En 2017, l’ONU a décrété que le 21 août serait « La journée internationale du souvenir et de l’hommage aux victimes du terrorisme » ; ce qui, finalement, n’engage pas à grand-chose. Une déclaration qui serait par ailleurs plus convaincante si elle ne passait sous silence certains attentats terroristes.
Ainsi, cette année, dans l'exposition organisée dans ses locaux jusqu'au 27 août, nulle trace de ceux du Musée Bardo, le 18 mars 2015, en Tunisie. Ni de celui perpétré dans le même pays, sur la plage de Sousse, le 26 juin suivant. Pareillement, il n’est nullement fait mention de la tuerie de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015 et de celle du Bataclan, quelques mois plus tard, le 13 novembre. Condamner le terrorisme ? Pourquoi pas. Mais il convient alors de condamner « tous » les terrorismes, sans oublier qui ils sont et pourquoi ils se battent. En l’occurrence, le compte n’y est pas.