
De Marion Duvauchel :
L’idée de la surpopulation est un héritage strict du malthusianisme féroce qui a fourni aux ayatollahs de l’avortement en masse les arguments venus border ceux de la liberté souveraine des femmes de disposer de leur ventre, corollaire de celle, infiniment plus vulgaire, de disposer de leur, euh… du reste.
Le site d’information Boulevard Voltaire a fait paraître une interview de Alain de Benoist qui, avec l’aplomb des devins, se prononce sur la surpopulation. Je renvoie le lecteur à ces propos édifiants qui s’appuient sur une information caduque. Donc fausse.
La preuve ?
En 2013, les éditions Seuil ont réimprimé un ouvrage que la presse s’était gardé de saluer lors de sa première parution, en 2004 : l’Islam, l’islamisme et l’Occident, de Gabriel Martinez-Gros et Lucette Valensi. Dans un premier chapitre un peu inattendu mais riche d’informations les auteurs abordent la question de l’islam et de la bombe démographique.

Désastreuse sur la scène internationale, la communication de notre exécrable président confirme sa contre-productivité sur le terrain politique intérieur. Selon le plus récent sondage, le personnage est désormais désavoué par 68 % des Français. Le fondateur de la cinquième république, demeura dans la fidélité à sa propre doctrine, énoncée dès 1947, de démocratie plébiscitaire. Il sut tirer les seules conclusions honnêtes de la fin de son accord avec le peuple dans ses profondeurs. Il retourna à Colombey en 1969, selon la formule qu'il employa, dans sa solitude et son chagrin.
Les trois formes de périls islamo-terroristes évoquées dans notre précédente chronique[1] ne se séparent qu’en apparence. Toutes trois menacent, en effet, sinon d’une manière parfaitement égale, du moins d’une façon très actuelle et très convergente la France et l’Europe. Elles se manifestent sur les terrains sociologique, militaire et géostratégique : montée d’une violence intérieure intrinsèque et préoccupante ; affrontement direct en Afrique sahélienne avec les émules locales des réseaux internationaux ; confrontation en Méditerranée orientale avec un islamisme qui s’affirme et cherche à s’organiser en tant que puissance globale.

Couramment exaspérante, une litote politiquement correcte désigne l'adversaire auquel nous nous trouvons confrontés, sans référence au qualificatif qu'il se donne lui-même. Or, nous ne subissons pas seulement une guerre que nous mèneraient des ennemis incolores et abstraits. Qu'on les nomme "radicalisés" à l'intérieur ou "terroristes" à l'extérieur, dans les deux cas, il s'agit d'islamistes.
Cinq ans après l’attentat contre Charlie Hebdo, les tueries au nom de l’islam continuent, comme à Villejuif, le 3 janvier et à Metz le surlendemain.