
On ne dénombre pas suffisamment les morts des armées alliées à celle de la France dans la guerre qui nous oppose aux djihadistes au Sahel. Et pourtant pas une semaine sans que le Mali ne pleure la mort de nombreux soldats ou gendarmes tués par ceux qui nous haïssent et que nos soldats, dont 2 ont été blessés vendredi, chassent dans une guerre au prix humain très fortement élevé :
Dix-neuf militaires maliens ont été tués et cinq blessés tôt dimanche matin 26 janvier lors d’une attaque de grande ampleur de présumés djihadistes contre un camp de gendarmes dans le centre du pays, a indiqué l’armée malienne, en faisant état d’un bilan encore provisoire. «Le poste est sous contrôle #FAMa (Forces armées maliennes, NDLR). Le ratissage en cours. L’avion militaire malien sur zone. Le bilan provisoire est de 19 morts 5 blessés, du matériel endommagé et ou emporté», ont indiqué les FAMa sur Twitter.
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Désastreuse sur la scène internationale, la communication de notre exécrable président confirme sa contre-productivité sur le terrain politique intérieur. Selon le plus récent sondage, le personnage est désormais désavoué par 68 % des Français. Le fondateur de la cinquième république, demeura dans la fidélité à sa propre doctrine, énoncée dès 1947, de démocratie plébiscitaire. Il sut tirer les seules conclusions honnêtes de la fin de son accord avec le peuple dans ses profondeurs. Il retourna à Colombey en 1969, selon la formule qu'il employa, dans sa solitude et son chagrin.
Les trois formes de périls islamo-terroristes évoquées dans notre précédente chronique[1] ne se séparent qu’en apparence. Toutes trois menacent, en effet, sinon d’une manière parfaitement égale, du moins d’une façon très actuelle et très convergente la France et l’Europe. Elles se manifestent sur les terrains sociologique, militaire et géostratégique : montée d’une violence intérieure intrinsèque et préoccupante ; affrontement direct en Afrique sahélienne avec les émules locales des réseaux internationaux ; confrontation en Méditerranée orientale avec un islamisme qui s’affirme et cherche à s’organiser en tant que puissance globale.

Couramment exaspérante, une litote politiquement correcte désigne l'adversaire auquel nous nous trouvons confrontés, sans référence au qualificatif qu'il se donne lui-même. Or, nous ne subissons pas seulement une guerre que nous mèneraient des ennemis incolores et abstraits. Qu'on les nomme "radicalisés" à l'intérieur ou "terroristes" à l'extérieur, dans les deux cas, il s'agit d'islamistes.
Cinq ans après l’attentat contre Charlie Hebdo, les tueries au nom de l’islam continuent, comme à Villejuif, le 3 janvier et à Metz le surlendemain.