islamisme - Page 369
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Un spécialiste de l'islam dénonce la justice française !
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Un spécialiste de l'islam dénonce la justice française !
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Négociations de paix et indignations en Syrie pour stopper la défaite de nos alliés terroristes
Le monde politico-médiatique occidental et les USA critiquent violemment l’offensive des troupes syriennes et de leurs alliés russes contre les villes stratégiques de Madaya et d’Alep depuis décembre 2015, alors qu’il n’y avait eu aucune réaction ou information sur le siège de Deir Ezzor par l’État Islamique qui dure depuis 11 mois.
De même notre nouveau ministre des affaires étrangères n’hésite pas à parler de crime de guerre concernant les frappes russes alors que les écoles et hôpitaux détruits par nos alliés – et clients – saoudiens sont systématiquement ignorés.
Mais maintenant que les soldats de Bachar al Assad regagnent du terrain les gouvernements Européens s’inquiètent pour leurs alliés d’Al Qaida piégés à Alep et demandent, comme le faisait encore la semaine dernière Laurent Fabius au nom de la France « la levée de tous les sièges qui affament les populations et à l’arrêt des bombardements».Ce silence est surprenant de la part d’une presse toujours prête à passer en boucle des photos d’enfants immigrants noyés. Il y aurait dans le drame de cette ville martyre des images-chocs à publier, mais comme il s’agit d’une population loyale au président Bachar al Assad, comme pour le massacre des chrétiens Yazidis, cela ne représente aucun intérêt pour nos journalistes et politiques.
Après tout, comme l’avait aussi déclaré notre ministre des affaires étrangères en 2012 « Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur la terre » et cela visiblement s’applique aussi à ses partisans. Vous ne verrez donc jamais comme dans le journalLibération de ce mardi 16 février sur Alep une couverture et un reportage de 4 pages sur les massacres commis contre les populations loyalistes. Seuls quelques journaux étrangers osent publier de témoignages qui sortent de la propagande officielle.Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, international, islamisme, magouille et compagnie 0 commentaire -
« Comme à la veille de la Première Guerre mondiale »
Initiée par le président socialiste du parlement européen, Martin Schulz validée avec bienveillance par « la justice » alors aux ordres de Christiane Taubira, la persécution judiciaire du FN, en l’espèce l’abracadabrantesque enquête ouverte sur les assistants parlementaires des députés européens frontistes, s’est poursuivie hier. Bruno Gollnisch présent sur place pour une réunion l’a constaté «avec effarement», le siège du FN à Nanterre a été perquisitionné par une vingtaine de policiers mais aussi les bureaux de Jean-Marie Le Pen et les domiciles de certains assistants ou ex assistants parlementaires. Rappelons l’objet, le prétexte du courroux de nos adversaires et de ce déploiement de force en pleine menace terroriste et état d’urgence: lesdits assistants sont «soupçonnés d’œuvrer au bénéfice exclusif du FN en France, alors qu’ils sont rémunérés par l’institution européenne».
Une manière aussi pour le pouvoir d’assimiler le FN aux affaires qui éclaboussent toujours la droite avec la nouvelle mise en examen mardi de Nicolas Sarkozy pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Pour ne rien dire du dernier rapport accablant de la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France, traitant de la gestion de la ville de Levallois-Perret par le très républicain couple Balkany qui fait état, dans cette commune la plus endettée de France (par habitants), d’un «oubli» de 117 millions d’euros dans les comptes entre 2007 et 2013…
Un sujet qui paraît anecdotique après le nouveau sanglant attentat, attribué immédiatement aux kurdes ou aux islamistes, qui vient d’endeuiller Ankara (Turquie), à quelques heures du sommet, de nouveau désigné comme « crucial » qui réunira aujourd’hui à Bruxelles les 28 dirigeants des pays européens et s’achèvera demain.
Il y sera traité bien évidemment de la manière de stopper les velléités d’indépendances des uns et des autres sous la pression des opinions publiques de plus en plus anti-bruxelloises. Plus spécifiquement et officiellement, de la manière d’éviter le départ du Royaume-Uni de l’UE (Brexit) par la satisfaction éventuelle des exigences britanniques (restriction des prestations sociales aux ressortissants européens travaillant en Grande-Bretagne, meilleur contrôle sur la gouvernance économique bruxelloise pour les Etats qui ne sont pas dans la zone euro…) avant le référendum prévu outre-manche cet été…
Présidant ce sommet en tant que président du Conseil européen, l’ex Premier ministre polonais Donald Tusk a (sur)joué la carte de la dramatisation : «Nous avons des divergences sur certains points politiques et je suis parfaitement conscient qu’il sera difficile de les surmonter(…). Après mes consultations ces dernières heures, je dois l’avouer franchement: il n’y a toujours pas de garantie que nous parviendrons à un accord.»
C’est en fait la possibilité offerte au peuple de donner son avis qui fait craindre le pire au très atlantiste M. Tusk : le Brexit selon lui « remet aussi en question l’avenir de l’Europe. Je crains que ce référendum ne devienne un modèle très attrayant pour certaines personnalités politiques qui souhaitent atteindre des objectifs personnels et internes. En réalité, j’en connais déjà certains qui copient ce modèle pour souligner leur indépendance vis-à-vis de Bruxelles.»
Autre question essentielle qui sera débattue lors de ce sommet, et elle l’est particulièrement pour les peuples européens qui se détournent de cette Union européenne là, celle des flux migratoires, «exode» de migrants en direction de l’Europe qui pourrait durer «des années» pronostiquait Donald Tusk.
Face à des opinons publiques vent débout et qui constatent le cauchemar que vit actuellement l’Allemagne et les Allemands, les gouvernements européens ne se sont pour l’instant répartis que 500 réfugiés sur le total de 160 000 qu’ils avaient promis de se «distribuer» l’été dernier. C’est aussi l’avantage pour nos compatriotes d’avoir un FN premier parti politique de France, les socialistes au pouvoir ont reculé et n’ont pas osé adopter le principe défendu par Angela Merkel d’un « mécanisme permanent de répartition » des immigrés, en coopération avec laTurquie!
C’est pourtant encore et toujours l’agitation des peurs, la carte du chantage sur le thème « c’est nous ou le chaos » qui est brandie par les européistes qui martèlent qu’hors cette UE bruxelloise mortifère il n’y a point de salut.
Dans ce domaine, M Tusk est passé maître. Discourant devant les responsables locaux du Comité des régions à Bruxelles le 10 février il affirmait ainsi : «Je suis tout à fait conscient que la crise de la migration et le débat sur le Brexit reviennent à se demander comment survivre dans notre tradition de démocratie libérale. Comment survivre au radicalisme et à l’extrémisme», « Je ne veux pas faire dans le sensationnalisme, mais vous voyez ce que je veux dire. « Nous sommes comme à la veille de la Première Guerre mondiale. C’est vraiment une analogie parfaite, selon moi ».
Peut-être (quand bien même la menace n’est pas celle d’un affrontement entre Européens) mais la faute à qui ? Certainement pas de ceux qui ont avert,i depuis des décennies, sous les quolibets et les ricanements, de l’aveuglement de nos élites devant les des dangers d’un radicalisme,instrumentalisé par les adversaires de notre continent, de notre civilisation , dirigé contre les nations européennes et porté par une vague migratoire, démographique sans précédent
« C’est facile de rejeter la faute sur l’UE dans cette crise» disait encore le président du Conseil européen. « Je crains que ce soit l’instrument le plus utile pour les eurosceptiques, qui veulent prouver à quel point l’UE est vulnérable aujourd’hui ».
Monsieur Tusk se trompe. Ce n’est pas faire preuve de facilité mais de lucidité que de dénoncer les travers d’une construction bruxelloise dont le FN a été le premier a percevoir les failles, les dangers, les travers et le totalitarisme latent s’exerçant envers les défenseurs des patries et des peuples libres. Députés nationaux, patriotes, souverainistes contre lesquels Martin Schulz affirmait en 2007 qu’il fallait dresser « un cordon sanitaire».
Elus frontistes qui continueront à clamer haut et fort leur refus des évolutions européistes, de l’inféodation de nos souverainetés et indépendances nationales à Big brother. Ce que le think tank d’obédience socialiste Europanova avouait avec plus de franchise que les dirigeants des partis bruxellois : « Malgré une dynamique chaotique, l’Europe demeure le seul laboratoire concret d’une future gouvernance mondiale… ».
http://gollnisch.com/2016/02/18/comme-a-la-veille-de-la-premiere-guerre-mondiale/
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JT du Mercredi 17 fevrier 2016 : Islam / La laïcité bafouée dans les hôpitaux
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L’église polonaise défie gauchistes et musulmans !
Voilà une église qui ne parle pas la langue de bois , prête à en découdre avec les gauchistes et les musulmans.
Ce jeune prêtre harangue une foule qu’on aimerait bien voir en Europe de l’Ouest… Il est sûr que le salut viendra de l’Est, ils viendront épauler les patriotes contre l’invasion !
Pologne : une foi catholique inoxydable !
Un lecteur et ami (merci G. P. !) nous a signalé cette courte vidéo de prélude à la Marche pour l’Indépendance qui s’est déroulée à Varsovie le 11 novembre dernier. Une vidéo qui a été vue près de 400 000 fois et qui nous permet d’entendre le discours “tonique” d’un jeune prêtre polonais, le Père Jacek Międlar qui électrise littéralement une foule de patriotes catholiques polonais estimée à 170 000 personnes ! Cela vaut la peine d’être vu et écouté. C’est en polonais, bien sûr, mais ceux d’entre vous qui comprennent l’anglais peuvent suivre avec les sous-titres, sinon nous avons une traduction rapide depuis la version anglaise – sous la vidéo – des propos du prêtre. Décapant… Le prêtre a une page Facebook qui n’est pas mal non plus…
« La gloire soit à Jésus-Christ et à son saint Évangile.
Mes bienaimés, les ennemis de la patrie et les ennemis de l’Église sont furieux aujourd’hui parce qu’ils voient une énorme, une colossale armée de patriotes, une armée de nationalistes, une armée de soutiens qui ont dans le cœur [la devise nationale polonaise] “Dieu, Honneur, Patrie” et qu’ils sont prêts à leur offrir leurs vies. Mais je suis plus que convaincu que la propagande gauchiste fera de son mieux pour nous détruire, pour détruite l’Église, pour détruire la nation polonaise. Nous ne les laisserons pas faire. Nous sommes l’Église militante. Nous sommes les guerriers de la grande Pologne. Ils ne sont même pas conscients que plus ils nous attaquent, et plus notre fierté grandit !
Mes bienaimés, nous ne craignons pas les musulmans pacifiques, mais ils ne sont qu’une minorité. Nous craignons les fondamentalistes. Nous ne voulons pas de la violence, nous ne voulons pas d’agression au nom d’Allah… Nous devons nous y opposer. Nous ne voulons pas de la haine qu’il y a dans le Coran, dans la sourate 5 [contre les juifs et les chrétiens], mais nous voulons l’amour et la vérité de l’Évangile ! Nous voulons combattre avec le glaive de l’amour et de la vérité, un combat auquel nous appelle l’apôtre saint Paul au 6ème chapitre [de l’épître] aux Éphésiens [6, 14-17]. L’Évangile et pas le Coran !
L’agression gauchiste et musulmane contre tout ce qui est chrétien et national nous fait très peur… Mais nous avons peur aussi que notre frayeur se transforme en haine. Et nous, comme chrétiens, nous ne devons pas permettre que cela arrive. C’est pourquoi nous, les chrétiens, nous voulons le dialogue. Mais personne ne veut discuter avec nous, au lieu de cela on nous traite de fascistes, de racistes, de xénophobes et de chiens d’infidèles. Nous ne le tolérons pas. Nos ne voulons pas nous battre avec le marteau qu’ils essaient de nous mettre dans les mains. Nous voulons combattre avec le glaive de la vérité. Avec le glaive de l’amour ! Avec la parole de l’Évangile. Avec le glaive qui est Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Dieu vivant ».
http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/video/pologne-une-foi-catholique-inoxydableLien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, islamisme, religion, tradition 0 commentaire -
Le syndrome de Paris
Le syndrome du voyageur est un trouble psychique généralement passager que rencontrent certaines personnes confrontées à certains aspects de la réalité du pays visité, par exemple l'abondance d'œuvres d'art (syndrome de Stendhal), de symboles religieux (syndrome de Jérusalem), etc.Le syndrome du voyageur est différent du voyage pathologique au cours duquel un sujet entreprend un voyage motivé par un contexte psychiatrique. Le syndrome de Paris toucherait plus particulièrement les touristes japonais (d'après les dires des psychiatres de l'Hôtel-Dieu), qui, ayant une vision idéalisée de la ville (le Paris de la Nouvelle Vague ou d’Amélie Poulain), sont très déçus par la réalité et déstabilisés par le fossé culturel existant entre la France et le Japon.Philippe Adam auteur du Syndrome de Paris, affirme qu’on « rend assez mal aux Japonais l’affection qu’ils portent pour la France. ». La nouvelle de Philippe Adam a fait l’objet d’une adaptation au cinéma par la réalisatrice japonaise Saé Shimaï (島井佐枝) en 2008. Ce film a été projeté au Festival de films de femmes de Bruxelles, Elles Tournent, en 2009.Le terme "syndrome de Paris" n’est pas récent et se retrouve dans un ouvrage paru il y a 20 ans et écrit par le Docteur Hiroaki Ota, psychiatre de l’Hôpital Sainte Anne à Paris. Il y analysait le trop fort décalage entre l’image que se font les Japonais de la France et la réalité. Les magazines japonais consacrés à Paris idéaliseraient la capitale. Le docteur Ota est le premier à avoir ouvert une consultation spécialisée pour les Japonais, et cela depuis la fin des années 80. Le comportement et le langage démonstratifs des Français sont parmi les éléments les plus insupportables aux yeux des Japonais. Exprimer ouvertement son point de vue, interrompre son interlocuteur, être en désaccord et le faire savoir sont des attitudes contraires à l’éthique japonaise.Le roman Stupeur et Tremblements d’Amélie Nothomb, et les codes hiérarchiques japonais qu’elle décrit démontre la difficulté pour un Japonais de s’immerger dans un monde où les comportements sont différents des siens. Les femmes sont les plus touchées et supportent mal l’attitude de certains Français. Le syndrome peut aller dans de rares cas jusqu’à l’hospitalisation et le rapatriement. Eriko Thibierge-Nasu, psychanalyste explique que « la revendication et la subjectivité sont vécues comme des agressions par les Japonais. Extérioriser un avis, dire ouvertement « je ne suis pas d’accord », c’est quelque chose qu’ils ne comprennent pas. »Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, insécurité, islamisme 0 commentaire -
Histoire de guerre : un sniper britannique abat un djihadiste à 1200 mètres
Positionné à une distance de 1 200 mètres, un sniper de l’armée britannique a réussi le prodige d’abattre d’une seule balle un djihadiste du groupe Etat islamique dans une zone désertique située au nord de la Syrie, comme le rapporte Direct Matin. « Sa tête était là et puis plus rien, elle avait explosé dans la minute », a rapporté un témoin cité par plusieurs médias anglo-saxons. Les faits se seraient produits il y a une quinzaine de jours.
Selon le Daily Express, cité par le quotidien gratuit, l’arme utilisée par le soldat serait un fusil de fabricationn israélienne. Equipée d’un dispositif spécial, l’arme est connue pour être particulièrement silencieuse et aucun flash ne s’échappe du canon, lui assurant une effacité redoutable et redoutée.
Comble de la situation, le djihadiste « décapité » sur le coup était visiblement lui-même en train d’enseigner, à de nouveaux disciples, les techniques de décapitation utilisées par le groupe terroriste.
Un sniper tue un bourreau de Daesh d'une seule… par direct-matin -
Conférence sur la sécurité à Munich ou chronique de l’impuissance occidentale
(NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
Fondée, en 1963, afin de permettre à des ministres, à des députés ou encore à de hauts responsables militaires d’échanger sur les problèmes de politique étrangère et de défense auxquels les États-Unis et l’Europe sont confrontés, la conférence de Munich sur la sécurité a eu lieu le WE dernier.Le début de la conférence a été marqué par une signature d’un accord sur la situation syrienne entre le secrétaire d’État américain John Kerry et le ministre des Affaires étrangères russes Sergueï Lavrov.
Tout à fait, mais il faut être prudent sur l’application de l’accord : il ne s’agit nullement d’un cessez-le-feu, mais plus d’une cessation des hostilités. En effet, le caractère définitif de l’arrêt du conflit n’est pas prévu par l’accord. Selon le texte, cet arrêt des combats interviendra après confirmation par le gouvernement syrien et l’opposition ; une perspective qualifiée par beaucoup d’ambitieuse.Les chances de réussites de cet accord ne paraissent donc pas très élevées…
D’autant plus que même les signataires n’y croient pas vraiment. Côté américain on craint l’inaction russe. Côté russe on dénonce les divergences de discours entre le Pentagone et le département d’État. M. Lavrov a conclu « Tout cela veut dire que les États-Unis ne vont pas cesser leurs frappes aériennes, mais que la Russie doit arrêter les siennes. C’est malheureux, mais ça signifie que cet accord de Munich sera impossible à réaliser, et ce sera la faute des Américains ».L’autre sujet de tension a été les propos de Manuel Valls sur l’accueil des migrants
En effet, celui-ci a indiqué que la France ne pourrait pas accueillir plus de 30 000 demandeurs d’asile. Sur le fond, les propos du Premier ministre n’ont pas surpris : les Allemands savent que la France ne veut pas accueillir plus de réfugiés, mais la forme est jugée inconvenante par l’entourage d’Angela Merkel.Peut-on donc dire que tout a divisé lors de cette conférence ?
Tout sauf le constat clinique : nous n’avons jamais été aussi peu en sécurité.Pour aller plus loin, peut-on dire que la Russie et les États-Unis sont dans une seconde guerre froide ?
En effet, James Clapper, le patron du renseignement américain, a déclaré qu’il était possible que les États-Unis et la Russie retrouvent une guerre froide. Il considère que la Russie a développé un projet de missiles croisière en violation du traité des forces nucléaires. Tout comme pendant la guerre froide, les États-Unis se servent de l’OTAN et de théâtres extérieurs pour intervenir indirectement. À ce titre, on peut rappeler que les ministres de la Défense de l’OTAN ont annoncé que l’OTAN allait renforcer sa présence militaire en Europe de l’Est afin de minimiser le risque d’une nouvelle annexion par la Russie.Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, international, islamisme 0 commentaire -
Syrie : la tension monte entre la Turquie et la Russie
Les forces kurdes de Syrie se sont emparées lundi de la plus grande partie d'un bastion rebelle dans le nord de la Syrie en dépit des bombardements de laTurquie, engagée dans une escalade verbale avec la Russie.
La Russie, principale alliée du régime de Bachar el-Assad, a dénoncé les "actions agressives" de la Turquie qui s'apparentent, selon elle, à un "soutien non voilé au terrorisme international". Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a répliqué en accusant la Russie de se comporter "comme une organisation terroriste" en Syrie où elle mène, au même titre que les djihadistes du groupe État islamique des "attaques barbares contre la population civile". Si elle continue, "nous lui opposerons une riposte extrêmement résolue", a-t-il averti.
L'armée turque a pilonné, pour le troisième jour consécutif, des positions des forces kurdes à proximité de la frontière syro-turque dans la province septentrionale d'Alep. Malgré ces tirs, les Kurdes continuent à progresser depuis l'ouest de la province après avoir conquis plusieurs localités aux mains de groupes insurgés, ainsi que de l'aéroport de Minnigh. Ils ont pris le contrôle de 70 % de Tall Rifaat, un des trois derniers grands bastions rebelles dans la province. Ils se sont emparés du sud et de l'ouest et les combats de rue faisaient rage lundi dans les nord et le nord-est de cette petite ville tenue par des islamistes soutenus par la Turquie et l'Arabie saoudite.
Les Kurdes veulent relier les zones qu'ils contrôlent dans le nord de la Syrie afin de créer une région autonome unifiée, ce qui exaspère la Turquie, qui préfère s'en prendre aux Kurdes qu'à l'Etat islamique. Les Kurdes contrôlent les trois quarts des 800 kilomètres de frontière et avancent vers le territoire tenu par les membres du groupe État islamique dans l'est de la province d'Alep. Malgré les appels lancés par Washington et Paris à y mettre fin, la Turquie a prévenu que ces bombardements allaient se poursuivre, notamment pour empêcher les Kurdes de prendre Azaz, une ville située à une dizaine de kilomètres de la frontière.
De son côté, l'armée syrienne encercle désormais presque totalement les quartiers rebelles d'Alep. Mgr Georges Abou Khazen, vicaire apostolique d’Alep en Syrie, s'inquiète.