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islamisme - Page 170

  • Deux nouveaux djihadistes français condamnés à mort en Irak

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    La justice irakienne a condamné à mort dimanche 2 juin deux Français reconnus coupables d'avoir rejoint Daech*. Cela porte à neuf le nombre de Français condamnés à la peine capitale pour leur appartenance au groupe terroriste.

    Les procès des djihadistes français se poursuivent en Irak. Un tribunal antiterroriste de Bagdad a condamné à mort dimanche 2 juin Fodil Tahar Aouidate, 32 ans, et Vianney Ouraghi, 28 ans. Le premier a rejeté les allégations de torture, l’autre a reconnu devant le juge avoir «travaillé avec Daech*», mais n’a pas reconnu avoir participé aux combats en Syrie et en Irak.

    Ces deux nouvelles condamnations font suite à quatre autres qui ont été prononcées contre des Français ayant combattu dans les rangs de l'organisation djihadiste.

    Ainsi, neuf Français et un Tunisien ont été condamnés à mort pour appartenance à l'EI⃰ depuis le 26 mai.

    *Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/international/201906021041311128-deux-nouveaux-djihadistes-francais-condamnes-a-mort-en-irak/

  • Notre capacité à nier le danger devient spectaculaire

    Notre capacité à nier le danger devient spectaculaire

    De Paul-Marie Coûteaux dans La Nef :

    Quiconque s’est un jour penché sur l’Histoire ne peut qu’être frappé par la capacité des hommes à s’aveugler devant les dangers collectifs qui les menacent, et les plus immédiats. On pense à l’espèce d’obstination avec laquelle les Français (et les Anglais) refusèrent de voir, au long des années trente, la montée du péril allemand – péril pourtant annoncé dès les premières victoires d’Hitler (près de 38 % aux élections de juillet 1932), et d’autant plus évident que son effrayant programme Mein Kampf avait été publié en 1925. Rares furent ceux qui s’alarmèrent – l’Action française dès 1930, ou le futur Pie XII qui, bien en vain, écrivait en 1929 : « C’est un homme à enjamber des cadavres et à fouler aux pieds tout ce qui est en travers de son chemin. » L’aveuglement des Européens fut si constant que, en 1939 encore, alors qu’Hitler violait les accords de Munich signés six mois plus tôt en envahissant la Bohême et la Moravie, le Premier britannique, Neville Chamberlain, répugnant à s’entendre avec Staline, n’accepta son offre d’alliance qu’après des mois de tergiversations, envoyant des plénipotentiaires par le bateau le plus lent qu’il avait trouvé : en août, las d’attendre, Staline finit par accepter l’offre d’alliance de Ribbentrop et signa le traité qui ouvrit à Hitler l’invasion de la Pologne, plongeant l’Europe dans les ténèbres que l’on sait.

    Aveuglements

    Ces aveuglements sont fréquents dans l’Histoire : les Français du XVIIIe siècle dénigrèrent le « renversement d’alliance » au profit de l’Autriche contre l’empire prussien naissant (ce fut l’une des causes de la Révolution, et de l’impopularité de « l’Autrichienne »), mais la suite prouva que c’était bien la Prusse qui était dangereuse. De même, quand Caton l’Ancien, effrayé par la prospérité de Carthage, achevait tous ses discours par le fameux « Delenda est Carthago », on raillait son entêtement de vieillard, alors même que la cité punique violait les traités de paix et attaquait Massinissa. Et qui ne se souvient des arguties des Byzantins qui, assiégés par les Turcs, n’en poursuivaient pas moins les querelles théologiques qui les séparaient sans cesse davantage de Rome et des royaumes d’Occident, seuls capables de les défendre ? « Discussions byzantines » : on en fit un proverbe, il ne servit d’aucune leçon. Comme me le dit un jour un de mes maîtres de jeunesse, Jacques Ellul : « Au début, les peuples commencent par aimer leurs envahisseurs ; quand ils se réveillent, il est souvent trop tard. » Bien des Français aimaient l’Allemagne, comme ils aimèrent, derrière leurs « philosophes », la jeune Prusse, les Romains la magnifique Carthage, comme les Byzantins, avant qu’ils ne la renversent, avaient conclu de multiples accords avec les Turcs…

    De même aujourd’hui, on ne veut pas voir avec quelle constance, l’islamisme fait la guerre aux chrétiens dans le monde entier […] Notre capacité à nier le danger devient spectaculaire : la chute de l’État islamique est fréquemment mise en relation avec la diminution des attentats pour conclure fièrement que la menace islamique régresse. C’est méconnaître (mais comment les connaître, quand tout est caché ?) les énormes progrès que font dans le monde entier les réseaux islamistes, dont les effectifs auraient au mieux triplé depuis deux ans, dont les « trésors de guerre » (reconvertis souvent en placements boursiers) deviennent si imposants qu’ils constituent l’une des plus grandes puissances financières du monde, dont les réserves en armes de plus en plus lourdes, des massifs d’Afghanistan aux forêts d’Afrique centrale, ne cessent de croître : méconnaître en un mot que le péril, loin d’être écarté parce que les stratégies changent, est plus grave d’année en année.

    Il y a pire : notre refus collectif de voir et nommer le danger fait commettre aux dirigeants des pays de civilisation chrétienne des erreurs stratégiques stupéfiantes : oui, la France, sur ordre de MM. Sarkozy et Juppé, puis Hollande et Fabius, a bel et bien fourni des armes à des « rebelles syriens » qui étaient en réalité des conscrits du djihad ; oui l’UE continue à accorder à la Turquie de substantiels « crédits de pré-adhésion », les négociations d’adhésion n’étant toujours pas suspendues malgré les innombrables provocations d’Erdogan qui vient d’obtenir que l’Allemagne naturalise les familles polygames et invoque ouvertement la grandeur de l’Empire ottoman, lequel soumit pourtant une partie de l’Europe à un joug atroce. Oui, M. Trump se trompe d’adversaire en choisissant pour ennemi prioritaire et obsessionnel l’Iran, alors que les foyers islamistes sont en Turquie et dans les pays du Golfe, avec lesquels nous entretenons les meilleurs rapports, ses menaces de déclencher l’apocalypse sur l’ancienne Perse ne faisant que jeter de l’huile sur le feu islamiste. À moins que ce ne soit son but…

    https://www.lesalonbeige.fr/notre-capacite-a-nier-le-danger-devient-spectaculaire/

  • Attentat à Lyon : le mur du politiquement correct des grands médias

    Les médias parlent des fortifications construites en Israël, ils déblatèrent sur la clôture renforcée contre les migrants en Hongrie, ils vocifèrent sur le mur que Trump tente de construire à la frontière mexicaine. Ces actions sont analysées, scrutées, dénoncées, dévoilées comme des scandales. 
    Il n’y a pas de phrases assez dures dans les journaux pour décrire ces « horreurs ».
    Pourtant, il y a un autre mur qui existe et dont les grands médias ne parlent jamais, un mur non en pierre ou en béton mais en pensée unique et en opinion convenue : c’est le mur du politiquement correct. 
    Celui que les médias refusent de franchir, celui qui interdit de nommer, de discriminer (comme ils disent), celui qui transforme un descendant d’allochtones, notamment musulman, en « jeune des cités », sans plus de précision, pour ne pas fissurer la bien-pensance.
    Car si radio et télévision valorisent journellement l’intégration dans les écoles ou le travail, a contrario, ils ont un regard méfiant sur ceux qui prônent la protection des frontières. 
    Le but est simple : laisser passer un minimum de mots sur l’insécurité terroriste ou ordinaire provenant de personnes issues de l’immigration. 
    Hélas, pour ces médias, il devient parfois impossible de cacher la vérité.
    C’est le cas pour Mohamed Hichem M., cet Algérien qui a conçu le colis piégé dont l’explosion a fait treize blessés, le 24 mai dernier à Lyon. 
    Le Parisien est bien allé chercher à Oran le témoignage surprenant d’Islaam le « meilleur ami » de Mohamed. 
    Un ami qui déclarait : « Quand bien même il aurait des compétences pour fabriquer une bombe, jamais il ne ferait de mal à quelqu’un… Il n’est pas du tout un extrémiste. Il n’a jamais été violent, tout le monde l’adore ici. Il est musulman, fait la prière et le ramadan, mais il n’est pas du tout extrémiste. Lorsqu’on discute de religion, c’est pour parler du prophète et des versets du Coran, mais pas de l’État islamique. »
    Sauf que l’exploitation de son matériel informatique saisi au cours des perquisitions a mis en évidence des recherches sur Internet relatives au djihad et que le suspect vient d’admettre avoir fait allégeance à Daech.
    Mais pour les médias du système, il ne pouvait être qu’un brave gosse à vélo, un étudiant en informatique qui était également pion au Lycée Ampère à Lyon. 
    Or, l’école lyonnaise, où il était censé être inscrit, a précisé qu’il n’avait jamais fait partie de l’établissement. 
    Ayant des visas de court séjour, il avait demandé un visa étudiant qui lui avait été refusé.
    Si ce terroriste était clandestin et surveillant dans un lycée, qui l’a recruté pour cet emploi ? 
    Qui a signé pour sa protection sociale ? 
    Qui a vérifié qu’il faisait véritablement partie d’un établissement universitaire ?
    Cela est le cas, aussi, de ce chauffeur de car qui, à Paris, a écrasé un automobiliste, mardi dernier, quai Voltaire. 
    Celui-ci, « furieux d’avoir été percuté », sort de son véhicule et se dirige vers le chauffeur du bus, la discussion s’envenime, ils finissent par se battre. 
    Puis le chauffeur du car touristique reprend sa place au volant, démarre et écrase l’automobiliste contre un bus. 
    Âgé de 56 ans, ce dernier meurt sur le coup. 
    Le conducteur, interpellé pour « homicide volontaire », est présenté sans plus de précision comme un simple Parisien âgé de 46 ans résidant dans le XVe arrondissement. 
    Il faut aller sur Valeurs actuelles pour en apprendre un peu plus : l’auteur s’appelle Omar M., né en Algérie en 1973.
    On le voit, le mur vient de se lézarder par deux fois mais il tient bon. 
    J.-P. Fabre Bernadac

  • Lyon : c’était bien un attentat islamiste !Lyon : c’était bien un attentat islamiste !

    C’est un peu comme si on avait subitement ouvert la bonde : le faux étudiant mais authentique clandestin algérien Mohamed Hichem M., auteur de l’attentat qui a fait treize blessés, dont une fillette de 10 ans, dans le cœur de Lyon, a finalement avoué jeudi avoir fait allégeance à l’Etat islamique et à son chef, Abou Bakr al-Baghdadi– confirmant au passage ce que Présent et quelques autres observateurs avaient envisagé dès le 24 mai, à l’annonce de ce que politiciens et grands médias qualifiaient pudiquement d’« explosion ». Il aurait même confié aux policiers avoir volontairement choisi de passer à l’acte à la veille des élections européennes pour « faire monter le vote populiste et raciste » (sic), « afin de pousser les musulmans à la révolte en France »…

    Plus fort encore : alors que certains experts se sont « étonnés » tout le week-end de la mauvaise qualité des photos tirées de la vidéosurveillance et diffusées dans les médias pour l’appel à témoins, l’ancien ministre de l’Intérieur Collomb confiait mercredi que la police avait reçu pour consigne de « flouter » les photos du suspect jusqu’à lundi soir, « de manière à ne pas donner l’alerte » avant le scrutin du 26 mai. Dans la foulée, il avouait même que le suspect avait été identifié et placé sous surveillance dès le samedi…

    Autant de manipulations honteuses qui viennent confirmer ce que Marine Le Pen écrivait si justement mardi sur Twitter, en soulignant que « c’est APRÈS l’élection que l’on apprend que le terroriste de Lyon est un ressortissant algérien » : « ce timing scandaleux est tout sauf un hasard… » Une vérité qui lui vaut malgré tout de se voir accusée aujourd’hui de « complotisme » par les grands médias !

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 31 mai 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Thibault de Montbrial : “Les femmes djihadistes ont eu un rôle aussi fort que celui des hommes”

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    Thibault de Montbrial éclaire le dessous des négociations entre la France et l’Irak au sujet des sept Français djihadistes qui risquent la peine de mort, mais aussi le cas des logisticiens, des femmes et des enfants djihadistes. “Les djihadistes occidentaux sont dans une logique de minimisation et de dissimulation de leurs actes pour reprendre la lutte.”

    https://www.bvoltaire.fr/thierry-de-montbrial-les-femmes-djihadistes-ont-eu-un-role-aussi-fort-que-celui-des-hommes/

  • Les examens décalés pour la fin du ramadan

    Les examens décalés pour la fin du ramadan

    La faculté de médecine de l’université Paris Diderot a décalé de 2 jours les partiels de 700 étudiants à cause de… l’Aïd et l’annonce aux étudiants 5 jours auparavant :

  • L’islam aux Amériques

    200804650.pngGeorges Feltin-Tracol

    La chronique hebdomadaire du 11 mars dernier abordait l’existence méconnue des communautés arabes sur le sol américain. Penchons-nous aujourd’hui sur une conséquence de cette présence, à savoir l’islam, quand bien même tous les Américains d’origine arabe ne professent pas la foi musulmane.

    Endroit par excellence du multiculturalisme, le Canada en compte environ 3% au point que le gouvernement provincial du Québec cherche à interdire toute ostentation vestimentaire, ce que ne peut accepter le gouvernement fédéral du libéral Justin Trudeau. Les musulmans aux États-Unis ne sont que 1%. La plupart sont des arrivants de fraîche date. La diaspora iranienne préfère ainsi la Californie. Bien des Noirs ont adopté l’islam à l’instar de Malcolm X dans les années 1960. Plusieurs organisations défendent l’islam. L’une des plus anciennes, des plus célèbres et des plus actives demeure Nation of Islam de Louis Farakhan. Elle souhaite la partition des USA et la formation d’un État afro-américain indépendant.

    On recense respectivement 20%, 7% et 6% de musulmans dans trois États de l’aire Caraïbe (le Surinam, la Guyana et Trinité-et-Tobago). Si l’islam reste négligeable au Brésil, en Argentine, 2,5% de la population serait musulmane. Encore catholique, l’Amérique romane engendre en réalité un syncrétisme christiano-animiste et devient dorénavant la cible privilégiée des sectes évangéliques et du prosélytisme mahométan. Des prédicateurs, locaux ou venus dautres continents, parlent sans arrêt des souratesauprès des populations indigènes les plus pauvres de l’Altiplano dans les Andes, en particulier en Bolivie, au Pérou et en Équateur.

    La révolte zapatiste du Chiapas au Mexique en 1994 à l’initiative du fameux sous-commandant Marcos attira des imams téméraires. Ils parvinrent à convertir des familles mayas intriguées par cette foi qui inquiète tant le grand voisin du Nord. D’autres Mexicains, indigènes, d’ascendance européenne ou métis, ont eux aussi prononcé la chahada. Ils se justifient par un syllogisme audacieux : « Le Mexique a été conquis par l’Espagne. Or l’Espagne fut une terre d’islam. Donc le Mexique peut devenir musulman. »

    Pour l’instant, l’islam maya s’inscrit dans la spiritualité soufie. Embryonnaire, cet islam mexicain n’est pas organisé et n’a toujours pas de structure officielle. Ne maîtrisant pas (ou très mal) l’arabe, ces fidèles lisent le Coran et écoutent les prédications en espagnol et en tzotzil, une langue maya. Cela n’empêche pas les autorités et le renseignement extérieur étatsuniens de les surveiller. Si l’islamisation de l’Amérique n’est pas d’actualité, il reste possible que la religion musulmane soit dans les prochaines décennies une alternative crédible au catholicisme conciliaire sclérosé et à la « théologie de la prospérité » des sectes néo-protestantes.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°126, mise en ligne sur TVLibertés, le 20 mai 2019.

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  • Guillaume Roquette (Le Figaro) estime que la loi du talion est légitime pour les Jihadistes français condamnés à mort en Irak

     
                                       
    Guillaume Roquette sur les Jihadistes français condamnés à mort en Irak : «La loi du talion est légitime. On ne peut pas dire que les Irakiens jugent comme ils l’entendent et refuser la sentence. Je remarque d’ailleurs que la France les a dans le passé éliminés sans jugement.»
    – LCI, 28 mai 2019, 23h44

  • Peine de mort : les djihadistes français face à leur destin

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    L’heure des comptes a sonné. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que face à la Justice irakienne, qui n’est apparemment pas aussi conciliante que la Justice française, ils ont perdu de leur superbe. Fini, le temps où ils paradaient armés de kalachnikov ou de lances-roquettes RPG-7, perchés sur les véhicules de Daech. Terminés, les communiqués guerriers et triomphateurs, lancés depuis les radios ou les télévisions islamistes financées par le terrorisme. Oubliés, les messages de haine appelant à tuer les « mécréants » occidentaux où qu’ils se trouvent, tout en fomentant, depuis des lieux reculés du désert irakien ou syrien, des attentats contre la France et ses alliés.

    Mais n’oublions pas, au moment où ces « combattants » sont face à leurs juges, les centaines de morts et les milliers de blessés qui sont tombés sous leurs balles ou ont été déchiquetés par leurs explosifs alors qu’ils prétendaient agir au nom de leur religion. Nombreux sont ces Français d’origine à être partis avec femmes et enfants pour le djihad. Plusieurs centaines ont ainsi rejoint l’armée de l’État islamique et ont prêté allégeance à ses chefs. Plusieurs dizaines ont servi dans des unités combattantes et ont ainsi contribué à la mort de milliers de civils sans le moindre état d’âme en usant parfois d’une cruauté extrême. Application stricte de la charia dans les villes qu’ils occupaient, sanctions corporelles pouvant comprendre des mutilations, exécutions sommaires, partout où ils sont passés, ils ont semé la mort et la désolation.

    Mais aujourd’hui, la roue a tourné. La coalition conduite par les États-Unis à laquelle la France et d’autres pays occidentaux ont participé a gagné la guerre. Le temps de la justice est donc venu, ainsi que celui de rendre des comptes.

    Parmi les « combattants » de l’États islamique arrêtés et emprisonnés figurent un certain nombre de ceux qui furent nos compatriotes. Pour quelques-uns d’entre eux, ils viennent de passer devant les tribunaux irakiens et la rigueur ne s’est pas fait attendre. Quatre condamnations à mort ont été prononcées. D’autres pourraient subir le même sort dans les jours et les semaines qui viennent. Tous ont ce même profil d’avoir quitté la France pour rejoindre, selon différents itinéraires, les zones de combat situées en Irak et en Syrie. Tous ont porté les armes contre la France et ont encouragé explicitement ou implicitement à la commission d’attentats sur notre sol.

    Pourtant, ils sont maintenant plusieurs, malgré des éléments à charge irréfutables, à chercher à minimiser leur participation à ces massacres. Subitement, ils regrettent tous leurs gestes et demandent pardon à la Terre entière. Nous sommes bien loin des « héros » vêtus de noir qui cherchaient à imposer leur vision de l’islam.

    Alors, bien sûr, au nom d’une humanité purement occidentale et protectrice des droits de l’homme, il se trouvera sans doute des âmes charitables pour défendre ces individus, traîtres à leur pays et tueurs impitoyables. À chacune et à chacun, en son âme et conscience, de se forger son opinion. Mais soyons clairs, il ne s’agit pas de crier vengeance mais bien de laisser passer la justice.

    C’est en toute responsabilité et au nom de convictions sciemment revendiquées que ces individus ont pris les armes.

    C’est au nom de ces mêmes convictions qu’ils ont participé à la destruction des pays qui, aujourd’hui, les jugent.

    C’est donc bien dans ces pays qu’ils doivent être éventuellement condamnés. Alors que ceux qui n’ont pas tremblé en prononçant la peine de mort, souvent aveuglément, contre des hommes, des femmes et des enfants assument maintenant pleinement les conséquences de leurs actes. Fût-ce au prix de leur vie.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/peine-de-mort-les-dihadistes-francais-face-a-leur-destin/