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islamisme - Page 171

  • Des « circonstances atténuantes » à la tuerie de Villeurbanne ?

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    Bernard Plouvier

    Pour la énième fois depuis 2014, un « réfugié » mahométan tue et blesse avec un poignard d’honnêtes passants, par le simple fait qu’ils ne sont pas de sa race et de sa religion.

    Le fait est patent. Néanmoins, voilà-t-il pas qu’au lieu de se pencher sur le caractère multi-récurrent du phénomène depuis cinq longues années, meurtrières à souhait, les journalistes des chaînes télévisées et radiophoniques cherchent et trouvent (!) des excuses au meurtrier, comme ils le font avec les violeurs et les pédophiles, sauf s’ils sont européens de souche et/ou (de mauvais) chrétiens.

    Pourtant, les choses sont simples : chaque mois, on tue du « Souchien », du non barbu - un mahométan y regarde à deux fois avant d’expédier un barbu puisque cet artifice pileux est fort « tendance » chez ses coreligionnaires. L’évidence du crime sélectif et gratuit devrait être constatée par nos « chers journalistes ». Que non pas !

    Tout le monde connaît le déchaînement de haine envers ceux qui nient la réalité de tel ou tel génocide. Or, le négationnisme se porte bien, s’il a pour but de renforcer la politique immigrationniste de nos princes, toutes tendances confondues, depuis la funeste année 1976 et le décret de regroupement familial des travailleurs immigrés décidé par le couple maudit Giscard-Chirac.

    Crevez, Français de souche européenne, vous n’intéressez pas nos princes et leurs valets du monde merveilleux des média, au service de la méga-consommation.

    Après tout, si vos enfants meurent, s’ils sont rackettés, tabassés, violés, c’est peut-être parce que, depuis un demi-siècle, vous votez pour les candidats d’une mafia au service, non pas de la Nation, non pas du « peuple souverain », mais au service des superbénéfices des producteurs et des négociants… qui n’ont pas toujours une quelconque attache française ni même européenne.

    Électeurs, vous avez gravement péché contre la Nation et l’État. Vos enfants et petits-enfants en subiront toutes les conséquences… à moins d’un sursaut d’honneur et d’orgueil national, de moins en moins probable, s’agissant d’un « peuple de veaux », comme disait ouvertement le sieur de Gaulle.

    Faudra-t-il attendre un salut de l’Est ? 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Grand remplacement en Europe : les Pays-Bas face à l’islamisation

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagneles tentatives de résistances de l’Autrichel’espoir naissant en Italie et la spirale infernale en Espagne… C’est au tour des Pays-Bas d’être étudiés par Paul Tormenen. Face à la hausse de l’immigration, l’islamisation du pays semble inéluctable… Cependant, le mécontentement populaire est de plus en plus visible dans les urnes. Un signe d’espoir ?
    Polémia

    Les Pays-Bas connaissent depuis plusieurs décennies une immigration de plus en plus importante. Alors que la tradition nationale de reconnaissance des minorités permettait d’envisager une intégration sans heurts des nouveaux arrivants, les néerlandais ont été avant d’autres peuples européens confrontés à un choc de cultures, un choc qui est plus vivace que jamais. Ces dernières années, une partie de la population et la classe politique ont été amenées à s’interroger– non sans difficultés- sur la pertinence du modèle multiculturaliste batave et de l’immigration massive. Aux Pays-Bas comme dans d’autres pays européens, l’essor des partis dits « populistes » est le symptôme d’un mécontentement populaire grandissant.

    Une immigration en hausse constante

    Les Pays-Bas ont connu plusieurs vagues d’immigration depuis le 20e siècle. Après la deuxième guerre mondiale, la décolonisation des anciennes indes néerlandaises a coïncidé avec l’arrivée de plus de 300 000 personnes issues d’Indonésie. A partir des années 1960, un nombre important d’Italiens et d’Espagnols est venu dans le pays dans un contexte d’essor économique. Puis ce sont les Marocains, les Turcs et les Tunisiens qui ont constitué d’importants contingents d’immigrants.

    Dans les années 1970, près de 200 000 Surinamais et près de 40 000 Antillais venant des anciennes colonies néerlandaises se sont installés dans le pays (1). Pendant les années 2000, l’ouverture des frontières à l’intérieur de l’Europe a facilité l’arrivée de nombreux immigrants issus de pays nouvellement entrés dans l’Union européenne (Pologne, Roumanie, etc.).

    Le pays n’a pas échappé à ladite « crise des migrants » et à l’appel d’air suscité par l’ouverture des frontières par les autorités allemandes en 2015.

    Les flux d’immigrants à destination des Pays-Bas sont à des niveaux élevés et croissants depuis de nombreuses années. Le solde migratoire excédentaire se traduit par un nombre d’étrangers et de personnes issues de l’immigration en augmentation constante dans le pays.

    Des flux d’immigrants très importants

    Le nombre d’immigrants arrivant chaque année dans le pays ne fait que croître, particulièrement depuis les années 2000. Alors que les entrées s’élevaient à 143 000 en 2008, elles ont atteint, pour la seule année 2018, 243 000. Les extra-européens constituent en moyenne près de la moitié des nouveaux arrivants. Le solde migratoire des Pays-Bas est invariablement excédentaire depuis plusieurs années et s’établit sur la période 2008-2018 à un excédent de 492 400 nouveaux résidents étrangers (2). L’ampleur des mouvements migratoires actuels est inégalée depuis la mise en place des outils statistiques à ce sujet il y a… 150 ans. (3)

    Une population immigrée en croissance

    La population des Pays-Bas s’élève en 2019 à 17 millions d’habitants. Alors que l’âge moyen des Néerlandais de souche augmente et que leur natalité baisse, l’immigration importante des dernières décennies et la plus forte natalité des immigrées ont profondément modifié la composition de la population du pays. Cela amène la démographe Michèle Tribalat à attribuer une très grande part de l’augmentation de la population des Pays-Bas de 1972 à nos jours (+29 %) à la population étrangère.

    La population d’origine extra-européenne a augmenté de façon considérable depuis 1972, passant de 1 % de la population du pays à 13,5 % en 2018 (4).

    Plus globalement, la population d’origine immigrée est passée de 1,2 million en 1972 à 4 millions en 2018, soit près de 23 % de la population totale. La population d’origine immigrée comprend, outre les étrangers, les enfants de première génération dont au moins un parent est né à l’étranger et les personnes naturalisées. Ces dernières sont, sur la période 2005-2015, 318 300 à avoir acquis la nationalité hollandaise (5).

    La population d’origine immigrée est particulièrement importante dans les grandes villes. Elle représente près de la moitié de la population à Rotterdam, Amsterdam et la Haye où les néerlandais de souche sont en passe de devenir minoritaires (6).

    La population musulmane était estimée en 2016 à 7 % de la population totale du pays par le Pew research center (7). Parmi celle-ci, la communauté turque est la plus importante (400 000 personnes) suivie par les Marocains (8). Le centre de recherche américain estime que la population musulmane pourrait représenter à l’horizon 2050 entre 9 % et 15 % de la population totale en fonction de la politique migratoire choisie (ou subie, selon la plus ou moins grande soumission des gouvernements aux injonctions des classes dirigeantes et des institutions supra nationales).

    Une intégration en question

    Si les Pays-Bas connaissent un taux de chômage extrêmement bas, l’intégration d’une partie de la population immigrée est un échec patent. On le constate dans une sur-représentation des étrangers dans le nombre des chômeurs, dans le nombre de bénéficiaires des aides sociales et dans le nombre de personnes suspectées de crimes et de délits.

    Alors que le chômage au Pays-Bas est à un taux officiel de 3,3 %, les étrangers étaient en 2017 presque trois fois plus nombreux (8,9 %) que les autochtones à être sans emploi (9).

    Une étude récente met en avant une forte dépendance des réfugiés extra européens aux aides sociales (10). Si cette dépendance est différente selon les nationalités et l’ancienneté dans le pays, l’aide sociale constituerait par exemple pour 95 % des syriens la principale source de revenus.

    Un chercheur sur les migrations, Jan van de Beek, estimait récemment que près de 90 % des réfugiés, essentiellement syriens et érythréens, étaient toujours au chômage 2,5 ans après leur arrivée sur le territoire. Ses travaux l’amènent à conclure que l’incitation des étrangers à trouver du travail est faible en raison du niveau de revenu d’assistance par comparaison aux salaires des emplois peu qualifiés (11).

    Plus globalement, sur les 472 000 bénéficiaires des aides sociales (« welfare »), plus de la moitié (239 000) étaient des étrangers en 2017 (12).

    Les Pays-Bas tiennent des statistiques ethniques concernant les personnes suspectées de crimes et de délits (avant qu’une réponse pénale ai été apportée). Le nombre de personnes suspectées de délinquance est aux Pays-Bas systématiquement plus élevé parmi la population étrangère que parmi les autochtones. Alors que ce taux est de 0,7 % pour les nationaux, il est de 2 % pour les Turcs, 2,8 % pour les Surinamais, 3,7 % pour les Marocains et de 4,4 % pour les Antillais (13). Par ailleurs, un récent rapport de la Police néerlandaise aboutit au constat qu’un demandeur d’asile nord-africain sur 5 a été suspecté de crime ou de délit dans les derniers 18 mois (14).

    Les Pays-Bas sont confrontés à une délinquance particulièrement marquée de gangs albanais. Même si elle concerne un nombre assez limité de personnes, le gouvernement néerlandais a été à l’initiative en juin 2019 d’une demande à la commission européenne de suspension de l’exemption des visas pour les ressortissants d’Albanie (15). Une démarche qui semble avoir peu de chance d’aboutir, sauf à s’affranchir des règles de libre circulation dans l’union européenne.

    Une tradition de tolérance mise à mal par le choc des cultures

    Depuis la séparation de l’église et de l’Etat en 1848, les Pays-Bas ont une longue tradition de reconnaissance de la liberté des groupes confessionnels. Le système dit de la « pilarisation », théorisé au 19e siècle par Abraham Kuyper, un pasteur calviniste, prévoit une organisation de la société en « piliers ». Celle-ci devait permettre à chaque néerlandais de vivre au sein de sa communauté (religieuse, politique, etc.) en harmonie avec le reste de la société. Une société qui a dans son ensemble été incitée à s’organiser en communautés.

    Les musulmans qui ont commencé à arriver en nombre dans les années 1970, en particulier dans le cadre du regroupement familial, se sont pour beaucoup « coulés » dans la pilarisation (16). Ce mode de fonctionnement qui a permis le subventionnement d’institutions musulmanes (mosquées, écoles, etc.) n’a pas provoqué l’effet attendu. Au lieu de l’intégration souhaitée, une partie de la communauté musulmane a été confortée dans l’affirmation de sa différence. Une affirmation qui est allée au-delà du simple culte privé de l’islam.

    En matière d’éducation, dès les années 2000, les Pays-Bas comptaient déjà près de 48 écoles musulmanes et deux universités islamiques. Un millier d’associations musulmanes bénéficiaient de subventions de l’Etat. Des institutions financières islamiques permettaient des financements conformes à la sharia (17). Des demandes de plus en plus pressantes de séparation des hommes et des femmes à l’hôpital voyaient le jour, avec notamment un projet – inabouti – à Rotterdam d’hôpital avec des départements séparés pour les hommes et les femmes (18).

    D’autres signaux ont montré une rupture avec les valeurs traditionnelles du pays, comme le port de la burqa et des prêches radicaux dans certaines mosquées. (19). A la suite d’une visite de travail aux Pays-Bas en 2004, un membre du Haut comité à l’intégration français qualifiait les Pays-Bas de « pays le plus vulnérable d’Europe à l’égard du fondamentalisme musulman ». Il faisait le constat de la formation de ghettos et d’écoles « noires » composées essentiellement d’enfants de familles immigrées ainsi que du nombre grandissant de fondamentalistes musulmans (20).

    Les Pays-Bas n’échappent pas à la propagation du salafisme financé par les pétrodollars. A Rotterdam, une fondation qatari a récemment financé l’ouverture d’un centre islamique (21). Ceci alors que la ville portuaire compte déjà un quartier où l’islamisme le plus radical s’affiche ouvertement (22).

    Une étude récente met en avant une islamisation croissante de la population musulmane aux Pays-Bas : le port du voile se généralise chez les femmes (de façon plus marquée chez les Marocains que chez les Turcs) , la pratique du jeune, la prière plusieurs fois par jour et la consommation de nourriture halal deviennent des pratiques majoritaires au sein des musulmans résidant aux Pays-Bas (23). Autant de pratiques avec une visibilité croissante et souvent ostentatoire qui vont à rebours de la sécularisation continue des Néerlandais de souche.

    Une autre manifestation du communautarisme est l’essor des mouvements politiques musulmans. Aux élections législatives de 2017, un parti appelé « Denk » dirigé par des néerlandais d’origine turque, a obtenu 3 sièges de députés (24).Ce mouvement politique pro immigration est fréquemment accusé par une partie de la presse d’être « le long bras d’Erdogan ». Ses députés ont été le seuls à ne pas voter pour la reconnaissance du génocide arménien au parlement (25).

    Lors des élections municipales de mars 2018, des listes communautaristes ont obtenu des résultats plus que significatifs. A Rotterdam, un parti dénommé Nida, qui prône le rassemblement des musulmans, a obtenu deux sièges. Ceci en dépit de certaines prises de position controversées comme celle exprimée en 2014 sur les réseau sociaux faisant un parallèle entre Israël et l’Etat islamique (26). Avec 7,5 % des voix à Amsterdam, le parti Denk a obtenu 3 sièges au conseil municipal de cette ville. Au total, ce mouvement a gagné, en 2018, 24 sièges dans 13 villes néerlandaises (27). Un score souvent supérieur à celui du parti travailliste dans certaines grandes agglomérations (28).

    La chape de plomb du politiquement correct

    Alors que le communautarisme grandit, les exemples sont nombreux de l’auto-censure voire de la soumission aveugle d’une partie de la classe dirigeante au multiculturalisme et à l’immigration de masse et de ses avatars :

    • La rédaction d’un journal a été empêchée en mai 2019 par les autorités locales de révéler l’installation prochaine de migrants dans la commune d’Apeldoorn (29). Ce qui a provoqué la démission collective de ses rédacteurs.
    • En avril de cette année, l’Agence nationale des demandeurs d’asile aurait selon un syndicat professionnel omis de signaler tous les faits délictueux, les menaces et le vandalisme dans des centres d’accueil pour migrants (30).
    • Le secrétaire d’Etat à la justice et à la sécurité aurait récemment présenté de façon biaisée des chiffres sur la criminalité parmi les demandeurs d’asile, afin de masquer les crimes les plus graves tels que les agressions sexuelles et les homicides. Il a été contraint à la démission (31).
    • Certains représentants d’administrations et de services publics ont indiqué durant l’été 2019 « ne pas faire une priorité » de l’application de la récente la loi interdisant le bâchage des femmes par la burqa . Quand ce n’est pas carrément la maire d’Amsterdam qui indique ne pas l’appliquer. « On ne va quand même pas mettre dehors du tramway une femme portant le niqab », a-t-elle affirmé publiquement dans un élan de bravoure(32).

    L’intériorisation de la soumission prend parfois la forme de discours édifiants : c’est par exemple un chercheur dont les travaux grassement financés par l’Union européenne qui affirme doctement : « les autochtones doivent s’y habituer, ils passent de l’état de majorité dominante à celui de minorité ». Ce qui correspond effectivement à la situation dans nombre de grandes villes où les « blancs d’origine néerlandaise » sont minoritaires. « L’intégration fonctionne dans les deux directions maintenant» assène l’universitaire (33).Essayer de s’habituer à vivre dans son pays, il fallait y penser. Une vraie ambition « progressiste » il est vrai en cohérence avec la politique d’« inclusion » prônée par l’Union européenne.

    Une opposition qui tarde à devenir majoritaire

    Le choc des cultures a provoqué assez tôt des réactions vives aux Pays-Bas. Dans les années 1990, un universitaire revendiquant son homosexualité, Pim Fortuyn, transgressait la doxa majoritaire dans la vie politique néerlandaise en affirmant l’incompatibilité de l’islam à la culture du pays. Il dénonçait notamment le fait que l’islam menace la séparation de l’église et de l’Etat et plus largement les normes et valeurs fondamentales des Pays-Bas (34). Son discours abrupt ne l’a pas seulement amené à être qualifié de « populiste » avant l’heure, il est aussi très certainement à l’origine de son assassinat par un militant d’extrême gauche en mai 2002.

    Un autre meurtre a choqué l’opinion publique néerlandaise : celui du réalisateur Theo Van Gogh en 2004 par un islamiste. Theo Van Gogh s’est fait connaitre par des déclarations parfois tonitruantes dans les médias dénonçant l’islamisme. Avant son assassinat, il venait de produire un documentaire sur les abus subis par les femmes dans la culture musulmane avec une néerlandaise d’origine somalienne, Ayaan Irsi Ali. Celle-ci a sous les menaces quitté le pays. D’autre personnes, pourtant favorables au multiculturalisme, ont dû être placées momentanément sous protection policière en raison de déclarations qui ont déplu aux islamistes, comme l’ancien maire d’Amsterdam, Job Cohen et l’un de ses adjoints. Il est vrai qu’il avait demandé de signaler tout individu « franchissant la ligne jaune » (35).

    Si le parti créé par Pim Fortuyn a dilapidé l’héritage de son fondateur en raison de dissensions internes, il en a été autrement pour le parti pour la liberté (PVV). Fondé en 2006 par un assistant parlementaire issu du parti populaire, libéral et démocrate (VVD), Geert Wilders, celui-ci ne ménage pas ses critiques à l’encontre de « l’idéologie islamiste » et de la place réservée aux femmes et aux minorités dans l’islam (36). Des critiques qui l’ont exposé à des menaces et nécessitent sa protection permanente par la police. Le PVV a connu plusieurs succès électoraux aux élections, notamment en 2009 (17 % des suffrages), 2010(15 %) et 2017 (13 %).

    Dans la période récente, un nouveau parti a réussi avec un discours plus policé que celui de Geert Wilders à canaliser l’aspiration populaire à un arrêt de l’immigration : le Forum pour la démocratie, mené par Thierry Baudet, un jeune professeur en droit public. Ce parti a connu un succès fulgurant. Il est devenu la première force politique du pays lors des élections provinciales de mars 2019, deux ans après sa création (37). L’avenir nous montrera si les formations anti-immigration arriveront à devenir aux Pays-Bas des acteurs incontournables de la vie politique néerlandaise et à infléchir radicalement la politique actuelle. C’est tout le bien que l’on peut leur souhaiter.

    Paul Tormenen 09/09/2019

    (1) « L’immigration aux Pays-Bas ». Aart Van Zoest. Septentrion. 1987.

    (2) « Total immigration, total emigration and the migration balance in the Netherlands from 2008 to 2018 ». Statista. 2019.

    (3) « Record d’immigration aux Pays-Bas ». RTL Info. 18 octobre 2018.

    (4) « Statistiques sur les origines aux Pays-Bas ». Blog de Michèle Tribalat. 26 avril 2019.

    (5) « Perspective des migrations internationales ». OCDE. 2017.

    (6) « Population ». CBS.nl.Statistics. 2019.

    (7)« Europe’s growing muslim population ». Pew research center. 2017.

    (8) « Pays-Bas, l’extrême droite face aux partis musulmans ». Arte. 28 mai 2019.

    (9) « Le taux de chômage en Europe 2019 ». Toute l’Europe. 2019.« Foreignborn unemployment ». OCDE. 2017.

    (10) « Helft vluchtelingen huishouden slooptrisco op armoede ». CBS.nl.Statistics. 12 novembre 2018.

    (11) « Statushouder werkloos ». De Telegraaf. 17 avril 2018.

    (12) « Number of welfare recipients continues to rise ». NL Times. 30 avril 2017.

    (13) « Crime ». CBS.nl.Statistics. 26 février 2019.

    (14) « Netherlands : one in five north africans asylum seekers suspected of crimes ». Breitbart. 11 novembre 2018.

    (15) « La Haye ne veut plus de mafieux albanais ». Euractiv. 4 juin 2019.

    (16) « L’islam aux Pays-Bas, un modèle d’intégration en question ». M.P. Cécilia. Alterinfo. 23 mars 2005.

    (17) « Un hôpital islamique aux Pays Bas ». S. Kovacs. Le Figaro. 23 novembre 2006.

    (18) « Netherlands : muslims insist on separate hospital rooms ». Jihad watch. 24 avril 2009.

    (19) « Devant la radicalisation de l’islam, les néerlandais se voilent la face ». S. Kovacs. Le Figaro. 8 décembre 2006.

    (20) « Les Pays-Bas, entre islam et populisme ». J. Brinks, M. Hecker. Politique étrangère. 2005.

    (21) « Comment le salafisme se répand grâce à l’argent qatari ». NRC Handelsblat. 23 août 2016.

    (22) « Le Molenbeek néerlandais existe, Zeeghers l’a rencontré ». Causeur. 28 septembre2016.

    (23) « The religious experience of the muslims in the Netherlands ». The NetherlandsInstitute for social research. 7 juin 2018

    (24) « Législatives aux Pays-Bas : 3 élus pour le parti turc ». Observatoire de l’islamisation. 16 mars 2017.

    (25) « Pays-Bas : le parti islamique Denk séduit de plus en plus ». Breizh info. 17 septembre 2018.

    (26) « A Rotterdam, l’alliance de la gauche et d’un parti musulman ébranlée par un tweet sur Daesh ». RT France. 16 mars 2018.

    (27) Ibid (8)

    (28) « Populisme : non tout ne vas pas bien aux Pays-Bas ». De Telegraaf. 28 avril 2017 repris par Courrier international.

    (29) « Verbod op acznieuwsis noordkoreaans ». De Telegraaf. 9 mai 2019.

    (30) « Veelincidenten in acz’s met extra begeleiding niet bijpolitiegemeld ». NU NL. 19 avril 2019.

    (31) « Asile et immigration. Un secrétaire d’Etat démissionne suite à une omission dans un rapport ». La Libre Belgique. 20 mai 2019.

    (32) « Dutch officials decline to enforce new partial ban on burqas ». The New York times. 1er août 2019.

    (33) « Wit is de nieweminderheid in grotesteden ». Trou. 28 mars 2017.

    (34) « Pim Fortuyn, l’éphémère zonderling populiste ». C.P. Ghillebaert. Les Cahiers du CEPEM. Février 2004.

    (35) Ibid (16)

    (36) « Geert Wilders : l’idéologie islamique est fasciste ». Le Figaro. 7 mars 2008.

    (37) « Le parti pro nexit devient la première force politique des Pays-Bas ». Courrier international. 21 mars 2019.

    Source : Correspondance Polémia

  • « Foulards de Creil », 30 ans après, par Franck Deletraz

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    Il est des anniversaires qui montrent à quel point le mal s’est aggravé et a répandu ses métastases dans l’ensemble de ce corps malade qu’est la France. Ainsi, le trentenaire de la fameuse affaire des « foulards de Creil » : partie de l’exclusion en septembre 1989 de trois collégiennes musulmanes qui refusaient d’ôter leur voile en classe, cette affaire – dont seuls quelques rares élus ont compris à l’époque qu’elle constituait un premier pas vers une organisation islamique des quartiers ethniques – allait susciter une vive polémique, au terme de laquelle le gouvernement socialiste, avec une pleutrerie incroyable, rejetait la responsabilité sur les chefs d’établissements d’accepter d’accueillir ou non les élèves voilées. Trente ans plus tard, et après l’adoption de multiples lois, les voiles et autres hijabsont complètement envahi l’espace public français, soulignant ainsi les progrès fulgurants de l’islamisation de notre pays.

    A l’époque déjà, les grands médias, les professionnels de l’antiracisme et autres « bonnes consciences » s’étaient bien sûr immédiatement indignés du renvoi de ces trois élèves musulmanes. Malek Boutih, alors vice-président de SOS Racisme, jugeant « scandaleux que l’on puisse au nom de la laïcité intervenir ainsi dans la vie privée des gens », avait exigé leur réintégration immédiate. Tout comme Danielle Mitterrand, qui avait appelé au… « respect des traditions » (islamiques seulement). Quant à Jospin, alors ministre de l’Education, après avoir déclaré qu’il fallait respecter « la laïcité de l’école », il s’était empressé d’ajouter que « l’école est faite pour accueillir les enfants et pas pour les exclure ». A la suite d’un « accord » avec les parents, l’établissement avait donc accepté en octobre de reprendre les trois élèves, en exigeant d’elles qu’elles cessent « tout prosélytisme religieux à l’intérieur du collège » et mettent « un frein à leur comportement agressif, notamment à l’encontre des élèves musulmans moins stricts qu’elles dans l’application de la loi coranique ». Or, dès le 19 octobre, les trois collégiennes revenaient avec leur voile en classe…

    L’instrument de conquête

    Cette affaire a été la première vraie « rébellion » contre l’autorité française d’une partie de la communauté musulmane vivant sur notre sol. Sur le modèle de Creil, les cas vont ainsi se multiplier un peu partout en France. Sans la moindre réponse ferme de la part de l’Etat. C’est ainsi qu’en novembre 1989, le Conseil d’Etat, saisi par Jospin, affirmera que tant qu’elle ne constitue pas « un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande » (ce qui est pourtant le cas), « l’expression des convictions religieuses ne peut être interdite à l’école ». Dans la foulée, les enseignants recevront une directive les abandonnant à leur sort et, surtout, à la pression énorme (y compris physique) des familles musulmanes…

    Depuis, l’Etat a bien sûr multiplié les lois : circulaire « Bayrou » de 1994, loi de 2004 proscrivant les signes religieux ostensibles dans les établissements scolaires, loi de 2010 interdisant de se « dissimuler le visage » dans les lieux publics, Charte de la laïcité à l’école de 2013… Avec une inefficacité totale, et largement prévisible puisque, à aucun moment lors de l’élaboration de ces textes, l’Etat n’aura eu le courage de désigner l’ennemi.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 9 septembre 2019

    https://fr.novopress.info/215421/foulards-de-creil-30-ans-apres-par-franck-deletraz/

  • Génération Identitaire réclame l’expulsion du djihadiste algérien Kamel Daoudi

    Génération Identitaire réclame l’expulsion du djihadiste algérien Kamel Daoudi

    Kamel Daoudi est un Algérien déchu de la nationalité française condamné pour des faits liés au terrorisme. Kamel Daoudi fut condamné en première instance le 15 mars 2005 à neuf années d’emprisonnement, puis, en appel le 14 novembre 2005 à six années. Compte tenu de la durée de sa détention préventive, il est libéré le 24 avril 2008. En 2009, la Cour européenne des droits de l’homme interdit son expulsion vers l’Algérie en raison du risque de torture dans ce pays qu’il a quitté à l’âge de cinq ans. Depuis 2008, il est assigné à résidence. En 2017, il est contraint par l’État d’habiter dans un hôtel en Charente-Maritime à 450 km de sa famille. À l’occasion d’une question prioritaire de constitutionnalité posée par son avocat Bruno Vinay, le Conseil constitutionnel décide en décembre 2017 d’une censure partielle des dispositions encadrant les assignations à résidence : si celles-ci peuvent être illimitées, elles ne peuvent dépasser douze heures par jour et le lieu d’assignation doit tenir compte « du temps passé sous ce régime et des liens familiaux personnels noués par ce dernier », ce qui ouvrirait la porte à un rapprochement géographique de Kamel Daoudi de sa famille. Le 15 février 2019, il est assigné à résidence à Aurillac.

  • Attaque de Villeurbanne : des réactions médiatiques et politiques fort instructives

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    Une attaque a été perpétrée, samedi après-midi, à Villeurbanne, à la sortie d’un métro. L’agresseur était armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue. Bilan : un mort et huit blessés, dont trois grièvement. Après son arrestation, le parquet de Lyon l’a placé en garde à vue pour « assassinat et tentative d’assassinat ». On a appris assez vite qu’il s’agissait d’un réfugié afghan, demandeur d’asile.

    On devrait en apprendre plus sur les motivations exactes de cet homme, mais le plus instructif, ce sont les premiers commentaires des médias, qui ont répété à l’unisson que la piste terroriste n’était pas privilégiée. Certes, tant que l’enquête ne l’a pas éclairci, on ne peut affirmer s’il s’agit d’un acte dicté par le fanatisme islamique ou de l’acte d’un « déséquilibré ». Mais n’est-ce pas tendancieux de privilégier une version plutôt que l’autre, dans la présentation de ce fait divers tragique ? Il suffisait de dire qu’on ne pouvait, à ce stade de l’enquête, déterminer avec certitude les motivations de cette agression mortelle.

    Les réactions politiques ne sont pas moins intéressantes. Gérard Collomb s’est dit « extrêmement choqué », tandis que Christophe Castaner a déclaré que « la police nationale est mobilisée, sous l’autorité du procureur de la République, pour faire toute la lumière sur l’agression » et que « [ses] premières pensées vont aux proches et à la famille du jeune homme qui a perdu la vie ». Bruno Bonnell, député LREM de Villeurbanne, a appelé sur LCI à la prudence dans l’interprétation de cette attaque, précisant qu’« on a malheureusement un climat qui tout de suite fait sortir la carte terroriste de tout acte d’agression ». Une prudence extrême, donc, pour ne pas admettre qu’il pourrait y avoir un lien entre le terrorisme et une immigration incontrôlée.

    D’autres personnalités politiques, notamment au Rassemblement national et à droite, ont mis les pieds dans le plat, se faisant accuser d’instrumentaliser cette affaire. Marine Le Pen a déclaré que « de nationalité afghane, l’un des suspects de l’attaque au couteau de Villeurbanne est par ailleurs […] un demandeur d’asile », mettant en cause « la naïveté et le laxisme de notre politique migratoire ». Même type de réaction du côté de Nicolas Dupont-Aignan, qui se demande « combien de temps les Français devront-ils encore supporter le laxisme migratoire du gouvernement », ou de Julien Aubert, candidat à la présidence LR, pour qui « il faut revoir de fond en comble ce droit [d’asile] qui est dévoyé, pour le réserver aux vraies victimes et ne pas en faire une passoire d’immigration illégale ».

    Car le problème est bien là. Qu’il s’agisse d’un individu aux intentions terroristes ou d’un « déséquilibré » (les deux ne sont pas incompatibles), on ne peut éluder la question de la politique migratoire. Est-il normal que des assassins en puissance puissent se retrouver sur le territoire français le plus légalement du monde ? Le fait que l’agresseur soit inconnu des services de police – sauf, selon BFM TV, pour son addiction aux stupéfiants – n’est guère rassurant : combien de personnes dangereuses circulent ainsi en France sans que la police ne soit au courant ? Quant à la thèse de la folie, elle reste bien fragile : quand on se poste à la sortie d’un métro, armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue, cela ressemble beaucoup à de la préméditation.

    Le procureur devrait prochainement prendre la parole. On en saura peut-être un peu plus. Quoi qu’il en soit, le gouvernement commettrait une faute grave s’il ne s’interrogeait pas, à l’occasion de ce fait divers tragique, sur sa politique migratoire.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/attaque-de-villeurbanne-des-reactions-mediatiques-et-politiques-fort-instructives/

  • La Slovaquie refuse complètement l’islam et ne permet pas la construction d’une seule mosquée

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    La Slovaquie est le dernier État membre de l’UE à ne pas posséder de mosquée, rapporte TRT World. Les tentatives précédentes de construction ont été stoppées par les politiciens.

    Le pays ne reconnaît pas l’islam en tant que religion et ne compte que quelques milliers d’habitants musulmans. L’islam ne doit pas être enseigné dans les écoles et les 5 000 musulmans, principalement européens, qui résident dans le pays ne sont pas officiellement reconnus. Ils ne représentent que 0,1% de la population.

    En 2007, les politiciens ont modifié les lois de sorte que l’État doit reconnaître 20 000 signatures de membres. En 2017, ils ont plus que doublé le nombre de signatures nécessaires.

    Ne pas être officiellement reconnu pose des difficultés majeures aux musulmans. Entre autres choses, ils ne sont pas autorisés à avoir des chefs religieux officiels, à célébrer des mariages musulmans ou à recevoir des contributions financières de l’État, droits que possèdent 18 autres religions reconnues.

    Selon certains responsables politiques du pays, l’islam est une menace sérieuse.

    «L’islamisation commence par le kebab et a déjà commencé à Bratislava. Alors, comprenez ce que cela pourrait être dans 5 à 10 ans », a déclaré le député Andrej Danko.

    «Tous les Européens, chrétiens ou même athées craignent cette création du diable pédophile satanique», gronde un autre député critique.

    Selon TRT, la situation était encore plus compliquée pour les musulmans du pays dans le contexte de la vague d’asile de 2015. La Slovaquie a ensuite invoqué l’absence de mosquées pour ne pas accepter de migrants.

    La chaîne de télévision affirme également que la Slovaquie enfreint la législation européenne en matière de droits de la personne en interdisant la construction de mosquées.

    Traduction Fabrice Drapel pour alter INFO

    Source VoE

    https://www.alterinfo.ch/2018/11/16/la-slovaquie-refuse-completement-lislam-et-ne-permet-pas-la-construction-dune-seule-mosquee/

  • Vous reprendrez bien un peu de « féminisme islamiste » sur France Inter ?

    À force de vivre en commun, dans un entre-soi, avec qui a traîné ses guêtres sur les bancs de sciences po Paris ou d’universités devenues des repaires de militantes « intersectionnelles » et post-coloniales, le monde des médias est envahi par les théories qui s’y développent. Un exemple récent avec France Inter.

    Sociologue et féministe islamiste

    Le dimanche 11 août 2019, Lauren Bastide interrogeait Hanane Karimi « sociologue et féministe islamiste », enseignante à l’université de Strasbourg, post-doctorante à celle de Créteil et chercheuse associée au Laboratoire Sage Sociétés, Acteurs et Gouvernement à l’université de Strasbourg. C’est la présentation proposée par la radio de service public. Militante universitaire dont les combats sont centrés sur les luttes intersectionnelles en faveur, en particulier, des femmes « racisées » et « victimes » de la situation « post-coloniale » la radio ouvre sa porte aux questions post-coloniales, liées à celles de genre, problématiques qui ont peu à voir avec la science mais beaucoup avec un projet politique déconstructeur.

    Rond de serviette à France Inter

    En réalité Hanane Karimi a son rond de serviette sur France Inter où elle était déjà invitée pour la journée du 8 mars 2019. Plus tu porteras le voile ma soeur, plus tu seras une femme libérée ? On dirait. C’est une vraie habituée de la radio de service public : en 2017, elle défendait la nécessité d’un féminisme islamiste antiraciste ; en 2016, elle affirmait que porter le voile n’avait rien d’un prosélytisme religieux ni d’une marque d’un quelconque patriarcat musulman… Elle était alors présentée comme « porte parole du collectif Les femmes dans la mosquée ». Elle a maintenant pris du galon universitaire, c’est bien le problème avec le néo colonialisme franchouillard, cela continue de former des élites et de leur confier des postes peu accessibles aux Français de souche. C’est bien d’une militante dont il s’agit : l’auditeur attend donc un discours un peu critique (au sens de l’esprit critique), ou alors un discours avec un peu de contradiction.

    Le retour des Femmes savantes

    Une émission de 56 minutes, dans le cadre des « savantes ». Présentation de France Inter : « Le travail de Hanane Karimi porte sur les mobilisations politiques des femmes musulmanes, il est venu éclairer d’une lumière salutaire tout un pan de l’action politique qui, en France, vise, sans relâche, à la stigmatiser et à l’exclure de l’espace public ».

    Difficile de voir dans les mots de l’émission, accessible sur le site de la radio, autre chose qu’un discours purement militant : France Inter considère donc que les femmes musulmanes sont stigmatisées en France ? Pourquoi ? Du fait de la loi sur le voile ? De la question du Burkini ? Et la loi… La radio publique est-elle fâchée avec la loi ? Il est du reste intéressant de noter que ce sont prioritairement les salariés du Système, ici une journaliste de France Inter et une universitaire d’origine étrangère, autrement dit les ultras bénéficiaires de ce Système, qui le considèrent comme oppressif. L’OJIM serait curieux de connaître le niveau de vie et les émoluments de tout ce beau monde féminin bobo-opprimé…

    Mais poursuivons :

    « Hanane Karimi est une féministe, une militante… »

    Au moins, les choses sont claires : enseignement et recherche universitaires sont, en France, espace de militantisme politique.

    Poursuivons encore :

    « Sa thèse, soutenue en septembre 2018 était intitulée « assignation à l’altérité radicale et chemins d’émancipation: étude de l’agence de femmes musulmanes françaises ». En gros, vis-à-vis des femmes musulmanes, la France c’est l’Afrique du sud d’avant Mandela.

    Les propos tenus lors de cette émission ont dû surprendre nombre de vacanciers, hors boboïsme et radicalisme du 93 militants, si par hasard ils écoutaient cela dans leur voiture. La complaisance militante de Lauren Bastide ne tient pas seulement au fait d’inviter une femme prétendant que la situation d’oppression subie par les femmes musulmanes provient de ce que la France leur fait subir, mais aussi de sa façon de défendre la minorité de femmes islamistes qui tentent de conquérir l’espace public, et donc politique, par exemple à Grenoble. Pour la journaliste de France Inter, « c’est une action flamboyante, courageuse, visible ». Comme le « combat » originel qui a mené Karimi a devenir une militante ressemblant à s’y méprendre à celles du Parti des Indigènes de la République : « À l’époque de la circulaire Bayrou qui ouvre le grand cycle de harcèlement contre les femmes musulmanes (les rues, n’est-ce pas, sont pleines de femmes harcelées pour raison vestimentaire) qui ne s’arrêtera pas et est encore en train de se poursuivre aujourd’hui », elle aurait été obligée d’arrêter ses études de BTS car il était interdit de porter le voile au lycée. Patatras ! Etre obligée de… respecter la loi et les traditions culturelles de son pays d’accueil, c’est donc cela qu’une universitaire et qu’une journaliste considèrent comme un racisme etc. Bien sûr, une solution serait pour madame Karimi de retourner vivre sa féminité libérée dans le pays d’origine de sa famille, cela demanderait sans doute deux ou trois petits sacrifices, dont celui d’être universitaire et reconnue comme femme et intellectuelle, mais ce ne semble pas être à l’ordre du jour tant il y aurait à faire pour sauver les femmes musulmanes de France de l’oppression, laquelle ne s’exerce pas dans l’intimité du foyer familial visiblement.

    Quand l’expression « mettons les voiles » change de sens

    À quand, la libération des femmes par la burka intégrale ? C’est que Hanane Karimi le dit en direct : le voile est une lutte politique émancipatrice de classe, de race et de genre. Mazette ! Il y aurait donc des classes sociales, cela peut se discuter calmement, des genres, si on les distingue, discuter est encore possible, mais des races ? Il n’y a plus de lois en France contre les personnes qui pratiquent la propagande racialiste ? Celle-ci commençant, aux dernières nouvelles légales, par le fait de distinguer les humains en races (« La race est un critère de différenciation sociale » en France, dit-elle, ce en quoi elle n’a pas tort vu à quel point, si elle appartient à une « race », comme elle le dit, cette appartenance paraît en effet éminemment profitable.) Pourtant, ils sont légions ceux qui ont eu à subir les foudres de la justice pour ce genre de raisons. Mais pas à « gauche » il est vrai.

    Ce n’était ni une discussion, ni un débat : il n’y avait pas de contradiction. Un simple discours militant. Au nom de la tolérance, de l’humanisme, de l’universalisme, des valeurs dont la France se targue d’être la gardienne en somme, c’est une conception totalitaire et dogmatique du monde qui avance, foulard sur la tête ou sur les yeux, à grandes enjambées dans les médias, les universités et la rue, cette dernière qui pullule de femmes « libérées » par le voile islamique. Bientôt un statut des non musulmans en France ? A moins que la question des différences d’identité ne conduise à une solution plus logique, et porteuse d’avenir pour qui n’est pas musulman : la reconnaissance que le séparatisme et le différencialisme sont plus logiques que le multiculturalisme, du moins s’ils sont cantonnés dans des aires civilisationnelles elles-mêmes logiques. Ce qui ne pose pas la question de la légitimité du « combat féministe islamiste en France » mais plus simplement celle de la raison de la présence de femmes musulmanes identitaires en France. Vous avez dit colonialisme ?

     OJIM

  • Majid Oukacha: « L’islam est une religion violente, misogyne et liberticide »

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    A 33 ans, le blogueur Majid Oukacha se définit comme un ex-musulman. Né en France, il consacre une grande partie de son temps à la critique des textes sacrés islamiques sur Youtube. Entretien.

    Daoud Boughezala. Pourquoi vous définissez-vous comme un « ex-musulman » ?

    Majid Oukacha. « Ex-musulman » n’est qu’une facette parmi tant d’autres de ma personnalité. Je me définis avant tout, de façon constructive, par ce que je suis et ce que je fais, plus que par ce que j’ai cessé d’être ou ce que j’aspirerais à devenir. Je me sens davantage un humain, un Français, un écrivain, un blogueur et un militant qui défend à la mesure de ses moyens les libertés individuelles qui lui sont chères, qu’un « ex-croyant ». Cependant, la spécificité identitaire pour laquelle je suis le plus connu dans la sphère publique est indéniablement le rôle intellectuel et politique de ma parole d’ex-musulman qui critique les fondements scripturaires de l’islam.

    J’ai été musulman durant les 18 premières années de ma vie de la même façon que l’écrasante majorité des musulmans adultes du monde le sont encore aujourd’hui : par endoctrinement, depuis l’enfance. Un endoctrinement, éducatif par certains aspects et sectaire par d’autres, qui lie les musulmans à un Dieu big-brotherien qui les observe en permanence, qui espionne même leurs pensées les plus intimes, et qui menace surtout quiconque se détournerait de l’islam d’un enfer éternel après une résurrection post-mortem. Est-on vraiment libre de choisir sa foi ou d’y demeurer dans de telles conditions, face à un tel chantage apocalyptique, permanent et irrévocable ? J’accepte tout à fait l’étiquette d’« ex-musulman » comme un raccourci capable de me définir dans l’agora politico-médiatique contemporaine. Ironiquement, cette expression souligne d’ailleurs, par le refus volontaire de la soumission à la parole coranique déifiée, ma capacité à choisir librement, loin du fatalisme, et à penser par moi-même.

    Comment avez-vous abjuré votre foi ?

    J’ai cessé de croire en l’islam après une période de doutes intensifs, qui se sont étalés sur plusieurs mois consécutifs à l’aube de l’âge adulte. C’est néanmoins en réalité toute une enfance de questionnements croissants et cumulatifs vis-à-vis des lois et des dogmes islamiques qui m’a accompagné dans ma démarche d’apostasie. La plupart des ex-musulmans se justifient du fait qu’ils ont quitté l’islam en se basant sur des constats manichéens et moralistes que je peux tout à fait partager. L’islam est une religion violente, misogyne et liberticide, et de nombreux versets de ce Coran incréé censé citer Allah lui-même de la première à la dernière phrase sont là pour en attester. Ce qui m’a le plus fait douter de la divinité du Coran est le fait que les préceptes et les lois juridiques formulés par son auteur sont des paroles incohérentes, imprécises et difficilement applicables. Cela est assez aberrant pour un Dieu qui se qualifie de nombreuses fois dans le Coran de Juste, d’Omniscient, d’Omnipotent et, excusez du peu, de Parfait !

    Je vais vous donner un exemple de mon point de vue critique tout à fait particulier sur ce Coran dont le caractère sacré n’engage en réalité que ceux qui y croient (pour paraphraser l’adage sur les promesses en politique !). Au verset 38 de la sourate 5 du Coran, Allah demande aux musulmans de couper la main du voleur et de la voleuse, tandis qu’au second verset de la sourate 24 de ce même Coran, Allah exige que celles et ceux qui font l’amour en dehors du mariage reçoivent 100 coups de fouet. Plus que la barbarie de ces châtiments corporels, ce qui me saute d’abord aux yeux ici c’est la suffisance et l’imprécision qui encadrent ces sanctions pénales dans le Coran. Allah ne précise à aucun moment dans le Coran quelle main du voleur il faudrait couper, ni le montant minimum du larcin à partir duquel il faudrait couper la main du voleur, ni l’âge minimum à partir duquel on peut imputer à une personne le crime du vol. De fait, qu’est-ce qui pourrait empêcher un islamiste désirant appliquer le Coran de se sentir la légitimité de couper la main d’un orphelin de 12 ans qui a volé une pomme parce qu’il était affamé ? Et Allah ne précise pas non plus les matériaux autorisés ou interdits dans le fouet qui flagellera celles et ceux qui font l’amour en dehors du mariage, ni la distance minimale ou maximale entre le fouettard et la personne fouettée, ni les parties du corps à fouetter ou à ne pas fouetter chez cette dernière. Il serait donc tout à fait possible de vider de son sang le corps d’une personne coupable de fornication si on mettait ce fouet de la justice coranique entre les mains d’un champion olympique du lancer de javelot…

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/215250/majid-oukacha-lislam-est-une-religion-violente-misogyne-et-liberticide/

  • Une élève anglaise disqualifiée pour opinion anti-halal… puis réintégrée

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    Touche pas à mon halal. Les autorités anglaises traquent l’islamophobe. Tapette à souris en main, ils le guettent, l’attendent au virage. Il peut surgir à tout moment. Dans la rue, un journal, à la télé, dans un texte, un discours… Et même à l’école ! C’est affreux. Horribeul.

    Une élève de 16 ans, nous rapporte le Sun du 18 août, qui passait un examen s’est rendue coupable du fameux mal qui ronge l’Angleterre et même l’Europe tout entière. En tant que végétarienne convaincue, la jeune dévergondée s’est saisie de son stylo à bille et a écrit les mots insoutenables que nous reproduisons ici entourés de guillemets en béton armé : « Je trouve l’idée de la viande halal dégoûtante. » En 2019, oser affirmer que le halal… Ah non… Le meuglement de la vache qui agonise dans de terribles souffrances durant de longues minutes n’est-il pas doux à nos oreilles de correcteurs ? Oh yes it is! Et le bêlement du mouton égorgé sans étourdissement préalable ne nous rappelle-t-il pas les vocalises de Joe Cocker ?

    Cheveux droits sur la tête, gravement traumatisé, le jury s’empressa de disqualifier la candidate impie. L’islamophobie était flagrante, le racisme consommé. Le mot « obscène » fut extirpé du dictionnaire. Après s’être excusés d’avoir un jour existé, les correcteurs rentrèrent chez eux se cacher sous la moquette, honteux d’avoir lu de telles ignominies.

    Aggravation de cette douloureuse affaire, l’histoire se déroule dans une région d’Angleterre dont le nom mériterait à lui seul d’être dénoncé pour atteinte aux valeurs morales de l’islam : le Sussex. Une véritable incitation à la débauche. Une impudeur caractérisée. Le cas sera examiné ultérieurement.

    Revenons donc à nos moutons anglais. Revenus de leur séjour expiatoire sous la moquette, les membres du jury s’entendirent arguer par la partie plaignante, à savoir la mother de l’islamophobe en jupette plissée, que son dégoût pour le halal provenait d’un végétarisme forcené et non, ô surtout pas, d’une quelconque aversion pour la sainte religion musulmane. « Mais qu’allez-vous penser, darling ? Elle préfère les carottes râpées, les poireaux vinaigrette. Elle n’a rien contre la religion qui prescrit les égorgements d’animaux sans étourdissement. Il se pourrait même qu’elle adore ! »

    Face à l’argumentation, les chochottes de la bien-pensance firent demi-tour. Éviction de l’élève annulée. « Nous admettons qu’au départ, nous n’étions pas parvenus à la bonne conclusion et que nous étions trop sévères. » Au nom de l’autre cause sacrée du progressisme, la fautive fut amnistiée. Le végétarisme excuse la candidate impie. De ce verdit, il faut donc déduire que les carnivores anglais n’ont pas le droit d’émettre une opinion défavorable au halal. La raison du rejet se doit d’être en conformité avec l’idéologie du moment.

    Il va sans dire que la jeune Abigail Ward aurait recueilli les félicitations du jury si elle s’était insurgée contre la corrida. « Oui, mais si le toréador est musulman ? » dit une voix au fond de la classe… « Que dire ? Bien ? Pas bien ? » Pfff… l’examen devient too much compliqué.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/une-eleve-anglaise-disqualifiee-pour-opinion-anti-halal-puis-reintegree/

  • Burkini à Grenoble : les activistes islamistes ont reçu le soutien financier de George Soros

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    Le 23 juin 2019, sept activistes musulmanes en burkini ont forcé l’entrée d’une piscine municipale à Grenoble – et la main de la municipalité écolo-gauchiste – pour tenter d’imposer leur tenue. Il apparaît que celles qui se sont surnommées elles-mêmes les « Rosa Parks musulmanes », et dont le groupe porte le nom quelconque d’Alliance citoyenne, sont en réalité financées par Soros et proches de Tariq Ramadan.

    Des islamistes proches de l’Open Society

    En 2016 l’Alliance citoyenne a reçu pas moins de 80.000 euros de l’Open society, fondation créée par George Soros en 1979 – elle soutient des associations qui luttent pour les droits de l’Homme, mais aussi les causes LGBT ou la propagande des « valeurs » et des idéologies occidentales progressistes dans le monde. L’objectif était de transformer l’association en « organisation avec une visibilité nationale » avec des « campagnes anti-discrimination ».

    Selon Le Canard Enchaîné (03/07/2019), Alliance citoyenne est aussi partenaire des Étudiants musulmans de France – considérée comme la branche étudiante des Frères Musulmans. Par ailleurs sa présidente, Taous Hammouti, est une grande admiratrice de Tariq Ramadan – elle a lancé une pétition pour appeler à sa libération.

    Le conseiller d’opposition grenoblois Matthieu Chamussy a exhumé ses anciens tweets et posts Facebook de 2015-17 – où elle justifiait notamment l’attentat contre Charlie Hebdo (« N’oubliez pas que c’est Charlie qui a dégainé le premier ») et diffusait les discours de Tariq Ramadan ; depuis, elle affirme avoir supprimé sa page Facebook.

    Attitude ambigüe de la ville de Grenoble

    La Ville de Grenoble porte aussi une appréciation critique de l’action de l’association : « Cette association met en œuvre une forme de populisme qui instrumentalise la colère des gens, nous explique-t-on. Devant la perte de vitesse de l’association, celle-ci se radicalise. Nous constatons un refus de penser l’intérêt général au service de leurs adhérents. Et cela les amène à faire le jeu de personnes qui elles, sont des professionnelles des revendications communautaires. A force de refuser le débat public, ils se mettent sur un pied d’égalité avec les revendications communautaires. Or, ce n’est pas sur ce pied là que le débat peut se faire avec les institutions ».

    Cependant, l’association serait subventionnée par la Ville, ce que dénonce crûment Marianne début juillet 2019 : « depuis plusieurs semaines, pourtant, tout a été dit ou presque au sujet de ce capharnaüm qui illustre le chaos régnant lorsque la République ne fait pas son travail : la lâcheté, la compromission, le clientélisme, la gangrène communautariste, l’entrisme islamiste violent et sans-gêne, la provocation impudente comme une seconde nature, le scandale d’une association islamiste et se mettant hors la loi toujours subventionnée par l’argent public des Grenoblois, le scandale grotesque consistant à invoquer le combat si noble de Rosa Parks qui militait pour l’égalité alors qu’on a ici affaire à une tentative de sécession communautarisée et de passe-droits au motif d’un impératif pseudo-religieux ».

    Ce soutien serait d’autant plus étonnant que le bailleur social Grenoble Habitat a déposé une plainte contre X pour vol de fichier de locataires – Alliance citoyenne a en effet fait signer en 2018 une pétition à 507 locataires sociaux et Grenoble Habitat suspecte un vol de fichier pour permettre à l’association de démarcher un grand nombre de locataires.

    Par ailleurs les incidents liés à l’islam radical se sont multipliés à Grenoble ces dernières années – ce qui témoigne pour le moins d’une implantation locale de militants radicalisés, en rupture avec l’identité française. En février 2019, la plus ancienne mosquée de la ville, ouverte en 1985, Al Kawthar, a fermé sur décision préfectorale pour six mois : l’imam principal avait prêché le djihad armé et a été suspendu de ses fonctions le 15 janvier mais ses fidèles le soutiennent et nient en bloc.

    En avril 2019, l’école Philippe Grenier d’Echirolles, en banlieue de Grenoble – encore un nom en apparence anodin – a été fermée sur décision préfectorale pour orientation salafiste. Près de 45 élèves y étaient scolarisés en première et 50 en maternelle. Malgré un procès prévu en novembre 2019, l’école a déjà annoncé sa réouverture dans de nouveaux locaux à Echirolles en septembre.

    Voilées en ville comme sur le terrain de sport

    Enfin à Echirolles encore, mais en 2017, l’AS Surieux d’Echirolles – dont l’équipe de football féminin 11-13 ans, avait atteint la finale de la coupe Rhônes-Alpes, n’y a pas participé et a déclaré forfait. L’entraîneuse, Essia Aouini, 19 ans, a en effet refusé d’enlever son voile pour y participer. Essia, alors étudiante en licence d’anglais, a porté son voile sur tous les terrains pendant toute la saison sans que personne n’y trouve rien à redire – et bien que cela soit une infraction aux statuts de la Ligue de football.

    Loin de s’excuser d’avoir enterré le rêve de ses jeunes sportives – et leur travail – au nom de sa vision de la religion, elle s’est défendue de la même façon que les militantes professionnelles du communautarisme – en affirmant qu’on refusait de l’accepter telle qu’elle est et en accusant insidieusement les instances officielles de discrimination religieuse : « j’estime que des lois comme ça n’ont rien à faire dans le football. C’est un sport qui est censé effacer les différences. Là, j’ai l’impression que l’on ne veut pas m’accepter comme je suis ». Il est d’ailleurs intéressant de savoir qu’Alliance citoyenne a organisé le 6 avril dernier une course de femmes voilées dans la ville, avec au moins deux coach sportives voilées, Leila et Assia, toutes deux la quarantaine.

    L’association Alliance citoyenne – qui avait été créée à l’origine en 2012 pour représenter les locataires face aux bailleurs sociaux – est maintenant tout à fait détournée de son objet. Des militantes féministes, mais pas forcément islamistes ou musulmanes, ont d’ailleurs préféré en partir. Au début, elles étaient pourtant partantes pour une action à la piscine : « On ne pensait pas que cela allait être axé sur le burkini. On parlait de la piscine pour toutes : les mamans, les personnes âgées, les grosses, les maigres, les femmes voilées… Mais on a vite compris que c’était juste pour le burkini car tout s’est mis à tourner autour de Tahous ([Taous Hammouti] D’un coup, il n’a plus été question de défendre les locataires en difficulté ni de penser aux fins de mois difficiles des gens ».

    Et elle continue d’avancer masquée : ses militantes, des islamistes chevronnées, se présentent comme des mamans et tout à la fois des « Rosa parks musulmanes », deux concepts qui permettent de bien se faire voir des médias mainstream. D’autres antennes ont été créées à Villeurbanne, Aubervilliers, Gennevilliers et Marseille – des villes où il y a une forte minorité religieuse musulmane et où existe une revendication islamiste locale. L’association revendique aujourd’hui 620 femmes membres.

    Texte repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/215197/burkini-a-grenoble-les-activistes-islamistes-ont-recu-le-soutien-financier-de-george-soros/