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islamisme - Page 281

  • Des liens avérés entre associations caritatives et terrorisme islamique

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    Ainsi que le révélait le Telegraph dimanche, le nombre de signalements à la police par l’autorité de surveillance des organisations caritatives au Royaume-Uni (Charity Commission) de possibles liens entre des ONG et le terrorisme est passé de 234 à 630 entre 2013 et 2016. Quatre nouvelles enquêtes ont été ouvertes entre 2015 et 2016 pour utilisation d’organisations caritatives pour des projets […]

    Olivier Bault

    https://present.fr/2017/01/03/liens-averes-entre-associations-caritatives-terrorisme-islamique/

  • Journal du Lundi 2 janvier 2017 - International / Nouvel an sanglant à Istanbul

  • Sur la liste des grands événements politiques de 2016 : la multiplication et la banalisation des attentats islamistes

    Mathieu Bock-Côté retrace l'année 2016 avec FigaroVox. Extraits :

    "[...] À la liste des grands événements politiques de 2016, on me permettra d'ajouter la multiplication et la banalisation des attentats islamistes - on pourrait parler aussi plus largement de l'agression contre la civilisation européenne. L'année 2016 a commencé à Cologne et s'est terminée à Berlin. Les agressions sexuelles massives de Cologne nous ont rappelé qu'il existe une telle chose qu'un choc des cultures et l'asservissement des femmes représente une forme archaïque de prise de possession d'un territoire par une bande qui se sent animée par un esprit conquérant. Il y a eu autour de ces agressions un effrayant déni: on a tout fait pour en nier la signification politique. Certaines féministes, souvent occupées à traquer l'intention la plus malveillante qui soit dans un compliment masculin un peu insistant ou maladroit, ont décidé de détourner le regard. De peur de stigmatiser les réfugiés ou les musulmans, elles ont fait semblant de ne rien voir. Elles se sont déshonorées.

    Mais je le disais, les attentats se sont multipliés et banalisés cette année. Nice, Bruxelles, Saint-Étienne-du-Rouvray, Orlando, Berlin. Chaque fois, c'est un carnage, mais c'est un carnage auquel nous nous habituons. Qu'est-ce qu'un mois sans attentat? Une anomalie. Au fond d'eux-mêmes, bien des Occidentaux ont accepté la normalité des attentats les plus sordides. Nous avons intériorisé la présence dans nos vies de la violence islamiste, même si nous ne savons toujours pas quelles conséquences en tirer. Nous ne savons pas non plus ce que voudrait dire gagner cette guerre contre l'islam radical. Alors nous la menons dans la confusion: on parle avec raison d'une nouvelle époque, mais les repères nous manquent pour nous y orienter. Cela prend du temps, prendre pied dans un nouveau monde.

    Et sur le plan intellectuel et culturel?

    Un événement intellectuel, me demandez-vous? Je vous parlerais alors franchement, et avec admiration, du renouveau conservateur de la pensée politique française. Je suis impressionné par la qualité des ouvrages qui d'une manière ou d'une autre, la construisent, la déploient ou la rendent possible: ils ne se réclament pas tous de la même vision des choses mais ils témoignent pour la plupart d'une commune sensibilité par rapport à l'époque. Et ces ouvrages viennent à la fois d'intellectuels bien installés dans la vie publique et de nouvelles figures qui impressionnent par leur vigueur et leur intelligence. J'en nomme quelques-uns, tous parus en 2016: Un quinquennat pour rien, d'Éric Zemmour, L'âme française, de Denis Tillinac, La cause du peuple, de Patrick Buisson, Les cloches sonneront-elles encore demain?, de Philippe de Villiers, Écrits historiques de combat, de Jean Sévillia, Malaise dans la démocratie, de Jean-Pierre Le Goff, La haine du monde, de Chantal Delsol, Le retour du peuple, de Vincent Coussedière, La compagnie des ombres, de Michel de Jaeghere, Chrétien et moderne, de Philippe d'Iribarne, Vous avez dit conservateur, de Laetitia Strauch-Bonart, Éloge de la pensée de droite, de Marc Crapez, La guerre à droite aura bien lieu, de Guillaume Bernard, Bienvenue dans le pire des mondes, de Natacha Polony et du Comité Orwell, Adieu mademoiselle, d'Eugénie Bastié, sans oublier votre excellent ouvrage Les nouveaux enfants du siècle, cher Alexandre Devecchio! Et j'attends avec impatience le livre à venir de Guillaume Perrault sur le conservatisme français! Il ne s'agit pas de mettre tous ces ouvrages dans le même sac, loin de là, mais chacun à sa manière décrypte l'idéologie dominante et contribue à la réhabilitation d'une anthropologie de la finitude et d'une philosophie politique plus classique. J'étudie depuis plusieurs année le conservatisme dans ses différents visages en Occident, et ce renouveau conservateur français me semble d'une formidable fécondité philosophique. [...]

    Les nations ont une trajectoire propre, elles ne se laissent pas réduire au rôle que le système de la mondialisation leur avait réservé: le cas de la Russie est ici fascinant. [...] Avec le Brexit, les Britanniques ont cherché à restaurer leur souveraineté nationale. [...] Maintenant, les autres nations d'Europe se demandent aussi comment restaurer leur souveraineté sans jeter tout simplement aux poubelles un cadre politique commun à la civilisation européenne. Reste à voir qui pourra porter cela politiquement. Cela ne va pas de soi, et les candidats ne sont pas si nombreux. Dans le cas de Trump, nous avons surtout assisté à un grand référendum antisystème. [...] Mais le vote pour Trump était aussi un vote politique: sa candidature se serait épuisée si elle n'avait aucune dimension programmatique. Même s'il ne l'a pas dit ainsi, il s'est emparé de grands pans du vieux programme paléoconservateur de Pat Buchanan [photo]. Il tenait en deux points: nationalisme culturel et nationalisme économique. Autrement dit, critique de l'immigration et protectionnisme économique. L'enjeu de l'immigration qui lui a permis de décoller dans les sondages. Le protectionnisme économique lui a permis de mobiliser un vote ouvrier et populaire que l'on considérait généralement acquis aux démocrates. [...]

    Comment analysez-vous le déroulement et le résultat de la primaire à droite? La victoire de François Fillon traduit-elle une percée conservatrice ou un grand soir libéral? 

    Dans le texte qu'il consacre à la mort de Caton dans Le treizième César, Montherlant écrit une phrase terrible: «Il regarde à droite, il regarde à gauche, il regarde en haut, il regarde en bas, et il ne trouve que l'horrible. C'est quelquefois la tragédie d'un peuple, à un moment donné: il n'y a personne». [...]

    On se doute bien que Fillon ne se lancera pas dans de nouvelles innovations sociétales à la Taubira, mais suffit-il de ralentir la catastrophe ou de prendre une pause dans la marche vers le paradis postmoderne pour devenir le héraut des conservateurs? Une bonne partie de la droite a finalement des espérances assez limitées: elle veut accueillir les innovations sociétales à son rythme, sans qu'on la brusque, mais ne s'imagine pas renverser le sens de l'histoire. Est-ce qu'il y a chez François Fillon quelque chose comme un programme de reconquête culturelle? Dans quelle mesure croit-il pouvoir regagner du terrain sur la gauche, sur les grandes questions sociétales ou identitaires? Quel avenir pour la droite conservatrice avec Fillon? Sera-t-il celui qui traduira politiquement ses idées ou sera-t-il plutôt celui qui emploiera la rhétorique conservatrice sans jamais aller au-delà des mots? [...]

    L'année 2017 sera une année d'élection présidentielle en France. Quels en seront les enjeux?

    La question identitaire sera présente, on n'y échappera pas, car c'est à travers elle que l'époque pose celle des nations. Elle se décline autour de nombreux thèmes: immigration, frontières, Europe, laïcité, place de l'islam, assimilation. Comment y échapper? On s'entête, dans certains milieux qui semblent incapables de sortir d'un matérialisme à courte vue, à ne pas prendre au sérieux la question identitaire, qui serait secondaire par rapport aux enjeux économiques. Pourtant, à travers elle, l'individu redevient un animal politique. Il ne s'agit plus, aujourd'hui, de gérer raisonnablement une société qui ne va pas trop mal, mais de défendre l'existence même de la nation française et de la civilisation française. Par temps calmes, la politique gère des intérêts potentiellement réconciliables et consensuels: dans les temps tragiques, elle canalise aussi les passions et des visions du monde.

    La question de la réforme libérale du modèle social français se posera aussi, quoi qu'on en pense. Car François Fillon a beau ne pas avoir été élu à cause de son programme libéral, il ne l'a pas empêché de gagner la primaire non plus. Peut-être est-ce qu'une partie de la France croit aux vertus d'une thérapie de choc libérale? Chose certaine, ce morceau de programme pourrait contribuer à reconstituer, au moins partiellement, le temps de l'élection, le clivage gauche-droite dans sa forme la plus classique: la gauche présentera Fillon comme le candidat de l'argent et des privilégiés, et se présentera comme la seule capable de défendre les droits sociaux. Ce sera du théâtre, mais rien ne dit que cette pièce ne s'imposera pas aux Français. Mais la gauche est tellement éclatée qu'on ne sait trop qui, finalement, parviendra à porter ce programme. À l'heure où on se parle, on ne sait pas trop qui portera on étendard, au-delà de la seule question des primaires de la gauche. 

    Cela nous conduit à la question du FN, qui voudrait bien occuper le créneau du national-républicanisme, contre le libéral-conservatisme présumé de Fillon. En gros, le FN aimerait représenter la gauche national-chevènementiste contre la droite balladurienne. Le programme du FN mariniste ressemble de temps en temps à celui du défunt CERES auquel on ajouterait la lutte contre l'immigration. Le FN fait un souhait: que l'avenir de la gauche nationale soit la droite populiste. On verra d'ici quelques mois si ce pari était tenable. On sait qu'il n'est pas sans créer des tensions dans ses rangs. 

    [...] Les conservateurs français, comme ceux de partout en Occident, devront accepter une réalité pénible: la reconstruction du monde ne prendra pas qu'un mandat présidentiel, ni deux, ni même trois. C'est une tâche qui dépasse l'horizon politique à court et moyen terme. Ce qui ne nous dispense pas d'y œuvrer. Chaque génération doit savoir qu'elle n'est qu'un maillon dans la longue histoire d'un peuple, même si elle doit jouer chaque fois son rôle comme si l'avenir du pays dépendait d'elle. Car les conservateurs travaillent, pour emprunter les mots du poète québécois Pierre Perrault, pour la suite du monde."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Colonel Jacques Hogard : « En Syrie, exit les États-Unis, les Occidentaux – dont la France, ridiculisée »

    Le colonel (er) Jacques Hogard commente pour Boulevard Voltaire l’annonce de la trêve en Syrie, sous l’égide de la Russie, de la Turquie et de l’Iran. La Turquie se rapproche de Moscou, tout simplement parce que la Russie est en train de gagner la guerre en Syrie. Le personnage central dans cet accord est, évidemment, Poutine. Les Occidentaux sont hors jeu. La France est ridiculisée.

    http://www.bvoltaire.fr/jacqueshogard/en-syrie-exit-les-etats-unis-les-occidentaux-dont-la-france-ridiculisee,303165

  • Sidérant d'entendre encore certains hommes politiques français nier la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes

    Thibault de Montbrial revient sur les attentats de Berlin dans Le Figarovox. Extraits :

    "[...] Le parcours d'Amri est consternant. Après avoir incendié le centre de réfugiés qui l'avait accueilli à son arrivé début 2011, l'intéressé a pu rester en Europe à l'issue de ses quatre années de détention en Italie ; repéré par les Allemands pour sa radicalisation, il a fait l'objet d'une surveillance pour le moins légère ; après le rejet de sa demande d'asile, il est demeuré sur le territoire européen ; enfin, après l'attentat et bien qu'il ait fait l'objet d'une fiche de recherche dans toute l'Europe, il a pu tranquillement traverser quatre frontières (Allemagne/Pays-Bas, Pays-Bas/Allemagne, Allemagne/France, France/Italie) tout en portant une arme sans être inquiété le moins du monde. Ces évènements successifs illustrent la faillite de la construction européenne en matière de sécurité, mélange d'angélisme idéologique et d'impuissance à appliquer ses propres textes. 

    Pour ce qui concerne le cas particulier des conséquences sécuritaires de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, je suis frappé par le parallèle entre le parcours d'Amri et celui de Medhi Nemmouche fin mai 2014.

    À l'époque, l'auteur de l'attaque du musée juif de Bruxelles (4 morts) avait pu tranquillement monter dans un autocar en Belgique et n'avait été arrêté à Marseille que par l'heureux hasard d'un contrôle douanier inopiné. Il avait passé la frontière belgo/française avec une kalachnikov dans son sac sans la moindre difficulté. Trente mois plus tard, et bien que les pays intéressés aient entretemps fait application des mécanismes dérogatoires du traité de Schengen permettant de reprendre les contrôles aux frontières, l'homme le plus recherché d'Europe a donc pu lui aussi franchir quatre frontières avec une arme à feu sans être inquiété le moins du monde, et c'est là encore un contrôle inopiné qui a permis sa neutralisation.

    À chaque attentat, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le gruyère européen est traversé de part en part par ceux qui sont venus s'y attaquer. Il est à cet égard particulièrement navrant que la réponse du Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker aux derniers évènements soit d'encourager à toujours plus d'ouverture. Vient un moment où on ne peut plus s'étonner que l'irresponsabilité de tels discours renforce l'attractivité de certains populismes.

    En Allemagne, le débat s'est également focalisé sur l'accueil des migrants. Il est avéré que des djihadistes se glissent parmi ces derniers. Un principe de précaution doit-il être mis en place?

    Non seulement il est avéré que des djihadistes se glissent parmi les migrants, mais tout le monde a oublié que le programme avait été annoncé dès l'hiver 2015! En effet, les services de sécurité italiens avaient indiqué dans une note que l'État islamique allait contribuer à organiser une vague migratoire sans précédent à compter de l'été, afin d'une part de déstabiliser l'Europe par le nombre de migrants et d'autre part de permettre, par les conséquences de la submersion sur l'efficacité des contrôles, l'infiltration de ses combattants au sein du territoire européen.

    Force est de constater que le programme annoncé a été exécuté à la lettre. Outre les auteurs d'attaques ou de projets d'attaques en Allemagne rappelés ci-dessus, il faut se souvenir que plusieurs des auteurs de l'attaque du 13 novembre sont passés par la route des migrants. C'est également le cas de l'auteur de l'attaque du Thalys d'Août 2015, qui l'a détaillé récemment sur procès-verbal devant le Juge d'Instruction, ou encore de l'assaillant du commissariat du 18ème arrondissement de Paris, abattu par des policiers le 7 janvier 2016.

    Dès lors, il est par hypothèse certain que d'autres individus sont ainsi entrés en Europe par la route des migrants et qu'ils attendent des instructions et/ou des moyens pour agir.

    Dans ces conditions, je suis sidéré d'entendre encore certains hommes politiques français nier encore la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes, alors qu'elle a d'ores et déjà été judiciairement établie à de multiples reprises. [...]

    Près de deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo, l'Europe est-elle prête à relever le défi de l'islamisme et du terrorisme?

    Le véritable défi qui est posé non seulement à l'Europe, mais à l'Occident, est celui de l'islamisme. Nombreux sont ceux qui évoquent encore «le terrorisme» comme s'il s'agissait d'une entité autonome. Il faut rappeler une fois encore que le terrorisme n'est qu'un moyen, mis au service d'une cause: l'islamisme, qui est une doctrine politique de conquête.

    Or, le terrorisme n'est lui-même qu'un des moyens d'action de cette doctrine. En effet, pour s'en tenir à la France, nombreux sont ceux qui, dans le monde associatif notamment, sont aujourd'hui engagés dans un combat communautariste qui a vocation à saper notre lien social. Le CCIF est par exemple aussi actif qu'habile en la matière, combinant logique victimaire, culpabilisation de notre société et revendications communautaristes incessantes. Du côté de l'UOIF, la logique et les objectifs sont régulièrement mis en lumière, comme encore récemment dans l'excellente enquête de Bernard de la Villardière diffusée sur M6 qui a en particulier mis en exergue la duplicité de certains élus locaux.

    Il faut rapprocher ces agissements des chiffres révélés par l'Institut Montaigne cet automne: 28 % de ceux qui se réclament de religion, de culture ou de tradition musulmane considèrent la charia comme supérieure à la loi de la république (avec une terrifiante proportion de 50 % chez les jeunes…). Il apparaît ainsi que le défi qui est proposé aux occidentaux par l'islamisme radical dépasse de loin la seule violence du terrorisme commis en son nom.

    Cette «guerre» peut-elle être gagnée uniquement par une politique sécuritaire? Le combat est-il également idéologique et psychologique?

    Bien entendu. C'est la nécessaire conséquence du constat qui précède. L'islamisme de conquête est loin de reposer exclusivement sur la violence. En toute hypothèse, il est essentiel de tenter d'éviter la fracture que les islamistes veulent nous imposer. Pour tenter d'y parvenir, il est absolument crucial de «réarmer» notre société sur les plans idéologiques et psychologiques. Les travaux de l'universitaire Gilles Kepel démontrent notamment que l'attirance d'une fraction de la jeunesse française pour le djihadisme repose pour beaucoup sur une quête de sens et une transcendance proposée par l'islam. [...] Ceux qui considèrent que l'Occident en général, et l'Europe en particulier, doit renier ses racines et s'accommoder d'un multiculturalisme qui gommerait ce socle millénaire commettent à cet égard une erreur stratégique calamiteuse. D'abord, ils offrent à notre ennemi l'un de ses arguments majeurs de recrutement, qui repose sur le constat de notre propre vacuité. Ensuite, et quelles que soient les intentions qui président à leurs errances, leur attitude n'est perçue que comme une faiblesse qui renforce la détermination islamiste. Enfin ils oublient que, dans la construction des individus comme celle des peuples, seule la connaissance et l'acceptation de son identité permet de se structurer et donc d'une part, de vivre selon des règles admises par chacun, et d'autre part, de tendre la main aux autres avec la confiance que confère cette solidité intérieure. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Eric Dénécé (Directeur du Cf2R) - Alep, falsification des (((merdias)))

  • Alep libérée !

    Alep n’est pas tombée mais a été libérée, comme le déclare Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque d’Alep.

    Un reportage inédit de Charlotte d’Ornellas.
    Pour rétablir une vérité.
    À voir absolument.

    http://www.bvoltaire.fr/reportage/alep-liberee,301940

  • Un peu d’islamologie pour 2017

    « De Mulhouse à Strasbourg » comme dans la chanson, mais même à Nice ou à Paris, les marchés de Noël sont sous haute surveillance de crainte des attentats djihadistes (dont l’un, prévu pour la période de l’Avent dans la capitale, aurait été télécommandé de Syrie mais déjoué en novembre selon Bernard Cazeneuve, qui a annoncé le démantèlement du réseau), ainsi que les églises où plane l’ombre du père Hamel, égorgé en pleine messe par des fous d’Allah le 26 juillet à Saint-Etienne de Rouvray. C’est dire que, cette année, l’« esprit de Noël » n’est pas, si l’on ose dire, à la fête.

    Pour rester dans l’air du (mauvais) temps, et mieux connaître ceux qui nous l’amènent, pourquoi ne pas s’offrir, ou offrir, quelques livres sur la religion dite « de paix et de tolérance » ? Cela tombe bien, les vitrines en regorgent.


    « L’islamo-business, vivier du terrorisme », de Jean-Paul Gourévitch

    Docteur en sciences de l’information et de la communication, ancien enseignant à l’Université de Paris XII et spécialiste de l’Afrique et des migrations, Jean-Paul Gourévitch est l’auteur de multiples ouvrages sur la question dont le fameux Les migrations pour les nuls, La Croisade islamiste, mais aussi L’Immigration, ça coûte ou ça rapporte et, tout récemment, Les migrations méditerranéennes en 2015 dont il chiffre le coût pour les contribuables français à 1,38 milliard d’euros. Tous ces travaux ont conduit celui qui se définit comme « ni islamophile ni islamophobe » à s’intéresser aux sources de financement du djihadisme, et notamment à l’« économie informelle (« travail illégal + fraudes [sociale, fiscale, dans les transports publics] + contrefaçons et piratages + trafics divers + vol + prostitution) », dont il avait déjà, en 2012, estimé qu’elle « représentait 17% du PIB national, soit 340 millions d’euros… avec une perte pour l’Etat de 60 milliards d’euros ».

    2-business_.jpgGigantesque business, donc, qui, affirme notre auteur, alimente les filières terroristes dont l’équipement n’est guère coûteux – 1000 euros pour une kalashnikov, trois à quatre fois plus pour un bazooka – et assure « une large redistribution au niveau du groupe, du quartier et des organisations “amies” auxquelles sont octroyés des “dons” ». D’autant qu’au niveau international s’y ajoutent, outre les subsides considérables versés par les régimes musulmans voulant acheter la paix religieuse, telle la famille royale séoudienne qui, à elle seule, allonge « 12 à 15 milliards de dollars, l’argent des rançons, que la France affirme vertueusement ne pas payer, mais on n’est pas obligé de la croire, celui de la piraterie finançant le djihad des shebab somaliens, mais aussi, dans les pays arabes, et comble de cynisme : la jizya, payée par les dhimmis ; censée leur donner droit à la protection, elle est le plus souvent utilisée pour financer les achats d’armes et rémunérer les combattants »… dont l’objectif est l’extermination des chrétiens. Comme on l’a encore vu le 11 décembre au Caire où un attentat à la bombe revendiqué par l’Etat islamique a massacré plus de vingt-cinq Coptes orthodoxes en pleine messe dominicale !

    Dans ce livre fourmillant de renseignements et de chiffres puisés aux meilleures sources, Jean-Paul Gourévitch ne se borne pas à disséquer les sources de l’argent sale et surtout salement utilisé par les partisans d’un Califat à vocation universaliste : il étudie également les zones géographiques les plus touchées par l’islamisme de combat, soit l’Indonésie, l’Asie centrale, le Moyen-Orient, la Corne de l’Afrique, l’Afrique subsaharienne et le Maghreb, en particulier l’Algérie, rongée par le chômage et la corruption et « engluée dans une culture de guerre qui conjugue islamisation et moralisation » – mais le Maroc n’est pas indemne, qui serait « le pays le plus vulnérable de l’axe méditerranéen » car « la mouvance islamique s’y nourrit du mal-être d’une population dont près de la moitié vit au-dessous du seuil de pauvreté » et qui est « tentée par le retour au fondamentalisme, surtout dans les villes où la pauvreté attise la haine ».

    Or, c’est de la trop prolifique Afrique subsaharienne, du Maghreb et maintenant d’Erythrée ou de Somalie que viennent la plupart de nos immigrés et des actuels migrants qui, déçus dans leurs rêves d’Eldorado européen, se tournent vers les imams exacerbant leurs rancœurs et/ou sombrent dans la délinquance, ce qui les conduit en prison où la propagande ultra-islamiste fait rage. Envoyés au trou pour vols, trafic de haschich ou outrages à « personne dépositaire de l’autorité publique », nombre de petits voyous, à peine élargis, ambitionnent de se sublimer en « soldats du Califat » comme le montre l’auteur en étudiant « les étapes de l’itinéraire » vers le Djihad. Etapes facilitées par le tentaculaire et protéiforme islamo-business et par l’énorme flux de capitaux qu’il engendre.

    « J’étais pas au courant que c’étaient des terroristes ! », de Philippe Herlin

    C’est cette phrase, on s’en souvient, qui avait rendu célèbre Jawad Bendaoud, logeur à Saint-Denis d’Abdelhamid Abaaoud, le responsable opérationnel des attentats de novembre 2015 à Paris, qu’il prétendait avoir hébergé pour la seule raison qu’on lui avait « demandé de rendre service ». Le bonhomme était-il le crétin qu’il prétendait être ou le complice déterminé des terroristes islamistes ?

    Ce qui est sûr, c’est que Jawad avait suivi « l’itinéraire » décrit par Jean-Paul Gourévitch puisque, avant même sa majorité, il avait trucidé en 2006 3-Herlin.jpg« d’un coup de tranchoir en plein thorax » un autre jeune pour une sombre histoire de téléphone volé. Après un réquisitoire très mesuré de l’avocat général Haffide Boulakras expliquant que le trancheur avait « porté volontairement un coup », certes, mortel, « mais sans l’intention de tuer », il s’en tira avec huit ans de prison qu’il ne fit qu’à moitié, pour se livrer ensuite à divers petits trafics.

    Ce qui est sûr aussi est qu’en jouant les naïfs en 2015, Jawad pratiquait en virtuose la taqiya qui, trouvant sa source dans le Coran, « permet et justifie le mensonge et la tromperie, spécialement quand le musulman se trouve en situation de faiblesse ». Philippe Herlin consacre de longs développements à la taqiya, à juste titre puisqu’elle explique pourquoi tant de terroristes s’étant illustrés ces deux dernières années étaient considérés par leur voisinage comme de bons garçons parfaitement intégrés, levant le coude, courant les filles (ou les garçons, comme le Tunisien Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’exterminateur de la Promenade des Anglais à Nice) et que nul n’aurait pu soupçonner de radicalisation.

    Sur les six à quinze millions de musulmans qu’abrite la France selon les différentes sources, combien cachent ainsi leur jeu de mort ? Notre auteur se réfère à juste titre aux dernières élections tunisiennes, à l’occasion desquelles, dans les deux circonscriptions de France, les Tunisiens installés chez nous et les binationaux ont accordé au parti islamiste Ennahda jusqu’à 33,70% des voix. Il cite également un sondage britannique assez terrifiant selon lequel « quatre musulmans sur dix souhaitent que la charia soit instaurée dans les zones où ils sont majoritaires » au Royaume-Uni.

    « Peut-on vivre avec ces gens-là ? », s’interroge-t-il, « La réponse est évidemment négative. » Mais comment, loin « de l’amalgame et de la peur de l’amalgame », régler le problème ? « Par la loi […] Une loi qui criminalise ce qui ne l’est pas, ou insuffisamment, c’est-à-dire tout ce qui relève de l’islamisme au sens large […] Il ne s’agit pas d’une épuration ethnique mais d’une épuration judiciaire, oui », nécessairement à l’échelle européenne puisque le problème se pose à tout le continent. Ce qui est « peut-être un mal pour un bien car voilà qui permettrait de resserrer les liens entre toutes les nations européennes pour en faire une force inexpugnable ».

    Utopique ? Irénique ? Chimérique ? Peut-être, mais Philippe Herlin n’est pas un songe-creux. Il est économiste de profession, ce qui ne l’empêche pas d’écrire d’une plume si alerte que ses arguments portent.

    Camille Galic 15/12/2016

    Jean-Paul Gourévitch, L’islamo-business, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 2016, 210 pages.

    Philippe Herlin, J’étais pas au courant que c’étaient des terroristes ! Ed. de Paris/Max Chaleil, 2016, 72 pages. Site de l’auteur : www.philippeherlin.com.

    http://www.polemia.com/un-peu-dislamologie-pour-2017/

  • 2 mois après la fermeture de la Jungle de Calais, les immigrés reviennent

    Dispersés à travers la France après le démantèlement de la « Jungle » de Calais, les expulsés sont en train de revenir petit à petit. Le quotidien britannique The Independent, qui a mené l’enquête, affirme même qu’il y a au moins six camps sauvages nouvellement installés dans les zones rurales du Nord-Pas de Calais, abritant chacun des dizaines de réfugiés, et attirant chaque semaine davantage de candidats au départ vers le Royaume-Uni.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html