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international - Page 984

  • Tartempion a tué Ben Laden...

    Explosion d’égos dans les forces spéciales américaines

    Le spectacle est affligeant. « C’est moi qui ai tué Ben Laden ! – Non, c’est moi ! » Matt Bissonnette avait, si l’on ose dire, dégainé le premier en publiant dès 2012 un livre (sous le pseudonyme de Mark Owen) dans lequel cet ancien Navy Seals racontait l’exécution d’Oussama Ben Laden, le 2 mai 2011. Robert O’Neill, un autre ancien des commandos-marine américains revendique aujourd’hui cette action d’éclat. La chaîne Fox TV doit diffuser son témoignage, mardi et mercredi, mais son nom a largement filtré dans la presse. L’an passé, il avait déjà témoigné dans le magazine Esquire, sous le pseudonyme de The Shooter (le tireur).

    L’auteur de ce blog a écrit un (petit) livre sur la mort de Ben Laden, autant dire qu’il scrute avec attention toutes les informations nouvelles sur ce raid. Force est de constater que ce nouveau témoignage ne nous en apporte guère... mais il en dit beaucoup sur la « starisation » des forces spéciales.

    Les conditions exactes des derniers instants de Ben Laden restent entourées d’un certain mystère. On sait qu’il se trouvait dans sa chambre à coucher, au deuxième étage de sa maison d’Abbotabad au Pakistan, en compagnie de deux de ses épouses. Dans l’obscurité totale, le groupe de tête des Seals (trois hommes, dont Bissonnette et O’Neill) monte les escaliers et tue Khalid, l’un des fils d’Oussama. Lorsqu’ils arrivent au deuxième étage, les récits divergent. Ben Laden est-il retourné précipitamment dans sa chambre ou n’a-t-il pas eu le temps d’en sortir ? On l’ignore. Quoi qu’il en soit, les trois commandos défoncent la porte et se trouvent face au chef d’Al Qaïda. L’un d’entre eux se jette sur ses deux femmes, pour les écarter – et encaisser l’explosion au cas où elles auraient des ceintures explosives. Ben Laden n’est pas armé. On retrouvera son revolver Makarov et sa Kalachnikov sur une étagère. Les commandos ouvrent le feu et lui mettent au moins une (sans doute deux) balles dans la tête. Qui, des deux commandos, a tiré le premier ? Tartempion ou Barbanchu (1) ? [....]

    La suite sur Secret Defense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tartempion-a-tue-Ben-Laden

  • De jeunes enfants français armés, djihadistes en Syrie

    La scène se passe dans la ville de Racca (Syrie) qui est aux mains de l’Etat Islamique.

    Un homme parlant français s’adresse à deux enfants. L’un répond en français qu’il vient de “Strasbourg 6-7″. L’autre enfant déclare, avec un accent de la Ville Rose, venir “de Toulouse, de la Reynerie”, un quartier sensible ; à la question “tu représentes Mohamed Merah ?  Allah Ou-akbar !” il répond “oui”.

    Plus tard le “Strasbourgeois” déclare “Vaux mieux venir ici car là où vous êtes [en France] vous avez pas de chance. Parce que là-bas, vous êtes dans un pays de «koufars» (infidèles). Ici on est des «moudjahidines», on est en Syrie, on est à Racca ici, c’est la guerre ici !”

    Par le droit du sol ils sont français “comvouzémoi”.

    La vidéo est hébergée par Daily Military Defense & War Archive dont le but est de présenter des documents sur la guerre vue des deux cotés. L’organisme indique que la vidéo a probablement été filmée entre octobre et novembre 2014.

    http://fr.novopress.info/178213/jeunes-enfants-francais-armes-djihadistes-en-syrie/

  • Le siège des 40 Days for Life va s’installer dans les locaux d'un ancien avortoir

    Tout un symbole de l'avancée du mouvement pro-vie aux Etats-Unis :

    "la première campagne des 40 Days for Life a été lancée voici dix ans cette année, en 2004, à Bryan/College Station au Texas devant l’avortoir local de Planned Parenthood. Les débuts furent modestes, mais la détermination et la persévérance de cette vigile eurent raison de cet avortoir qui ferma ses portes l’année dernière. Mais ce n’est pas fini… Shawn Carney nous apprend quele siège social des 40 Days for Life va déménager et s’installer… dans les locaux de cet ancien avortoir de Planned Parenthood ! Les travaux ont déjà commencé…

    Ce nouveau siège social, plus grand que le précédent, sera de grand service pour toutes les communautés pro-vie. Les dirigeants de 40 Days for Life y installeront, en coopération avec le réseau CareNet, un Hope Pregnancy Center, un service médical destiné à aider les mamans enceintes."

    681 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement au cours de la dernière campagne.

    Michel Janva

  • Abou Bakr al-Baghdadi, personnalité de l’année ?

    Abou Bakr al-Baghdadi, ou Ibrahim al-Badr al-Samarrai à l’état civil, serait donc considéré comme l’un des djihadistes les plus dangereux et puissants au monde.   

    Le classement des plus grandes fortunes, établi par le magazine Forbes, c’est un peu la rançon de la gloire. Sir Elton John, bien sûr, mais Abou Bakr al-Baghdadi aussi, même si n’exerçant pas exactement leurs talents dans le même registre. Pour les oublieux, Abou Bakr al-Baghdadi est le PDG de l’État islamique en Irak et au Levant, multinationale désormais plus connue sous l’acronyme de Daech, désormais classé 54e personnalité la plus influente de notre infortunée planète.

    Belle entrée au Top 50, à ce détail près qu’en 2009, Oussama Ben Laden pointait en 37e position, avant d’être rétrogradé, un an plus tard, à la 47e place. Depuis, à l’instar d’Elvis Presley, il doit bien être vivant quelque part, mais avant qu’il ne redonne des concert à Las Vegas – comme sosie officiel de ZZ Top ? –, il y a du chemin, ou de la voie droite, comme aiment à dire nos frères musulmans…

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  • État islamique : L’horreur avant les décapitations

    (NOVOpress via Courrier international)
    Dans une enquête fouillée, fondée sur les interviews d’anciens otages et autres témoins, The New York Times retrace le calvaire d’une vingtaine d’otages détenus par l’Etat islamique en Syrie.

    Les otages sont sortis de leur cellule un par un.
    Dans une pièce isolée, les ravisseurs leur posent à chacun trois questions très personnelles, technique classique utilisée pour fournir des preuves de vie lors des négociations de libération.
    James Foley retourne dans la cellule qu’il partage avec une vingtaine d’autres otages occidentaux et fond en larmes de joie. Les questions que ses ravisseurs lui ont posées portent sur des détails si intimes (“Qui a pleuré au mariage de ton frère ?”, “Qui était le capitaine de ton équipe de foot au lycée ?”) qu’il sait qu’ils sont enfin en contact avec sa famille.

    Nous sommes en décembre 2013. Plus d’un an s’est écoulé depuis qu’il a disparu sur une route du nord de la Syrie. Ses parents inquiets sauront enfin qu’il est vivant, dit-il à ses compagnons de captivité. Il est convaincu que son gouvernement négociera bientôt sa libération.
    Ce qui semble être un tournant décisif est en fait pour le journaliste américain de 40 ans le début d’une descente aux enfers qui s’achèvera au mois d’août suivant, lorsque ses geôliers le feront agenouiller quelque part dans les collines arides de Syrie et le décapiteront devant l’objectif d’une caméra.

    Sa mort filmée signe la fin très publique d’un calvaire très secret.

    (…)

    Bontinck, qui a été libéré à la fin de l’année dernière, est revenu pour la première fois sur ses expériences lors d’un entretien réalisé dans sa ville natale, Anvers. Il est l’un des quarante-six jeunes Belges inculpés pour appartenance à une organisation terroriste.

    Au début, les mauvais traitements ne semblent pas servir un objectif plus vaste. Et les djihadistes eux-mêmes ne paraissent pas trop savoir ce qu’ils feront de leurs otages, de plus en plus nombreux.

    A en croire Bontinck, James Foley et John Cantlie sont dans un premier temps détenus par le front Al-Nosra, groupe affilié à Al-Qaïda. Leurs gardes, trois anglophones qu’ils surnomment “les Beatles”, prennent apparemment un malin plaisir à les brutaliser. Ils sont ensuite remis à un autre groupe dirigé par des francophones, le “Conseil de la choura [organe consultatif] des moudjahiddines [combattants musulmans]“.

    Foley et Cantlie sont déplacés à au moins trois reprises avant d’être transférés dans les sous-sols de l’Hôpital des enfants de la ville d’Alep. C’est dans cette prison que Bontinck, qui n’a alors que 18 ans, rencontre Foley. Le jeune Belge était à l’origine un combattant, comme des milliers d’autres jeunes Européens attirés par la promesse du djihad. Il a été exclu du groupe lorsqu’il a reçu un texto de son père qui, depuis la Belgique, s’inquiétait pour lui. Son commandant l’a alors accusé d’être un espion.

    Les militants l’ont traîné dans une pièce du sous-sol aux murs brun clair. Il y a trouvé deux étrangers barbus, très maigres : James Foley et John Cantlie. Pendant les trois semaines où il a été enfermé avec eux, dès que l’appel à la prière retentissait, tous trois se levaient.

    http://fr.novopress.info/

  • Jacob Cohen – Qu’est-ce qu’être antisioniste en France en 2014 ?

    L’écrivain Jacob Cohen était à Dijon le 26 septembre 2014 pour une conférence sur le thème : « Qu’est-ce qu’être antisioniste aujourd’hui en France ? »

    L’intervention de Jacob Cohen :


    Jacob Cohen – Qu’est-ce qu’être antisioniste en… par ERBourgogne

    Les questions du public :

    Jacob Cohen – Qu’est-ce qu’être antisioniste en… par ERBourgogne

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Entre Obama et Hollande

    Un contraste et un parallèle devrait nous interpeller. En cette belle journée du 6 novembre, on pourrait comparer les destinées de Barack Obama et de Français Hollande. Tous deux se trouvent à mi-mandats. Tous deux paraissent démonétisés aux yeux de l'opinion. Pourtant, l'un comme l'autre, ils demeurent en place.

    La divergence commence, dès lors que le chef de l'État américain se verra cantonner dans un rôle limité, par deux chambres. Les assemblées composant le Congrès à Washington y jouent un rôle considérable. Toutes deux très fortes, quoique très différentes dans leur assise électorale, et quoique composées de parlementaires très peu dépendants de leurs partis, elles ont toujours contrôlé les actes essentiels du pouvoir exécutif dans ce régime que nos professeurs de droit constitutionnel nous avaient décrit, faussement, comme "présidentiel" par excellence, basé sur la doctrine de la "séparation" des pouvoirs. Cette théorie politico-juridique remonte en effet à Montesquieu (1689-1755) qui n'a pu l'observer dans sa formulation moderne ni en France, ni en Amérique.

    Considérant, à juste titre que "le pouvoir arrête le pouvoir", il plaidait en fait en faveur du renforcement des libertés parlementaires de l'Ancien Régime français, et il faisait aussi référence aux pratiques constitutionnelles installées en Angleterre. De celle-ci on ne doit pas surestimer le caractère "démocratique", car elle fut surtout gouvernée, tout au long du XVIIIe siècle et jusqu'en 1832, par la chambre des lords. (1)⇓

    Dans la pratique, les pays où la pensée de Montesquieu a prospéré, donc en dehors de son pays natal, les pouvoirs "séparés" cohabitent, et surtout ils coopèrent sur la base d'une vertu très peu prisée par nos chers républicains : le civisme. D'autres oseraient parler de patriotisme.

    Les 100 sénateurs, désignés à parité par chacun des États régiront, notamment, la politique extérieure et c'est en général ce que, depuis Paris, nous observons, l'encensant pour les uns (c'est un peu démodé) ou la dénigrant pour les autres (c'est très couru).

    Rappelons que d'autres instances jouent un rôle essentiel. On doit citer la Réserve fédérale, où les 7 administrateurs détiennent chacun un mandat de 14 ans, et nomment pour 4 ans un gouverneur. Elle fonctionne ainsi de manière totalement indépendante du pouvoir politique. Or c'est cette institution qui gère la monnaie, ayant pour devoir légal de veiller au niveau de l'emploi, à la stabilité es prix, et à la modération des taux d'intérêt à long terme. Toutes les fantaisies que l'on peut lire sur les intentions prêtées aux "Américains" en général, sur le cours du dollar, ou sur celui du pétrole, se révèlent ainsi sans rapport avec les orientations réelles de la FED. Celle-ci après avoir fait face tant bien que mal à une crise qui découle d'abord de la défiance interbancaire est en passe de changer de politique tout simplement parce que la conjoncture a été en grande partie rétablie.

    Or, par qui a-t-elle été essentiellement rétablie ?

    L'ordre constitutionnel conforme aux théories lointaines de Montesquieu nous donne la réponse : l'amélioration de la situation aux Etats-Unis vient des 435 membres de la Chambre des représentants. On doit mesurer le fruit des efforts de la nouvelle majorité issue des élections de novembre 2012.

    Celle-ci a entrepris une politique, douloureuse, certes, pour les subventionnaires, de coupes budgétaires, face à une situation monstrueusement déficitaire issu des années Obama et, en partie, des années Bush.

    On présente donc, de façon très habituelle, le chef de l'État américain comme l'homme le plus puissant du monde. Et, à certains égards, cela se vérifie.

    La régularité des élections qui reviennent, aux États-Unis dans tout le pays, tous les deux ans, limite sérieusementsa puissance. Elle permet des correctifs réguliers qui s'imposent aux pouvoirs publics.

    De plus le président lui-même ne dispose pas, au sein de l'équilibre constitutionnel, de pouvoirs aussi étendus que ceux attribués en France à son homologue.

    Car si nous comparons nos différentes institutions, en Europe occidentale, aux États-Unis et au Japon, nous constatons au contraire que le dirigeant doté des prérogatives les plus importantes habite à Paris, au palais de l'Élysée. Même le Premier ministre britannique, qui détient pourtant des leviers d'actions considérables, doit rendre des comptes, par exemple, chaque semaine à son souverain et cela ne se réduit pas à une visite de convenance. Ne parlons même pas de la chancelière allemande, contrainte de partager le pouvoir avec le SPD pour des raisons parlementaires au lendemain de sa victoire historique de septembre 2013.

    Or, nous l'avons encore vu ces derniers jours, et il le confirme encore en sa soporofique émission du 6 novembre. Cet homme constitutionnellement tout puissant se révèle pratiquement impuissant. Certes il promet, des choses qui n'ont rien à voir avec sa fonction : "à la rentrée 2016, annonce-t-il à 21h32, tous les élèves de 5e seront équipés d'une tablette et auront une formation au numérique. Mais il faut que tous les enseignants soient impliqués... on dégagera l'argent nécessaire, l'éducation est une priorité." Mais la phrase la plus significative est mise en exergue par Le Monde : "j'ai pu commettre des erreurs, qui n'en fait pas ?"

    Le tout-puissant président normal parle et se comporte comme un bonimenteur banal, autant dire un politicien nul.

    JG Malliarakis     

    Apostilles

    1.  Dans son "Coningsby" Benjamin Disraëli dépeint ainsi le tremblement de terre que représenta la réforme électorale opérée par Charles Grey. Premier ministre "whig" de 1830 à 1834, celui-ci allait priver les lords, par son Reform act de 1832, de leur domination sur la chambre des communes dont ils controlaienet jusque-là environ les 2/3 des nominations.

    http://www.insolent.fr/