs n’auraient donc plus confiance dans le niveau de valorisation actuel des actions.

     

    La Fed ne devrait pas mettre le feu aux poudres

    « Ceci me semble être une nouvelle bulle, avec d’une part un triplement du prix des actions depuis 2009, et d’autre part des gens qui perdent confiance dans la valorisation actuelle du marché », expliquait Robert Shiller au FT.

    Pour l’économiste, il reste impossible de prévoir le moment où cette bulle éclatera. Quoi qu’il en soit, l’éventuelle remontée des taux de la Fed qui pourrait avoir lieu cette semaine ou en fin d’année n’est pas un élément susceptible de déstabiliser les marchés, explique l’économiste. « On en parle depuis si longtemps que tout le monde sait désormais que ça va venir. Ce n’est pas un risque majeur », estime-t-il.

    En revanche, Robert Shiller souligne la nervosité actuelle des investisseurs, qui s’est vue avec l’augmentation de la volatilité des cours de bourse. Ceci « montre que les gens s’interrogent (…). Je pense que les gens réévaluent leur exposition au marché boursier. Je ne suis pas d’une grande aide sur le timing, mais je pense qu’il va encore y avoir quelques soubresauts », a-t-il déclaré.

    Seul bémol dans cette théorie « bearish » : l’indicateur de confiance des investisseurs utilisé par Robert Shiller est déjà à un niveau bas depuis le début de l’année 2014. Cela n’a pas empêché les indices américains de continuer à progresser depuis cette date.

    Source : Boursorama

    http://www.contre-info.com/le-prix-nobel-deconomie-2013-lance-lalerte-sur-une-nouvelle-crise-americaine#more-39240

  • La Russie prépare le terrain pour frapper l'Etat islamique en Syrie

    Lu ici :

    "Officiellement, il s'agit de 80 tonnes d'aide humanitaire. Mais les deux gros-porteurs russes qui se sont posés samedi à Lattaquié succèdent à au moins cinq autres qui ont atterri cette semaine, sans compter l'arrivée de deux bateaux sur la base navale russe de Tartous, plus au sud, chargés jusqu'au pont supérieur de matériel et de fret. [...] Confirmant les observations du ministre israélien de la Défense, [Pierre Razoux, enseignant à Sciences-Po] estime que les tonnes d'équipement visent à édifier une base aérienne à proximité de l'aéroport international de Lattaquié afin d'y accueillir, en cas de besoin, des avions de chasse et des bombardiers russes ainsi que des hélicoptères de transport et d'attaque. 

    Le tout devant être naturellement sécurisé par des batteries sol-air et des effectifs de protection fournis par des troupes russes d'infanterie de marine. Selon des blogueurs militaires américains et russes, des chars et des blindés légers feraient partie des cargaisons, destinés eux aussi à protéger les extensions de périmètre russe autour de Lattaquié et Tartous.[...]

    "Il est encore un peu tôt pour parler de bombardements russes sur Daech", nuance Frédéric Pichon, spécialiste de la Syrie à l'université de Tours, mais il s'agit de la part de la Russie d'un prépositionnement en prévision des grandes manœuvres diplomatiques à venir visant à élargir la coalition internationale contre l'État islamique.""

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Réfugiés : Le rôle de Rome, et celui de l’Etat.

    Notre Saint Père le Pape invite les diocèses et les paroisses à se mobiliser pour l’accueil des réfugiés. Quand on sait (et comment ne pas savoir avec les médias) le parcours hallucinant qui est imposé à ces familles, depuis l’Erythrée ou la Syrie, pour ne citer que ces régions, on ne peut qu’adhérer à cette injonction de l’autorité de l’Eglise.

     

    Du reste, on sait mais on ne le dit pas assez, que l’Eglise est toujours en première ligne dans le monde entier, quand il s’agit d’apporter aide et réconfort aux populations accablées par les guerres, les famines et les catastrophes diverses.

    L’Eglise est donc dans son rôle quand elle invite à voir le visage du Christ dans celui de l’étranger souffrant. Et il est pénible de lire dans les réseaux sociaux les propos les plus durs et les plus irrespectueux contre notre souverain Pontife à ce sujet.

    Cependant, et c’est là que surgissent les difficultés, il appartient à l’Etat, c’est-à-dire au politique, d’assurer la sécurité du peuple dont il a reçu mandat. Que dirait-on en effet d’un père de famille, bon chrétien, charitable, qui mettrait en danger son épouse et ses enfants en accueillant des étrangers dont il ne sait rien, tant ils sont nombreux, et dont certains seraient susceptibles (c’est le risque en temps de guerre) de menacer la vie des siens ?

    Je peux risquer le martyre pour moi, mais ai-je le droit de faire courir le même risque à ceux qui sont placés sous ma protection ?

    Quand on voit la misère cruelle qui aborde les rivages de l’Europe, on ne peut qu’être saisi de compassion et l’on sait que la très grande majorité de ces malheureux traités comme des bêtes, vendus, battus, affamés, et pire encore, viennent chercher refuge chez ceux qui peuvent à leurs yeux, leur apporter un minimum de réconfort. Du pain, un toit, et de l’humanité.

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Refugies-Le-role-de-Rome-et-celui

  • Le père d’Aylan aurait été le passeur du bateau…

    Il faut être insensible pour refuser de se laisser toucher par ces drames. Il faut l’être tout autant pour refuser de comprendre que les Européens s’inquiètent aussi pour leurs propres enfants.

    Il y a quelques jours, le site FdeSouche relayait un entretien accordé à la télévision australienne par Zainab Abbas, une Irakienne qui affirme avoir tenté la traversée sur le même bateau que le petit Aylan Kurdi.

    Dans cet entretien, la jeune femme parle du père de cet enfant internationalement connu en ces termes : « c’était un passeur, oui, et c’était lui qui conduisait le bateau » depuis le début. La jeune femme insiste, il n’y avait pas de passeur turc. Elle précise même qu’Abdallah Kurdi, le père de l’enfant, lui aurait demandé de « ne pas le balancer » une fois qu’ils étaient tombés à l’eau.

    Déchaînement pour les starlettes de l’indignation, la « fachosphère » ne peut avoir que tort.

    Sauf que depuis vendredi, de grands médias étrangers se font l’écho de l’information, et le Nouvel Obs s’y est même risqué. Le journal relaie l’entretien, avec une précaution qu’on aurait aimé constater sur le reste.

    Le papier parle de déclarations « à prendre avec prudence », et précise que « dans les faits, la plupart du temps, aucune personne liée aux passeurs n’est présente à bord durant la traversée ».

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  • Manifestation anti islamiste à Varsovie

    Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés samedi à Varsovie, brandissant des banderoles comme «l’islam c’est la mort de l’Europe». Ils se sont réunis dans le centre ville. Ils se sont avant tout présentés comme des catholiques opposés à l’arrivée de musulmans et ont commencé leur rassemblement par une prière à la Vierge Marie.

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    Un organisateur a déclaré :

    «Nous sommes là pour que notre voix d’en bas parvienne au gouvernement et que la décision d’accueillir les musulmans soit abandonnée».

    Le 12 septembre était le jour anniversaire de la grande bataille de Vienne en 1683, lors de laquelle les troupes polonaises du roi Jan III Sobieski avaient repoussé les envahisseurs turcs.

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    Michel Janva