Débat tendu entre Eric Zemmour et le journaliste Mohamed Sifaoui sur CNews : « Je prends l’islam au sérieux. […] Regardez ce qu’il se passe aujourd’hui, regardez toutes les études sur la ré-islamisation dans toutes les banlieues françaises. »
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[VIDÉO] Débat tendu entre Eric Zemmour et le journaliste Mohamed Sifaoui au sujet de l’islam en France
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66% des Français favorables à l'interdiction port du voile lors des sorties scolaires, selon un sondage
Un sondage IFOP-Fiducial pour Sud Radio révèle que deux tiers des Français sont favorables à l'interdiction de signes religieux ostensibles comme le port du voile, aux parents d'élèves qui accompagnent les sorties scolaires.
Deux Français sur trois (66%) se sont prononcés en faveur de l’interdiction de signes religieux ostensibles pour les parents d’élèves qui accompagnent les sorties scolaires. L'enquête a été réalisée fin septembre après la diffusion d'une affiche de la FCPE montrant une femme voilée lors d'une sortie scolaire.37% des sondés se disent même "très favorables" à son interdiction quand 18% y sont «plutôt opposés» et 16% «très opposés».Pour 65% des Français, l’affiche montrant une femme voilée «représente une atteinte au principe de laïcité», tandis que 69% des personnes interrogées estiment que «la FCPE flatte le communautarisme à quelques semaines des élections des parents d’élèves».L’enquête a été réalisée avant la polémique créée par Julien Odoul, qui a demandé à une accompagnatrice scolaire d’enlever son voile, ce vendredi 11 octobre, au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. -
Jean Messiha : « La France n’est pas un désert identitaire »
"La France est bien plus ancienne que la République..."
Polémiques autour de l’intervention de Julien Odoul au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté pour faire enlever le voile islamique à une accompagnatrice scolaire, mais aussi au sujet du match de qualification France-Turquie pour l’Euro 2020. Jean Messiha réagit au micro de Boulevard Voltaire.
Julien Odoul, le conseiller régional Rassemblement national avait créé une polémique en demandant à une femme voilée accompagnant des enfants en sortie scolaire d’enlever son voile.
Que pensez-vous de cette histoire ?Je ne vais pas revenir sur le soutien que je lui ai accordé dès le début. Il n’a pas demandé à la femme d’enlever son voile, il a demandé à la présidente du Conseil régional de bien vouloir procéder à l’évacuation de cette femme de la salle. Cela n’est pas la même chose.
Nous ne nous attaquons pas aux individus. Nous nous attaquons aux politiques. Nous nous attaquons à ces politiques qui encouragent l’islamisation de notre société, y compris au travers de la façon dont elles s’incarnent chez les personnes.
En l’occurrence, ce n’est pas la faute de cette femme, mais surtout celle de l’idéologie de nos élites politiques qui consiste à permettre à cette femme d’arriver voilée dans un Conseil régional, c’est à dire une instance symbolique de la République française.Certaines personnes au Rassemblement national concédaient une petite maladresse de la part de Julien Odoul. Pensez-vous vraiment qu’il ait eu raison d’agir de la sorte ?
Il a parfaitement eu raison d’agir de la sorte. Je crois qu’aujourd’hui l’heure n’est plus ni à la mièvrerie ni aux concessions ni à l’accommodement. L’heure est grave ! L’attitude de Julien Odoul n’a été ni agressive ni excessive. Il a réagi de manière parfaitement calme et sereine. C’est surtout l’excitation que cela a provoquée qui doit être pointée du doigt. La polémique n’a pas été créée par Julien Odoul, mais par l’envie pressante de cette femme d’arriver voilée dans un Conseil régional. Ces gens n’ont plus peur de rien !
Le match France-Turquie est un match sous tension. Beaucoup s’expriment pour annuler ce match.
Faites-vous partie de ceux-là ?J’étais ce matin parmi les premiers à Twitter en ce sens. Quand une équipe nationale se permet de fissurer la limite entre le sport et la politique de manière aussi symbolique qu’un salut militaire, on ne peut évidemment pas laisser passer cela. Ce salut militaire est le symbole d’une allégeance à l’armée turque dont on sait aujourd’hui qu’elle procède à des exactions à la frontière syrienne. À partir du moment où cette équipe nationale a politisé le sport, il faut apporter une réponse politique à cette compétition sportive.
J’ajoute que les Turcs n’en sont pas à leur première provocation. Rappelez-vous que les supporters turcs avaient refusé de respecter la minute de silence au stade de France à l’égard des victimes du Bataclan. Pour des raisons d’ordre public, mais beaucoup plus pour des raisons symboliques et d’honneur national, il appartient à nos élites dirigeantes de procéder illico presto à l’annulation de ce match.Que ce soit au Moyen-Orient avec l’armée turque ou au sein de nos conseils régionaux avec cette histoire de voile, ou encore à la Préfecture de Police d’un point de vue terroriste, les relations entre l’islam et la République se tendent de plus en plus.
Comment voyez-vous la suite ?Cela fait des années que je dis que l’islam n’est pas compatible avec la République. Il ne faut cependant pas faire de confusion avec les musulmans qui sont des citoyens français. Il ne nous appartient pas de dire comment la République doit s’accommoder pour intégrer l’islam comme l’a récemment affirmé Jean-Michel Apathie parlant au nom du système qui gouverne la France. Il nous appartient de réaffirmer notre identité partout et de remettre enfin le mot national dans notre identité. La France n’est pas un désert identitaire que des identités alternatives ou différentes pourraient investir et conquérir. À partir du moment où l’identité nationale n’est pas réaffirmée, d’autres irrédentismes identitaires vont l’investir et faire souche chez nous. C’est précisément ce que nous combattons.
Nous avons aujourd’hui une islamisation rampante de la société française à tous les niveaux. Le terrorisme n’est que la face émergée, sanglante et tragique de l’iceberg. Au-delà de cela, vous avez tout le terreau identitaire qui fleurit sur des territoires qui ne sont plus des territoires de non-droit, mais des territoires de non France. On ne combattra pas l’islamisation de la société avec la République, mais avec la France. La République est française. Ce n’est pas une République qui se tient en l’air comme cela sans être soutenue. Elle est irriguée par la France qui est bien plus ancienne que la République. Il faut impérativement remettre la France au cœur de la République et la République au cœur de nos territoires.https://www.bvoltaire.fr/jean-messiha-la-france-nest-pas-un-desert-identitaire/
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Affrontements entre Turcs et Kurdes : Plus de 10.000 combattants de Daech pourraient reprendre du service
D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :
La Turquie poursuit son offensive et a pris, comme attendu, la ville frontière de Tal Abyad. C’était un des premiers objectifs de l’armée turque et il a été rempli, avec toutefois quelques difficultés. Le lâchage définitif américain se confirme, puisqu’une couverture aérienne demandée par les Kurdes lors de combats a été refusée. C’est la première fois, en plusieurs années de guerre commune, et l’on attend maintenant le retrait effectif des 1.000 militaires américains encore présents.
Les milices « rebelles » (en fait islamistes), qui accompagnent et soutiennent l’armée turque, sont accusées de sévices sur la population. Une vidéo qui circule montre des combattants abattre un homme sans que l’on sache de qui il s’agit. Les hommes de cette milice répètent en boucle « Allahou akbar » tandis qu’ils criblent de balles le corps.
Rappelons que ces hommes viennent de la province d’Idleb, où ils servent de supplétifs à l’armée turque qui les présente comme des non-islamistes supposés lutter contre l’ex-Front al-Nosra, devenu Hayat Tahrir al-Cham. En réalité, Al-Nosra les a battus sans difficultés et, depuis, ils sont relativement désœuvrés, aux frais de la Turquie, dans la partie de la province d’Idleb que celle-ci occupe.
Cette offensive anti-kurde leur permet d’exister à nouveau. Compte tenu de la haine, réciproque, qui les oppose aux Kurdes, les pires exactions pourraient avoir lieu au fil des conquêtes de ce Kurdistan autonome, appelé Rojava par les Kurdes, qui va probablement disparaître. Précisons, toutefois, que cette haine ne relève pas seulement de l’opposition entre islamistes et non-islamistes mais aussi de celle entre Kurdes et Arabes. La surveillance étroite de la part du régime syrien dont faisaient l’objet les uns et les autres empêchait les règlements de comptes sanglants auxquels nous assistons maintenant depuis 2011.
Cette journée de dimanche a vu, comme hélas on pouvait l’anticiper, les premières fuites de membres de l’État islamique depuis le camp d’Aïn Issa. Les gardiens kurdes sont partis et, bien sûr, beaucoup en ont déjà profité. Ce ne sont même pas des évasions mais de simples départs. Selon des sources kurdes, ce sont près de 800 personnes, combattants, femmes et enfants, qui sont ainsi parties en une journée, et ce n’est qu’un début.
Plus de 10.000 combattants de Daech, dont 3.000 étrangers, pourraient ainsi reprendre du service. Avec leurs familles et les très nombreuses veuves et leurs enfants, ce sont près de 100.000 islamistes* qui pourraient se retrouver dans la nature.
L’armée turque va maintenant tenter de prendre une autre ville frontalière, Ras al-Aïn. Un premier assaut a été repoussé, grâce à la tactique des tunnels (très utilisée par Daech en son temps), qui a permis une contre-attaque surprise au détriment des milices islamistes pro-turques. Mais ce n’est sans doute que partie remise, tant la puissance de l’aviation et de l’artillerie turques font la différence.
Après trois jours de combats, les pertes sont d’une centaine de combattants kurdes, quatre soldats turcs, une cinquantaine de civils. Curieusement, aucune information ne filtre sur celles des miliciens islamistes pro-turcs, mais logiquement, elles devraient être non négligeables car ce sont eux qui sont les fantassins de l’armée turque.
Les Syriens, après une période d’observation, commencent à faire mouvement vers le nord, dans une zone de peuplement arabe, à Manbij notamment. Les Kurdes ont déclaré qu’un accord avait été conclu avec Damas « pour que l’armée se déploie le long de la frontière syrienne ».
Selon les Kurdes, les Américains ont tenté d’empêcher cet accord, mais ils ne sont bien sûr plus en position d’arbitrer quoi que ce soit.
Que va-t-il se passer lorsque les Syriens et les Turcs seront face à face ? Nul doute que Poutine et Erdogan vont beaucoup se parler dans les heures qui viennent.
* Chiffres avancés par L’Express et l’AFP dans un article du 27 septembre dernier.
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NutAllah ne soutient pas cette vidéo !
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Islamisme : la fierté de Mme Belloubet
Mme Belloubet, qui exerce avec brio les fonctions de ministre de la Justice, est très fière. Depuis le début de l’année 2019, 5 gardiens de prison ont été écartés de leurs fonctions pour islamisme radical. Oui, 5 ! Et 25 personnes ont été recalées au concours d’entrée dans la fonction publique pénitentiaire pour les mêmes raisons en 2018. Voilà pourtant un résultat qui démontre l’inefficacité de l’action gouvernementale dans la lutte contre l’islamisme radical.
Cette déclaration a été faite quelques jours après l’attentat de la préfecture de police de Paris. Alors que quatre personnes sont mortes sous le couteau d’un fonctionnaire converti à l’islam, et après que le gouvernement a prudemment affirmé dans un premier temps qu’aucun élément ne permettait de placer cet acte de barbarie dans un contexte terroriste. Avant d’être sèchement recadré par le patron du parquet antiterroriste, qui a déroulé devant les caméras toutes les preuves du caractère islamiste de ce massacre.
Ces gens n’ont décidément aucune pudeur, aucune honte. À quels imbéciles – surtout parmi ceux qui connaissent réellement l’institution – feront-ils croire que la profession de gardien de prison ne compterait que cinq terroristes en puissance ? Que parmi les candidats à cette fonction ingrate, mais au contact permanent de criminels et délinquants musulmans, seules vingt-cinq personnes seraient suspectes d’accointances avec cette idéologie criminelle ? Et on ne parle ni de la police – dont Mickaël Harpon est le dernier avatar – ni de l’armée, ni des hôpitaux, des administrations, ni des entreprises nationales « sensibles ». Mme Belloubet, qui s’intéresse plus aux transsexuels hommes devenus femmes candidats à la PMA, n’en parle pas.
Il est vrai qu’il ne faut pas en parler. Cela pourrait donner des idées aux électeurs. Semer la panique, peut-être. Accorder du crédit au fantasme remplaciste. À tout le moins, le gouvernement, dont la fonction est de protéger les Français, pourrait agir, à défaut d’en parler. Mais il ne le peut pas. Paralysé par les conséquences de la lutte contre toutes les discriminations, il ne peut pas mettre en œuvre les filtres efficaces qui élimineraient des postes à risques les adeptes d’un système théocratique immuable et irréformable, puisqu’il est révélé une fois pour toutes. Alors il se rabat sur des concepts creux, au premier rang desquels la notion de « radicalisation ». Cela ne signifie rien du tout, chacun le sait, mais cela permet de ne pas stigmatiser.
Un gouvernement courageux pourrait prendre des mesures courageuses. Il dénoncerait toute idéologie, toute religion, toute pratique qui ne respecte pas les principes élémentaires de notre civilisation occidentale, et en interdirait la manifestation, y compris vestimentaire. Il imposerait à ses agents publics et, au-delà, à tous ceux qui ont une activité dans des secteurs essentiels (énergie, communications, sécurité, etc.) de souscrire à une déclaration d’adhésion à ces principes : égalité entre les hommes et les femmes, égale dignité de tous, liberté de conscience, distinction du spirituel et du temporel, primat de la loi nationale sur les coutumes extranationales. Et, surtout, il mettrait en place une surveillance régulière en sanctionnant ceux qui ne respecteraient pas ces principes.
L’idée est séduisante, mais irréaliste. Elle nécessite d’abord des moyens que l’État n’a plus. Contrôler ses agents n’est pas dans ses capacités, cela nécessiterait un appareil de surveillance tentaculaire. Mais cette idée est surtout porteuse d’un risque majeur de totalitarisme, de la part d’un régime tenté en permanence par la censure et le conditionnement des esprits. Mise en œuvre pour empêcher l’infiltration d’éléments criminels au nom d’une civilisation exogène, elle serait légitime. Utilisée pour criminaliser tous ceux qui n’adhèrent pas au dogme républicain, elle serait redoutable et terrifiante. Les technologies numériques lui donneraient un pouvoir exorbitant, à côté duquel Gestapo et KGB passeraient pour de minables amateurs.
Ainsi, le régime de M. Macron et tous ses émules sont essentiellement incapables de lutter contre l’infiltration islamiste sans risque pour l’ensemble de la population. Aux Français d’en tirer les conséquences…
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«Provocation communautariste» : malgré la polémique, Julien Odoul persiste et signe
Invité sur le plateau de CNEWS, Julien Odoul a une nouvelle fois dénoncé une «provocation communautariste» après l'incident de vendredi lors d'une assemblée plénière du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
Au beau milieu de la séance plénière, le responsable du groupe Rassemblement national avait demandé à une accompagnatrice scolaire d’enlever son voile dénonçant "une atteinte scandaleuse à notre principe de laïcité"."Au nom de nos principes républicains et laïcs, j’ai demandé à Marie Guite Dufay de faire enlever le voile islamique d’une accompagnatrice scolaire présente dans l’hémicycle. Après l’assassinat de nos 4 policiers, nous ne pouvons pas tolérer cette provocation communautariste", avait écrit sur Twitter, Julien Odoul.
Trois jours après le début de la polémique, Julien Odoul persiste et signe.Pourtant, ni le règlement du conseil régional ni la loi n'interdisent le port du voile au sein de l’hémicycle, a argumenté la présidente du conseil régional, qui envisage de porter plainte.Ce dimanche, Jean-Michel Blanquer a affirmé sur BFMTV que "Le voile n'est pas souhaitable dans notre société." Le ministre de l'Education estime que le port du voile "n'est pas quelque chose à encourager". "Ce que ça dit sur la condition féminine n'est pas conforme à nos valeurs."Le ministre a rappelé également que la loi autorisait le port du voile dans l’espace public ainsi que lors des sorties scolaires par les femmes accompagnatrices. Mais « nous n'avons pas envie d'encourager le phénomène », a-t-il ajouté.Le 31 août 2019, Julien Odoul s'en était violemment pris à une jeune lycéenne d’origine algérienne pour son voile islamique. Dans un tweet, l'élu du Rassemblement national avait qualifié la lycéenne de « communautariste en puissance » et l’accusait d’avoir violé « le principe de laïcité » en portant un voile islamique. -
Mickaël Harpon : un scandale d’État, par Jean Rouxel
Le 3 octobre, un dénommé Mickaël Harpon, agent administratif à la Préfecture de police de Paris, a assassiné au couteau 4 de ses collègues avant d’être abattu.
Malgré tous les cris d’orfraies sur le thème « padamalgam », il fut vite évident que l’assassin s’était converti à l’islam radical.
Il fréquentait la mosquée de Gonesse – dont d’ailleurs l’ancien imam faisait l’objet, depuis 2015 (!) d’une obligation de quitter le territoire.
Le plus ahurissant, dans cette histoire, est qu’un individu dangereux – dont les collègues avaient repéré d’inquiétants changements – ait pu continuer à avoir accès au cœur du renseignement policier français.
On ignore aujourd’hui à quoi il a pu avoir accès, mais, potentiellement, il a pu connaître (et éventuellement transmettre à d’autres assassins) les données personnelles de nombreux agents des forces de l’ordre.
Le laxisme et la peur panique d’être taxé d’« islamophobie » ont causé la mort de quatre personnes et entraîneront peut-être des conséquences encore plus graves dans l’avenir.
Avec le dossier Harpon, nous disposons de tous les « dysfonctionnements » (comme dirait Christophe Castaner pour minimiser l’effarant scandale) possibles en matière de traitement de l’islam radical par les forces de l’ordre et de renseignement.
Un homme connu comme dangereux a été laissé en place au cœur même du dispositif policier français.
Le politiquement correct, l’inertie administrative, le laxisme se sont conjugués pour obtenir ce résultat effrayant.
Le pire, c’est qu’aucune leçon ne semble jamais être tirée des catastrophes précédentes.
Que l’on n’ait pas vu la dangerosité de l’islam radical en 1980 pouvait se comprendre. Qu’on fasse mine de l’ignorer au sommet de l’État en 2019 est proprement ahurissant. Je sais bien que l’on ne peut pas juridiquement s’en prendre à un simple suspect. Mais, précisément, il est urgent de changer la loi pour qu’il devienne impossible à un homme potentiellement dangereux d’exercer des missions régaliennes.
Et il devient également nécessaire de préciser à quelles conditions les musulmans peuvent s’installer chez nous (on se souvient que les musulmans « modérés » ont choisi l’État islamique contre leurs voisins chrétiens en Irak et en Syrie. Pourquoi en irait-il autrement chez nous ?).
Il n’est pas supportable que la seule réponse aux attentats, entre deux processions à la bougie et à l’ours en peluche, soit de dire sur tous les tons que « cela n’a rien à voir avec l’islam ».
Oui, nous avons un problème – qu’il faut regarder en face – avec l’islam, idéologie totalitaire !Jean Rouxel
Tribune reprise de les4verites.com
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PROTECTION DE L’ISLAM CRIMINEL : LA STRATEGIE DU POUVOIR S’ECROULE (Suricate)
Une des pires choses qui pouvait arriver à un journaliste, à un activiste de gauche, à une membre du gouvernement, au président de la République, aux associations pro-islamistes, c’est que la réalité leur saute à la figure. Depuis des jours ils ramaient comme des malades pour convaincre les Français de la vilenie d’Eric Zemmour et de l’innocence de l’islam dans le dernier attentat sanglant à la Préfecture de Police de Paris (PPP).
En même temps, l’activiste élyséenne Sibeth Ndiaye tentait une fois de plus de dissuader les Français d’écouter ou de lire les ré-informateurs de l’opposition et de suivre religieusement les cafouillages et les mensonges de la presse officielle.
Et voilà que le Parquet anti-terroriste déclare qu’il s’agit bien d’un attentat islamiste, très modèle Daesh (1) de surcroît, et avec préméditation.Trop d’indices concordants : le Parquet n’avait pas le choix
Il y eut l’ineffable Castaner, ci-devant ministre de l’Intérieur, pour venir minimiser l’affaire devant les caméras, il doit aujourd’hui choisir de se défendre soit pour ses mensonges, soit pour son incompétence.
Puis l’humoriste Sibeth Ndiaye fit son numéro habituel de haine anti blogs et sites de réinformation, grâce auxquels les médias peuvent enfin s’informer sur les faits et rectifier les fake news qu’ils ont publiées dans les premières heures.
D’abord le Parquet anti-terrorisme décide de ne pas suivre la piste de l’acte terroriste. Des problèmes de Mickaël Harpon avec sa hiérarchie furent évoqués, un dépit amoureux, des problèmes psychiatriques… mais les indices s’accumulant : rapidité d’exécution, précision des coups mortels, égorgement, montrent, sinon un professionnel, au moins un homme bien entraîné. Ses liens avec la mosquée salafiste de Gonesse sont alors révélés, sa radicalisation remontant à une dizaine d’années. Le Parquet décide alors de requalifier le massacre de la PPP en acte terroriste avec préméditation.
Il ne pouvait guère faire autrement : il ne faut pas prendre les policiers pour des imbéciles comme le fait la gauche.Comme je l’indiquais dans mon dernier article que Minurne a publié, il y a trop de signes montrant que le tueur, Mickaël Harpon, n’était pas un malheureux sourd-muet mais un homme entraîné à tuer vite et de manière à ce que ses victimes (cinq et non quatre) n’aient pas la possibilité de crier, de donner l’alerte, de résister comme des policiers aguerris comme le sont ceux de la préfecture. Or, le seul moyen d’obtenir ce résultat, c’est d’égorger, car même un coup direct au cœur n’empêche pas un cri, un râle, quelque chose qui alerte dans le bureau voisin.Et où apprend-t-on à égorger vite et bien ?
Des prétendues mosquées où l’on apprend à tuer, il y en a plusieurs en France, soigneusement éparpillées dans tout le pays et quelques-unes en région parisienne. Il est difficile d’affirmer que la mosquée de la Fauconnière à Gonesse où résidait Mickaël Harpon en fait partie, mais de nombreux éléments plaident en ce sens.
Le site internet de la mosquée de Gonesse en apprend beaucoup (4)
En se rendant sur le site de cette mosquée, on voit que parmi les prêcheurs invités se trouve Youssef Baouendi, dirigeant le Bureau de l’organisation de la Ligue islamique Mondiale basé à Mantes-la-Jolie. L’imam de la mosquée de Gonesse, le marocain Hassan El Houari, est membre du Conseil théologique des musulmans de France, composé à sa grande majorité de prédicateurs de la mouvance Frères Musulmans. S’il invite Youssef Baouendi, ce n’est pas par hasard.
Officiellement « la LIM s’efforce de faire connaître la charia et de répandre l’enseignement islamique à travers la construction d’écoles et d’instituts musulmans, avec appuis et apports». Appuis et apports de qui ? Ce n’est pas dit. Et selon ses nouveaux statuts de 2016 la LIM « contribue à faire vivre le message de l’Islam, dans le sens qui est le sien : celui de l’équilibre et de la modération, combattre les mouvements qui prônent la violence, s’engagent dans le terrorisme, et pratiquent l’exclusion, pour construire un monde de paix, de justice, et de coexistence harmonieuse».
Taqyya quand tu nous tiens !La Ligue a statut d’observateur (catégorie A) à l’ONU. Elle est accréditée par l’UNICEF. Elle a statut d’observateur à toutes les conférences de l’Organisation de la Conférence Islamique (Frères musulmans). Elle est membre fondateur de l’International Supreme Council for Dawah and Relief, une organisation islamiste radicale créée par l’Arabie saoudite.
La LIM est considérée par les gouvernements européens comme une organisation gouvernementale internationale.
En réalité, selon la Commission d’enquêtes judiciaires du Sénat américain, c’est une instance salafiste wahhabite dont le siège est à La Mecque et qui dépend directement de l’État saoudien.
Elle prêche peut-être la paix et la coexistence harmonieuse, mais « en même temps », elle finance des mosquées et des mouvements islamistes extrémistes. C’est ce que Mohammed Sifaoui, appelle La Taqyya dans son dernier livre.
Hassan el Houari invite aussi à la mosquée de Gonesse, à laquelle la municipalité socialiste vient de donner un terrain de 5000 m2 pour la remplacer par une grande mosquée, Ahmed Jaballah, ex président de l’UOIF et membre du Conseil européen de la fatwa (CEFR) et de l’Union internationale des savants musulmans (UISM, tous deux présidés par Yousef Al Qaradâwi, le guide spirituel des Frères Musulmans (2).
Sans oublier Larbi Becheri également membre du CEFR et de l’UISM et responsable de l’École de charia des Frères Musulmans en France. Ni Ounis Guergah, diplômé en charia de l’Université de Médine, membre du CEFR et de l’UISM, professeur de théologie musulmane et directeur des études à l’IESH de Paris, la « Faculté d’études islamiques » comme l’annonce un panneau indicateur (3).Hassan El Haroui lui-même a des prêches « de paix » : » Combattre les incroyants est la plus grande des causes. En fait, c’est la meilleure chose qu’une personne peut rechercher.
Allah dit, Coran, 4:95 : « Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux-sauf ceux qui ont quelque infirmité- et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d’Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d’excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense, et Allah a mis les combattants au dessus des non-combattants, en leur accordant une rétribution immense. »
Dans un prêche de septembre dernier, il réclamait l’éradication de l’État français et la création d’un État musulman régi par les lois de l’islam.Avec d’aussi excellents professeurs, on comprend que le pauvre Mickaël Harpon ait basculé dans le crime islamique.
Il est inquiétant de voir que les services de renseignement de la PPP tolèrent en leur sein des musulmans fréquentant les mosquées compatibles avec la pensée salafiste et « salafiste-réformiste » des Frères Musulmans.
La forte emprise des Frères musulmans sur la France
L’emprise des Frères musulmans sur la France est très forte ; elle est surtout très organisée et en passe de contrôler le pays dans quelques années. Mohamed Sifaoui est un journaliste franco-algérien connu pour son courage à infiltrer les réseaux islamistes et criminels. Son franc-parler lui vaut souvent des ennuis. Il est depuis janvier 2018 directeur de la revue Contre-Terrorisme. Dans son dernier livre, Taqiyya, il fait une description glaçante de l’entrisme des Frères musulmans dans les institutions françaises et jusqu’au sommet de l’État où le Frère Hakim el Karoui a su devenir l’ami et confident du Président Macron, qui n’y voit que du feu et le croit modéré et musulman bien français.
Dans Taqiyya on comprend que si la stratégie des Frères musulmans consiste essentiellement dans une entreprise d’infiltration, d’entrisme, et que sa tactique relève donc principalement de la dissimulation, la taqiyya, les attentats terroristes collectifs ou individuels comme celui qui vient d’ensanglanter la PPP ne sont pas sans lien avec la doctrine islamiste globale à laquelle se rattache celle des Frères musulmans.
On découvre un réseau fait de liens d’amitié et d’allégeance, de clientélisme et d’intérêts divers, de circuits de formation comme l’IESH, et on découvre l’ampleur des champs d’intervention et le nombre d’organisations et d’associations fréristes de toute nature qui irriguent la France.
Sifaoui rapporte un propos saisissant d’un responsable du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman : « …si des personnes liées à l’UOIF sont éparpillées sur le territoire national, ce n’est pas le fruit du hasard. Si Abdelhaq Nabaoui est en Alsace, Amar Lasfar dans le Nord, Tareq Oubrou à Bordeaux ou Azzedine Gaci dans la région lyonnaise, à Villeurbanne, c’est aussi pour se répartir les rôles et être présents localement. Si les pouvoirs publics prétendent ignorer cela, c’est qu’ils vous mentent ».Ils mentent peut-être, ils font surtout preuve d’une méconnaissance dramatique, voire criminelle, de ce qu’est l’islam conquérant et de qui sont les personnages sulfureux qu’ils fréquentent et en lesquels ils ont confiance. C’est Juppé avec Oubrou, Macron avec El Karoui… Des naïfs qui se font rouler dans la farine de blé dur islamiste. « Pendant ce temps en France, l’installation de la pensée des Frères musulmans s’opère en silence », par l’action de nombreux immigrés accueillis comme « réfugiés politiques » ou « étudiants » qui diffusent leur doctrine dans les banlieues qui deviennent depuis quelques années, notamment par le regroupement familial, des espaces de repli identitaire et de fermentation anti-occidentale, explique Sifaoui.
Suricate 6 octobre 2019
1 : Daesh, dans ses dernières déclarations, recommandait à ses fidèles d’attaquer et de tuer des militaires des policiers, des gendarmes…
2 : Si Youssef al-Qaradawi a choisi de ne pas être officiellement le guide suprême des Frères musulmans, il en est pourtant le leader incontesté. Déclaré persona non grata dans de nombreux pays, condamné à mort en Égypte pour des liens supposés avec le Mossad, recherché par Interpol, notamment pour apologie du terrorisme et appel au meurtre des homosexuels, le prédicateur égypto-qatari vit des jours tranquilles et luxueux au Qatar où il s’est réfugié.
3 : L’IESH, Institut Européen des Science Humaines, plus connu en Arabie comme « La maison d’Allah en France » et un organisme d’enseignement de l’islamisme financé par les inscriptions des étudiants, Qatar charity et de nombreux milliardaires du Golfe. Son trésorier est, selon les Renseignements Généraux, un militant islamiste convaincu.
4 : Sources Le Parisien, Observatoire de l’islamisation
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Radicalisation islamiste : Christophe Castaner se surpasse !
Le Castaner Show n’en finit plus de tourner à guichets fermés. Dernière prestation ? À l’Assemblée nationale, ce mardi 8 octobre dernier, devant la commission des Lois, à l’occasion de laquelle le ministre de l’Intérieur inaugurait un nouveau spectacle, encore en plein rodage et relatif au dépistage des « signes de radicalisation islamiste ».
Et notre premier flic de France de détailler ces derniers : « Une pratique religieuse rigoriste, particulièrement exacerbée en matière de ramadan, c’est un signe qui doit permettre de déclencher une alerte sur ces sujets. […] Un changement de comportement dans l’entourage, le port de la barbe, qu’il fasse la bise ou qu’il ne la fasse plus, même si, pour ce sujet, nous avons des informations très contradictoires concernant l’affaire qui nous préoccupe. »
Bref, le dossier avance à grands pas, malgré ces « informations très contradictoires »… Le problème, c’est que si tous ces terroristes sont sous influence salafiste, tous les salafistes ne sont pas des terroristes et que le salafisme, justement, pousse généralement ses fidèles à se retrancher d’un monde impie par nature. On notera, encore, qu’en matière de terrorisme islamiste, ce dernier a évolué depuis les attentats de 2015 ; voire ceux du 11 septembre 2001.
À l’époque, en effet, ces terroristes demeuraient à peu près encore des « professionnels ». Ils étaient en immersion, sortaient en boîte de nuit et buvaient ostensiblement de l’alcool, ce qui est un peu l’élémentaire bréviaire de ce genre d’activités. Au siècle dernier, les agents soviétiques infiltrés aux USA ne se promenaient pas avec l’insigne du parti à la boutonnière et optaient plus pour le whisky que la vodka…
Mieux, si l’on peut dire en la circonstance, le terrorisme d’alors obéissait à des objectifs précis – libération de prisonniers politiques, par exemple – et était généralement diligenté par des États tiers. Aujourd’hui, rien de tout cela. C’est comme s’ils mettaient tout en œuvre pour se faire repérer, tandis que leurs actions sont singulièrement contre-productives quant à la cause qu’ils prétendent défendre.
Ce qui explique, aussi, que les forces de l’ordre chargées d’évaluer leurs propres services soient obligées d’un peu fonctionner au doigt mouillé. Non sans raisons, M’Jid El Guerrab, député du Parti radical de gauche [autre forme de radicalité, mais d’un genre différent, NDLR], pose la questions : « Un signalement d’une faible intensité, c’est quoi ? Qui évalue le signalement ? […] Pendant le ramadan, il y a une pratique un peu plus forte de la religion, puisque le soir, tous les musulmans qui sont un peu pratiquants se rendent à la mosquée pour prier. Donc, il y a de fait une pratique exacerbée de la religion pendant le ramadan. Quant au port de la barbe, je constate que vous en avez une. Si vous étiez musulman, j’espère que vous ne seriez pas signalé ! » Il est un fait que…
On sait que Christophe Castaner est capable du meilleur comme du pire, mais c’est indubitablement dans le pire qu’il est le meilleur. Là, on sent qu’il ne maîtrise pas tout à fait son sujet ; pas plus que les autres, d’ailleurs, depuis qu’il a débarqué place Beauvau par on ne sait quel enchantement. Lui aussi aurait sûrement besoin d’un brin d’évaluation.
Alors, que faire de ce ministre de l’Intérieur aux airs d’élève décrocheur ? Le maintenir en place ? Le débarquer ? Ou peut-être lui faire conclure un mariage forcé avec Nathalie Loiseau, la brillante tête de liste LREM qu’on sait, aux dernières élections européennes, son équivalent en jupe, mais sans barbe ? À l’Élysée, on s’interroge. Dans les académies de médecine et les cabinets de psychiatrie, aussi.
Nicolas Gauthier
Tribune reprise de Boulevard Voltaire
https://fr.novopress.info/215784/radicalisation-islamiste-christophe-castaner-se-surpasse/