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JT du mardi 16-06-2015 TVL
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Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine (Pierre Hillard)
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Le président syrien, El Assad, fait le lien entre la guerre en Syrie et la guerre en Ukraine
Principaux extraits de l’interview du Président syrien, Bachar el Assad, devant la presse russe au mois de mai 2015.Allemand traduit en français
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Quelles règles géopolitiques ont joué dans le conflit du Kosovo?
Intervention de Robert Steuckers au Colloque de " Synergon-Deutschland ", 24-25 avril 1999 & à la Conférence sur la Guerre en Yougoslavie de la " Lega Nord ", Milan, 6 mai 1999.Avec le déclenchement du conflit en Yougoslavie, le 25 mars 1999, toute géopolitique européenne, russe, euro-russe, eurasienne ou germano-russe (peu importe désormais les adjectifs!), doit :Premièrement : être une réponse au projet de Zbigniew Brzezinski, esquissé dans son livre The Grand Chessboard.Deuxièmement : organiser une riposte à la stratégie pratique et réelle qui découle de la lecture par les états-majors de ces thèses de Brzezinski. Cette stratégie s’appelle " New Silk Road Land Bridge Project ", comme vient de le rappeler Michael Wiesberg dans l’éditorial de Junge Freiheit, la semaine dernière. Le Projet " New Silk Road Land Bridge " (= Pont Terrestre sur le Nouvelle Route de la Soie) repose cependant sur des réflexions géopolitiques et géostratégiques très anciennes. Elle est une réactualisation de la stratégie du “containment” appliquée pen-dant la guerre froide. Le “containment” dérive des théories géopolitiques1. d’Homer Lea, dont Jean-Jacques Langendorf, expert militaire suisse, a réédité le maître-ouvrage en allemand au début des années 80. Dans The Day of the Saxons, Lea fixait la stratégie britannique du “containment” de l’Empire russe, du Bosphore à l’Indus. Lea expliquait que les Russes ne pouvaient pas s’emparer des Dardanelles ou les contrôler indirectement (on se souvient de la Guerre de Crimée et des clauses très dures imposées à l’Empire russe par le Traité de Paris de 1856), qu’ils ne pouvaient pas franchir le Caucase ni dépasser la ligne Téhéran-Kaboul.2. d’Halford John Mackinder, pour qui les puissances maritimes, dont l’Angleterre, devaient contrôler les " rimlands ", pour que ceux-ci ne tombent pas sous l’hégémonie du " heartland ", des puissances du milieu, des puissances continentales. La dynamique de l’histoire russe, plus précisément de la Principauté de Moscovie, est centripète, dans la mesure où la capitale russe est idéalement située : au départ de Moscou, on peut aisément contrôler le cours de tous les fleuves russes, comme, au dé-part de Paris, on peut aisément contrôler tous les fleuves français et les régions qu’ils baignent. Moscou et Paris exercent une attraction sur leur périphérie grâce à la configuration hydrographique du pays qu’elles contrôlent.La dynamique centrifuge de l’histoire allemandeAu contraire, la dynamique de l’histoire allemande est centrifuge parce que les bassins fluviaux qui innervent le territoire germanique sont parallèles les uns aux autres et ne permettent pas une dynamique centripète comme en Russie d’Europe et en France. Un pays dont les fleuves sont parallèles ne peut être aisément centralisé. Les bassins fluviaux restent bien séparés les uns des autres, ce qui sépare également les populations qui se fixent dans les zones très oecuméniques que sont les vallées.L’unification politique des pays à fleuves parallèles est très difficile. Face à cet inconvénient du territoire allemand, plus spécialement de la plaine nord-européenne de l’Yser au Niémen et, plus particulièrement encore, au territoire du Royaume de Prusse (du Rhin à la Vistule), l’économiste Friedrich List préconisera la construction de chemins de fer et le creusement de canaux d’une vallée parallèle à l’autre, de façon à les désenclaver les unes par rapport aux autres.Outre l’Allemagne (et la Prusse), d’autres régions du monde connaissent ce parallélisme problématique des fleuves et des vallées.1. La Belgique, dont la configuration hydrographique consiste en une juxtaposition des bassins de l’Yser, de l’Escaut et de la Meuse, avec un quasi parallélisme de leurs affluents (pour l’Escaut : la Lys, la Dendre ; puis la Senne, la Dyle et le De-mer), connaît en petit ce que la grande plaine nord-européenne connaît en grand. Au début de l’histoire de la Belgique indépendante, le Roi Léopold I a fait appel à List, qui lui a conseillé une politique de chemin de fer et le creusement de canaux permettant de relier les bassins de l’Escaut et de la Meuse, puis de la Meuse et du Rhin, en connexion avec le système allemand. De ce projet, discuté très tôt entre Léopold I et F. List, sont nés le Canal Albert en 1928 seulement (d’Anvers à Liège) et le Canal du Centre (reliant la Haine, affluent de l’Escaut, à la Sambre, principal affluent de la Meuse). Ensuite, autre épine dorsale du système politico-économique belge, le Canal ABC (Anvers-Bruxelles-Charleroi). L’unité belge, pourtant très contestée politiquement, doit sa survie à ce système de canaux. Sans eux, les habitants de ces multiples microrégions flamandes ou wallonnes, auraient continué à s’ignorer et n’auraient jamais vu ni compris l’utilité d’une certaine forme d’unité politique. L’idée belge est vivace à Charleroi parce qu’elle repose, consciemment ou inconsciemment, sur le Canal ABC, lien majeur de la ville avec le large (les ports de mer de Bruxelles et d’Anvers) (le Ministre-Président flamand, Luc Van den Brande, confronté récemment à de jeunes étudiants wallons de Charleroi, dans un débat sur la confédéralisation des régions de Belgique, a entendu de vibrants plaidoyers unitaristes, que l’on n’entend plus ailleurs en Wallonie ; dans leur subconscient, ces jeunes savent ou croient encore que leur avenir dépend de la fluidité du trafic sur le Canal ABC).2. . La Sibérie, comme " Ergänzungsraum " [espace complémentaire] de la Russie moscovienne, connaît également un parallélisme des grands fleuves (Ob, Iénisséï, Léna). Si la Russie semble être, par son hydrographie, une unité géographique et politique inébranlable, en dépit d’un certain particularisme ukrainien, les immenses prolongements territoriaux de Sibérie, eux, semblent avoir, sur le plan hydrographique, les mêmes difficultés que l’Allemagne et la Belgique en plus petit ou en très petit. Raison pour laquelle le Ministre du Tsar Sergueï Witte, au début de ce siècle, a réalisé au forceps le Transsibérien, qui alarmait les Anglais car les armées russes acquéraient, grâce à cette voie ferroviaire transcontinentale, une mobilité et une vélocité inégalées. La réalisation du Transsibérien donne l’occasion à Mackinder de formuler sa géopolitique, qui repose essentiellement sur la dynamique et l’opposition Terre/Mer. Parce que les voies ferrées et les canaux donnent aux puissances continen-tales une forte mobilité, comparable à celle des navires des thalassocraties, Mackinder théorise le containment, bien avant la guerre froide, au moment où la moindre mobilité habituelle de la puissance continentale russe cesse d’être véritablement un handicap.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, géopolitique, international, lobby 0 commentaire -
Ici Moscou : les Français parlent aux Français ! Partie 2
Alexandre Latsa, journaliste, écrivain et consultant français résidant à Moscou, poursuit son entretien (*) avec Pauline Betton qui se livre de façon très sympathique aux questions de notre contributeur. On relèvera, d’entrée de jeu, un passage intéressant, une sorte d’analyse du bashing, mot émis par l’horrible vocabulaire anglo-saxon dont nos « bobos » politico-médiatico-affairistes usent avec tellement d’appétit :
« Une technique pour démolir un adversaire retors ou qui refuse de se soumettre. » Polémia
6/ Pourquoi d’après vous la presse française excelle-t-elle tant dans le Russia bashing?
Le Russia Bashing – comme vous dites! – n’est pas une expression de la langue française. C’est un vocabulaire qui provient directement des médias anglo-saxons. C’est une forme d’hystérie médiatique chronique. Il y a eu aussi le French bashing en 2003 au moment où le Président Jacques Chirac s’est vaillamment opposé devant les Nations unies, au nom de la France, à l’invasion militaire américaine en Irak. Il avait entraîné derrière lui, l’Allemagne, la Russie et la Chine… La suite a démontré que cette position était juste. Le bashing exploite l’émotion au détriment de la raison et ne se fonde sur aucune réflexion. C’est une puissante technique pour démolir un adversaire retors ou qui refuse de se soumettre. Les journalistes qui se livrent à cet exercice le font le plus souvent par paresse, par conformisme et aussi parfois sur commande. Lors de son passage à Moscou, la semaine dernière, le président Valéry Giscard d’Estaing a été reçu au Kremlin par le président Vladimir Poutine puis il a souligné devant un parterre d’étudiants de l’Université Lomonossov que les sentiments antirusses ont été artificiellement grossis en Europe car ce sont les États-Unis qui les ont semés dans les médias.
Il y a peut-être aussi chez une partie de la droite française des souvenirs ancrés dans l’époque soviétique de la lutte contre le communisme, sauf qu’aujourd’hui l’URSS n’existe plus et qu’il faut alors changer de lunettes. LeRussia bashing ne reflète donc nullement le sentiment profond du peuple français qui n’est naturellement pas hostile à la Russie.
7/ Vous avez choisi de soutenir une pétition initiée par des citoyens français appelant à la levée des sanctions et aussi à la livraison des Mistral à la Russie, quelles sont vos motivations
La France est un pays souverain et le président François Hollande est donc dans son rôle lorsqu’il décide de livrer ou non un matériel militaire. C’est une question principalement politique et non pas économique même si cela a un coût, naturellement ! En 2008, le président Nicolas Sarkozy avait choisi de réintégrer la France dans le commandement de l’OTAN dont le Général De Gaulle nous avait soustraits à la fin des années 1960. Ce contrat inédit avec la Russie
pouvait alors démontrer aux détracteurs de cette réintégration, que la France – membre à part entière de l’Alliance Atlantique – conservait une politique étrangère indépendante. Depuis le début, les États-Unis n’ont jamais fait mystère de leur hostilité dans cette affaire que nous avions eu aussi beaucoup de mal à faire accepter au complexe militaire et industriel russe qui n’en voulait pas non plus! Le Kremlin et l’Élysée avaient donc pris ensemble à l’époque une décision politique souveraine à contre-courant. Aujourd’hui la question de la signature de la France est posée… Si nous ne livrons pas, nous devons donc rembourser ce qui est dû et sans mégoter ! Si la non-livraison des Mistral était la clé de la réussite des accords de Minsk II pour ramener la concorde entre Russes et Ukrainiens alors la France pourrait mettre ce sacrifice dans la corbeille sans regret au nom de la paix et même s’en faire un mérite. Mais les choses malheureusement semblent plus tristes que cela. Espérons encore, espérons toujours… mais cela ressemble de plus en plus à un naufrage. Les Mistral ne sont soumis à aucune sanction internationale, ils pourraient donc être livrés. Le président de la République est le seul à pouvoir trancher cette question… En signant cette pétition nous avons simplement voulu lui donner du courage.
8/ Pendant que nos journalistes s’en prennent à Poutine, au sud, un immense chaos semble gagner plusieurs Etats musulmans au sein desquels les chrétiens d’orient sont victimes des plus terribles exactions et menacés d’extermination. Quel regard portez-vous sur cette incroyable tragédie?
Depuis Saint-Louis, la France est la protectrice des chrétiens d’Orient et elle a exercé depuis cette responsabilité à travers les siècles. Par l’éducation, grâce aux nombreuses institutions d’enseignement, essentiellement chrétiennes, la langue française reste notre principal vecteur d’influence dans cette région du monde. Elle continue d’être parlée couramment au Liban, en Israël et en Égypte et un peu aussi en Syrie… Les chrétiens sont indispensables en Orient. Protéger la vie de ces minorités, c’est donner une chance au dialogue entre juifs et musulmans. C’est contribuer à bâtir la paix. Cet hiver, Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, a fait un certain
nombre de déclarations politiques très claires allant jusqu’à unir la défense des chrétiens d’Orient massacrés à celle des chrétiens d’Occident de plus en plus souvent victimes de discrimination. Pour rappel, les chrétiens sont les croyants les plus persécutés dans le monde et l’on assiste aujourd’hui à des déplacements massifs de populations et à la disparition de communautés millénaires. En France, un jour sur deux une église ou un cimetière sont vandalisés dans l’indifférence générale. En mettant au même niveau la lutte contre l’islamophobie, l’antisémitisme et la christianophobie, la Russie a sans doute pris une initiative très forte.
Aujourd’hui par la faute d’une politique étrangère gouvernée par des chimères idéologiques et non plus par la réalité, nous laissons la Russie prendre en Orient la place de la France que nous laissons vacante. Cet abandon est révoltant ! Sarkozy puis Hollande, en alignant leurs analyses sur celle du département d’État américain se sont lourdement trompés sur la Syrie, sans parler de la Libye. Sous le prétexte vertueux de lutter contre des dictateurs, ils ont permis l’émergence militaire de Daesh et accélérés chez nous, la radicalisation de certains de nos enfants musulmans.
9/ En tant que jeune femme française, et élue, vous êtes très active dans la défense de la famille, que vous inspirent les dernières orientations du gouvernement à ce sujet?
Depuis mai 2012, le régime socialiste déroule implacablement un projet de société très logique et totalitaire. Acquis à la loi du marché pour tous et pour tout il organise progressivement la production de petits êtres déracinés, hors-sol, sans identité, isolés, incultes – mais doté d’une connexion wifi et d’un numéro de compte bancaire – contrôlés par l’Etat qui assure leur confort et leur sécurité au prix de leurs libertés. Mariage homo, GPA, genre, réforme du collège, avortement comme droit fondamental et suppression du délai de réflexion, euthanasie, principe du prélèvement d’organe et non plus du don… Rien ne semble pouvoir les arrêter. L’opposition n’a pas de structure mentale réfléchie et opérationnelle. Rares sont les députés qui osent s’exprimer sur ces sujet contre la pensée dominante. Ils sauvent pourtant l’honneur de notre République. Ces hommes lucides et courageux sont encore dispersés… Il faut les aider à
s’unir pour émerger. La droite au pouvoir s’est malheureusement montrée également complice de cette culture de mort envahissante, croyant encadrer des évolutions de la société soit disant pour en éviter les dérives. On voit le résultat de cette politique sans conscience, c’est une faillite morale, économique, sociale et culturelle. À mon sens, l’abrogation de la loi Taubira serait le signe fort qu’un changement est possible. Il faut opposer aux manipulations du lobby LGBT la souveraineté de la nation. Refuser de traduire politiquement le message clair et pacifique des millions de manifestants de 2013, c’est avoir peur de son ombre. Cette abrogation devrait être le signe qu’une révision profonde de tous les choix de société engagés depuis la présidence de Valéry Giscard d’Estaing est possible avec la volonté de proposer des alternatives généreuses respectueuses de la liberté de chaque personne. Il s’agirait d’une manière enfin humaine d’envisager l’écologie et le développement durable. Le docteur Xavier Emmanuelli fondateur du SAMU social de la ville de Paris en 1994, qui aujourd’hui est présent dans les rues de Moscou, a écrit un jour : « une civilisation qui tue sa graine est vouée à la mort ».
10/ Le retour de Nicolas Sarkozy et l’apparition des Républicains, le tandem Hollande/Valls, le Front National 2.0. La scène politique française semble en pleine mutation, comment vous situez-vous sur l’échiquier national et quel est votre regard sur la politique française?
2017 approche et nous entrons déjà dans le temps de la campagne présidentielle qui reste le moment le plus passionnant de la vie politique française. Les partis politiques aujourd’hui comme hier offrent un spectacle bien pitoyable. Ils n’ont aucun intérêt en eux même, ce sont juste des machines de guerre. Néanmoins, avec quelques autres, j’ai adhéré à l’initiative de Sens commun pour porter les idées d’Ici Moscou au sein d’une grande formation politique. Cela nous a autorisés à soutenir la candidature d’Hervé Mariton à la tête de l’UMP. Nous n’avons pas gagné mais nous avons poussé Sarkozy à dire publiquement qu’il abrogerait la loi Taubira. Ce n’est déjà pas si mal. L’adoption du nom de Républicain, la composition de l’équipe dirigeante et les statuts de la nouvelle formation était soumise au vote des militants. Questions sans intérêt, il faut bien le dire… Le nom Républicains passe encore, mais pourquoi valider une équipe où les personnalités qui portent nos idées sont minoritaires quant aux statuts nous refusons d’instaurer le principe d’une primaire pour désigner un candidat du parti à la présidentielle. On ne vote jamais pour un parti mais pour un homme – et demain qui sait pour une femme ! Cette élection est singulière, car elle nous distingue des autres démocraties, c’est l’un des derniers grands leviers de souveraineté et de liberté dont nous disposons encore. Il me semble à cet égard que l’abandon du septennat pour le quinquennat est une évolution contraire à l’esprit du général De Gaulle. C’est mauvais ! L’usure rapide des présidents Sarkozy et Hollande ne tient pas seulement à leurs politiques ou à d’éventuelles failles de leur personnalités, c’est aussi un effet déplorable du quinquennat. Les politiciens qui ont poussé vers cette réforme sont des gens hostiles à la grandeur qui par un manque d’imagination tragique ne voient dans la France qu’une puissance moyenne.
Hollande est déjà en campagne et personne à gauche ne le menace vraiment. Valls est un policier ce qui ne séduit pas
les gens normaux. Le président sortant se prépare, il sait très bien que ce sera dur mais que rien n’est jamais perdu! Il s’accroche à sabaraka gardant toujours à l’esprit l’incroyable mésaventure de DSK à New York qui lui a ouvert la route de l’Elysée contre toute attente.
Face à lui, il y a toujours Sarkozy qui a reconquis la présidence de l’UMP puis a réussi à maintenir son navire à flot aux « départementales ». Menacé de toute part, il continue néanmoins à tracer sa route dans le gros temps. Sauf morsure de vipère toujours possible, il apparait comme le candidat naturel de la droite. A côté de lui, Juppé est un homme aimable, c’est le chouchou des médias et il compte essentiellement sur la primaire ce qui ne suffira peut-être pas. Sauf morsure de vipère encore une fois!
Enfin il y a Marine Le Pen, la femme qui hante les nuits de Sarkozy et de Hollande, tour à tour de rêves dorés ou de cauchemars épouvantables. Abandonné dans sa solitude de Montretout, son vieux papa peut bien tonner contre la mauvaise influence qu’exercent les mignons qui entourent sa terrible fille, elle n’en a cure. Elle veut gagner, et comme elle possède un instinct très sûr, c’est la seule qui a déclaré avant tout le monde et sans le moindre état d’âme qu’elle abrogerait la loi Taubira. Elle seule a su capter la colère du peuple. Cette funeste colère qui enfle chaque jour et peut la propulser demain aux portes du pouvoir… et nos deux présidents sont convaincus que seul celui qui se retrouvera face à elle au second tour aura une chance de pouvoir lui interdire d’en franchir le seuil… Pari risqué!
11/ Quel est le message que vous souhaiteriez faire passer aux Français qui n’ont plus confiance dans la politique et les politiciens?
Cultivons-nous, pensons à la France toujours, aimons-là, imaginons, parlons-nous, soyons attentifs et veillons!…. Enfin le jour venu en âme et conscience nous voterons pour qui nous plaira, hors de toute consigne partisane. Vive la France et vive la Russie, notre pays d’accueil!
Entretien avec Pauline Betton mené par Alexandre Latsa, 4/06/2015
Notes de la rédaction :
(*) Voir : Ici Moscou : les Français parlent aux Français ! Partie 1
(**) Chrétiens d’Orient :
Liban : 1,5 million ; Israël : 150.000 ; Palestine : 60.000 ; Turquie : 80.000 ; Syrie : 850.000 ; Irak : 600.000 ; Iran : 150.000 ; Jordanie : 350.000 ; Egypte : entre 8 et 10 millions.Source : sputniknews.com
http://www.polemia.com/ici-moscou-les-francais-parlent-aux-francais-partie-2/
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JT du lundi 15-06-2015 TVL
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Ici Moscou : les Français parlent aux Français ! Partie 1
Le 25 mai dernier, Pauline Betton, la plus jeune mais aussi l’unique femme candidate des élections consulaires de Moscou, a été élue conseiller consulaire des Français résidant dans la zone Russie-Biélorussie.
1/ Pauline bonjour et merci de répondre aux questions de Spoutnik. Concrètement, un an après l’élection à quoi finalement sert un conseiller consulaire?
Le fait d’être à l’étranger donne du recul sur la politique française et le fait d’être grand électeur nous donne du poids. C’est une formidable opportunité de faire de la politique au sens noble du terme, par conviction et au service du bien commun. Les deux millions de Français de l’étranger inscrits aux registres de leurs consulats respectifs sont représentés aujourd’hui par 443 conseillers consulaires dont 3 pour la Russie et la Biélorussie. 90 siègent à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Ces élus de la République au-delà des frontières élisent avec les députés des Français de l’étranger 12 sénateurs. Hormis ce droit de vote, nous avons très peu de prérogatives définies par la loi. Nous siégeons deux fois par an afin de délibérer des questions d’intérêt général pour la communauté. A Moscou les conseils consulaires attribuent les bourses scolaires et les aides sociales aux personnes âgées et handicapées. Nous sommes invités aux conseils d’établissement du lycée Français Alexandre Dumas, aux commémorations des 11 novembre et 8 mai organisées par la Mission Défense, aux rencontres avec les sénateurs et députés de passage lorsqu’ils souhaitent rencontrer la communauté française. C’est une fonction bénévole qui offre beaucoup de libertés et qu’il faut habiter.
2/ Quel est votre bilan d’élue après un an d’activité?
— Lors des difficultés au lycée Français dues à la chute brutale de la devise russe, nous avons défendu l’idée d’un budget et de frais de scolarité en monnaie locale comme cela se pratique dans d’autres établissements similaires du réseau AEFE.
— Par ailleurs, je suis engagée dans la défense des Chrétiens d’Orient et j’ai prêté mon concours à la réalisation du spectacle de théâtre Louis de France Roi et Saint au profit de l’Œuvre d’Orient. 10 000 Euros ont été levés pour les réfugiés Chrétiens et Yezidis du Kurdistan Irakien grâce au talent des enfants.
— À la demande des paroissiens de Saint-Louis des Français j’ai obtenu 6 000 Euros de la réserve parlementaire
du sénateur Del Picchia pour financer la mise en conformité de l’église.
— J’ai également signé deux pétitions en faveur de la livraison des Mistral et de la levée des sanctions. La première en octobre, remise en main propre au Président de la République par notre député Thierry Mariani et la seconde, aux côtés de nombreux parlementaires, a été publiée dans Valeurs Actuelles par le collectif Français Libres.
— Enfin, dans le cadre du laboratoire d’idées d’Ici Moscou, le philosophe François-Xavier Bellamy est invité prochainement à venir s’exprimer sur les questions d’éducation.
Élue indépendante sur la liste Ici Moscou née de la résistance des Français au soit disant Mariage pour tous, j’ai choisi de soutenir la réélection du sénateur Robert Del Picchia, défenseur de la filiation naturelle et qui s’était positionné sans ambiguïté contre la loi Taubira. Benjamine de sa liste, je bénéficie grâce à lui d’un relais très expérimenté pour faire passer les doléances de mes concitoyens au plus haut niveau. Cela m’a également permis de développer un réseau d’élus à travers le monde, nous nous entraidons. Enfin pour nos concitoyens, nous avons mis en place une lettre d’information tous les trimestres dont l’objectif est de rendre compte du mandat confié. Je suis donc connectée et pas seulement sur Twitter!3/ Votre élection s’est déroulée avant les grands évènements en Ukraine, quel est votre regard sur la nouvelle situation pour la France, l’Europe et la Russie?
L’élection a eu lieu en mai, juste après les évènements de Maïdan à Kiev qui ont provoqué le retour de la Crimée en Russie. C’était avant que la situation ne dégénère en véritable guerre civile avec les séparatistes de l’est appuyés par la Russie d’un côté et le gouvernement de Kiev soutenu par l’Union européenne, l’OTAN et les États-Unis de l’autre. La France doit aujourd’hui tout mettre en œuvre pour tenter d’enrayer cette confrontation meurtrière, sinon l’Ukraine s’effondrera. Ce n’est l’intérêt de personne, ni des Russes, ni des Européens et bien sûr ni celui des Ukrainiens. Or nous sommes à la fois attachées à la souveraineté de l’Ukraine et au maintien de nos relations avec la Russie.
La France ne joue un rôle utile que lorsqu’elle agit souverainement en n’hésitant pas à s’affranchir le cas échéant de la logique du bloc occidental qui a prévalu jusqu’à aujourd’hui et qui est en partie responsable du chaos actuel qui règne non seulement en Ukraine mais aussi tout autour de la Méditerranée. L’Ukraine est une vieille nation chrétienne, un pont jeté depuis plus de mille ans entre l’Europe et le monde russe. Nous voulons défendre ce pont! Il en va de la paix de notre continent. Pour cela il semble réaliste de parler avec la Russie et donc avec ceux qui la gouvernent aujourd’hui.
Le Président du Sénat Gérard Larcher est venu à Moscou en février 2015, après les accords de Minsk II, dans le cadre officiel de la diplomatie parlementaire pour nous rappeler qu’il ne faut jamais perdre le contact.
A cet égard, beaucoup de Français de Russie ont regretté l’absence à Moscou le 9 mai d’une représentation française à la hauteur des solennités du soixante dixième anniversaire de la capitulation du 3e Reich. Le 8 mai nous étions bien derrière notre ambassadeur pour une cérémonie émouvante commémorant la fraternité d’arme de la France et de la Russie au monument des pilotes et des mécaniciens du régiment Normandie Niémen. Sur la décision du Général De Gaulle à Londres, elle fut, pendant seconde guerre mondiale, la seule unité occidentale combattante sur le front russe… aux côtés des peuples de l’Union Soviétique.
Mais rêvons un instant à ce qu’aurait pu être le lendemain sur la Place Rouge… Imaginons la Légion étrangère française défilant de son pas légendaire et fermant lentement la marche des régiments chinois, indiens, serbes et de toutes les nations du monde présentes à Moscou ce jour-là… Dans la tribune officielle des messages constructifs auraient pu passer entre les Présidents français et russe… Ce fut une belle occasion manquée!
4 / La légion étrangère, curieuse image… à quoi pensez-vous?
En fait, je pensais à un beau-frère, officier de légion, qui est en opération en Afrique. L’armée française est magnifique… Au Mali, au Tchad, en Centrafrique, au Liban, dans le ciel du Moyen Orient et sur tous les océans du monde, ses hommes servent aujourd’hui la France et la paix avec de maigres moyens mais une valeur extraordinaire et ceci dans l’ignorance quasi générale du pays. Je voudrais leur rendre ici hommage à tous!
5/ Quels sont d’après vous les impacts des sanctions sur la relation franco-russe?
Ces sanctions ont été décidées en juillet dernier après la forte émotion suscitée par le crash du vol commercial MH117 abattu alors qu’il survolait le théâtre de guerre du Donbass. Les circonstances de ce drame restent mal élucidées à ce jour. Mais les 300 passagers qui ont péri dans ce drame s’ajoutent aux 6000 morts ukrainiens et russes de ce conflit fratricide absurde
Les sanctions pèsent lourds sur les entreprises françaises et sur toute l’économie européenne sans pour autant beaucoup impressionner les Russes. La société américaine Bell Aircraft corporation vient de signer un accord pour construire une usine d’assemblage d’hélicoptères dans l’Oural. C’est bien le signe que ces sanctions ont montré leur limite et ne sont plus une méthode adéquate. Il se trouve qu’elles arrivent aujourd’hui à échéance et que les Européens doivent décider de les prolonger ou non. Elles ont vécu et doivent être levées!
Entretien avec Pauline Betton mené par Alexandre Latsa
3/06/2015Note : Ici Moscou : les Français parlent aux Français ! Partie 2
Source : sputniknews.com
http://www.polemia.com/ici-moscou-les-francais-parlent-aux-francais-partie-1/
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Immigration illégale, mode d’emploi
Source : lepeuple.be
Distribution de brochures expliquant comment traverser la mer Égée et débarquer en Europe illégalement sans encombre : aucune réaction des autorités françaisesC’est incroyable ! Ces derniers jours, devant le parlement européen à Strasbourg, de charmants noirs souriants distribuaient fièrement des brochures très bien faites (voir photos) donnant la méthode à suivre et toutes les informations pour traverser la mer Égée et débarquer en Europe illégalement sans encombre. Ces brochures sont distribuées en Turquie et dans les pays arabes aux candidats migrants illégaux.
Croyez-vous que la police française a inquiété un seul instant ces personnes incitant à violer les lois ? Pas du tout ! On suppose que la garde des Sceaux, Madame Taubira, trouvera l’initiative excellente et que ce sera très vite assimilé à de la résistance civile qui mérite des applaudissements…En Europe, les lois sont faites pour être violées, sachez-le ! Et la paralysie européenne est telle que vous ne serez jamais puni.
Depuis le début de l’année 2015, le nombre de migrants illégaux accueillis en Europe dépasse allègrement les 100.000 personnes. Ce sont, bien sûr, ceux qui n’ont pu passer à travers les mailles du filet et dont les embarcations ont été arraisonnées. Mais leur nombre est bien plus grand si on y ajoute tous ceux qui débarquent dans des aéroports ou passent d’autres frontières que les barrières naturelles que sont la mer Méditerranée ou la mer Égée. Neuf immigrants sur 10 ne sont pas du tout des réfugiés qui pourraient peut-être bénéficier du droit d’asile, mais simplement des migrants économiques qui veulent tenter leur chance en Europe. Contrairement à ce que raconte la presse officielle, ils sont en bonne santé, ne sont pas affamés et constituent souvent un investissement pour leurs familles, qui comptent bien les rejoindre plus tard dans le cadre des regroupements familiaux.
Que contiennent ces brochures ?
On y décrit tout ce qu’il faut faire pour entrer clandestinement en Europe par la mer : on conseille d’acheter des gilets de sauvetage, de vérifier l’état du bateau.
On signale que la mer Égée est bien couverte pour les téléphones mobiles. On rappelle de charger les téléphones et d’avoir assez de crédit (50 livres turques) pour un appel international. Il y a une carte précise de la frontière entre les îles. Et surtout, on donne les numéros de téléphone des gardes-côtes grecs. Ils sont présentés comme les « rescue teams ».
Dès que le bateau est en mer, on conseille aux voyageurs de lancer un appel de détresse, de donner la localisation GPS si possible, de donner le nombre de personnes à bord et de décrire ceux qui sont malades. Le numéro grec est le +30 210 41 12 500. Si les migrants ont une radio VHF, on leur conseille d’émettre un signal de détresse (Mayday) et on leur donne le site donnant les instructions pour ce faire : www.wikihow.com/Call-Mayday-from-a-marine-vessel.
On leur conseille d’avoir des fusées de détresse, des miroirs, des torches et des boîtes à fumée pour attirer l’attention.
On leur explique qu’il faut dire immédiatement au capitaine du navire qui vient à votre secours que « vous demandez l’asile » et qu’il doit impérativement vous emmener dans un port où vous pourrez remplir une demande d’asile.
On leur explique comment faire lorsqu’ils ont atteint une île grecque pour ne pas être rejetés à la mer, ou comment appeler une ambulance (le 166). Les numéros de tél. du UNHCR, du Conseil grec pour les réfugiés, du Refuge œcuménique et les sites utiles sont également présentés, tels www.w.2eu.info pour l’aide en matière de procédure d’asile.
On va même jusqu’à donner les numéros de téléphone à Izmir et Istanbul des organisations qui peuvent fournir une aide juridique si les migrants sont en détention !
Et enfin, ces organisations ont créé un « numéro d’alarme », le +334 86517161, qui permet aux migrants illégaux – s’ils ne sont pas « sauvés » assez vite par les gardes-côtes et les marines qui s’activent en Méditerranée – de le faire savoir (après avoir alerté les gardes-côtes) à WatchtheMed, qui informera les médias et exercera toute pression utile…
Qui rédige ces brochures ?
Ces brochures expliquant comment contourner la législation et abuser des lois internationales et du laxisme des autorités européennes sont présentées par welcome2europe (www.w2eu.info) et Watch the med (www.watchthemed.net).
Pour la Belgique, le site de Welcome to Europe (en anglais, arabe, farsi et français) renvoie à deux ONG gauchistes très probablement subventionnées par l’état au travers de leur statut d’ONG : le Comité Belge d’Aide aux Réfugiés, rue Defacqz à Bruxelles ( www.cbar-bchv.be ) et gettingthevoiceout, un collectif contre les expulsions, pour aider les personnes emprisonnées dans les centres fermés et qui attendent d’être renvoyées d’où elles viennent (www.gettingthevoiceout.org).
« Rapportez toute violation de vos droits », voilà le message à tous les migrants illégaux, à qui ces organisations donnent la recette pour entrer en Europe sans se faire refouler. Le message est clair : envoyez-nous votre témoignage si les autorités tentent de vous refouler ; « nous rassemblerons vos témoignages et ferons condamner ceux qui sont responsables (si vous n’êtes pas bien traités, NDLR), pour que ces situations ne se répètent pas. Votre identité ne sera pas révélée ».
Qu’attendent les autorités belges et européennes pour interdire cette aide illégale aux migrants illégaux et faire condamner les organisations qui les publient ? Une fois de plus, l’Union européenne s’avère totalement incapable de gérer cette crise et d’arrêter le flux de l’immigration illégale. L’Australie l’a fait et c’est une démocratie respectable.
Le Parti Populaire interpellera le gouvernement belge sur la légalité des brochures en question et sur les sanctions que le gouvernement compte prendre à l’égard de ces associations signataires.http://fr.novopress.info/189151/immigration-illegale-mode-demploi/#more-189151
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Démasqués
Paris-Match consacrait vendredi sur son site un article sur cette incarnation de l’idéologie mondialiste qu’est le Club Bilderbeg dont le but officiel est de «favoriser le dialogue entre les Etats-Unis et l’Europe». Il réunissait jeudi à Telfs-Buchen, dans un hôtel du Tyrol autrichien, 140 personnalités pour débattre des problèmes mondiaux et des remèdes à y apporter … « Depuis quelques années, Bilderberg communique un peu plus sur ses activités afin de dissiper les rumeurs qui décrivent ce club où se croisent tous les pouvoirs -politiques, financiers, militaires et médiatiques- comme un clan secret qui déciderait seul du destin du monde. Mais, comme à l’ordinaire rien ne filtre de la teneur exacte des discussions ». Les anglo-saxons (Nord-Américains et britanniques) y sont les invités les plus nombreux, « signe du tropisme atlantiste de Bilderberg ». « La France arrive en 3ème position avec dix représentants: Laurence Boone, conseillère économique de François Hollande ; Henri de Castries, président d’Axa et du comité de direction du Bilderberg ; Nicolas Baverez, membre du comité d’éthique du Medef et de l’Institut Montaigne, éditorialiste au Point ; Laurent Bigorgne, de l’Institut Montaigne ; Patrick Calvar, directeur de la DGSI ; Alain Juppé, ancien Premier ministre et candidat probable à la présidentielle 2017 ; Gilles Kepel, spécialiste de l’islam, professeur à Sciences-Po Paris, Catherine Pégard, ancienne journaliste au Point, ex-conseillère de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui à la tête du Château de Versailles ; Jean-Dominique Senard, patron de Michelin. C’est en progrès (sic) par rapport à la réunion de 2014 à laquelle n’avaient participé que six français, dont Emmanuel Macron et Fleur Pellerin».
Si la Grèce ne compte que trois représentants (…) » et la Russie un seul, « Sergei Guriev, économiste et professeur à l’Institut des études politiques, farouche opposant à Vladimir Poutine », « parmi les invités hors UE et USA, on compte une importante délégation turque (…) représentants turcs (qui) ont été conviés pour discuter de politique intérieure au lendemain des élections législatives, et peut-être de la perspective d’une adhésion de la Turquie à l’UE plutôt que la lutte contre l’Etat Islamique. Rappelons que les Etats-Unis soutiennent de longue date l’entrée de la Turquie dans l’UE ».
Un pressing de l’Etat profond américain en faveur de cette adhésion turque qui trouve de nombreux relais au sein des personnalités incontournables des instances bruxelloises qui sont aussi, il n’y a pas de hasard, les prosélytes les plus fanatiques de l’ultra libre échangisme, du sans-frontiérisme. Bruno Gollnisch dans l’hémicycle européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était président du Conseil, Mario Monti, mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs, avait vivement dénoncé leur Europe de la « régression sociale ». MM. Monti et Draghi ayant été d’ailleurs comme par hasard « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la commission trilatérale, le groupe de Bilderberg. »
« Google, relève l’article de Paris-Match, accroît sa présence dans le cénacle Bilderberg avec Eric Schmidt le patron de Google (qui fait par ailleurs partie du comité de surveillance du groupe Bilderberg), le britannique Demis Hassabis, à la tête de Google Deep Mind, le département d’intelligence artificielle du géant du Web, et Regina Dugan, vice-présidente de Google et ancienne directrice du Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), l’agence de développement et de recherche du département de la Défense des États-Unis. Cette dernière est la cible privilégiée des sites conspirationnistes qui rappellent son cheval de bataille: la puce RFID d’identification sous-cutanée aux innombrables applications pratiques».
«Les autres représentants des nouvelles technologies sont Reid Hoffman, patron de LinkedIn et surtout Alex Karp, fondateur de Palantir Technologies, une entreprise spécialisée dans l’analyse des données (…). Alex Karp et Regina Dugan illustrent par leur carrière louvoyante entre des sociétés high-tech et des agences gouvernementales US de la défense et du renseignement, la très grande proximité entre trois des thèmes abordés cette année à la réunion Bilderberg: l’intelligence artificielle, le cybersécurité et le terrorisme. La nouvelle loi sur le renseignement portée par Manuel Valls et Bernard Cazeneuve s’inscrit au cœur de ce tryptique. Le directeur général de la Sécurité intérieure, Patrick Calvar, est donc en bonne compagnie »…
Ces cercles un peu occultes décrit par Bruno Gollnisch peuvent légitimement inquiéter les Français que les partis dits de gouvernement ont dépouillés de pans entiers de leur souveraineté au profit d’entités supranationales. Pourtant, à en croire un sondage BVA pour Orange et iTÉLÉ publié dimanche, ce serait le FN qui n’inspirerait « pas confiance » en termes de moralité et d‘honnêteté, à 75% des Français…même si un électeur sur quatre serait prêt à voter pour les listes frontistes aux régionales en décembre. Le PS, lui n’inspirerait pas confiance à 67% des Français, Question ambigüe posée aux électeurs, qui peut être interprétée en tout cas de différente manière, 56% des sondés qualifient le FN de parti « comme les autres » (+3 points par rapport au précédent sondage en avril).
Autre enquête d’opinion, Odoxa pour le Parisien publié samedi, et qui vient en partie sérieusement amender celle que nous évoquions à l’instant, plus de neuf Français sur dix ont une mauvaise opinion des partis politiques, qu’ils jugent pas crédibles, pas honnêtes, pas capables de proposer des solutions efficaces politiques. A contrario, le FN est conforté dans son image de « parti populaire » (22%), « le plus proche des préoccupations des Français » ( 23% contre 12% pour le PS et LR), le plus capable (22%) de proposer « les solutions les plus efficaces » (LR, 17%; PS, 13%).
Sur le site du magazine Challenges.fr samedi, le très antifrontiste Maurice Szafran constate épouvanté que « la litanie des pourcentages est accablante – la preuve indiscutable d’une défiance d’airain, la marque sans cesse renouvelée d’une rupture démocratique, la condamnation d’un système institutionnel, celui de la Ve République qui, jusque-là, avait su fournir les preuves de son efficacité. L’écheveau est en ruines».
Dans ce contexte, juge-t-il, « Sans retenir aucune leçon, avis ou conseil, Nicolas Sarkozy s’entête par à cavaler derrière l’extrême droite. Cette tactique ne semble pas lui profiter. Aucune importance, il persiste, il s’entête. Dernier épisode en date : l’ex-chef de l’Etat, prenant le relais du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, pourrait remettre en cause l’un des principes essentiels de notre en vie en commun (sic) : le droit du sol. Méga polémique assurée dans les médias, crispations garanties au sein de LR puisque Alain Juppé, par exemple, dénoncera cette nouvelle et énième dérive, qu’il en profitera pour accroître son influence au centre droit et centre gauche, que toute cette scénographie politiquement par avance mise en place profitera, chacun le sait, au seul … Front National. Misère de la politique telle qu’elle est ».
Misère surtout d’un Système démonétisé, de partis qui ont failli et que les Français rejettent massivement avec un instinct finalement assez sûr ; à charge pour l’opposition nationale d’apparaître demain comme une alternative solide aux partis euromondialistes.
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16 juin : conférence sur les chrétiens d'Orient et notre rapport à l'islam