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islamisme - Page 278

  • Attentat de Nice : enquête sur les failles du dispositif de sécurité

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    Une information judiciaire sur les failles de la sécurité le soir de l’attentat islamiste du 14 juillet à Nice vient d’être ouverte. Les parents du petit Yannis, 4 ans, tué lors du carnage au camion perpétré par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, estiment que le dispositif prévu par l’Etat et la mairie sur la promenade des Anglais était « manifestement insuffisant ».

    Le 19 janvier, le magistrat avait classé leur plainte sans suite, considérant qu’aucun élément ne pouvait constituer une infraction pénale. Les parents ont alors déposé un recours qui a abouti en s’adressant directement au doyen des juges d’instruction et en se constituant partie civile. Leur procédure vise la mairie et l’Etat.

    L’enquête doit porter notamment sur l’organisation de la « Prom Party » le soir du 14 juillet sur la promenade des Anglais : l’absence de plots de sécurité, la défaillance des contrôles, le nombre insuffisant de policiers nationaux et de militaires. Dans une interview à Présent du 28 juillet dernier, Olivier Bettati, conseiller municipal FN, avait qualifié de « faute lourde » la décision de Christian Estrosi, adjoint au maire chargé de la sécurité, de mettre en place un simple « dispositif de circulation » et non pas un « dispositif de sécurité » à l’entrée de la zone festive. C’est-à-dire sans les quatre blocs de béton qui auraient dû être déposés de chaque côté de la Promenade des Anglais et auraient permis de bloquer l’entrée du camion tueur.

    L’hypothèse d’un attentat au camion-bélier avait été envisagée une semaine avant pour l’Euro 2016 de football, sur la partie dite de la « Fan Walk », mais pas pour le soir du 14 juillet où 30 000 personnes étaient rassemblées pour assister au feu d’artifice. C’est précisément au volant d’un camion de location que Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, a foncé dans la foule faisant 86 morts dont 20 enfants et adolescents et 450 blessés. Le ministère de l’Intérieur de Bernard Cazeneuve et l’adjoint à la sécurité de la ville de Nice, Christian Estrosi, n’avaient cessé de se renvoyer la responsabilité de la tuerie.

    Les parents du petit Yanis ont également demandé le « dépaysement » du dossier loin de Nice, leur avocat, Me Bouzrou, estimant que les liens du parquet avec la mairie et la préfecture, notamment sa participation aux réunions préparatoires sur les risques d’attentat avant le 14 juillet, compromettaient l’objectivité de l’enquête. Tout est normal…

    Et pendant ce temps, grâce au beau boulot d’Estrosi, l’islamisme s’implante de plus en plus à Nice et l’emprise des Frères musulmans s’étend sur 80 % des mosquées de la ville (qui en compte 20).

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 7 avril 2017

    https://fr.novopress.info/

  • L’Union européiste face à la gangrène islamiste

    Le 22 mars, à l'occasion (bien choisie) de la commémoration des attentats islamistes de Bruxelles, au moment où, à Londres, Khalid Massoud alias Adrian Russell Ajao, un "Anglais" âgé de 52 ans, né dans le comté de Kent, écrabouillait sur un trottoir du pont de Westminster des passant innocents, le commissaire européen à la sécurité, Julian King, s'inquiétait de la montée du terrorisme... d'extrême droite ! Menace imminente contre laquelle il conviendrait de concentrer en priorité tous les efforts gouvernementaux. Prenant pour exemple « le meurtre brutal d'un membre du Parlement britannique, Jo Cox en juin 2016 » ou encore « le massacre perpétré par Anders Breivik en juillet 2011 », l'extralucide commissaire politique en est arrivé à penser « qu'aucun État membre n'est épargné par l'extrémisme violent de droite... L'an dernier, nous avons été notamment témoins d'un nombre très élevé d'attentats contre des mosquées et des centres d'accueil » en déduisant logiquement que la  radicalisation de certains musulmans ne serait en fait que la réponse (normale, en tout cas implicitement compréhensible) à ces actes odieux. CQFD ! On jugera à l'aune des propos de ce prébendier bruxellois, la déclaration, ce 27 mars 2017 à Singapour lors d'une Conférence relative à la situation internationale, du pantin élyséen qui s'est donné pour ultime mission « avant la fin de son mandat d'éviter que le populisme, le nationalisme, l'extrémisme ne puissent l'emporter, y compris dans mon propre pays ». Vaste programme à la juste mesure d'un personnage qui restera dans l'histoire pour sa totale absence d'esprit partisan.

    Comprenons qu'avec des émoluments de base s'élevant à quelque 25 000 euros mensuels, les commissaires du soviet

    de Bruxelles se doivent de débiter avec conviction leurs balivernes politiquement correctes et idéologiquement terroristes. Affligé d'un terrible strabisme divergent, ces vrais nantis du système ne dénoncent jamais les bandes de nervis antifas, no-borders, zadistes, blackblocks et compagnie que le pouvoir socialiste utilise extensivement pour faire interdire de parole les oppositions au motif de trouble à l'ordre public. Ces mêmes terroristes qui se déguisent en paysans pour mieux couvrir leurs activités de passeurs (de trafiquants d'êtres humains) au service - ils ne peuvent l'ignorer - d'un vil capitalisme prospérant grâce à une main ' d'oeuvre sans droit ni exigence. Les débordements de l'extrême gauche sont, eux, bien réels, bien visibles et coûtent chers à la collectivité : pensons au centre de Nantes dévasté le 25 février par 800 casseurs d'extrême gauche. Précisons que les forces de police ne peuvent intervenir que dans le cadre strict des instructions qui leur sont données. Des émeutiers qui, très curieusement, ne sont jamais dénoncés pour ce qu'ils sont et ne soulèvent ! aucune inquiétude du côté des pouvoirs ! publics. Au contraire, les unités de maintien de l'ordre doivent se tenir à carreau, ménager la racaille bien-pensante, sinon gare aux sanctions disciplinaires et aux tribunaux chargés de rappeler aux agents trop zélés tout le respect qu'ils doivent aux milices idéologiques et ultra-violentes du régime.

    Massoud Ajao « ne faisait [bien entendu] l'objet d'aucune enquête en cours, n'ayant jamais été condamné pour des délits liés au terrorisme » bien qu'il ait été poursuivi à plusieurs reprises entre autres, pour « possession d'armes » et agressions accompagnées de blessures graves. Une première fois condamné en novembre 1983 et la dernière en décembre 2003 pour détention d'arme, Russel Ajao Massoud ne figurait cependant pas sur la liste du MI5 parmi les trois mille suspects "susceptibles" de commettre un acte terroriste. C'est au demeurant Daech qui a revendiqué l'attentat de Londres, une première sur le sol anglais : « l’auteur de l’attaque en face du Parlement britannique à Londres est un soldat de l'ÉI et l'opération a été menée en réponse à l'appel enjoignant à frapper les pays de la coalition [arabo-occidentale en Irak et en Syrie] ». Bilan : quatre morts et une cinquantaine de blessés. À bon entendeur salut, nul n'est donc plus à l'abri, pas même la Suisse dont les frontières sont des passoires à l'intérieur de l'espace Schengen. Le maire de Londres, Sadiq Khan, avec un fatalisme tout musulman, l'a bien compris, se montrant déjà résigné au pire : « la menace d'attaques terroristes fait partie intégrante de la vie d'une grande ville ». En clair le terrorisme est désormais une composante structurelle des sociétés anarcho-libérales-libertaires dont il faudra bien s'accommoder, bon gré mal gré.

    D'ailleurs soyons très indulgents pour nos Services de sécurité intérieure. Ceux-ci doivent agir dans l'étroit cadre de l'État de droit et laisser courir les criminels tant qu'il n'y a pas eu « commencement de commission » comme en dispose le droit pénal. Et ils ont du pain sur la planche. Plus qu'il n'en faut. Les Anglais du MI5, tout comme leurs homologues français de la DCSI, ne peuvent être à la fois au four et au moulin. En France, le 24 novembre 2015, le Premier ministre, Manuel Valls, n'annonçait-il pas que 20.000 personnes faisaient l'objet d'une fiche S dont 10 500 pour leur appartenance ou leurs liens supposés avec la mouvance islamiste ? 16 000 en 2016 et 4 000 pour la seule Île-de-France. La croissance des radicalisés est forte, notamment chez les nouveaux convertis, 1954 mineurs étant signalés comme ayant passé la ligne à la fin de l'été 2016. À ce titre, on recensait 17 adolescents morts sous la bannière noire de Daech sur les fronts d'Irak et de Syrie, tandis que 37 Hexagonaux étaient mis en examen dans le cadre de procédures directement liées à la préparation d'actes de terrorisme. Enfin, l'on découvre que les jeunes femmes et les filles sont à présent plus nombreuses que les hommes à entrer dans la spirale du fanatisme comme en témoigne un article du 15 septembre 2016 sur lefigaro.fr. Notons en outre que 600 "signalements" avaient été effectués au cours d'un laps de temps allant de l'automne 2015 au printemps 2016 dans les établissements de l'Éducation nationale. Un chiffre impressionnant au regard de la dangerosité potentielle des sujets. Mais beaucoup moins que la montée du populisme nous diraient de concert messieurs Cazeneuve et Hollande.

    À Paris un individu « connu des Service de police » - suivant la formule consacrée agresse dans l'un des halls de l'aéroport d'Orly une patrouille composée de trois aviateurs dont un réserviste et une aviatrice. Ces membres de l'armée de l'air participent à l'opération Sentinelle dont les effectifs se montent à 7 ooo personnels déployés en permanence en France depuis les attentats du 9 janvier 2015. L'assaillant est neutralisé, c'est-à-dire abattu sans autre forme de procès, avant d'être parvenu à accomplir son forfait.

    L'auteur des faits était suivi pour des délits de droit commun et fiché "J" au Fichier des recherchés. Son casier judiciaire comporterait au moins neuf mentions pour vols à main armée et trafic de stupéfiants. Son autopsie a apparemment établi qu'il aurait agi sous l'emprise d'un subtil cocktail d'alcool, de cannabis et de cocaïne. Soupçonné de radicalisation après quelques brefs séjours en détention la République, infiniment indulgente à l'égard des éléments asociaux et violents, l'est beaucoup moins en ce qui concerne les malpensants - il se trouvait en principe sous contrôle judiciaire après avoir fait l'objet d'une perquisition administrative dans le cadre de l'état d'urgence en vigueur depuis novembre 2015. Il n'était toutefois pas fiché "S" quoique "repéré" après avoir montré des « signes de radicalisation », lors de l'une de ses incarcérations entre 2011 et 2012. Brave garçon !

    Il fait maintenant l'objet d'une enquête posthume mieux vaut tard que jamais pour « tentative d'homicide et de vol d'armes en relation avec une entreprise terroriste ». Ziyed Ben Belgacem a en effet, un première fois dans la journée, ouvert le feu, le matin même, sur des policiers en en blessant un, lors d'un contrôle de la brigade anti-criminalité à Stains, au nord de Paris. Un peu plus tard, il volait un nouveau véhicule pour se rendre à Orly-Sud où il essayait de s'emparer de l'arme d'un militaire.

    Cet incident est intervenu un mois et demi après une agression à Paris, également dirigée contre des militaires, dans la galerie marchande du Carrousel du Louvre le 3 février, commise par un homme armé de deux machettes qui fut neutralisé et blessé... S'étant précipité sur les hommes d'armes en criant "Allah Akbar" et après avoir frappé à la tête l'un des soldats, l'un d'eux ouvrait le feu blessant le "dément" à l'abdomen. Il s'agit d'un ressortissant égyptien de 29 ans, Abdallah El-Hamahmy, résidant aux Émirats arabes unis qui avait obtenu du consulat de France à Dubaï, le 8 novembre 2016, un visa touristique. Arrivé à Paris le 26 janvier, il emménageait, moyennant 1 700 euros, dans un appartement loué pour une semaine dans le Ville arrondissement Le 28 janvier, il achetait deux machettes dans une armurerie du quartier Bastille pour la bagatelle de 680 euros payés en liquide...

    Bien entendu, au contraire des Anglais plus réactifs et moins empêtrés dans la crainte pathologique des "amalgames", le parquet antiterroriste, décidait, après mûre réflexion, d'ouvrir une enquête pour « tentatives d'assassinats aggravées en relation avec une entreprise terroriste en raison de la nature des cibles et du mode opératoire de l'agression ». Orly ayant été la quatrième attaque dirigée contre une patrouille de l'Opération Sentinelle, cela semble désigner ses personnels (médiatiquement exposés), comme autant de cibles de choix pour les candidats au "martyre" djihadiste.

    Il est intéressant de souligner que ces trois actions terroristes ont un point en commun entre elles, mais aussi avec l'attaque du marché de Noël à Berlin le 20 décembre, celle de la promenade des Anglais à Nice le 14 juillet et plusieurs autres attaques au couteau ou à la hache perpétrées en Allemagne au cours de l'année 2016... À chaque fois ces attentats ont été conduits par des individus agissant seuls et avec des moyens matériels limités voire improvisés. Que dans les cas les moins sanglants, les autorités publiques toujours pudiques dans ce cas de figure — se sont complues à mettre ces actes sur le compte de simples "déséquilibrés" Que ces individus soient titulaires d'« un grain », c'est incontestable. Mais ce sont en plus des délinquants, des violents, des adeptes de l'argent facile, de l'alcool, des femmes et des stupéfiants. Ajoutons que si a priori ils semblent éloignés du djihadisme, un rien les y ramène.

    Nous ne saurions à ce propos trop recommander aux Services assurant (autant que faire se peut la sécurité de la communauté nationale), de croiser les fichiers pour autant qu'ils existassent et que la CNIL, la Commission nationale informatique et liberté, le permît des individus ayant ..un passé ou un présent judiciaires, des antécédents psychiatriques et de confession mahométane. Précisons qu'Anders Breivik était pour sa part de confession franc-maçonnique et qu'il ne viendrait à l'idée de personne de soupçonner tous les francs-maçons d'être des Breivik en puissance ! Une telle mesure le croisement des listes permettrait certainement de resserrer le lot de gens à surveiller ou à expulser, nonobstant les soi-disant règles internationales qui interdisent de faire des apatrides. Des règles que l'on applique à sens unique, celui de la destruction de l'ordre social, de la déstabilisation et de la destruction des nations. Et que l'on ne vienne pas nous parier de fantasme ou de complotisme puisqu'il ne faut pas gratter très loin sous la surface des apparences pour voir quelles puissantes forces de désagrégation sont à l'œuvre.

    N’ayons aucune illusion, nous devrons certainement faire face dans les temps de malheurs qui s'annoncent, à une multiplication d'attentats low cost, mais aux effets psychologiquement dévastateurs. Ceux qui nous touchent ces jours-ci n'étant, au regard de ce qui nous attend, que de modestes piqûres de rappel. Piqûres qui ne sont que l'écho assourdi de la guerre que l'Empire livre aux nations n'ayant pas eu la prudence de se soumettre en temps voulu tout en prétendant à un minimum d'indépendance. Pensons ici à la Syrie laïque. Syrie dont certains réfugiés il y a quelques jours fêtaient, sous les vivats du service public audiovisuel, le sixième anniversaire de la Révolution. Une Révolution qui aura coûté quelque 320 000 morts, réuni des conditions propices à un conflit généralisé au Levant et créé un vaste réseau terroriste regroupant des organisations telles Daech, al-Qaïda, al-Nosra, Fatah al-Cham... Une poche de pus qui suinte goutte à goutte sur l'Europe. Une armée qui nous encercle et nous inonde avec l'active complicité des philanthropes de Bruxelles qui ont supprimé les frontières sous couvert de construction européenne et de métissage universel.

    Remarquons que le terrorisme islamiste se développe, surtout depuis qu'on prétend le combattre... D'aucuns ont d'ailleurs pu fonder un espoir de retour à l'équilibre international suite à l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche et à un changement subséquent d'orientation et de méthodes pour la politique extérieure américaine. Entre autres un abandon de l'instrumentation du terrorisme à des fins politiques pour un reconfiguration de l'Orient islamique. Hélas les objectifs de partition de la Syrie et de changement de régime à Damas semblent pour l'heure inchangés. Remarquons au passage que si un incendie n'est pas alimenté, il est voué à s'éteindre de lui-même. Sachons de ce point de vue que les ventes et les importations d'armes au Proche-Orient (29 % des transactions mondiales), si l'on en croit l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm, ont augmenté de 86 % entre 2012 et 2016. Pour le seul Qatar +245 % ou encore pour l'Arabie séoudite, deuxième importateur mondial d'armes, +212 % par rapport à la période 2007-2011. Or qui se demande à quoi servent et où vont ces matériels ? La réponse est simple : ils alimentent le brasier syro-irakien pour la défense et l'illustration de l’imperium occidentaliste. Super-pouvoir dont les instruments mercenaires sont à chercher du côté des organisations rebelles et terroristes, celles qui demain nous feront payer cher d'encore renâcler devant les joies ineffables de la Gouvernance mondiale.

    Le 15 mars 2017, en Syrie, deux attentats-suicide frappaient Damas en l'espace de deux heures, tuant 32 personnes, le jour précis du sixième anniversaire du début de la guerre. Ces actes barbares survenaient cinq jours après la double attaque du mausolée de Zeinab, petite-fille du "prophète" qui avait déjà fait 74 morts.

    Les Services italiens sont en alerte : le drapeau noir de Daech flotte sur certains villages albanais à quelques milles nautiques des côtes des Pouilles. Dans certains villages particulièrement aux confins du Kossovo si heureusement créé par les bombes de l'Otan, l'État islamique s'est installé sans crier gare. Les Balkans sont donc, une fois de plus, sur fond de criminalité organisée et de trafic international d'héroïne afghane, en train de redevenir une poudrière prête à l'embrasement. En raison des défaites et du reflux de l'État Islamique en Syrie, le conflit se déplace ainsi tendanciellement vers les zones chaudes-de l'Europe orientale et du Caucase. Environ 4 000 ressortissants russes et environ 5 000 ressortissants de l'ex-Union soviétique combattraient actuellement dans les rangs de l'EI en Syrie. Le danger est partout.. D'après le Centre américain de surveillance des sites djihadistes, SITE, Daech n'a-t-il pas revendiqué une attaque en Tchétchénie contre une base de la Garde Nationale de la fédération de Russie le 24 mars 2017 ayant causé six morts ?

    Le mondialisme messianique est une guerre contre les peuples. Le terrorisme est l'un des aspects et l'un des moyens de cette guerre. Un des instruments et une des armes utilisés pour soumettre les individus et les nations par la peur et le chaos.

    Pour les initiés il est établi sans discussion possible que l'Hyperclasse, prétendant régir nos destinées, se sert objectivement du terrorisme pour conduire sa politique d'unification planétaire. Les aveux sont multiples, cyniques, mais non divulgués par la presse, laquelle joue le rôle d'enceinte de confinement de l'information... et d'amplificateur de désinformation pour le vulgum pecus ! Et de ce point de vue l'Union européenne portée sur les fonts baptismaux il y a tout juste soixante ans, avec le traité de Rome, le 25 mars 1957, et qui s'appelait alors la Communauté économique européenne, loin d'avoir assuré la grandeur, la puissance et la prospérité des nations du Vieux Continent, a organisé leur démantèlement, leur désagrégation, leur lente disparition par les abandons successifs de souveraineté et les mouvements migratoires intensifs et continus qui ont mis à mal leur identité, leur cohésion et participé d'un Grand Remplacement encore accéléré par l'avortement et la contraception de masse. Au bout de soixante ans d'intégration européenne toujours plus poussée, de submersion migratoire accélérée et d'apostasie générale, nos pays d'Europe sont en faillite. Politique, économique, sociale, morale et spirituelle. Et, regardons les choses en face, ce n'est pas cette présidentielle, la plus folle des dix élections à la magistrature suprême au suffrage universel direct depuis 1965, qui permettra de reconstruire un édifice sain et solide sur les ruines qui partout s'accumulent et d'en finir avec l'actuelle course à l'abîme et au chaos. Bien au contraire. D'ailleurs, de plus en plus de nos compatriotes le sentent confusément et envisagent de bouder les urnes, ne pouvant placer leurs espérances et leur salut temporel dans aucun des prétendants en présence et ne croyant plus à une farce démo(n)cratique dont il est de plus en plus difficile de cacher et de nier l'intrinsèque perversité, la dangerosité mortifère.

    Léon Camus et Jérôme Bourbon. RIVAROL du 30 mars 2017

    <jeromebourbon@yahoo.fr>.

  • A qui profite le crime?

    Il y a quelques semaines, la diplomatie américaine faisait savoir que le départ du président Bachar el-Assad en Syrie n’était pas (plus) une priorité dans un pays toujours en proie aux violences des djihadistes même si ces derniers reculent sur tous les fronts. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une très trouble  officine contrôlée  par les Frères musulmans installée à Londres, dont les avis sont souvent relayés sans recul par la plupart des médias,  un raid aérien à l’arme chimique aurait été perpétré par l’armée régulière syrienne mardi. Il avait pour cible  une localité encore entre les griffes des islamistes, Khan Cheikhoun (province d’Idleb) et a causé la mort de dizaines de personnes dont des enfants et occasionné des dizaines de blessés. Le gouvernement syrien a démenti cette attaque chimique qui a cependant été portée à son crédit par les pays de l’axe euro-atlantiste. Hier Donald Trump qui a déclaré avoir changé d’avis sur le président Assad après avoir vu les images horribles des enfants gazés de Khan Cheikhoun, a mis ses menaces à exécution. A-t-il  sciemment changé son fusil d’épaule ?  A-t-il été intoxiqué par le poids des images, influencé par  les tenants du dépeçage de la Syrie qui sont (aussi)  présents au Pentagone ?

    Pour riposter au « dictateur Bachar el-Assad (qui a ) lancé une horrible attaque avec des armes chimiques contre des civils innocents en utilisant un agent neurotoxique mortel» a déclaré Donald Trump, 59 missiles de croisière Tomahawk ont été lancés par la flotte américaine croisant en Méditerranée contre une base aérienne du gouvernorat d’Homs, «associée  au programme » d’armes chimiques de Damas.

    M. Trump a appelé à la mobilisation des «nations civilisées», ce qui ne manque pas d’inquiéter. Ce type de langage dans la bouche d’un président américain n’est jamais bon signe et annonce souvent bien des manips et des bains de sang. L’ambassadeur russe auprès de l‘Onu, Vladimir Safronkov, avait averti des « conséquences négatives » en cas d’intervention militaire. Moscou a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après l’annonce des frappes américaines (Washington avait prévenu Moscou de celles-ci);  le chef de la commission de défense de la Chambre haute du Parlement russe, Victor Ozerov  a estimé que cette attaque  « pourrait être vu comme un acte d’agression des États-Unis contre un pays de l’Onu », tout en entraînant le risque d’un affaiblissement des efforts sur le terrain pour détruire le terrorisme islamique.

    Moscou n’a pas retiré son soutien à la République arabe syrienne, appelant à la prudence avant d’émettre des conclusions définitives faute d’un accès à la zone visée par cette  attaque. Le ministère des Affaires étrangères russe a demandé une enquête « approfondie » tandis que la ministère de la Défense - on connait le degré d’implication sur le terrain de l’armée russe - a affirmé détenir des preuves certaines que l’aviation syrienne aurait visé un entrepôt dans lequel les «rebelles» stockaient des produits chimiques. A l’appui de cette thèse, on retrouve  certains de ceux qui font état des rapports de la Commission d’enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Syrie qui ont pointé dés 2013 l’usage d’armes chimiques  par les djihadistes  et autres rebelles combattant l’Etat laïque syrien.

    Posons-nous la question avec Bruno Gollnisch : à qui profite le crime ?  Quel serait l’intérêt tactique,  stratégique, psychologique, militaire, politique pour Damas de commettre un crime de cette nature qui frappe tant les esprits, suscite l’horreur générale,  alors que les rebelles sont sur la défensive ? Au moment qui plus est ou  le gouvernement el-Assad  était de nouveau considéré  comme un interlocuteur,  si ce n’est légitime du moins incontournable, et avait réussi (en partie) a s’attirer un regard plus bienveillant des opinions occidentales  inquiètes au premier  chef  d’un terrorisme islamiste qui voyage dans les bagages de l’immigration massive et  frappe aussi l’Europe. 

    Emmanuel Macron, se prononçait hier soir sur France 2, comme François Hollande en son temps, pour une intervention militaire internationale des grandes puissances, sous l’égide de l’Onu… ce qui est impossible tant que la Russie notamment utilisera son droit de veto  au Conseil de sécurité. Une coalition militaire a-t-il dit, qui viserait tout à la fois l’Etat islamique et  le gouvernement syrien qui combat les brigades internationales islamistes,  le tout avec la participation de la Russie pourtant allié de Damas ! Nous voulons bien que M.  Macron ait appris l’art de la négociation et de la persuasion au sein de la banque  Rothschild voire même plus (banquier c’est un métier de p…e disait Alain Minc évoquant le parcours de son poulain), mais nous sommes là dans le grand n’importe quoi ! Les Français décidément feraient bien de redouter un candidat qui étale ainsi un mélange bien préoccupant d’aveuglement progressiste, de bellicisme naïf, de démagogie, d’approximation et d’amateurisme.

    Plus sérieusement, Marine Le Pen l’a dit clairement sur LCI, il faut éviter de tomber dans le piège de « se relancer dans une opération militaire en Syrie. J’ai entendu des propos de M. Trump qui évoque une intervention… Je crois qu’il a tort ».  « En faisant cela, il rentre dans la roue des anciennes administrations américaines, que ce soit l’intervention en Irak ou en Libye, ça n’a pas été une réussite pour le moins, il faut être prudent avec ce type de menaces », ce n’est plus « le temps où de grandes nations mettaient des dirigeants à la tête de tel ou tel pays parce que ces dirigeants les arrangeaient (…). C’est au peuple syrien de choisir son futur dirigeant ». Et aux Français de ne pas se tromper dans le choix du leur dans quelques semaines.

    https://gollnisch.com/2017/04/07/a-profite-crime/

  • La stratégie de la terreur islamiste globale décryptée par Jean-Michel Vernochet

    Au fil des attentats islamistes, Jean-Michel Vernochet s’appuie à la fois sur des expertises militaires et géopolitiques pour dénoncer une stratégie de la terreur destinée à cultiver les ferments de guerre civile, à établir le chaos duquel naîtra un hypothétique nouvel ordre mondial :

    Vernochet-Fiancés-Mort-248x350.jpg« Semer le chaos pour récolter au bout du compte la maison du pouvoir planétaire. »

    Journaliste indépendant et spécialiste de géopolitique, Jean-Michel Vernochet est l’invité de TV Libertés à l’occasion de la publication d’un recueil d’articles et billets écrits de 2001 à 2016, Les Fiancés de la mort (éd. Sigest), sous-titré : « Les stratèges de la terreur globale ».

    « N’oublions pas que les administrations des présidents Clinton, Bush et Obama n’auront jamais cessé ces trois dernières décennies de financer, d’organiser, de superviser et d’armer des groupes islamistes en vue de déstabiliser et détruire les Etats nations qui ne s’alignaient pas sur les desiderata de l’Empire démocratique. Après avoir fait tomber Hussein en Irak, Milosevic en Serbie, Kadhafi en Libye, Saleh au Yémen, Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte, et avant de se casser finalement les dents sur Assad en Syrie, la politique du “regime change” aura fait couler des fleuves de sang« , écrit-il.

    « Mais la normalisation démocratique des pouvoirs forts, malgré ces formidables hécatombes, n’aura abouti qu’à favoriser voire promouvoir une terreur aveugle devenant peu à peu endémique. Aussi devons-nous imputer aux crimes non jugés de l’hyperclasse mondialiste le retour de flamme que nous subissons maintenant de plein fouet, avec pour résultat de faire de l’Europe sénescente la Maison de la guerre, le Dar al-harb. »

  • Terrorisme / Au tour de la Russie - Journal du mardi 4 avril 2017

  • Attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg : encore un islamiste

    6a00d83451619c69e201b8d273b3a7970c-200wi.jpgL'attaque commise dans le métro de Saint-Pétersbourg est imputable à un islamiste suicidaire, qui a fait exploser une bombe. Les autorités ont identifié l'auteur de l'attaque et le suspect, âgé de 23 ans, est originaire d'Asie centrale. Ses explosifs étaient dissimulés dans un sac à dos. Il serait lié à l'islam radical. Le président russe, Vladimir Poutine, s'est rendu sur les lieux de l'attentat pour y déposer des fleurs. L'attentat a fait 11 morts et 45 blessés.

    Vladimir Fédorovski, écrivain et ancien diplomate russe, estime que Vladimir Poutine était directement visé :

    "C'est lui qui est visé à travers cette attaque. Le choix de la ville a une dimension symbolique. Non seulement l'attentat a eu lieu au moment de sa venue à Saint-Pétersbourg, mais on sait aussi à quel point il est attaché à cette ville, où il est né et a longtemps vécu. C'est sa ville natale qui a été frappée, au moment où il s'y trouvait. Il s'agit clairement d'un défi personnel. Le choix de l'endroit et du moment s'explique par ce lien privilégié entre qui unit le Président russe à Saint-Pétersbourg, et peut-être aussi par le fait que Vladimir Poutine a toujours comparé le terrorisme islamiste au nazisme. Or, on sait que Léningrad fut une ville martyre du régime nazi.

    Pourquoi Vladimir Poutine est-il la cible privilégiée des terroristes?

    Parce qu'il en est ouvertement l'ennemi, et ne fait pas de concessions à ce sujet. Entre la Syrie, où il s'est opposé au renversement de Bachar El Assad car il craignait que Daech prenne le pouvoir, et son sempiternel refus de faire alliance avec l'Arabie Saoudite et le Qatar à cause de leurs liens avec certaines organisations terroristes, Vladimir Poutine a toujours annoncé très clairement la couleur. Pour les terroristes islamistes, il représente l'ennemi par excellence. Il veut depuis longtemps faire de la Russie le fer de lance de la guerre mondiale contre le terrorisme. À cause de cela, de nombreux attentats ont visé la Russie ces derniers mois, et ont été déjoués par les services russes. Cette fois, l'attentat a eu lieu. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Laïcité, mère porteuse de l’islam ?

    C’est le titre du prochain livre que l'abbé Michel Viot co-signe avec Odon Lafontaine, aux éditions Saint Léger :

    6a00d83451619c69e201b8d2733a07970c-250wi.png"Nous y explorons les fondements et les déploiements des espérances et projets politiques nés de l’islam et nés des Lumières : qu’est ce qui anime réellement leurs tenants ? Quelles ont été les influences que les uns ont pu exercer sur les autres jusqu’à la situation actuelle ? Cet éclairage nous a semblé plus que nécessaire en ces temps de grande confusion, alors même que la pitoyable campagne présidentielle en cours évite soigneusement de traiter le fond des problèmes posés par les rapports entre la société française, façonnée par 1500 ans de christianisme et deux siècles de Lumières, et l’islam.

    La confusion, c’est par exemple le pataquès qui a accompagné la publication de la Charte de l’Imam que le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a présentée ces derniers jours. Les réactions qu’elle suscite publiquement, laissant en deviner d’autres, et les tensions qu’elle révèle au sein des communautés musulmanes de France, me confirment qu’il était plus que temps d’inciter à une réflexion de fond sur l’islam. Aussitôt publiée, cette charte a en effet été condamnée par cinq fédérations musulmanes importantes au sein des communautés françaises (la Fédération de la Grande Mosquée de Paris, dont le président Dalil Boubakeur vient de publier à son tour sa propre « proclamation de l’islam en France », la Confédération Islamique Turque Milli-Görus ou CIMG, le Comité de Coordination des Musulmans Turcs de France ou CCMTF, l’Union des Organisations Islamiques de France ou UOIF, et l’organisation Foi et Pratique). L’État français avait voulu doter les musulmans français d’une représentation unique, d’une instance de dialogue avec lui, le CFCM. La réalité de l’islam, que ce même État s’est interdit de considérer en vertu de la loi de 1905, en a décidé autrement : travaillé en profondeur par des courants, des tendances, des influences puissamment divergentes et antagonistes, il se révèle ici incapable de parler d’une seule voix. C’est en fait tout l’islam, au niveau mondial, qui est en situation de crise, due principalement à des facteurs internes tenant à la nature de la doctrine musulmane elle-même. Cette crise a été aggravée encore depuis deux siècles que les Occidentaux se sont mêlés d’islam, depuis que les musulmans se sont appropriés les idées des Lumières et particulièrement depuis l’abolition du califat par Mustafa Kemal en 1924. Nous expliquons tout cela en détail dans notre livre.

    La confusion, c’est encore ce qu’incarnent les modalités de publication de cette charte : le CFCM ne dispose même pas d’un site internet où le public pourrait consulter ses positions, ses communiqués et documents ! Au point même que des petits malins ont pris la place, mettant en ligne le site www.cfcm.tv (« Communauté Francophone de Confession Musulmane »), diffusant une doctrine musulmane d’inspiration salafiste ! Un comble ! On est alors obligé, pour s’informer sur cette charte, de s’en remettre aux divers médias qui l’ont reçue, de s’en remettre aux filtres de leurs propres commentaires, et, heureusement, aux initiatives de ceux qui ont eu la bienveillance de la publier eux-mêmes ! [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment l'alliance socialiste et islamiste a détruit la liberté d'expression

  • Alexandre Del Valle : l’ennemi principal n’est pas la Russie, mais le totalitarisme islamiste

    2e partie de notre entretien avec Alexandre Del Valle à propos de son livre Les Vrais ennemis de l'Occident (première partie ici) :

    6a00d83451619c69e201b8d26f4ba3970c-200wi.jpgMais les intérêts de la Russie ne sont-ils pas profondément différents de ceux de l'Europe de l'Ouest?

    Non ! s’ils sont totalement opposés aux intérêts et idéologie de McWorld et de l’atlantisme, ils sont par contre très convergents avec ceux de l’Occident identitaire ou « alterOccident » car l’énergie, le territoire, les cerveaux, les ressources naturelles et la force militaire russes puis le modèle alter-occidental souverainiste et néo-orthodoxe-chrétien de la Russie post-soviétique doteraient l’Europe, si celle-ci était libérée du joug atlantiste, d’une autonomie et d’une force de frappe géostratégique qui en ferait la première puissance du monde. Et c est justement ce que craignent les Etats-Unis et les stratèges de l’OTAN… Mais il est clair que notre intérêt serait de développer les richesses énergétiques de la Russie et d’importer le gaz et le pétrole russe plutôt que de dépendre des monarchies du Golfe et du Maghreb qui ont des intérêts et des valeurs géocivilisationnelles non seulement opposées mais menaçantes puisque les puissances islamiques escomptent conquérir religieusement et démographiquement l’Europe.  

    Pensez-vous que la lutte commune contre le totalitarisme islamique suffise à unifier l'ensemble de la civilisation occidentale ou bien les divergences internes ?

    Bien sûr que non, mais cette lutte commune aurait le mérite de clarifier l’ennemi principal, qui n’est pas la Russie, mais les pôles du totalitarisme islamiste, composé d’Etats et organisations sunnites qui projettent de nous conquérir et donc de détruire tout simplement note civilisation… Des Etats-Unis à la Russie en passant par l’Australie et la Vieille Europe, les défis sont communs : immigration, vieillissement, menace islamiste, individualisme, et les origines sont communes, christianisme, pensée gréco-latine, substrat celto-germanique ou latin et slave. Nos valeurs sont bien plus proches que nous le croyons et du point de vue de l’islamisme conquérant, nous ne faisons qu’un, en vertu de l’adage islamique, les Croisés et les impies ne sont qu’une seule nation (Kufru Millatün wahida »).  

    Est-il encore possible de lutter efficacement contre le totalitarisme islamique quand nous dépendons autant financièrement des principaux financiers de ce totalitarisme, notamment les monarchies du Golfe?

    Oui parfaitement ! Une chose est claire : nous ne pourrons pas vaincre le totalitarisme « chez lui », c est à dire dans les pays musulmans, car seuls les musulmans et les responsables politiques et religieux de es pays pourront réformer leur religion, jamais revisitée depuis le 11ème siècle et restée figée dans une théologie de la guerre et de l’intolérance, source à laquelle puisent les islamistes radicaux pour disqualifier les modernistes. Cette guerre interne nous échappe largement. Nous pouvons certes aider les pays les plus anti-islamistes, comme les derniers nationalistes arabes et les Etats qui combattent la subversion des Frères musulmans (Egypte, général Haftar en Libye, Syrie de Bachar, forces chiites modérées en Irak, Kurdes, Liban, Jordanie, Maroc, etc). Mais par contre, sur notre sol, si nos dirigeants renouent avec un volontarisme et une politique de souveraineté, nous pouvons reprendre en main les institutions de représentations de l’islam et couper l’influence de l’islamisme mondial nos communautés musulmanes d’Europe puis bannir les Frères musulmans et les mouvances salafistes, radicales, wahhabites, tablighies, milli görüs,etc, bref toutes les tendances de l’islam extérieur dont l’objectif est d’empêcher l’intégration de nos concitoyens musulmans à qui sera proposée une « charte de l’islam de France » qui posera les conditions de la compatibilité entre les règles et rituels islamiques et nos valeurs et lois. Il suffira d’appliquer la loi et de n’accepter de l’islam que ses mouvances réformistes conformes à nos valeurs et règles. La chose est possible. Des imams modérés existent mais nos politiques ont préféré depuis des décennies confier nos musulmans aux forces islamiques obscurantistes et étrangères. Il est temps de revenir à la raison. 

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/alexandre-del-valle-lennemi-principal-nest-pas-la-russie-mais-le-totalitarisme-islamiste.html