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islamisme - Page 170

  • I-Média n°269 – Face aux attaques, Eric Zemmour tient bon !

     

    L’image de la semaine

    01:51 Aux Pays-Bas, d’énormes manifestations d’agriculteurs ont eu lieu ces derniers jours. En France, pas un mot. Décryptage.

    Face aux attaques, Eric Zemmour tient bon !

    03:49 Insulté, diffamé, boycotté, attaqué par le CSA… Eric Zemmour subit des attaques de toutes part mais sa nouvelle émission sur CNews est un succès !

    Revue de presse

    15:23 Macron qui annonce qu’il faut lutter contre l’immigration clandestine, les médias français qui parlent enfin du calvaire de Julian Assange… Cette semaine, la revue de presse est pleine de surprises !

    L’islam au centre des débats médiatiques

    24:07 Le débat médiatique sur le voile et l’islam n’en finit pas dans les médias ! Preuve que ce sujet est bien un énorme point de crispation pour les Français. Mais aucune figure médiatique, même de droite, n’ose encore évoquer clairement la notion d’identité.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n269-face-aux-attaques-eric-zemmour-tient-bon

  • Emmanuel Macron : «Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire»

    Le président Emmanuel Macron, interrogé par « Réunion la 1ère » et « Antenne Réunion », qui lui demandaient si le port du voile était souhaitable dans l’espace public, a répondu : «Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. C’est ça la laïcité», en ajoutant que «Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire. C’est ça la laïcité».

    Alors qu’il dénonçait « le débat qui consiste à ne stigmatiser qu’un seul signe religieux », le président a toutefois reconnu l’importance du devoir de neutralité des agents dans les espaces où le service public est rendu, avant de concédér que le communautarisme était le « cœur du problème » : «il y a aujourd’hui des femmes et des hommes, citoyens français, qui disent: “De par ma religion je n’adhère plus aux valeurs de la République”». «Je sors mon enfant de l’école pour le mettre peut-être à la maison ; je refuse qu’il aille se baigner avec d’autres, apprendre la musique… Et j’ai un projet de vie et de société qui n’est plus d’être ensemble dans la République mais, au nom de ma religion, de porter un autre projet politique».

    «Ça, c’est un problème pour moi. Ça, c’est un communautarisme. Et dans ce cas-là, j’ai un problème avec l’utilisation, la revendication, en quelque sorte, qui devient politique, de ce séparatisme. Si on confond les sujets, à ce moment-là on se met en situation de ne pas pouvoir véritablement régler le cœur du problème qu’à la République française, qui est le communautarisme», a-t-il conclu.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/emmanuel-macron-le-port-du-voile-dans-lespace-public-nest-pas-mon-affaire

  • Des policiers musulmans désarmés par crainte de leur radicalisation

    Depuis l’attaque terroriste interne à la préfecture de police de Paris, l’inquiétude grandit au sein des effectifs de police qui se demandent combien d’autres de leurs collègues pourraient se retourner contre eux.

    Deux policiers musulmans, dont un capitaine converti lors de son mariage, ont été désarmés en raison des indices de radicalisme les concernant.

    https://www.medias-presse.info/des-policiers-musulmans-desarmes-par-crainte-de-leur-radicalisation/113415/

     

  • Des musulmans donnent une leçon à Macron sur le port du voile !

    Quand Macron, lors de son déplacement à Mayotte, le 22 octobre, esquive la question du port du voile, estimant que « la priorité du moment, c’est de lutter contre la radicalisation et de renforcer notre politique de lutte contre ce qu’on appelle le communautarisme », il fait mine de ne pas comprendre que le voile est, précisément, en France métropolitaine, le signe d’un communautarisme et d’une radicalisation qui s’étendent.
    Rares étaient, jusqu’à présent, les musulmans qui condamnaient le voile.
    Mais voici que, pour répondre à la tribune intitulée « Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? », publiée dans Le Monde, 101 personnalités françaises « de culture ou de confession musulmane, humanistes, progressistes et féministes » dénoncent, dans l’hebdomadaire Marianne, le port du voile, qu’elles qualifient de « sexiste » et d’« obscurantiste ».
    Leurs propos résonnent comme une leçon à notre Président. Citons-en les extraits les plus significatifs.
    « Notre pays se déchire depuis trente ans au sujet du port du voile de certaines Françaises de confession musulmane. Ces femmes sont de plus en plus nombreuses, tant l’influence des prédicateurs extrémistes est très forte […]. Le port du voile est le signe ostentatoire d’une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c’est stigmatiser leur présence dans l’espace public […]. LES musulmanes ne portent pas le voile, sachez-le bien. Ce sont DES musulmanes qui le portent. DES musulmanes qui font une lecture patriarcale et faussement littéraliste du texte coranique. DES musulmanes et DES musulmans qui refusent l’intelligence de la foi, qui refusent d’allier la foi avec l’exercice de la Raison critique. »
    Bien sûr, les auteurs de ce manifeste sont des personnes libérées de l’emprise islamique.
    On aimerait qu’elles fussent encore plus nombreuses pour éclairer les consciences.
    On entend trop de commentateurs justifier, au nom de la liberté d’opinion et du droit à la différence, l’expression de pratiques communautaires.
    Ce matin encore, à « L’Heure des pros », sur CNews, un intervenant disait préférer, au témoignage d’une signataire, celui d’une femme voilée qui, la veille, assumait le port de son voile, déclarant : « C’est le fruit d’un cheminement personnel, c’est une démarche religieuse, c’est un respect pour Dieu, donc j’en profite pour dire que ce n’est pas un signe de soumission. »
    C’est peut-être vrai dans des cas exceptionnels, bien qu’on puisse se demander si cette rhétorique n’est pas une façon de faire accepter le voile.
    Qu’on le veuille ou non, quelles qu’en soient les raisons historiques, le port du voile est, de nos jours, le signe qu’on veut se mettre à part et qu’on revendique l’islamisation d’une partie de la société. Même dans des quartiers qui ne sont pas réputés sensibles, des femmes qui ne portaient pas, autrefois, le voile le portent aujourd’hui.
    On pourrait écouter, pour mieux comprendre ce que signifie le voile, la conférence prononcée, le 17 août 2015, par Souâd Ayada, inspectrice générale de philosophie, spécialiste de spiritualité et philosophie islamique, intitulée « Les divisions de l’islam : sur la question du voile et du jihâd ».
    On peut se réjouir que des esprits lucides, y compris de confession musulmane, donnent tort à Macron, qui n’a pas le courage de prendre position sur la question du voile.
    Ils sont plus soucieux de l’unité de la France que notre Président mondialiste !

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/des-musulmans-donnent-une-lecon-a-macron-sur-le-port-du-voile/

  • L’Union des Démocrates Musulmans Français (UMDF), un « danger » pour la laïcité pour les services de Renseignement français

    Pour les services de renseignement, les liens entre l’Union des Démocrates Musulmans Français et les Frères Musulmans ne font aucun doute. Selon France 3 Régions, une source évoque des « faits objectifs établissant une proximité ». Selon un policier, L’UDMF applique, les méthodes des Frères Musulmans : se faire passer pour des démocrates et arriver au pouvoir légalement, comme en Egypte en 2011. L’analyse va plus loin, le but inavoué de l’UDMF serait identique aux objectifs des Frères Musulmans. A savoir, la volonté d’instaurer un califat et la charia, en France cette fois, tout en se dissimulant derrière des apparences démocratiques et républicaines.

    Un danger pour la laïcité

    Comme Frères Musulmans, l’UDMF est qualifiée de « danger » par les services de renseignements. Pas en terme de « risque terroriste », les Frères Musulmans ne prônent pas l’action violente. Mais ils sont assimilés à un « faux nez » des islamistes qui chercheraient à influencer la société avec un seul objectif : venir à bout de la laïcité.

    Cette analyse a été confirmée par un spécialiste de l’Islamisme, le journaliste Mahomed Sifaoui. Pour lui, « La proximité entre l’UDMF et les Frères Musulmans est évidente. Il s’agit d’une proximité idéologique qui se traduit par des marqueurs communs notamment la promotion du voile, l’antisionisme et une critique de la laïcité »France 3 Régions

    https://www.tvlibertes.com/actus/lunion-des-democrates-musulmans-francais-umdf-un-danger-pour-la-laicite-pour-les-services-de-renseignement-francais

  • L’islam est-il compatible avec la démocratie ?

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    J’ai posé en titre de cet article une question dont je connais la réponse.

    Non, bien sûr, l’islam n’est pas compatible avec la démocratie. Toute personne qui connaît un tant soit peu l’islam le sait.

    Le Coran, censé être la parole de Dieu dictée en arabe, le dit : Allah énonce des lois que les musulmans doivent respecter à la lettre, il gouverne le ciel et la terre, et aucun être humain électoralement désigné par d’autres êtres humains ne peut prétendre gouverner un peuple quel qu’il soit.

    Les êtres humains ne peuvent se donner à eux-mêmes des lois.

    Le Coran n’admet aucun écart, et dit que tout musulman doit non seulement respecter à la lettre les lois énoncées par Allah, mais doit obéir à l’intégralité de celles-ci.

    Cela signifie qu’un musulman qui ne le fait pas n’est pas un bon musulman et que ce qu’on appelle en Occident les « musulmans modérés » ne sont pas de bons musulmans.

    (J’explique tout cela en détail dans mon livre « L’ombre du djihad ».)

    Quiconque regarde la planète constate aisément que l’incompatibilité entre islam et démocratie se vérifie dans les faits.

    Sur cinquante-sept pays musulmans sur la terre, ceux qui sont censés connaître des éléments de démocratie se comptent sur les doigts d’une seule main.

    Et je parle d’éléments de démocratie, pas de démocratie à proprement parler – ce qui signifie que des élections peuvent y avoir lieu, mais qu’elles conduisent toujours assez vite à la victoire du candidat le plus islamiquement correct.

    L’exception a été la Turquie, tant que les règles fixées par Mustafa Kemal, qui détestait l’islam et n’hésitait pas à le dire, ont été en vigueur et tant que l’armée laissée par lui veillait.

    Mais, dès qu’un islamiste a pu éroder ces règles et transformer l’armée, l’exception a cessé d’en être une, et l’islamiste Erdogan a fait de la Turquie une tyrannie islamique.

    Les naïfs ont imaginé que la Tunisie serait une autre exception et ont pris le renversement de Zine Ben Ali (qui avait vis-à-vis de l’islam des réserves proches de celles énoncées par Mustafa Kemal) pour une bonne nouvelle permettant au pays de devenir une démocratie musulmane.

    Ce qui restait de cette illusion vient de tomber, ce qui n’a rien de surprenant pour ceux qui se souviennent qu’Ennahda avait gagné en 2011.

    Depuis, deux présidents se sont succédés qui ont été très conciliants avec Ennahda et ont gouverné ou passé accord avec ce parti islamiste.

    Un troisième président vient d’être élu, Kais Saied, présenté en France comme « ultra-conservateur », expression qui ne veut rien dire et qui est totalement inadéquate pour le décrire, ou comme « robespierriste », expression qui ne veut rien dire non plus et qui est, là encore, totalement inadéquate pour le décrire.

    Kais Saied est islamiste, se déclare en guerre contre l’Occident et contre Israël, et entend mettre fin aux élections législatives.

    Il va faire glisser la Tunisie vers la tyrannie islamique, et il le fera avec l’assentiment de la population tunisienne et même, cela doit être souligné, avec l’assentiment des Tunisiens vivant dans les pays d’Europe, particulièrement en France où ils sont nombreux.

    Ainsi une tyrannie islamique prend forme aux portes de la France et à faible distance des côtes italiennes (cent cinquante kilomètres séparent Tunis de la côte sicilienne), ce qui n’est pas bon signe (l’économie tunisienne se délabre à grande vitesse).

    Plus grave encore, des musulmans vivant en Europe, particulièrement en France, et votant pour un président islamique, montrent que l’incompatibilité de l’islam avec la démocratie est un problème très lourd pour l’Europe, en particulier pour la France (qui est le principal pays musulman d’Europe).

    Le vote des Tunisiens est à regarder en face.

    Le vote des Algériens et des Marocains, si on l’observe, va dans la même direction que le vote des Tunisiens.

    La France ne deviendra pas une tyrannie islamique, mais elle est déjà un pays sous influence islamique.

    Par ailleurs, les données démographiques, la poursuite d’une immigration musulmane (présentement au rythme de 400 000 nouveaux arrivants par an) montrent que l’influence islamique est destinée à s’accroître sur la France, et les propos de Macron et du gouvernement, par-delà les faux-semblants, sont porteurs de marques indéniables de glissement vers la soumission.

    Guy Milliere

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/215886/lislam-est-il-compatible-avec-la-democratie/

  • Julien Odoul : « La méthode des réseaux islamistes, c’est à la fois la victimisation et la criminalisation de toute critique de l’islam »

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    Dix jour après l’affaire du voile au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et après les propos ambigus, voire menaçants, sur Twitter de Yasser Louati, ancien porte-parole du CCIF, Julien Odoul, qui a porté plainte contre ce dernier, donne un long entretien à Boulevard Voltaire. Si c’était à refaire, il recommencerait ce qu’il a fait au conseil régional car, selon lui, « il ne faut plus baisser les yeux ».

  • Quand Le Monde se fait le porte-parole de 90 personnalités criant à la haine des musulmans

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    Le 15 octobre 2019, Le Monde a publié une tribune de 90 “personnalités” intitulée “Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ?”.

    Dans cette tribune adressée à Emmanuel Macron et signée par l’acteur (sic) Omar Sy, l’humoriste (sic) Kev Adams, le chanteur (sic) Nekfeu, et bien d’autres, est dénoncée l’islamophobie qui régnerait dans ce pays, et en particulier symbolisée par la prise de parole le 11 octobre de Julien Odoul (désavoué par sa hiérarchie), président du groupe RN au Conseil régional de la Bourgogne-Franche-Comté, pour pointer du doigt le port du voile par une accompagnante d’enfants en sortie scolaire.

    Pleurnicheries, pathos, culpabilisation

    La tribune commence avec l’éternelle culpabilisation des Français, “responsables collectivement” de tout cela. “Mais par notre lâcheté, par nos renoncements, nous avons contribué, petit à petit, à les laisser passer, à les accepter”. Au grand regret de ces personnalités, il est scandaleux qu’il n’y ait pas eu “d’indignation générale”. Que l’on attend d’ailleurs toujours de leur part, lors d’attentats islamistes.

    Succède un petit florilège de termes nous donnant l’impression d’avoir vécu un événement d’une gravité extrême, “violence et haine inouïes” répété à trois reprises, “Qui se préoccupe du traumatisme que peut représenter une telle agression dans la tête d’un gamin d’à peine 10 ans ?”, “humiliation publique”, et tant d’autres… La femme concernée n’a d’ailleurs pas hésité à témoigner par la suite dans Le Parisien dans un article intitulée “ils ont détruit ma vie”. Rien que ça. De quoi alimenter les « mêmes » parodiques sur les réseaux sociaux : « Je suis rentré avec mon casque de scooter dans une banque, ils m’ont obligé à l’enlever. Ils ont détruit ma vie ».

    “La droite et la gauche dites républicaines” sont aussi pointées du doigt car elles feraient quotidiennement le jeu de l’extrême droite par le biais de divers agissements. Même l’Université de Cergy-Pontoise en prend pour son grade pour “demander à son personnel de lui faire remonter les “signaux faibles” de détection de radicalisation d’étudiants ou de collègues”. Une demande d’abstention de recherche de « signaux faibles » qui devrait aussi être adressée à la Préfecture de Police peut-être ? Les “Indigènes de la République” seraient ravis, les familles des quatre policiers assassinés le 3 octobre 2019 sans doute moins.

    Face au politiquement correct, les langues se délient dans les médias

    Au même moment, de nombreuses voix se lèvent à contre-courant de ce type de tribune et les langues se délient désormais sur d’autres médias.

    En l’espace d’une semaine, nous avons eu le droit à une critique de cette tribune sur RMC pour affirmer par ailleurs l’absence de “haine anti-musulmans, mais un rejet anti-islamistes”. Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro a déclaré sur LCI “détester la religion musulmane” et que “l’islamophobie n’existe pas”. Et l’émission “Face à l’info” de CNews avec Eric Zemmour a bien été maintenue.

    Parmi les signataires de la tribune, on remarque Guillaume Meurice, un des humoristes autorisés de France Inter, Alessandra Sublet autrefois accusée de plagiat par une confrère, et Christophe Girard maire adjoint de Paris. Pour la signature de ce dernier, peut-être un clin d’œil à l’électorat musulman parisien. Un électorat de taille significative dans plusieurs arrondissements de Paris, à quelques mois d’élections municipales fort incertaines dans la capitale.

    Article repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/215865/quand-le-monde-se-fait-le-porte-parole-de-90-personnalites-criant-a-la-haine-des-musulmans/

  • Contre le voile musulman, il ne suffit pas d’invoquer la « France des Lumières » et la « laïcité »

    Contre le voile musulman, il ne suffit pas d’invoquer la « France des Lumières » et la « laïcité »

    Le Père Danziec revient dans Valeurs Actuelles sur la polémique concernant le voile islamique :

    […] Evidemment, la question du voile islamique est une question bien trop grave, et déjà hélas trop prégnante dans la vie de nombreux Français, pour qu’elle puisse être prise à la légère. Pour cette raison, les réponses se doivent d’être à la hauteur de l’enjeu. Or la défense d’une civilisation ou d’un art de vivre ne saurait relever du buzz ou d’un tweet « d’élu en mal de notoriété », pour reprendre l’expression de l’éditorialiste Vincent Trémolet de Villers. Ceux qui pensent aujourd’hui qu’une posture médiatique du type « balance ton voile » suffirait à régler le problème de l’islamisme en France se méprennent. Il y a deux ans exactement, nombreuses ont été les femmes qui, naïvement pour beaucoup, ont cru pouvoir résoudre les attitudes discourtoises ou franchement inconvenantes de certains hommes en usant du hashtag #BalanceTonPorc. Le résultat laisse songeur… La vérité se trouve donc ailleurs. Une réflexion de fond sur le modèle de société que nous pensons devoir offrir aux générations futures : voilà ce qui s’impose.

    Disons-le sans fard, le Christ n’avait pas la culture du buzz ou du like. Seulement celle de la vérité. Pour lui, il s’agissait de la proclamer. Envers et contre tout. A temps et contre temps. Et même sur tous les toits. Cependant durant sa vie, le Messie qui maitrisait comme personne l’art de la punchline, au point de confondre Caïphe ou Pilate, Hérode ou Judas, s’est toujours refusé à tomber dans la facilité oratoire. L’esbroufe ou l’esclandre pour se faire entendre prouve un déficit de raison. Jésus-Christ tient davantage du démineur que du surfeur, ses cheveux longs n’y faisant rien. La pratique du surf est un loisir qui s’accommode du fracas des vagues. Le déminage, un travail qui réclame silence et concentration. Pour les disciples du Christ, le bruit fait rarement du bien et le bien ne fait souvent pas de bruit.

    On l’aura bien compris, le problème des propos de Julien Odoul ne réside pas tant dans ce qu’il fustige que dans le buzz qu’il souhaite susciter et l’argumentaire qu’il utilise. Invoquer la « France des Lumières » et la « laïcité » comme on brandit un totem, c’est aller un peu vite en besogne. C’est oublier que la première a guillotiné sur l’échafaud ou noyé dans la Loire de nombreuses soutanes et religieuses tandis que la deuxième, au début du siècle dernier et à l’heure de la spoliation des biens ecclésiastiques, a déclaré des catholiques hors la loi. C’est surtout mettre, en soi, une femme voilée proche des frères musulmans sur le même plan qu’une religieuse clarisse ou une sœur de la charité. Qu’on me permette de le dire en toute charité mais l’une et les autres n’ont rien à voir. Chez les catholiques, la prise de voile d’une jeune fille au couvent se déroule dans le cadre d’une cérémonie bouleversante. Il est le signe d’une consécration totale à Dieu. A travers ce voile, la religieuse cache volontairement ce qui pouvait faire sa gloire. Dans le secret de sa cellule, elle use de cinq épingles, symbolisant les cinq plaies du Christ, pour fixer leur voile. Elle masque ainsi librement sa féminité, sans pour autant la détruire. Elle matérialise de cette manière à tous son renoncement au monde au bénéfice d’un autre, celui spirituel de la vie consacrée au Christ.

    La difficulté du voile islamique ne relève pas de ce qu’il cache mais au contraire de l’idéologie religieuse qu’il suggère. Plus que de polémiquer sur lui, il serait plus pertinent de le dévoiler. De se demander pourquoi le coran considère la femme comme ontologiquement inférieure à l’homme. Pourquoi la femme, selon la loi islamique reçoit la moitié de part de ses frères à l’heure de l’héritage et pour quelle raison le témoignage d’un homme vaut celui de deux femmes devant un tribunal. Mais sans doute, les 90 artistes ayant signé dans le Monde une tribune engagée sur la défense des musulmans et le danger de « l’amalgame » ne manqueront pas de revenir sur ce sujet à l’approche de la prochaine coupe du monde de football organisée au Qatar… Comme Macron et son gouvernement, ils ont encore deux ans pour répondre à ces questions.

    https://www.lesalonbeige.fr/contre-le-voile-musulman-il-ne-suffit-pas-dinvoquer-la-france-des-lumieres-et-la-laicite/

  • Michel Thooris : « Dans les zones de non-droit, la plupart du temps les policiers évitent les contrôles sur des femmes voilées »

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    Vendredi soir, en Seine-Saint-Denis, une femme, vêtue d’une burqa, a été interpellée par la , interpellation qui a enflammé la Toile car la scène a été filmée. Pour Michel Thooris, il s’agit en fait d’« une affaire très simple » : celle du contrôle routier d’un véhicule qui circulait à vive allure. Explications au micro de Boulevard Voltaire.