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international - Page 986

  • Immigration : la fermeté sauve des vies, la preuve en Australie

    australia

    Le nombre de réfugiés ayant trouvé la mort en essayant d’atteindre l’Australie a considérablement baissé, tandis que le monde est confronté à une forte augmentation des décès liés aux migrations. La  Méditerranée apparaît comme la région la plus mortelle pour les réfugiés.

    Un rapport de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) montre le net déclin des décès en Australie depuis le changement de gouvernement et le durcissement de la politique d’immigration l’année dernière.

    Le rapport de 212 pages (Fatal Journeys, Tracking Lives Lost during Migration) fait état d’un seul réfugié ayant trouvé la mort en 2014, celui de Reza Berati, un Iranien de 23 ans qui a été tué lors des émeutes de Manus en février.

    Ce seul décès enregistré est à mettre en parallèle avec les 212 morts en 2013 et les 356 morts en 2012 lors de l’arrivée massive d’embarcations de réfugiés sous le gouvernement travailliste, avant que Kevin Rudd réinstaure les contrôles en mer quand il est revenu au pouvoir l’an passé.

    L’OIM s’est servi des données fournies par l’Université Monash de Melbourne, et prend en compte les réfugiés disparus, ceux qui ont péri pendant leur voyage vers l’Australie et ceux qui ont perdu la vie dans les centres de détention sur terre ou au large.

    Malgré l’énorme diminution des décès en Australie, les chercheurs refusent de reconnaître l’incidence du durcissement des politiques gouvernementales qui comprennent l’interception des embarcations en mer, leur reconduction vers le large ainsi que les dispositions prises pour assurer le retour de ces populations.

    « A quel degré ces variations sont explicables par des facteurs globaux de situations qui génèrent des réfugiés ou bien par les changements des politiques d’immigration aux frontières de l’Australie, reste un sujet de controverse », précise le rapport.

    L’OIM dénonce également le fait que « le nombre des décès puisse être considéré comme un comptage de points » c’est à dire exploité par les média en quête de sensationnalisme ou par les politiques qui « défendent des contrôles encore plus renforcés aux frontières pour empêcher les traversées dangereuses sans remettre en cause d’autres mesures qui mettent en danger les réfugiés en les privant de pouvoir voyager de façon sécurisée et légale. »

    Un porte-parole du Ministère de l’Immigration, Scott Morrison, déclara : « La politique de protection des frontières du gouvernement a toujours eu pour objectif de sauver des vies. Nous avons tous pu constater les conséquences dramatiques qu’ont eu les mesures de faiblesse appliquées par le gouvernement précédent.

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  • La vengeance de l’histoire et de la géographie

    Les Ve Assises nationales de la Recherche stratégique se sont tenues le 21 novembre dernier à l’école militaire devant plus de 1 200 personnes, sur un thème d’actualité : “Mondialisation Politique et religions : Affrontements et perspectives”. Des drames, l’actualité n’en a pas été avare ces dernières semaines. Nous le pressentions depuis longtemps. Affrontements interconfessionnels, dérives sectaires, régressions obscurantistes, actions terroristes menées par des individus se revendiquant d’une cause sacrée…

    Par Alain Bauer

    Les États modernes sont aujourd’hui confrontés à des violences, et notamment des violences à connotation religieuse qui, au plan international, créent autant de fractures d’un monde en déséquilibre permanent.

    On ne peut échapper, pour ouvrir des assises portant ce titre, à la traditionnelle citation de référence. Malraux (car qui d’autre…) aurait dit : “Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas”.

    Cette filiation n’est pas exacte. L’emblématique ministre de la Culture du Général de Gaulle ne l’a ni dit, ni écrit, et en a même récusé publiquement la paternité en 1975 : “Je n’ai jamais dit cela, bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire”.

    Mais rien n’y fait. Comme le rappelle Pierre Assouline, des gens très sûrs d’eux resservent régulièrement la phrase à tout propos. Impossible d’y échapper dès que le sujet est dans l’air. Avec des variantes – “mystique” ou “spirituel” – apparaissant en lieu de place de “religieux”.

    Le débat sémantique n’est pourtant pas sans intérêt et la place du spirituel, même laïque, du mystique, du religieux, de la part intime qui cherche la transcendance, pèse durablement sur l’action politique.

    Il arrive ainsi qu’on s’intéresse plus à Babylone qu’à Bagdad quand on décide d’une intervention en Irak. On redécouvre les empires disparus (Perse, Ottoman, Russie orthodoxe,…), on subit la vengeance de l’histoire et de la géographie quand on feint de ne pas comprendre les conflits contemporains.

    En matière criminelle ou terroriste, mais pas seulement, ce qui semble nouveau est le plus souvent ce qu’on a oublié. Ceci vaut aussi pour la question stratégique.

    L’adversaire, l’ennemi, ne va plus de soi. Le temps et l’espace se sont rétractés au rythme des réseaux sociaux.

    Les frontières tirées au double décimètre, les angles droits de la colonisation, n’ont pas fait disparaître les identités, les tribus, les obédiences. Elles n’ont fait que les masquer provisoirement.

    Et dans ce mitonnement des mondes qu’on croyait renvoyés dans les livres d’histoire d’avant-tablettes, nous voici brutalement, sauvagement parfois, exposés à nos fautes ou à nos actions.

    Il s’agit désormais d’essayer de comprendre pourquoi et comment la mondialisation modifie profondément les interactions pluriséculaires entre le politique et le religieux, induisant des bouleversements stratégiques dans la plupart des pays du globe. Tel est l’enjeu de nos travaux d’aujourd’hui.

    La mondialisation, c’est, bien sûr, d’abord une ouverture des frontières et une facilité de circulation sans commune mesure avec ce que les générations précédentes avaient connu. Pour le meilleur et pour le pire.

    Car la “marchandisation” du monde progresse, envahissant toutes les sphères de l’existence, y compris celles, intimes, du corps et du sacré.

    Les migrations déstructurent les repères sociaux de communautés entières.

    Les progrès des droits de l’homme et de la démocratie de marché se heurtent à de fortes résistances liées à des conservatismes et des replis identitaires virulents.

    Des individus de plus en plus nombreux se retrouvent livrés à leur propre liberté et se regroupent en de nouvelles “tribus” aux allégeances multiples, soumis à des injonctions contradictoires dans un monde aux incessantes mutations.

    En quête de “solutions” tant individuelles que collectives, ils subissent la concurrence à laquelle se livrent le politique et le religieux pour les mobiliser et parfois les contrôler, a minima autour de symboles et de repères moraux, mais aussi, de façon plus ambitieuse, autour de conceptions, différenciées pour être acceptables, de l’identité collective comme de la transcendance.

    De plus, les États occidentaux, affaiblis par les mutations du monde, tentent souvent de garder une part de leur autorité en disqualifiant le discours théologique dans le champ de la vie pratique et publique. Alors que, dans le même temps, les églises ne se privent pas de critiquer un relativisme des valeurs qu’elles considèrent inhérent à la modernité de nos sociétés ouvertes.

    La mondialisation ouvre ainsi, sous nos yeux, une nouvelle période de coexistence, pas nécessairement pacifique, du politique et du religieux, en mettant en tension ces éléments essentiels du “vivre ensemble”.

    Régis Debray, toujours plus fécond et plus précis, est allé plus loin dans l’analyse de ce qui fait aujourd’hui crise et chaos autour de la dilution des appartenances dans un grand tout qui ne peut, par l’échange des marchandises, répondre aux besoins humains d’identité et d’appartenance :

    “Il n’était pas prévu par nos maîtres-penseurs que le supposé ‘village global’ du XXIe siècle pût voir tant de villageois s’entre-tuer, tant de quartiers en venir aux mains. La diffusion du savoir, des bibliothèques, du télégraphe et des machines à vapeur était supposée mettre fin à la tour de Babel. C’était le credo de base des Lumières, ce que nous avaient annoncé Voltaire et Victor Hugo, et dans la foulée les prophètes du management et du désenchantement du monde (Karl Marx ou Marx Weber, Jean Monnet ou JJSS).

    Où est la surprise ?

    Dans le fait qu’à la mondialisation techno-économique correspond une balkanisation politico-culturelle, porteuse d’insurrections identitaires où la sacralité a changé de signe.

    Le défoulement, le déferlement des arriérés historiques, peuvent s’entendre comme les conséquences même de l’uniformisation technique de la planète. Le surinvestissement des singularités locales compensant le nivellement des outillages, la carte bleue fait ressortir la carte d’identité et l’appétence de racines.

    Comme si le déficit d’appartenance appelait une surenchère compensatoire”.

    Comme Robert Muray le rappelait dans son formidable XIXe siècle à travers les âges, nous avons toujours l’impression que la science remplace la superstition. Et que le progrès va de pair avec la restriction de l’espace religieux. En fait, il semble bien que les deux processus d’expansion soient concomitants. L’accélération de l’uniformisation globalisante génère mécaniquement un retour aux sources de la tradition et de la coutume (quitte parfois à en inventer qui n’existaient pas, pour compenser la perte des repères subie).

    Ce double mouvement se révèle donc à la fois symétrique et contraire, créant une tension que le message rabâché du lendemain qui chante ne peut plus réduire.

    Le symbolique est donc naturellement de retour. Et sa dimension ne permet pas la seule normalité anaphorique dans la réponse à la désillusion, au désespoir, au mépris ou à la colère qui monte partout, et pas seulement en Occident.

    Le message gaullien ou churchillien n’était pas seulement construit dans la résistance ou la volonté. Il s’appuyait aussi sur une mise en forme, une mise en scène, qui en renforçait le contenu et en permettait la crédibilité. Distance, rareté de l’apparition publique, incarnation souveraine constituaient le cœur d’un rituel accepté par le plus grand nombre au nom de l’indispensable gestion politique de la transcendance d’État.

    Le religieux, le spirituel, la foi ou la croyance ne nous rattrapent pas, en concurrence avec les autres symboles civils ou laïques. Ils meublent simplement le vide laissé par le désenchantement du politique.

    En 1927, le grand physicien et fondateur de la mécanique quantique Werner Heisenberg définissait ce qu’il avait d’abord appelé le principe d’incertitude, selon lequel il est impossible de connaître avec précision à la fois la position et la vitesse d’une particule. On crut pendant longtemps que le problème relevait de la qualité du processus d’observation, avant de découvrir qu’il s’agissait plus fondamentalement d’une propriété essentielle de la matière Il le remplacera plus tard par le principe d’indétermination.

    Il est temps, en matière stratégique, de revenir ainsi aux propriétés fondamentales de l’Histoire. Il n’y a ainsi pas – et ne peux y avoir – de choc de civilisations. Il ne peut y avoir qu’un choc des incultures. Et il est largement temps de rappeler une fois de plus que la laïcité n’a jamais constitué une excuse à l’ignorance. Des sciences comme des religions.

    lenouveleconomiste.fr

    http://fortune.fdesouche.com/363637-la-vengeance-de-lhistoire-et-de-la-geographie#more-363637

  • OCDE : « La zone euro pourrait être tombée dans une trappe de stagnation persistante »

    Dans son dernier rapport d’Economic Outlook (‘perspectives économiques’), l’Organisation de coopération et de développement économiques, un think tank parisien plus connu sous son acronyme OCDE, exhorte la Banque centrale européenne (BCE) à envisager un soutien monétaire d’urgence pour la zone euro, et le bloc de la zone euro à assouplir sa doctrine fiscale.

    L’OCDE craint que la zone euro ne soit tombée dans une « trappe de la stagnation persistante » et note que les risques de stagnation augmentent dans la zone euro, ce qui pourrait faire peser une menace sur toute l’économie mondiale. Une stagnation prolongée dans la zone euro pourrait avoir pour effet d’entraver la croissance économique mondiale en raison des liens commerciaux et financiers que celle-ci entretient avec le reste du monde.

    Selon les modélisations présentées dans le rapport, un choc négatif pourrait provoquer une nouvelle période étendue de croissance très faible accompagnée d’une faible inflation, qui conduirait à un maintien du chômage à son niveau actuel très élevé.

    L’Organisation table sur une croissance mondiale de 3,3% cette année, de 3,7% pour 2015, et de 3,9% pour 2016. Les États-Unis et le Royaume-Uni auront une croissance plus forte que celle de la zone euro et du Japon, et certains pays émergents, notamment l’Inde, l’Indonésie et l’Afrique du Sud, devraient aussi connaitre une reprise vigoureuse. Cependant, l’économie de la Chine devrait s’affaiblir légèrement, tandis que celle de la Russie devrait stagner l’année prochaine.

    Pour la zone euro, l’organisation prévoit une croissance de 0,8% cette année, puis 1,1% en 2015, et 1,7% en 2016. Aux États-Unis, cependant, l’OCDE prévoit de bien meilleures perspectives, avec une prévision de croissance de 2,2% pour cette année, et près de 3% pour 2015 et 2016.

    Au sein de la zone euro, les interventions de la BCE pour assouplir la politique monétaire ont été limitées jusqu’à présent, et l’Allemagne s’y oppose farouchement.

    Expresse.be

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Les djihadistes de l’Etat Islamique continuent à éradiquer toute trace de christianisme en Irak…

    Lundi dernier, des miliciens djihadistes de l’Etat Islamique ont fait sauter le couvent des Sœurs Chaldéennes du Sacré Cœur, qui était au préalable occupé comme logement militaire et base logistique. Des sources locales affirment que les djihadistes l’ont abandonné et fait explosé après l’avoir considéré comme un objectif imminent des attaques aériennes de la coalition menée par les Américains contre le « Califat »…

    Pour le moment le monastère adjacent de Saint George ne semble pas avoir été touché.

    Le couvent du Sacré Cœur, connu comme le couvent de la Victoire, avait été construit grâce à une donation faite par Saddam Hussein, le président iraquien exécuté en décembre 2006.

    Une nouvelle trace du christianisme qui disparaît dans le berceau de la Chrétienté.Il y a quelques jours, c’est l’évêque syriaque de Mossoul qui s’effondrait en larmes, racontant que pour la première fois depuis 1500 ans, les chrétiens Irakiens fêtaient la Saint Simon hors de leur église de Mossoul…

     

    http://www.contre-info.com/

  • Une ville du Texas vote l’interdiction de la fracturation hydraulique

    La ville de Denton au Texas vient de voter l’interdiction de la fracturation hydraulique sur son territoire. Mardi dernier, 58 % des votants de cette ville de 123 000 habitants se sont prononcés contre la poursuite de l’exploitation des gaz de schiste sur leur commune. 

    C’est une première au Texas, état conservateur où l’exploitation des énergies fossiles joue un rôle primordial dans l’économie. Les firmes impliquées dans l’exploitation gazière avaient pourtant dépensé plus de 700 000 dollars pour faire échouer ce vote.

    L’interdiction de la fracturation hydraulique là où elle est née

    Le quotidien britannique  The  Guardian décrit Denton comme « certainement la ville la plus lourdement fracturée de tout les Etats-Unis ». Un tiers de la superficie de la ville est concernée par l’extraction des gaz de schiste. Les habitants se plaignent des nuisances : passage de camions, fumées et bruits.

    Denton se trouve sur le gisement de Barnett, l’un des plus importants du pays. C’est aussi là où les technologies de la fracturation et du forage horizontale sont nées. Le scrutin a eu lieu à l’occasion des élections de mi-mandat durant lesquelles les électeurs sont conduits à élire leurs représentants au niveau fédéral et pendant lesquelles ils votent aussi sur des enjeux locaux.

    Une remise en cause de la fracturation hydraulique

    Pour les opposants au gaz de schiste et à la fracturation, il s’agit d’une victoire. « Cela doit être un signal envoyé à l’industrie :  si les habitants du Texas où la fracturation a été inventée ne peuvent pas vivre avec elle, alors personne ne le peut », affirme Sharon Wilson de l’ONG EarthWorks qui réside à Denton.

    Bien que ce vote remette en cause les forages locaux, il risque d’abord d’entrainer de nombreuses batailles judiciaires puisque les compagnies gazières vont contester cette décision devant la justice. Le Républicain David Porter qui siège à la Commission des Chemins de fer du Texas (organisation du Texas qui gère l’énergie) regrette : « en passant cette loi, les électeurs de Denton ont cédé à la peur et ont accepté des déformations de la vérité. Cette interdiction basée sur la désinformation – et non sur les faits et la science – menace la renaissance énergétique du Texas et, par extension, son bien-être. »

    Il faudra donc attendre les prochains mois pour savoir si l’interdiction de la fracturation hydraulique prendra ou non effet. Et la question risque de prendre de l’ampleur puisque près de 15 millions d’Américains vivent à proximité d’un forage.

    GOODPLANET

    http://fortune.fdesouche.com/362097-une-ville-du-texas-vote-linterdiction-de-la-fracturation-hydraulique#more-362097

  • Prison ferme pour avoir hissé le drapeau du Jihad

    Le lycéen français condamné au Maroc pour apologie du terrorisme tombe des nues : il écope de deux ans de prison ferme pour avoir hissé un drapeau "ressemblant à celui de Daech" (probablement le drapeau Al-Raya) sur le toit de la maison de famille, pendant ses vacances. Il faut dire qu'en France, on peut impunément se promener avec ce drapeau utilisé par les groupes terroristes. Et même avec celui de l'Etat islamique, comme on a pu le voir lors des manifestations pro-Gaza. Hasard ? Le lycéen en question avait participé à celle de Lille.

    Louise Tudy

  • Un Bernard-Henri Lévy ça ose tout ! A lire jusqu’au bout! (Vidéos)

    Un discours de Bernard Henri-Levy? Oui, ça change! 

    Beaucoup de monde à cette sauterie de Kiev! Il y avait même l’ambassadeur de France… Que faisait-il là ? Il était le seul diplomate…   

    Il s’agit d’un morceau impérissable de littérature, d’Histoire et de philosophie. Le seul mérite du livre de Valérie Trierweiller est d’avoir démontré combien François Hollande était menteur, dissimulateur, inconsistant et combien l’image de la France peut toujours être plus ridiculisée! Bernard-Henri Lévy semble être le plénipotentiaire du Président Hollande pour mener la politique de la France avec l’Ukraine. Tout en subtilités. Avec une belle révélation à la fin.

    Pour ma part je me contenterai de souligner quelques traits… saillants, ponctuant le tout de quelques vidéos ou graphiques, laissant le reste à votre sagacité, car tout, presque chaque phrase est un morceau d’anthologie. E.D.

    Pinchuk, le Mistral et les Juifs d’Ukraine

    Bernard-Henri Lévy

    Allocution prononcée le 18 novembre 2014 à Kiev par Bernard-Henri Lévy, à l’occasion de la remise à Viktor Pinchuk de la Metropolitan Andrey Sheptytsky Medal of Honor Award.

    « Monsieur le Grand Rabbin, Messieurs les archevêques et métropolites, Messieurs les Présidents, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur l’ambassadeur de France [Que fait-il là, tout seul ? Ndlr], chers amis.

    Je suis heureux, permettez-moi d’en dire un mot pour commencer, d’avoir l’occasion de rendre hommage au Métropolite Andrey Sheptytsky sous le signe de qui vous avez placé votre soirée.

    Le Métropolite Andrey Sheptytsky, je ne vous apprends rien, fut le primat de l’Eglise uniate d’Ukraine pendant les années de la seconde guerre mondiale et reste, à ce titre, une figure extrêmement controversée.

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