international - Page 987
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La face cachée de la guerre en Ukraine - 1ère partie
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Les djihadistes de l’Etat Islamique continuent à éradiquer toute trace de christianisme en Irak…
Lundi dernier, des miliciens djihadistes de l’Etat Islamique ont fait sauter le couvent des Sœurs Chaldéennes du Sacré Cœur, qui était au préalable occupé comme logement militaire et base logistique. Des sources locales affirment que les djihadistes l’ont abandonné et fait explosé après l’avoir considéré comme un objectif imminent des attaques aériennes de la coalition menée par les Américains contre le « Califat »…
Pour le moment le monastère adjacent de Saint George ne semble pas avoir été touché.
Le couvent du Sacré Cœur, connu comme le couvent de la Victoire, avait été construit grâce à une donation faite par Saddam Hussein, le président iraquien exécuté en décembre 2006.
Une nouvelle trace du christianisme qui disparaît dans le berceau de la Chrétienté. Il y a quelques jours, c’est l’évêque syriaque de Mossoul qui s’effondrait en larmes, racontant que pour la première fois depuis 1500 ans, les chrétiens Irakiens fêtaient la Saint Simon hors de leur église de Mossoul…
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Une mère afghane venge son fils et tue 25 talibans
Une femme afghane a tué au moins 25 talibans pour venger l’assassinat de son fils, abattu d’une balle dans la tête sous les yeux de sa mère dans la province de Farah, dans l’ouest du pays.
Cette femme, qui se nomme Reza Gul, a pris les armes après l’assassinat de son fils, qui dirigeait un petit groupe de forces de police dans le village de Farah avant d’être tué par des talibans.
Cinq talibans ont également été blessés au cours de la fusillade, qui a duré près de 7 heures. La mère du policier assassiné était secondée par sa fille et sa belle-fille dans son combat contre les militants.
Le groupe terroriste n’a pas encore commenté l’incident.
Le porte-parole du ministère de l’intérieur d’Afghanistan, Sediq Siddiqui, a déclaré que la lutte armée de cette femme est un symbole de révolution majeure et de révolte publique contre les militants talibans.
Traduit d’après l’article de Press TV par Fabio Coelho pour Croah.fr
http://www.contre-info.com/une-mere-afghane-venge-son-fils-et-tue-25-talibans#more-35627
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TVL : JT du 27/11/2014
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Contre-offensive de l’armée syrienne sur le front sud
L’Armée arabe syrienne a lancé une contre-offensive éclair dans certains secteurs du front sud pour libérer les régions prises dernièrement par les groupes armés et sécuriser ses lignes de ravitaillement vers la ville de Daraa et les alentours de Nawa. Les extrémistes commencent déjà à lancer des appels de détresse.
Téléguidés par une salle d’opération militaire installée en Jordanie et comprenant des experts américains, européens, de pays du Golfe et jordaniens, les groupes extrémistes actifs dans le sud syriens ont lancé une série d’offensives, ces derniers mois, qui leur ont permis de prendre plusieurs localités dans les provinces méridionales de Deraa et de Quneitra. Dans cette dernière province, les groupes extrémistes travaillent en étroite collaboration avec «Israël». Ce n’est plus un secret que l’entité sioniste, qui a classé le «Front al-Nosra» dans la catégorie des «groupes modérés», apporte un soutien militaire, logistique et médical aux terroristes. L’objectif d’«Israël» est d’établir une ceinture de sécurité contrôlée par les groupes extrémistes le long du Golan occupé. Le but de la coalition arabo-occidentale anti-syrienne est de menacer le flanc sud de Damas, où ses milices supplétives sont sur le point de perdre leur dernier point d’ancrage, dans la Ghouta orientale.
Les lignes rouges franchies
Soumis à un cahier des charges très exigeant, dicté par la salle d’opération de Jordanie, les groupes extrémistes ont donc lancé, cet été, une série d’attaques qui leur ont permis de prendre un certain nombre de collines et de localités à Quneitra, ainsi que le point de passage entre cette province et le Golan occupé. Ils se sont même emparés de la colline de Tal al-Hara, que l’armée «israélienne» n’était pas parvenue à occuper lors de la guerre de 1973, en dépit d’une offensive extrêmement violente. Mais la trahison du chef de la brigade 121 de l’armée syrienne, le général Mahmoud Abou Arraj, leur a ouvert les portes de ce site stratégique, qui servait, entre autres, à surveiller les communications de l’armée «israélienne». L’officier traitre a d’ailleurs été exfiltré par des agents «israéliens» vers la Jordanie.
Dans la province de Deraa, les groupes armés ont pris plusieurs collines ainsi que la ville de Nawa et, la semaine dernière, la localité de Cheikh Meskine. La prise de cette ville a sérieusement compromis les lignes d’approvisionnement de l’armée syrienne vers ses positions plus au sud, notamment dans la ville de Deraa et autour de Nawa.
Toutes ces avancées, bien qu’elles soient importantes, ne menacent pas sérieusement les solides lignes de défense de Damas, défendues par les 5ème, 4ème et 7ème divisions, ainsi que des unités d’élites de la Garde républicaine. Ces lignes sont déployées sur un arc allant de l’est à l’ouest du front sud, en partant de Madinat al-Baas, Khan Arnabé, Hadar (Quneitra), bifurquant vers les localités de Saasaa et Qatba (dans la campagne de Damas), et s’étendant jusqu’à Cheikh Meskine, Kherbet Ghazalé, Ezreh et Sanamein (à Deraa).
Après la prise de Cheikh Meskine - située non loin de l’autoroute internationale Damas -Deraa -, le commandement syrien a estimé qu’une ligne rouge avait été franchie. Toute la semaine dernière, des renforts en hommes et en matériels ont été acheminés vers cette ville en prévision de la contre-offensive, lancée en début de semaine. Sous un barrage d’artillerie et des raids de l’aviation, les unités syriennes sont entrées dans la ville par le sud et l’est, enfonçant les lignes de défense des extrémistes, qui ont commencé à lancer des appels à l’aide sur leurs réseaux de télécommunications. Des dizaines de terroristes ont été tués lors de la progression de l’armée syrienne, dont le dénommé Samer al-Safadi, chef d’un groupe extrémiste qui se fait appeler les «partisans de la Charia». Parmi les morts figurent un grand nombre de ressortissants de pays arabes, notamment des Saoudiens et des Koweitiens.
Diversion à Bosra
Pour tenter de desserrer la pression exercée par l’armée syrienne à Cheikh Meskine, les extrémistes ont tenté d’ouvrir un autre front, en attaquant la ville de Bosra al-Cham (40 kilomètres à l’est de Deraa), inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Les groupes armés qui occupent certains quartiers de Bosra al-Cham ont d’ailleurs provoqué de graves dégâts dans les sites archéologiques exceptionnels de la ville. Les comités populaires qui défendent Bosra ont assuré que l’attaque de diversion avait échoué.
Un expert militaire explique qu’avant de lancer sa contre-offensive, l’armée syrienne a attendu que des signes de fatigues apparaissent sur les groupes armés, pressés par leurs opérateurs arabo-occidentaux de réaliser des acquis sur le terrain, quelles que soient les pertes dans leurs rangs, leur promettant des récompenses financières pour chaque position prise à l’armée syrienne.
Effectivement, les signes d’essoufflement se sont multipliés: les extrémistes ne sont pas parvenus à prendre les villes de Deraa-Mahatta, Madina al-Baas et Khan Arnabé, et n’ont pas réussi à élargir leur présence dans la campagne à l’ouest de la province de Deraa. Ils ont, semble-t-il, atteint les limites de leurs capacités sur le front sud, bien que des centaines de combattants fraichement entrainés dans le camp de Aaraar, en Arabie saoudite, ont été jetés sur le champ de bataille. Ils sont, désormais, sur une courbe descendante.
Samer R. Zoughaid - Al-Ahednews :: lien
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Statut de la Palestine : la reconnaissance peut-être pas suffisante mais nécessaire
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Christiane Taubira, le tweet de trop
Madame Taubira fait honte à la France. Lorsque la France sera une démocratie, des gens comme madame Taubira n’auront plus leur place au gouvernement.
Christiane Taubira est décidément incontrôlable : garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargée d’un ministère régalien parmi tous, l’ancienne indépendantiste guyanaise vient encore de ridiculiser la France à l’étranger en tenant sur Twitter des propos qui lui ont valu un sérieux recadrage du porte-parole du gouvernement, à propos de l’affaire américaine de Ferguson.
Commentant la décision de justice prise aux États-Unis dans l’affaire Michael Brown, madame Taubira s’est livrée à des commentaires en anglais, en oubliant au passage qu’un ministre français est prié d’utiliser la langue nationale sans céder à cette anglomanie qui sévit partout. Mais peut-on demander à quelqu’un qui, toute sa vie, a lutté contre la France, de respecter son bien le plus précieux ?
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USA : les émeutes raciales s’étendent à plusieurs grandes villes américaines
New-York, Los Angeles, Oakland et même Washington connaissent désormais de violentes émeutes raciales (pillages, tentatives de meurtres etc..). A noter que les journalistes français ne cessent de préciser que le policier qui a abattu l’afro-américain est blanc.
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TVL : JT du 26/11/2014
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Vers un Nouvel Ordre Mondial? Mais, il est déjà là!
Poutine a exprimé le souhait d'un « nouvel ordre du monde » capable d'assurer la stabilité de la planète. Il trouve que les États-Unis abusent de leur rôle de leader mondial. Ce qui n'a pas été suffisamment signalé nulle part, c'est que les piliers de « l'ancien régime » s'écroulent depuis des années.
Tout était pourtant si simple. Le monde était partagé en deux camps – l'Occident et le reste. Et « l'Ouest » était vraiment « the best ». Il y a 20 ans, six des économies les plus puissantes faisaient partie du camp pro-Washington.
Le leader – les USA eux-mêmes – était si loin en tête, que son Produit Intérieur Brut (PIB) était quatre fois plus grand que celui de la Chine et valait neuf fois celui de la Russie.
Le pays le plus peuplé du monde – l'Inde – avait presque le même revenu que la comparativement minuscule Italie et que le Royaume Uni. L'idée que cet ordre de choses allait changer aussi dramatiquement en à peine deux décennies aurait fait rire n'importe qui.
Aux yeux des Occidentaux, la Chine et l'Inde étaient des pays arriérés, et il leur faudrait un siècle au bas mot pour devenir des rivales potentielles. La Russie, elle, était perçue comme un cas désespéré, un pays à genoux, en proie au chaos. De telles notions, dans les années 90 étaient parfaitement justifiées.
L'économie mondiale dans les années 1990 et aujourd'hui
Tableau des dix économies mondiales les plus importantes, ajustées selon la Parité en Pouvoir d'Achat (PPA).
1995 ( en milliards d'US$)
1. USA 7.664
2. Japon 2.880
3. Chine 1.838
4. Allemagne 1.804
5. France 1.236
6. Italie 1.178
7. Royaume-Uni 1.161
8. Inde 1.105
9. Brésil 1.031
10. Russie 955
2015 (Prévisions du FMI)
1. Chine 19.230
2. USA 18.287
3. Inde 7.883
4. Japon 4.917
5. Allemagne 3.742
6. Russie 3.643
7. Brésil 3.173
8. Indonésie 2.744
9. France 2.659
10. Royaume-Uni 2.547
Le soleil couchant US
Maintenant, c'est l'Occident qui fait les frais de la plaisanterie. Le Fonds Monétaire International (FMI) estime que, dès 2015, les quatre plus puissantes économies du monde seront des membres du club connu par son acronyme, BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), et la Chine sera tête de file à la place des USA. C'est même probablement déjà le cas, les chiffres, en économie, ayant tendance à traîner derrière les faits.
L'Italie, homme malade de l'Europe, ne fait plus partie des dix du peloton de tête, et le Royaume-Uni, lanterne rouge, peine à s'y accrocher. Londres prétend toujours au titre de place financière centrale. Les seuls qui le croient encore sont les petits Anglais (« the little Englanders »). Le Royaume Uni est devenu la Julie Andrews de la géopolitique : une étoile en voie d'extinction, qui fut jadis brillante. La France est impuissante, se traînant de crise en infortune et d'infortune en crise.
Le Président US Barak Obama et la Chancelière allemande Angela Merkel
Il est trop tôt pour mettre les États-Unis au rebut. L'Empire ne va pas disparaître d'un jour à l'autre, mais son soleil est déjà bien bas dans le ciel. C'est moins la faute des États-Unis que celle de la déchéance croissante de ses alliés traditionnels.
Les deux seuls qui tiennent encore debout sont l'Allemagne et le Japon, aucun des deux n'étant cependant des acteurs militaires sérieux. La Grande Bretagne et la France ont longtemps été le fer de lance des aventures martiales. En réalité, l'Allemagne n'est pas un partenaire follement enthousiaste, parce qu'une large frange de la classe politique de Berlin est extrêmement sceptique à l'égard du pouvoir US. Pour une partie très significative de l'intelligentsia allemande, c'est Moscou le partenaire naturel, pas les États-Unis.
La montée en puissance des BRICS et d'autres économies émergentes joue un rôle majeur dans la consommation mondiale, dans le commerce mondial et dans les investissements mondiaux. D'ici 2020, le FMI estime que la Russie aura dépassé l'Allemagne et que l'Inde aura surclassé le Japon. Il prévoit également une dégringolade de l'importance mondiale des USA, de 23,7% en 2000 à 16% en 2020. En 1960, les USA représentaient 38,7% de l'économie mondiale. À l'opposé, en 1987, la Chine ne représentait que 1,6%, mais à la fin de cette décennie, elle pourra en revendiquer 20%. C'est un changement de donne sans précédent en un laps de temps aussi court.
Importance de la stabilité
Le discours de Poutine à Valdai n'a pas été un coup donné au pif ni à l'aveuglette, mais une évaluation très nuancée de ce qu'est actuellement l'équilibre du monde et de ce vers quoi on se dirige dans les années qui viennent.
Le Président russe Vladimir Poutine, pendant la rencontre plénière finale de la 11e session du Club de Discussion International de Valdai, à Sotchi
Plutôt que de se préoccuper des questions soulevées par Poutine, les médias occidentaux ont préféré shooter dans l'homme et se désintéresser de la balle. Les éditoriaux ont qualifié son discours de « diatribe » et décrété que Poutine s'en est surtout pris à la politique étrangère des États-Unis, jugée par lui anti-russe. Ils sont passés en masse à côté de la question réelle.
Le souci principal de Poutine, c'est la stabilité et sa prévisibilité, c'est-à-dire l'exacte antithèse du libéralisme occidental moderne. En fait, la position de Poutine est plus proche de celle qu'ont eue, dans le passé, des formations comme la CDU de Konrad Adenauer en Allemagne et les Tories de Harold MacMillan en Angleterre, conservateurs européens classiques s'il en fut.
Poutine est souvent très mal entendu en Occident. Ses déclarations publiques, destinées à une audience intérieure plutôt qu'internationale ( ? NdT) sont perçues comme agressives, voire chauvines. Mais les observateurs feraient bien de se rappeler qu'il est un maître de judo, dont les mouvements sont calculés pour déstabiliser l'adversaire. Si on le lit entre les lignes, Vladimir Poutine cherche le mariage, pas l'isolement.
Le Président russe considère son pays comme faisant partie d'une nouvelle alternative internationale, en union étroite avec les autres nations du BRICS, pour mettre un frein aux agressions US là où c'est possible. Poutine voit cela comme un chemin vers la stabilité. Adenauer et MacMillan l'auraient parfaitement compris. Mais les dirigeants européens actuels et les Nord-Américains ne le comprennent pas. Enivrés par la domination dont ils ont joui ces vingt dernières années, l'idée que l'ordre mondial est en train de changer à toute allure n'a pas encore fait tilt dans leurs têtes.
La réaction des États-Unis à cette nouvelle réalité constituera une question de vie ou de mort. Presque à la manière d'un dessin animé, Washington se cramponne désespérément à sa NSA, à ses gouvernements-fantômes, à son Quatrième Pouvoir pathétique à force de nullité, à sa puissance militaire dilapidée et à son terrifiant chauvinisme rampant. Son infantilisme a besoin d'un « méchant ». En une dizaine d'années ce traître de mélodrame est passé de Ben Laden, de Saddam Hussein et des « Frites de la Liberté » à la russophobie. Si la classe dirigeante américaine ne change pas de comportement, la transition vers un monde multipolaire pourrait bien ne pas se passer en douceur. C'est une crainte sérieuse, et elle est fondée.
Bryan MacDonald
Note :
[ On n'a pas l'habitude, ici, de corriger les gens qu'on publie, mais, quand Bryan MacDonald assimile Vladimir Poutine à Harold MacMillan, il oublie que ce dernier a gouverné un empire colonial, et même un des pires qui soient, ce qui n'est pas, jusqu'à présent, le cas de Poutine et que rien, dans son parcours ne laisse présager. ] note du traducteur.
- Source : Bryan MacDonald-Traduction c.l.
http://euro-synergies.hautetfort.com/