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islamisme - Page 172

  • Aveuglement des «bien-pensants» face à l’islam

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    La tuerie anti-musulmane de Christchurch en Nouvelle-Zélande, survenue il y a six semaines environ, le 15 mars dernier, a causé cinquante morts et des dizaines de blessés
    Elle a suscité un élan d’horreur planétaire.

    Le tueur, a-t-on lu, était un être abject, abominable, à éliminer au plus vite.

    Il incarnait des idées à rejeter et à éliminer.

    Quand bien même il se disait écologiste, rejetait explicitement le conservatisme, et se disait surtout hostile aux migrations et à la surpopulation, il a été présenté comme un «conservateur».
    Nombre de juifs et de chrétiens ont affirmé aussitôt leur solidarité avec les musulmans.

    La tuerie anti-chrétienne qui s’est produite le 21 avril au Sri Lanka a été bien plus meurtrière, puisqu’il y a plus de trois cents morts et plus de cinq cents blessés, certains dans un état très grave, mais l’élan d’horreur a été moins important.

    Les tueurs (car, cette fois, il y en avait plusieurs) n’ont pas été insultés et traînés dans la fange.

    Leurs idées n’ont pas été fustigées, mais traitées avec précautions: pendant plusieurs heures, alors qu’il était absolument flagrant, au vu du mode opératoire, qu’il s’agissait d’une tuerie islamique, le mot «islam» n’a pas même été prononcé.

    Lorsqu’il l’a été, il a été accompagné de circonlocutions évoquant un groupe bien particulier lié à l’État islamique.

    Dire que cela a été une attaque anti-chrétienne, alors que c’était tout aussi flagrant, ne s’est fait qu’avec réticence.

    Des dirigeants politiques ont même publié des communiqués désignant des «gens qui célébraient Pâques».

    D’autres ont parlé d’attaques «contre des églises et contre des hôtels», comme si c’étaient surtout les bâtiments qui avaient été visés.

    Le moins qu’on puisse dire est que les autorités religieuses musulmanes sont restées très discrètes.

    Cette différence est terriblement significative.

    La tuerie de Christchurch attaquait des musulmans sur un territoire occidental, et elle ne pouvait qu’être immédiatement condamnée par tous les «bien-pensants» du monde occidental.

    Elle ne pouvait qu’être utilisée pour s’en prendre à tous ceux que les «bien-pensants» du monde occidental ciblent en général, fût-ce en pratiquant des amalgames abusifs.

    La tuerie du Sri Lanka était gênante pour les «bien-pensants» du monde occidental: elle donnait le très mauvais rôle à des musulmans, et les victimes étaient des gens envers qui les «bien-pensants» éprouvent de l’indifférence, voire du dédain.

    Elle donnait une image très négative de l’islam et montrait que des musulmans pouvaient tuer des gens pour la seule raison qu’ils ne sont pas musulmans.
    Cette différence est effroyable et inquiétante.

    La «bien-pensance» qui sévit dans le monde occidental propage un aveuglement qui permet à l’islam de se répandre sur la planète.

    Elle ment sur l’islam dans le cadre de cet aveuglement, en dépeignant celui-ci comme imprégné d’un esprit de paix et de fraternité, alors qu’il est un dogme guerrier incitant au meurtre et au massacre, et que ses victimes chaque année se comptent par milliers sur toute la surface de la terre.

    Elle se fait ainsi complice des crimes et des massacres déjà commis et de ceux qui se produiront dans le futur.

    Elle fait tout pour occulter ce qui devrait alarmer. Les chrétiens sont aujourd’hui le groupe religieux le plus persécuté du monde. Ce qui s’est passé au Sri Lanka est une horreur, mais des scènes d’horreur semblables se produisent sans cesse dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, en particulier au Nigéria. Les Coptes, dont la présence en Égypte préexiste à l’émergence de l’islam, sont fréquemment massacrés.

    Des pays tels que l’Irak et la Syrie ont subi une véritable épuration ethnico-religieuse anti-chrétienne. En Europe, églises, basiliques et cathédrales sont saccagées, profanées, incendiées par centaines chaque année. Tous les pays d’Europe où des communautés musulmanes nombreuses se sont implantées ont vu émerger des zones de non-droit qui sont en réalité des zones musulmanes autonomes.

    Il est difficile de ne pas penser que la «bien-pensance » qui sévit dans le monde occidental cherche le pire et est imprégnée d’un amour vénéneux pour la haine et la destruction. L’arrêter dans ses basses œuvres relève maintenant de l’extrême urgence.

    Guy Milliere

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/214495/aveuglement-des-bien-pensants-face-a-lislam/

  • Ramadan business

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    Si vous ignorez que le ramadan a commencé le lundi 6 mai, à 4h22, c’est que vous n’avez ni télévision ni radio, et que vous ne traquez pas non plus l’information sur Internet. Car une déferlante s’est abattue sur ce thème, dans nos médias. D’abord parce qu’il s’agit d’une fête, pour ceux qui pratiquent cette religion, ensuite parce que la période du ramadan est l’occasion de dépenser son argent, c’est devenu l’une des plus fortes périodes pour la consommation.

    La date exacte du ramadan avait été annoncée deux jours plus tôt. Pendant cette période, qui s’achèvera dans la nuit du 4 au 5 juin, les musulmans pratiquants jeûneront, ne fumeront pas, et s’abstiendront de relations intimes avec le conjoint, ceci pendant la journée c’est-à-dire du lever du soleil au crépuscule, fixé à 21 h 16.

    La France compte… combien de musulmans, au fait ? Six millions ? On ne sait pas trop, mais ce qui est certain, c’est que l’islam est désormais la deuxième religion du pays. Il représente 6 à 10 % de la population vivant sur le territoire français. 6 à 10 %, une fourchette très large, tout simplement parce qu’il est impossible – et vaguement incorrect – de recenser avec précision cette communauté. Et c’est en France que vit la plus importante communauté musulmane d’Europe.

    Une communauté où le taux de pratique religieuse est bien supérieur à celui des adeptes d’autres religions. Cette pratique favorise donc une consommation communautaire. Ramadan et ramdam ont la même origine : c’est une période où l’on fait la fête, en tout cas le soir, quand le soleil s’est couché. Les dépenses de nourriture des familles musulmanes augmentent de 30 %, à cette occasion, pour une consommation effrénée dès que le jeûne de la journée est rompu.

    Statistiquement davantage de violence, d’attentats, d’AVC, d’accidents du travail

    Nos chaînes de télévision l’ont bien compris et les messages publicitaires en direction de cette communauté envahissent nos écrans. Ce qui, soit dit en passant, est un indicateur de la situation réelle, un indicateur que nous fournit le marché, en quelque sorte. Le mois du ramadan est celui où, dans les pays musulmans, les chaînes de télévision font leurs meilleurs scores d’audience.

    Mais l’augmentation de la consommation tous azimuts, lors de la rupture du jeûne, se traduit au profit de toutes sortes de consommations. C’est par exemple le mois du plus gros chiffre d’affaires pour… la prostitution. Statistiquement les nuits de ramadan génèrent également davantage de violence que les autres nuits, une violence favorisée par le fait que les populations restent éveillées une partie de la nuit. Dans les « quartiers », la période donne lieu à des « défoulements » collectifs favorisant les incendies de voitures, les bagarres de rue. Le ramadan est également un mois où le nombre d’attentats attribués à des islamistes augmente. Mourir pendant le ramadan, dans une action visant des « mécréants », réjouit Allah, paraît-il.

    Le ramadan est enfin le mois des AVC, et celui où fleurissent les conseils diététiques, dans notre bonne presse : ne pas se bourrer de sucreries ; éviter la nourriture trop riche en graisses animales. Pendant le ramadan, les accidents du travail sont plus nombreux, souvent liés à la somnolence. Et pour échapper aux coups de fatigue, les médecins conseillent de se nourrir de légumes et de viande blanche. Mais en tout état de cause, éviter le porc…

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 7 mai 2019

    https://fr.novopress.info/214467/ramadan-business/

  • Le califat est mort, mais pas son calife : il nous promet une guerre d’usure.

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    Antoine de Lacoste 

    Après la débâcle de l’Etat islamique ...

    La fin du califat en Syrie et en Irak ne signifie pas la fin de Daech, loin s’en faut. Pour ceux qui en douteraient, le sympathique Abou Bakr al-Baghdadi s’est rappelé à notre bon souvenir par une vidéo de 13 minutes suivie d’un enregistrement de 6 minutes.

    Dans ces documents enregistrés courant avril, dans un lieu inconnu bien sûr (mais très probablement en Syrie ou en Irak), il évoque la bataille perdue de Baghouz et ses nombreux militants tués. Cela ne semble pas l’affecter outre-mesure, car « la guerre d’usure » qu’il nous annonce va, selon lui, s’étendre largement dans l’espace et dans le temps. Pour une fois nous sommes d’accord : le fléau du djihadisme n’en est qu’à ses débuts et ses exploits barbares se multiplieront assurément.

    792016288.pngLe bon calife [Photo au temps de sa « splendeur »] se réjouit d’ailleurs des attentats anti-chrétiens commis au Sri-Lanka, preuve que la vidéo est très récente. Il annonce également le ralliement de plusieurs cellules situées au Mali, au Burkina-Faso, en Somalie, en Afghanistan et en Turquie. Le fait est déjà bien connu pour ces trois pays africains (nos militaires en savent quelque chose pour les deux premiers). En ce qui concerne l’Afghanistan, on a en effet pu observer ces derniers mois une activité soutenue de nouveaux groupes ayant fait allégeance à Daech. Composés de combattants aguerris, dont un certain nombre viennent directement de Syrie, ils se sont attaqués aussi bien à la piteuse armée afghane qu’aux talibans, avec qui ils sont évidemment en concurrence directe.

    C’est d’ailleurs cette nouvelle menace qui a poussé les Américains à entreprendre des négociations avec les talibans. Trump veut en effet quitter ce pays où l’échec américain est total mais un départ immédiat de leurs 15 000 hommes entraînerait une chute presque immédiate du régime corrompu et discrédité qu’ils ont mis en place. Alors des discussions ont lieu depuis plusieurs mois entre talibans et Américains afin de préparer un futur accord de paix. Inquiets de la teneur d’un éventuel accord précipité, les Russes ont invité à Moscou, le 25 avril,  les dits-talibans et de nombreuses personnalités politiques afghanes non issues du gouvernement. Les Américains ont été bien sûr très mécontents de cette rencontre mais ils n’ont guère le choix : c’est la Russie qui est voisine de l’Afghanistan, et non l’Amérique. En attendant, Daech se renforce sur le terrain.

    Il est plus surprenant que Baghdadi ait cité la Turquie où l’Etat islamique fait moins parler de lui depuis un certain temps. Erdogan a du souci à se faire.

    Baghdadi est donc vivant et, apparemment, en bonne santé. Cela ne change en réalité pas grand-chose : les morts de Ben Laden et de Zarkaoui ont immédiatement été comblées sans affecter les capacités opérationnelles des groupes qu’ils ont créés.

    La menace islamiste, on le sait maintenant, n’est pas intacte, mais croissante. Ce que nous avons vécu en Europe n’est rien à côté de ce qui nous attend.

    Beaucoup de Baghdadi sont déjà chez nous.     

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Comment l’islamisme s’installe en France, par Ivan Rioufol

    La RATP fait-elle le nécessaire pour résister à l’emprise islamiste dans ses murs ? Ce week-end, la régie des transports en commun parisiens a ouvert, contre un conducteur de bus, une procédure disciplinaire pouvant aller jusqu’à la révocation. Deux jeunes femmes accusent cet homme d’avoir refusé de les admettre dans son bus, au prétexte de leur habillement. “T’as qu’à bien t’habiller”, aurait-il dit à l’une d’elle. La scène aurait eu lieu le 30 avril vers 23 heures à l’arrêt Botzaris (ligne 60) dans le XX e arrondissement. C’est l’auteur algérien Kamel Bencheikh, père d’Elise, une des plaignantes, qui a ébruité cette affaire (Le Figaro de ce lundi). Ce matin sur RMC, un délégué CGT de la RATP a assuré que cette version des faits était “totalement fausse”, reconnaissant néanmoins que le chauffeur avait admis “une faute de service”. Des explications confuses et alambiquées du syndicaliste, il ressort que le chauffeur n’aurait pas jugé les jeunes femmes sur leur tenue. En revanche, ce dernier ne se serait pas senti “considéré” par les plaignantes, qui fumaient à l’arrêt et n’auraient pas eu un regard pour lui.

    L’empressement du syndicaliste à exonérer, laborieusement, l’attitude machiste du salarié, décrit comme “barbu de type maghrébin” par Kamel Bencheikh, laisse deviner la crainte de la CGT de froisser les “barbus” qui ont investi les rangs de la RATP. Si ce chauffeur ne semble pas s’être fait remarquer jusqu’alors par sa radicalisation, celle-ci est devenue une réalité. Un des auteurs des attentats de 2015, à Paris, était un ancien conducteur de la Régie.

    Au-delà de cette affaire, c’est la perméabilité de la France à l’islamisme qui est posée. La RATP n’est pas la seule entreprise à être devenue la cible d’exigences prétendument religieuses, portées par une idéologie politique qui cherche à subvertir les règles de la République. L’indignation qu’a suscitée l’attitude de ce chauffeur, sous réserve d’une enquête plus approfondie, est une bonne chose. Mais elle ne peut faire oublier la somme de renoncements recensés depuis des décennie face à l’islam politique et ses intimidations. La peur est un comportement qui se généralise au quotidien face aux menaces islamistes. Un livre collectif très bien documenté – Histoire de l’islamisation française, 1979-2019 (L’Artilleur) – dresse l’inventaire des désinformations visant à désislamiser le djihadisme et à déresponsabiliser l’islam de ses dérives, en dépit des évidences. S’ouvre, aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Paris, le procès des dirigeants d’Orange qui vont avoir à répondre de leur politique ayant conduit à des suicides de salariés. Dans cette nouvelle extension des responsabilités, pourquoi ne pas envisager, dans l’avenir, la mise en accusation de tous ceux qui ont fait le nid de l’islamisme, ce nouveau totalitarisme ?

    Le livre rappelle notamment la somme d’âneries et de mensonges qui ont été colportés par les experts et adeptes du différencialisme, au nom du “touche pas à mon pote”. Ceux-ci se comportent encore, pour beaucoup, comme les zélés collaborateurs de la nouvelle intolérance sexiste qui considère que deux jeunes femmes ne doivent pas se balader en jupe ni fumer dans la rue…

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 6 mai 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/214455/comment-lislamisme-sinstalle-en-france-par-ivan-rioufol/

  • Les femmes victimes de l’islamisation de la France. Dans le silence de Marlène Schiappa

    Les femmes victimes de l’islamisation de la France. Dans le silence de Marlène Schiappa

    Marlène Schiappa est bien silencieuse. Elise, 29 ans, portait une jupe dans le XIXe arrondissement. A la station Botzaris, le chauffeur du bus refusa d’ouvrir la porte. Il redémarra et repartit sans elles. Quelques mètres plus loin, le feu passa au rouge. Elise se mit alors à courir pour comprendre pourquoi. Et là, cet homme répondit: «tu n’as qu’à bien t’habiller» en regardant les jambes d’Elise que sa jupe laissait découvrir.

    En rentrant, la jeune femme raconta sa mésaventure à son père, le poète Kamel Bencheikh. Cet homme n’hésite pas à dénoncer les barbus qui dans sa ville natale de Sétif ont vandalisé la statue de la femme nue de la fontaine Ain El Fourara réalisée en 1898 par le sculpteur français Francis de Saint-Vidal.

    Jeannette Bougrab commente dans Le Figaro :

    Deux journalistes du Nouvel observateur, avaient déjà révélé que des conducteurs de Bus, de métro et de RER refusaient de s’asseoir sur un siège occupé antérieurement par une femme, pire «certains s’enferment à clé dans les locaux réservés au personnel, interdisant aux femmes d’y entrer. D’autres traitent de «sale pute» celles qui ont le malheur de porter une tenue, selon leurs critères, un peu trop provocante». Cet article avait été publié le lendemain de l’attentat du Bataclan faisant plus de 90 morts, le 13 novembre 2015. L’un des trois assaillants Samy Amimour avait travaillé pendant presque deux années à la RATP au fameux dépôt du 93, en Seine Saint-Denis où il était affecté. Ce site traîne toujours cette mauvaise réputation d’abriter des «barbus».

    Plus que jamais on devait être capable de tirer des conséquences quand des salariés ou agents musulmans radicaux témoignent de cette hostilité à l’endroit des femmes. Mais comment faire quand le licenciement d’un chauffeur de bus de Clermont-Ferrand qui refusait de serrer la main à ses collègues féminines a été jugé «sans cause réelle et sérieuse» par le conseil des prud’hommes? La juridiction condamna même l’employeur à verser une indemnité de 27.000 euros à son ancien salarié.

    Devant l’indignation soulevée par le comportement de cet agent à l’encontre d’Elise et son amie, la RATP a décidé d’entamer une procédure disciplinaire à l’encontre de ce conducteur qui selon la Régie travaille depuis quatre ans dans l’entreprise et qui «n’a aucun antécédent dans son dossier» et «n’a jamais eu à faire l’objet d’observation ou de sanction quant à son comportement». Ces éléments laissent à penser en réalité qu’il ne se passera sans doute rien.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-femmes-victimes-de-lislamisation-de-la-france-dans-le-silence-de-marlene-schiappa/

  • Matteo Salvini à Viktor Orbán : « ​Si la gauche continue à gouverner l’Europe, celle-ci deviendra un califat islamique… »

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    Depuis le Niger, où elle était en visite officielle, la chancelière allemande a exclu tout accord entre le Parti populaire européen (PPE) et l’extrême-droite au Parlement européen, derrière le vice-président du conseil Matteo Salvini, après les élections du 26 mai.

    C’est sur ce point que Salvini insiste, sans faire dans la dentelle : « Si la gauche continue à gouverner l’Europe, celle-ci deviendra un califat islamique… » a-t-il déclaré lors de sa visite en Hongrie, en parfait accord avec son hôte.

    https://fr.novopress.info/

  • Affaire de la jupe : réactions des uns et des autres… et de la RATP

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    La direction de la RATP est très ennuyée du buzz que fait, depuis vendredi, une nouvelle affaire d’islamisme. Un chauffeur, sans doute trop « barbu », aurait refusé de faire monter deux jeunes filles mal habillées. Non, pas assez habillées à son goût. Manque de chance pour cet employé, l’une des deux jeunes filles est la fille de Kamel Bencheikh, poète algérien qui n’a pas hésité à porter plainte, en bonne et due forme.

    Gabrielle Cluzel vous a rapporté ici les faits que je résume brièvement : à l’arrêt Botzaris, les deux jeunes filles ont vu passer le bus 60, qui n’a pas voulu marquer l’arrêt, sauf au feu rouge, à quelques mètres de l’Abribus®, mais elles ont couru pour rattraper l’autobus arrêté au feu rouge et ont demandé au machiniste pourquoi il leur avait fermé la porte au nez. Réponse sans appel : « Tu n’as qu’à bien t’habiller », et il a démarré.

    Le sang de Kamel Bencheikh n’a fait qu’un tour. Il a posté l’incident sur son compte Facebook en écrivant, en lettres majuscules, pour commencer son texte : « JE REVENDIQUE MON ISLAMOPHOBIE, tout me donne raison pour la chouchouter », puis il a longuement décrit ce qui était arrivé à sa fille Élise, 29 ans. « Tout ce qui viole les valeurs de notre si belle République, y compris et surtout ce qui porte atteinte à la laïcité qui protège le fait de croire ou de ne pas croire, de pratiquer une religion ou de la critiquer, tout cela me donne raison quant à mon “islamophobie” militante. »

    Par ailleurs, le poète accuse Facebook d’avoir supprimé sa page. Il s’interroge : pourquoi le réseau social lui reproche-t-il d’inciter à la haine avec ce billet ? Effectivement, dès les faits révélés, la classe politique a réagi sur Twitter, demandant à la RATP de prendre les sanctions qui s’imposent. Valérie Pécresse : « Si les faits sont avérés ils sont scandaleux ! » Jean Messiha : « Le père de la femme poste son histoire sur Facebook qui supprime aussitôt. Sommes-nous encore en France ? » Et Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, est encore plus radicale : « Il y a URGENCE à éradiquer l’islam politique en France » . Valérie Boyer d’affirmer que « l’extrémisme religieux n’a pas sa place dans notre République. Nos libertés, nos droits doivent être préservés ! »

    « Ce type qui conduit un bus payé par mes impôts a empêché ma fille, titulaire d’un passe Navigo valide et donc en règle, qui n’a jamais rien eu à se reprocher de monter… Juste parce qu’elle portait une jupe », a encore affirmé le poète. Il décrit le chauffeur comme un homme « maghrébin » et « islamiste ». Et d’exiger des excuses publiques de la RATP qui, de son côté, a déclaré à LCI, ce dimanche à midi, que le chauffeur ne reconnaît pas « les faits tels que présentés dans la presse ». Mais la Régie a, toutefois, ouvert « une procédure disciplinaire » à son encontre pour « faute de service ».

    Les Franciliens peuvent constater, tous les jours, qu’ils sont très souvent conduits par des barbus, et pas du style Castaner ou Édouard Philippe… Combien de chauffeurs refusent de conduire un bus après une conductrice ? Et avec l’arrivée du ramadan, certains se posent ouvertement la question de la sécurité des passagers, car un machiniste ne buvant pas, ne se restaurant pas de toute la journée peut-il être sûr de tous ses moyens ? Ne peut-il pas perdre son attention, ne serait-ce qu’une seconde ?

    Floris de Bonneville

    https://www.bvoltaire.fr/affaire-de-la-jupe-reactions-des-uns-et-des-autres-et-de-la-ratp/

  • Une école salafiste ? Jean-Michel Blanquer ne voit pas plus loin que le bout de son nez !

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    Échirolles, dans la banlieue de Grenoble. L’école Philippe-Grenier – du nom d’un député français, converti à l’islam, élu à Pontarlier en 1896 – est un établissement privé hors contrat musulman. Installée dans les locaux de la grande mosquée du lieu, elle accueille 45 élèves, du CP au CM2. Un établissement « discret », selon TF1, qui n’a cependant pas pu y entrer. Une école qui dispense une dizaine d’heures par semaine d’enseignement religieux, des cours d’arabe, de Coran, et une éducation aux principes islamiques, selon une mère d’élève. Un îlot musulman comme il en existe tant en France.

    Jean-Michel Blanquer, qu’on peut penser bien informé, a dénoncé une école « salafiste ». En janvier dernier, le directeur de l’établissement et l’association qui le gère comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Grenoble, prévenus d’avoir tenté de se soustraire à un contrôle de l’Éducation nationale, l’école interdisant l’entrée des inspecteurs pendant environ une heure, le 4 décembre 2017, et d’avoir « dispensé un enseignement non conforme à l’instruction obligatoire malgré mise en demeure ». Le 12 février, le tribunal a ordonné la fermeture de l’école, sans exécution provisoire. L’établissement a fait appel, dont l’effet suspensif lui permet de continuer son activité. À l’audience, le procureur n’a pas manié la langue de bois : « C’est une école que l’on doit qualifier d’école salafiste. […] Les connaissances sont rabâchées, il n’y a pas de production orale et écrite, pas d’enseignement artistique, pas de travail de groupe, pas d’ouverture sur le monde, pas d’encouragement à développer l’esprit critique. C’est de l’obscurantisme, du lavage de cerveau. Cette école est nocive. »

    C’est dans ce contexte que Jean-Michel Blanquer a utilisé le mot qui fâche. Salafiste. Un mot qui lui vaut un procès en diffamation de la part de l’établissement et de certains parents d’élèves. Un mot qui le met cependant, lui et ses comparses du ministère, en face de ses responsabilités.

    La liberté de l’enseignement est fondamentale. Les parents ont le droit et le devoir de donner à leurs enfants une éducation conforme à ce qu’ils souhaitent, et ce n’est pas à l’État de s’y substituer. L’École républicaine, créée en 1880 pour asseoir le régime, a toujours lutté contre cette liberté fondamentale, dans un contexte d’antichristianisme dont on a oublié la violence. L’école publique est ce que l’on sait. L’enseignement privé sous contrat, à de belles exceptions près, est un enseignement public payant. Le hors-contrat se développe en dépit des difficultés qu’il rencontre, notamment de la part du ministère qui le voit d’un très mauvais œil. Rien de surprenant à ce que des musulmans profitent de cette liberté légitime pour créer leurs propres établissements.

    Mais l’État, qui ne veut pas appréhender l’islam pour ce qu’il est, ne sait pas comment prendre le problème de ces établissements. L’argument de la laïcité n’a aucun poids, surtout dans un établissement privé. Et ces écoles coraniques se multiplient sur notre territoire. Celle-ci s’est trouvée épinglée, sans aucun doute parce qu’elle s’est fait remarquer par son activisme. Combien d’autres continuent d’endoctriner des enfants qui ne se sentiront jamais français ?

    Le problème n’est pas celui de la liberté d’enseigner. Il réside dans la place de l’islam dans notre pays. En continuant à considérer qu’il s’agit d’une simple religion qui peut cohabiter avec d’autres religions, sans que l’État n’y mette le nez en raison de sa neutralité spirituelle, nous nous condamnons. On ne le répétera jamais assez : il s’agit d’un système de pensée holiste, qui englobe tous les aspects de la vie sociale, sans distinction aucune entre Dieu et César.

    Ainsi, si le ministre a raison en traitant cette école de salafiste, et en mettant en œuvre les moyens nécessaires à sa fermeture, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez en se limitant à cela. Mais peut-on demander à un adepte de la religion laïco-républicaine de comprendre que son dogme artificiel n’a aucune chance, mais vraiment aucune, d’atteindre ces gens-là ?

    La réponse est dans la question.

    François Teutsch

    https://www.bvoltaire.fr/une-ecole-salafiste-j-m-blanquer-ne-voit-pas-plus-loin-que-le-bout-de-son-nez/

  • Charia et « école à la maison » :les limites de la liberté religieuse en Europe

    Charia et « école à la maison » :les limites de la liberté religieuse en Europe

    Toute l’équipe du Centre européen pour le droit et la justice se retrouve sur RCF pour aborder l’actualité européenne.

    Les parents ont-ils le droit de faire l’école à la maison ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce droit est reconnu en théorie, mais n’est pas garanti en fait. La loi islamique peut-elle s’appliquer en Europe ? C’est une question qui peut paraître surréaliste, et pourtant, elle se pose aujourd’hui avec une acuité sans précédant.

    https://www.lesalonbeige.fr/charia-et-ecole-a-la-maison-les-limites-de-la-liberte-religieuse-en-europe/