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islamisme - Page 373

  • "Déchoir un djihadiste de sa nationalité ? C'est déjà possible en 15 jours"

    En plein débat sur la déchéance de nationalité, Charles Prats, magistrat et membre du Conseil supérieur de la formation et de la recherche (CSFRS), explique auFigaro que la déchéance de nationalité existe déjà dans le droit français, et qu'un nouveau texte ne ferait que la rendre plus difficile à prononcer.

    [...] "Le Parlement examine, depuis vendredi, la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité. Pourquoi jugez-vous ce texte inutile, voire contre-productif?

    Charles Prats.- Inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution ne semble pas nécessaire juridiquement parlant. En effet, tant la «déchéance» de nationalité que la «perte» de nationalité existent déjà dans le droit français. Ce sont les articles 25 et suivants du code civil, ainsi que les articles 23-7 et 23-8 du même code qui les prévoient. Cette possibilité existe dans le droit français depuis 1791. Il n'y a donc pas novation, juridiquement parlant. Au contraire, on pourrait paradoxalement aboutir à une situation nouvelle beaucoup moins sévère que l'état actuel du droit, voire empêcher concrètement de déchoir de la nationalité française des terroristes aujourd'hui poursuivis, alors qu'ils encourent actuellement cette sanction.

    Comment cela?

    Le projet de loi constitutionnelle encadre plus restrictivement la déchéance de nationalité. Aujourd'hui, concrètement, l'article 25 du code civil énumère les différents cas où les bi-nationaux peuvent être déchus de la nationalité française: s'ils sont condamnés pour crime ou délit de terrorisme, d'atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, ou encore s'ils se sont livrés au profit d'un état étranger à des actes incompatibles avec la qualité de français et préjudiciables aux intérêts de la France. Le projet de réforme constitutionnelle, s'il étend la déchéance à l'ensemble des Français, la restreint aux seules infractions pénales constituant une atteinte grave à la vie de la Nation. Et l'avant-projet de loi d'application qui circule modifie profondément le champ d'application de la déchéance de nationalité. En effet, le projet de futurs articles 25 du code civil et 131-18-1 du code pénal limite la future déchéance de nationalité aux seules atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation qualifiées de crimes ou de délits punis de 10 ans d'emprisonnement. Le champ d'application de la déchéance de nationalité serait donc bien plus restreint qu'aujourd'hui.

    Vous soulignez également une «judiciarisation» de la déchéance de nationalité, qui changerait la nature de cette sanction.

    Effectivement, dans le régime «administratif» actuel, le gouvernement tire les conséquences d'une condamnation judiciaire pour prononcer une déchéance de nationalité. Alors que dans le régime «judiciaire» qui pourrait voir le jour, la déchéance de nationalité deviendrait une peine pénale. Ce qui aurait des conséquences très importantes.

    Lesquelles par exemple?

    Une déchéance de nationalité entendue comme une peine pénale pourra toujours faire l'objet d'une réhabilitation: soit par la justice dix ans après la condamnation (comme le prévoit l'avant-projet de loi), soit de façon automatique au bout de quarante ans, en application des règles de droit pénal. Et le gouvernement ne pourra pas s'y opposer puisqu'il s'agira d'une décision juridictionnelle. C'est certainement un progrès en termes de respect des droits fondamentaux. Mais il faut bien l'expliquer aux citoyens afin d'éviter tout malentendu dans quelques années.[...]

    En vous appuyant sur le droit actuel, vous estimez que le gouvernement pourrait déchoir tout djihadiste français en quinze jours sans qu'une condamnation soit nécessaire.

    Tout à fait. Juridiquement il ne s'agit pas d'une «déchéance de nationalité» mais d'une «perte de nationalité». Cependant, le résultat reste le même. Le droit permet aujourd'hui de retirer la nationalité française à tous les individus prêtant leur concours d'une manière ou d'une autre à Daech, qu'ils soient binationaux ou seulement français. Et ce, sans même qu'il n'y ait besoin d'une condamnation judiciaire pour acte de terrorisme.

    Comment est-ce possible?

    En s'appuyant sur le code civil, tout simplement. Dans son article 23-8, il dispose que tout Français qui occupe «un emploi dans une armée ou un service public étranger, ou dans une organisation internationale dont la France ne fait pas partie ou plus généralement leur apportant son concours», perd la nationalité française s'il poursuit ses activités malgré «l'injonction qui lui en aura été faite par le gouvernement». Le cas échéant, la sanction est notifiée à l'intéressé par décret en Conseil d'État, à l'issu d'un délai fixé par l'injonction, délai qui ne peut être inférieur à quinze jours. Et dans l'hypothèse où l'avis du Conseil d'État serait défavorable, la mesure peut être prise «par décret en conseil des ministres».

    Cette sanction est donc applicable à tout Français qui «apporte son concours à Daech».

    Tout à fait. Tout djihadiste français est concerné, qu'il soit en Syrie, Libye ou Afrique subsaharienne, puisque l'État Islamique correspond en tout point à une force armée étrangère au regard du droit militaire. Tout un chacun peut constater dans les médias que Daech remplit effectivement les critères édictés par les conventions de Genève et ses protocoles additionnels. Si l'on considère dès lors que tout djihadiste français engagé auprès de l'État Islamique peut se voir retirer la nationalité française, qu'il soit binational ou pas, la procédure à suivre est relativement simple et surtout très rapide: avis informatif d'injonction publié au Journal officiel puis, à l'expiration du délai prévu par l'injonction, perte de la nationalité française déclarée par décret motivé pris selon les formes prévues. La personne visée peut évidemment faire valoir ses arguments avant la décision. Et ensuite exercer un recours devant le Conseil d'État dans les deux mois, classiquement.

    En quoi cette solution est bien plus efficace en matière de lutte antiterroriste?

    Elle est plus efficace car elle ne nécessite pas de condamnation judiciaire préalable. Sans toucher à la Constitution ni modifier la loi, l'exécutif a donc à sa disposition ce dispositif «préventif» qui lui donne la possibilité de faire perdre leur nationalité aux djihadistes français de Daech pour lesquels les services de renseignement disposent des éléments.[...]

    Mais la France peut-elle créer des apatrides?

    Dans l'état du droit actuel, il n'y a aucune impossibilité juridique à créer des apatrides en l'espèce. Le premier ministre a annoncé que la France allait ratifier la convention ONU de 1961, qui proscrit la possibilité de rendre une personne apatride. Mais la France l'a signée en se réservant le droit de créer des apatrides en cas d'atteintes particulièrement graves. Le terrorisme en fait évidemment partie. La Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, et notamment le principe du droit au respect de la vie familiale, pourrait éventuellement faire obstacle à ce qu'un français soit déchu de sa nationalité s'il n'en possède pas une autre. Mais les dispositions de l'article 15 de la Convention permettent d'en suspendre partiellement son application «en cas de guerre ou en cas d'autre danger public menaçant la vie de la nation». Ce qui est le cas de la France, en état d'urgence depuis les attentats du 13 novembre. La violation éventuelle de ces dispositions de la Convention européenne des droits de l'Homme ne semble donc pas invocable en cas de décision de retrait de la nationalité française prise avant la fin de l'état d'urgence. Reste à déterminer si une telle mesure est conforme à la Constitution. Selon mon analyse, la gravité des faits motivant une perte de nationalité et l'existence de cette possibilité dans le droit français depuis 1791 laisse présumer qu'elle n'est pas fondamentalement contraire au bloc de constitutionnalité... Surtout si la déchéance de nationalité vient à être inscrite dans notre texte fondamental!Il ne semble donc pas y avoir d'obstacle de droit à ce que la France, pour sanctionner des terroristes, en fasse des apatrides."[...]

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/d%C3%A9choir-un-djihadiste-de-sa-nationalit%C3%A9-cest-d%C3%A9j%C3%A0-possible-en-15-jours.html

  • Vous défendez la patrie ? Répression

    Après l'arrestation du général Piquemal, les habituels sbires de Manuel Valls s'en sont donné à coeur joie :

    Arrestation du général :

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    Et hop les gaz :

    Capture d’écran 2016-02-06 à 17.16.40

    Capture d’écran 2016-02-06 à 17.18.30

    Michel Janva

  • En France, des associations et groupuscules veulent copier Pegida

    À l'appel de l'organisation anti-islam née en Allemagne, des rassemblements sont prévus dans 14 pays ce week-end, y compris en France.
    «Les Européens patriotiques contre l'islamisation de l'Occident»: c'est la signification en allemand de l'acronyme Pegida, le mouvement anti-islam et anti-immigration né à Dresde. Chaque lundi dans cette ville de la Saxe, plusieurs centaines de militants se retrouvent pour manifester, à grand renfort de drapeaux allemands, contre «l'islamisation» et la politique migratoire d'Angela Merkel, jugée laxiste. Selon Der Spiegel, certains membres fondateurs de ce collectif sont issus de groupuscules nationalistes. «Nous sommes le peuple», crient-ils lors de leurs déambulations nocturnes.
    Ces militants surfent sur l'actualité. La crise migratoire, les attentats de Paris, et plus récemment les violences sexuelles à Cologne sont convoqués dans les slogans pour mieux brocarder le processus d'«islamisation de l'Europe», qui se développe, selon eux. Mais en dehors des frontières de Dresde et des réseaux sociaux, Pegida reste un mouvement confidentiel.
    En France, des groupuscules, petits partis et associations s'emparent des mêmes idées et sont en lien avec l'organisation allemande. L'association Pegida France a été créée en juillet 2015, selon son président, Loïc Perdriel, un Normand de 25 ans. Celui qui se revendique «islamophobe» tente de fédérer sur les réseaux sociaux et aimerait voir des rassemblements hebdomadaires se former en France, comme en Allemagne. D'après lui, plusieurs membres de l'association française ont déjà manifesté à Dresde, et une délégation française s'y rendra samedi pour rencontrer les responsables et envisager des futures collaborations. L'influence de Pegida France est toutefois à nuancer. «Je n'ai pas le sentiment que Pegida en France existe, les gens ont peur de s'afficher dans la rue», constate Christine Tasin, présidente de Résistance Républicaine, association pourtant proche de Pegida.
    Ces dernières semaines, les tentatives d'organiser un mouvement similaire à celui en Allemagne - et notamment fin janvier à Paris où une manifestation a été interdite - ont échoué.
    En France, ce sont notamment les associations Résistance Républicaine et Riposte Laïque qui entendent «unir les forces patriotes». Elles ont ainsi relayé la tenue ce week-end, 6 et 7 février, des «Journées européennes» de mobilisation contre «l'invasion migratoire et l'islamisation».
    À Saint-Brieuc et Calais, les manifestations ont été interdites par les autorités. «Que quelques personnes ne puissent pas exprimer leur solidarité avec les Calaisiens alors qu'il y a des manifestations des No Borders, ça n'a pas de sens!», déplore Christine Tasin, présidente de Résistance Républicaine, qui dénonce un «système stalinien totalitaire». La militante, qui se dit «de gauche», assure que les manifestants seront quand même dans la rue. «La fête aura belle et bien lieu (sic)», annonce Loïc Perdriel, président de Pegida France, sur Facebook. Il convoque un rassemblement devant la gare, puis un défilé, pour réclamer l'évacuation des camps de migrants. «Je me bats pour une cause: mon pays», affirme-t-il au Figaro.
    À Bordeaux, le rassemblement, organisé en «soutien aux femmes allemandes violées» est maintenu, devant le consulat d'Allemagne. À Montpellier, la Ligue du Midi appelle à un rassemblement devant la préfecture. À Paris, la manifestation a été transformée en journée débat, dimanche, à Rungis, pour contourner le risque de l'interdiction préfectorale. Plusieurs responsables d'associations et mouvements vont se succéder à la tribune, devant quelques centaines de personnes, comme l'espèrent les organisateurs. Renaud Camus, écrivain d'extrême droite, sera présent, comme Karim Ouchikh, représentant du SIEL. «Nous souhaitons créer un point de convergence, un rendez-vous pour ceux qui considèrent que la question de la submersion migratoire et du refus de la colonisation est essentielle», explique Renaud Camus. «Pour nous Pegida n'est pas une obsession. Nous avons une orientation politique différente, car eux sont plus dans la contestation de l'islam par rapport à notre ligne qui refuse le remplacement, par quelque peuplement que ce soit, de notre civilisation», poursuit l'écrivain.
    Week-end chargé pour l'extrême droite puisque dans le même temps le Front national tiendra son séminaire, dans l'Essonne. Karim Ouchikh sera aux deux rendez-vous et entend bien «mettre les pieds dans le plat» avec les responsables du parti de Marine Le Pen, sur les questions identitaires, quand ces derniers se montrent frileux sur le mouvement Pegida. «Le FN est une réponse adaptée et crédible face à l'immigration incontrôlée et à l'islamisme. Un mouvement tel que Pegida en France n'apporterait rien de plus», se conforte Nicolas Bay, secrétaire général du parti frontiste.

    Mathilde Siraud Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVuZZAlyucsHAdcrU.shtml

  • Des terroristes dans des centres de réfugiés

    Ce n'est pas un mythe colporté par les radicaux d'extrême droâte :

    "La police allemande a annoncé jeudi trois arrestations lors d'une opération d'envergure visant des Algériens, dont certains vivaient dans des centres de réfugiés, soupçonnés de préparer un attentat à Berlin en lien avec l'organisation Etat islamique.

    [...] Selon l'agence DPA, l'un des Algériens aurait eu des contacts avec la mouvance islamiste belge et s'est rendu au moins une fois ces dernières semaines dans le quartier de Molenbeek, à Bruxelles, d'où sont originaires des auteurs des attentats du 13 novembre à Paris.

    [...] Outre le foyer d'Attendorn, un autre centre d'accueil de demandeurs d'asile a été perquisitionné à Hanovre (nord).

    Ces opérations policières interviennent alors qu'ont démarré en fin de matinée les festivités du carnaval dans une grande partie de l'ouest de l'Allemagne, notamment à Cologne, réunissant des dizaines de milliers de personnes. Des mesures de sécurité renforcées ont été déployées dans la région de crainte d'attentats ou de répétition des agressions de masse, notamment sexuelles, enregistrées à Cologne la nuit du Nouvel An. Ces violences avaient été attribuées pour une large part à des ressortissants de pays d'Afrique du Nord.

    Selon des médias allemands, le principal suspect dans l'opération de jeudi, un homme de 35 ans, est arrivé en Allemagne à l'automne, en empruntant la route des Balkans comme des centaines de milliers de migrants. Il avait été enregistré à son arrivée en Bavière. La police berlinoise a aussi indiqué quecertains suspects avaient tenté de se faire passer pour des Syriens. Ceux-ci sont presque sûrs d'obtenir un statut de protection en Allemagne contrairement aux Algériens."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Trump, ou la riposte du Renseignement US contre la corruption saoudienne des Etats Unis

  • L’armée arabe syrienne, appuyée par l’aviation russe, prépare la grande offensive

    L’armée arabe syrienne, qui ne disposait pas d’avions de reconnaissance ni d’images satellite, est désormais épaulée par l’aviation russe. Comme prévu, l’action combinée de ces deux forces commence à se faire sentir, un mois après le début de la seconde phase des opérations conjointes. L’essentiel du pays devrait être libéré d’ici la fin mars, y compris Alep. Il semble qu’une troisième phase se prépare au cours de laquelle la Russie et les États-Unis pourraient enfin joindre leurs efforts contre Daesh au Nord-Est de la Syrie.

    Conformément à l’accord conclu en vue d’un règlement pacifique de la guerre en Syrie, il a été créé un Groupe international de soutien pour la Syrie (ISSG : International Syria Support Group), qui comprend la Ligue arabe, l’Union Européenne, les Nations Unies et 17 États, dont les États-Unis et la Russie. Le cycle des négociations, qui a pris fin le 29 Janvier 2016 à Genève, n’ayant fait aucun pas en avant, est considéré comme un échec, en raison de l’attitude totalement non constructive de l’Arabie Saoudite, qui ignore la résolution 2254 de l’Onu et continue à soutenir le renversement du président élu Bachar el-Assad par la force [1]. En outre, tous les groupes terroristes composés d’étrangers, armés et soutenus par l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, qui ont envahi et ruiné la Syrie, veulent être représentés dans la nouvelle formule gouvernementale.

    Par conséquent, au cours des six prochains mois, il ne sera conclu aucun accord de cessez-le-feu et l’Onu devra entamer des négociations séparées avec le gouvernement syrien et les représentants des groupes soutenus par l’Arabie saoudite. La position de Riyad est d’autant plus incompréhensible, que la Russie bombarde régulièrement les positions de l’État islamique en faveur de l’Armée syrienne libre (ASL, créée par la France, armée par l’Arabie Saoudite et financée par les États-Unis et la Turquie), et que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a eu des réunions à Moscou avec des représentants de groupes armés et soutenus par l’Arabie saoudite.

    Fondamentalement, les États qui ont financé, armé et introduit en Syrie des groupes dans le but de renverser la République arabe syrienne, espéraient un changement dans l’équilibre des rapports de force pour en tirer parti. Mais ce blocage semble profiter uniquement à l’armée arabe syrienne fortement soutenue par l’aviation russe.

    Les bombardements de l’aviation russe ont visé jusqu’ici les dépôts d’armes et de munitions, des installations pour la fabrication d’explosifs, des dépôts de carburant, des parcs automobiles, des centres de commandement et de transmission des groupes armés en Syrie. Cela a eu pour effet la baisse jusqu’à 60-70 % de la capacité de combat des djihadistes, par la pénurie de munitions, l’incapacité à exécuter des manœuvres, de se coordonner et de communiquer entre eux.

    Parallèlement à ces missions, les Russes surveillent à haute altitude, 24 heures sur 24, la frontière syrienne avec la Turquie, la Jordanie, l’Irak et Israël, avec des avions de reconnaissance sans pilote. Ils ont ainsi réussi à traquer toutes les colonnes d’approvisionnement des djihadistes et à les neutraliser à 65 % n les bombardant.

    Les principales vulnérabilités restent toujours la frontière occidentale de la Syrie avec la Turquie, dans le gouvernorat d’Idlib, sur une longueur de 70 km, et le corridor nord Azaz-Jarablus, d’une longueur de 90 à 100 km, par lesquels affluent, à partir de la Turquie, des armes, des munitions et des recrues pour l’État islamique et d’autres groupes terroristes.

    Les bombardements de l’aviation russe ont également eu un effet psychologique sur les caractéristiques des opérations de combat des djihadistes en Syrie, les forçant à arrêter leurs offensives, et ne se préoccuper qu’à défendre leurs positions. Pour être en mesure d’attaquer, les djihadistes doivent créer un rapport de force supérieur à l’armée arabe syrienne, dans certaines directions. Cela n’est possible qu’avec de vastes manœuvres et une concentration des forces, facilement repérables par les avions de reconnaissance russes. Chaque fois que les djihadistes ont commis cette erreur, les bombardiers russes ont réagi rapidement et neutralisé la quasi-totalité des groupes islamistes en mouvement vers la concentration en cours.

    Suite à la stratégie mise en œuvre par la Russie, l’armée arabe syrienne a gagné une plus grande liberté d’action, matérialisée par de petites offensives qui ont abouti à la conquête des bastions des terroristes [2]. Le retrait des villes fortifiées par les islamistes a accru la mobilité des unités blindées syriennes qui ont imposé leur contrôle sur les voies de communication situées entre les localités occupées par les djihadistes. Elles ont réussi à encercler de nombreuses localités, soumises à des bombardements de l’aviation russe, avant de déclencher l’offensive terrestre.

    Par exemple, la zone du Nord des montagnes turkmènes, dans le gouvernorat de Lattaquié, occupé par des groupes terroristes soutenus par l’Arabie saoudite, la Turquie et les États-Unis, est sur le point d’être libérée par la 103ème Brigade mécanisée de la Garde syrienne. Cela permet la sécurisation globale de la frontière avec la Turquie dans le gouvernorat de Lattaquié et assure à l’armée arabe syrienne, des positions de départ pour l’offensive pour la libération de Jisr Al-Choughour, une porte d’entrée fortifiée dans le gouvernorat d’Idlib. Ce gouvernorat est entièrement sous le contrôle d’environ 12 000 djihadistes appartenant à plusieurs groupes, dont celui d’al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda).

    Dans le gouvernorat de Deraa, au sud de Damas, la 7ème Division mécanisée syrienne a créé une faille profonde sur un axe nord-sud, encerclant un groupe composé de 1 500 combattants islamistes. Après la libération de l’important nœud de communication de Sheikh Miskeenm, les 12ème et 15ème Brigades de la 5ème Division blindée syrienne ont continué l’offensive pour la conquête de la ville de Nawa. Cette commune est proche du plateau du Golan occupé, qui forme la zone de cessez-le-feu avec Israël. Avec cette manœuvre, l’armée syrienne a initié le mouvement d’encerclement de 9 500 djihadistes combattant dans l’ouest du gouvernorat de Deraa, sécurisant également la frontière avec Israël.

    Les deux actions offensives sont des indications claires de la préparation d’opérations terrestres de grande envergure, qui seront probablement lancées en mars. Cette hypothèse est basée sur le fait que, durant la dernière semaine, la Russie a intensifié les missions de reconnaissance, et a doublé le nombre de drones de type Dozor en Syrie dans le but de surveiller strictement les mouvements rebelles.

    L’armée arabe syrienne est le seul adversaire de tous les combattants islamistes en Syrie, le plus lourdement armé (avec des véhicules blindés, des mitrailleuses, artillerie lourde, des armes antichars) et avec une grande expérience de combat. La profondeur du territoire occupé par les djihadistes, ainsi que leur capacité de combat diminue exponentiellement, et leur moral, qui est au plus bas, augmente les chances qu’ils soient prêts à se rendre sans combattre.

    Par conséquent, la tâche immédiate de l’élimination des groupes islamistes sur la ligne de contact, représente l’objectif le plus difficile pour l’armée syrienne et nécessitera un long moment. Il n’est pas exclu que, pour la neutralisation des points de résistance terroriste, l’armée arabe syrienne reçoive le soutien de détachements indépendants de commandos Spetsnaz ou d’un bataillon mécanisé des forces terrestres russes. Ceux-ci opèreraient avec des transporteurs 8 × 8 Boomerang ou le nouveau blindé T-15 Armata, que les Russes veulent tester en situation de combat. Le T-15 Armata a le même châssis et le même type de blindage que le nouveau char russe T-14 [3]. Une fois passé ce grand obstacle, pour la mission suivante, les troupes syriennes soutenues par l’aviation pourraient réaliser une offensive à un rythme de 20 km par jour dans le sud, l’ouest et le nord de la Syrie.

    Prenant en compte les erreurs commises au cours de la première phase de la campagne de Syrie, les Russes ont déployé, de manière permanente, 12 bombardiers lourds Tu-22M3 à la base aérienne de Mozdok en Ossétie du Nord [4]. A partir de cette base aérienne, un Tu-22M3 peut atteindre la Syrie après deux heures et 44 minutes et peut effectuer quotidiennement deux missions de bombardement en Syrie.

    Pour protéger ses bombardiers Tu-22M3 durant leur survol de l’espace aérien de l’Irak et le nord de la Syrie —où évoluent les avions de la coalition anti-ÉI dirigée par les États-Unis—, la Russie a déployé à la base aérienne de Hmeymim, l’une des quatre batteries de missiles anti-aériens S-400. Une seconde batterie a été déployée à la base aérienne syrienne de Kuweires, située à 30 km à l’est d’Alep. Dans le cadre de l’offensive de printemps, la Russie va utiliser 64 avions de combat stationnés à la base aérienne de Hmeymim, dans le gouvernorat de Lattaquié (24 Su-24M2, 12 Su-25, 12 Su-34 et 16 Su-30SM). Après l’achèvement du processus de modernisation de l’aviation militaire syrienne, la Russie peut compter sur 66 à 130 avions modernisés syriens (9 MiG-29SMT, 21 Su-24M2, 36 Yak-130, et probablement 64 MiG-23-98) et 112 autres avions syriens non modernisés, mais réparés par les Russes et prêts, de type MiG-21, Su-22M4, et L-39 [5].

    Traduction
    Avic
    Réseau International  

    [1] « Du Communiqué de Genève à la Résolution 2254 », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 décembre 2015.

    [2] « La situation militaire actuelle en Syrie », par Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau Voltaire, 22 janvier 2016.

    [3] « Exclusif : les secrets du nouveau char russe T-14 Armata », Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau international, 30 avril 2015.

    [4] « Les erreurs de la Russie en Syrie », Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau international, 28 novembre 2015.

    [5] « La Russie modernise les forces aériennes de la Syrie », Valentin Vasilescu, Traduction Avic, Réseau international, 27 janvier 2016.

    http://www.voltairenet.org/article190161.html

  • La Russie a « des raisons sérieuses » de croire que la Turquie prépare une intervention militaire en Syrie

    Les rebelles perdent chaque jour du terrain face à l’armée arabe syrienne appuyée par l’aviation et des troupes au sol russes. La ville d’Alep serait probablement assiégée (voir libérée) si la Turquie ne continuait pas de soutenir les jihadistes dit « modérés ». 

    L’armée russe a affirmé jeudi avoir « des raisons sérieuses » de croire que la Turquie prépare une « intervention militaire » en Syrie voisine, invoquant l’interdiction la veille par Ankara du survol de son territoire par un avion de reconnaissance russe.

    « Nous avons de sérieuses raisons de soupçonner une préparation intensive de la Turquie pour une intervention militaire sur le territoire d’un État souverain: la Syrie », a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov, dans un communiqué. Source

    Ci-dessous la vidéo d’un bombardement de l’armée syrienne sur des positions « rebelles » aux alentours d’Alep en février 2016.

     

    http://www.contre-info.com/

  • La Lettre d’Allemagne – N°4

     Un véritable homme d’Etat se distingue souvent par sa plume, toujours par sa culture. Ce qui caractérise nos politiciens aux petits pieds, en revanche, c’est leur maîtrise de l’analyse mathématique. Nul mieux qu’eux ne saurait manier, avec une telle dextérité, les notions de position, de vitesse et d’accélération, et les concepts d’extremums et de points d’inflexion, en un mot, de la dérivée.

    De ce côté-là de la frontière, on applique cette maîtrise bien utile à la courbe du chômage, évoquant par exemple (Nicolas Sarkozy, mars 2012) « une baisse tendancielle de l’augmentation du nombre de chômeurs ». De ce côté-ci, ce sont bien évidemment les migrants qui donnent à la classe politique l’occasion de faire des mathématiques appliquées.

    C’est entendu, Mutti restera intraitable sur la question du nombre maximal de réfugiés à accueillir. Il faut pourtant trouver une solution pour convaincre le « deutscher Michel » que les dirigeants qu’il s’est choisis s’emploient avec énergie et efficacité à prévenir la submersion de son Atlantide domestique. Horst Seehofer, souhaitant visiblement apporter la preuve qu’il sait résoudre un problème de robinet, avait bien suggéré de définir un contingent annuel : si l’on ne pouvait admettre une limite supérieure (Obergrenze) au nombre de réfugiés, on pourrait peut-être définir un débit annuel maximal. Las, la chancelière avait éventé le piège grossier et retoqué la proposition. C’est maintenant le tour de la sémillante Julia Klöckner, vice-présidente et étoile montante de la CDU, et surtout candidate à la présidence de la Rhénanie-Palatinat à l’occasion des élections du 13 mars prochain. Le succès du plan « A » d’Angela reposant pour l’essentiel sur un très improbable accord européen, incluant la protection des frontières extérieures de l’Union – ce que cela signifie, personne ne sait le dire, mais tous reprochent à la Grèce de n’en rien faire – il fallait remettre sur la table une option nationale : voici donc le plan « A2 » de Julia, selon lequel on devrait, entre autres mesures, fixer un contingent quotidien pour l’admission de réfugiés. Avec ce plan, nous passons du débit moyen annuel à un débit quasi instantané : Julia nous initie subtilement à la dérivée, et nous lui en savons gré. Horst approuve, satisfait, parce qu’il a su faire de tête l’intégration de la fonction « débit quotidien = constante » de 0 à 365 – ou 366, 2016 est une année bissextile. Il apprécie aussi beaucoup la proposition afférente de création de centres d’enregistrement à la frontière, corollaire indispensable, idée qu’il avait lui-même déjà avancée, mais qui avait horrifié la gauche – certains avaient alors évoqué les camps de concentration. Angela apprécie la contribution au débat, comprend les impératifs politiques locaux dans la perspective des élections au Landtag, et ne bouge pas d’un pouce.

    Cette question de l’Obergrenze est pourtant fondamentale, comme l’a souligné dimanche dernier avec justesse l’évêque Heinrich Bedford-Strohm, président du conseil de l’Eglise évangélique en Allemagne, sur un plateau de télévision : si l’on fixe une limite supérieure au nombre de réfugiés admis, au flux annuel ou même au flux quotidien, que faudra-t-il faire lorsque cette limite sera atteinte – et nul ne doute qu’elle le sera ? Cette question, aucun dirigeant politique – singulièrement en Allemagne – ne souhaite avoir à y répondre. Ce qui fait monter les intentions de vote pour l’AfD, c’est sans doute pour une bonne part la capacité qu’on lui prête, à tort ou à raison, à trouver et à mettre en œuvre ces moyens dont on ne veut rien savoir. Evidemment, sans pudeur aucune, à Berlin comme à Bruxelles, on exige du gouvernement grec qu’il le fasse mais… quoi, au juste ? Pendant ce temps, la tension continue à monter, et avec elle le niveau de violence : à Cologne, ce sont désormais plus de 900 plaintes qui sont enregistrées pour la fatale nuit de la Saint-Sylvestre, c’est un élu de l’AfD qui trouve des douilles vides déposées sur le seuil de sa porte, c’est une permanence de l’AfD attaquée avec un pétard de « taille inhabituelle » – 25 cm de long, 4 cm de diamètre –, ce sont des voitures brûlées à Dresde parce qu’elles appartenaient peut-être à des manifestants de PEGIDA, c’est enfin un colleur d’affiches de l’AfD en chair et en os qui essuie un coup de feu à Karlsruhe, tandis qu’un humanitaire facétieux se permet un canular grossier en annonçant la mort d’un jeune migrant – virtuel – devant le LaGeSo de Berlin.

    Le renoncement à la force, que l’Etat ne veut plus ni montrer ni a fortiori employer (voir revue de presse), expose le peuple à la violence. Comme l’écrit justement Reinhard Müller dans la Frankfurter Allgemeiner Zeitung (27 janvier, voir revue de presse), « la chancelière n’est pas tenue de rechercher l’approbation du monde, mais de veiller au bien du peuple allemand ». En Allemagne aussi, la question de la légitimité de l’Etat est posée.

    François Stecher, 29/01/2016

    Revue de presse

    • Angela Merkel

    Die Welt – 26.01.16 – Puissance en berne
    Cinq raisons pour lesquelles l’ère Merkel touche à sa fin en Europe
    L’Allemagne est visiblement isolée en Europe. Cela tient à des différences de fond. Mais cela tient aussi à la personne d’Angela Merkel : elle a trop peu d’alliés, même parmi ses propres fonctionnaires.

    http://www.welt.de/wirtschaft/article151450620/Fuenf-Gruende-warum-die-Aera-Merkel-in-Europa-endet.html

    Die Welt – 26.01.16 – Politique des réfugiés
    Comment la physicienne Merkel est devenue métaphysicienne
    On a prétendu longtemps que la chancelière agissait en toute chose sans perdre de vue le but final. Absurdité. Angela Merkel improvise, et laisse ensuite à son personnel politique le soin d’en donner l’interprétation orthodoxe. Cependant, on ne peut durablement masquer la réalité.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article151371642/Wie-die-Physikerin-Merkel-zur-Metaphysikerin-wurde.html

    Huffington Post – 25.01.16
    Selon le psychanalyste Hans-Joachim Maaz, « Angela Merkel se conduit de manière totalement irrationnelle »
    Chaque jour, la pression augmente sur la chancelière fédérale Angela Merkel. Une majorité des citoyens ne croit plus au cours qu’elle a donné à la politique des réfugiés. De plus en plus de membres de son propre parti s’opposent à elle. En Europe, elle est de plus en plus isolée. La question se pose : pourquoi la chancelière maintient-elle le cap, en apparence imperturbable ? Le psychanalyste Hans-Joachim Maaz a une explication inhabituelle : selon lui, Merkel souffre, comme beaucoup de puissants, d’une surestimation de ses propres capacités, qui la rendent étanche à la critique.

    http://www.huffingtonpost.de/2016/01/24/psychoanalytiker-hans-joachim-maaz-angela-merkel-_n_9064278.html

    Huffington Post – 18.01.16
    Thilo Sarrazin demande un vote de défiance contre Merkel
    L’ancien politicien SPD Thilo Sarrazin considère comme nécessaire un vote de défiance contre la chancelière fédérale. « Une chancelière fédérale qui est convaincue de sa ligne et ne se laisse pas troubler ne peut être stoppée que par un vote de défiance constructif au Bundestag », a déclaré Sarrazin – mal vu au SPD à cause de ses thèses de droite populiste – à la Passauer Neuen Presse de lundi.

    http://www.huffingtonpost.de/2016/01/18/sarrazin-misstrauensvotum-merkel_n_9006974.html

    Die Welt – 29.01.16 – Un économiste d’Oxford
    « La crise des réfugiés est-elle la faute de Merkel ? Et de qui d’autre voulez-vous qu’elle soit la faute ? »
    Le spécialiste des migrations Paul Collier impute à la seule Angela Merkel la faute de la crise des réfugiés. La politique migratoire allemande n’a sauvé personne, mais aurait au contraire « plutôt des morts sur la conscience ».

    http://www.welt.de/wirtschaft/article151603912/Ist-Merkel-schuld-an-Fluechtlingskrise-Wer-sonst.html

    Handelsblatt – 29.01.16 – Le plan de fuite de Merkel
    Comment la chancelière veut sauver son pouvoir
    Tout doit ressembler à une continuité, mais en réalité le gouvernement prépare une correction de la politique des réfugiés : avec une sécurisation robuste des frontières, un nouvel ordonnancement de l’Espace Schengen et des milliards pour les camps de réfugiés. Voilà à quoi ressemble son agenda 2016.

    http://www.handelsblatt.com/my/politik/deutschland/merkels-fluchtplan-wie-die-kanzlerin-ihre-macht-retten-will/12893998.html

    • Crise des réfugiés

     FAZ – 25.01.16 – La police s’exprime sur la crise des réfugiés
    « Beaucoup de ceux que nous reconduisons à la frontière reviennent quelques heures plus tard dans le pays »
    Selon le ministre de l’Intérieur de Maizière, la plupart des réfugiés seraient désormais enregistrés à la frontière – et beaucoup d’entre eux seraient renvoyés. « Foutaise », lui répond le chef de la Deutsche Polizeigewerkschaft, Rainer Wendt. Et d’ajouter dans une interview donnée à FAZ.NET-Interview : c’est un chaos complet qui continue à régner à la frontière.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/polizei-zur-fluechtlingskrise-viele-die-wir-abweisen-kommen-ein-paar-stunden-spaeter-ins-land-14032870.html

    Die Welt – 25.01.16 – Crise des réfugiés
    Bienvenue dans l’Union est-européenne !
    Les Etats du sud-est de l’Europe n’attendent plus Bruxelles et Berlin. Ils transforment les Balkans en forteresse, et le premier ministre hongrois Orban en est l’architecte. Voyage à travers un continent obstiné.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article151407495/Willkommen-in-der-osteuropaeischen-Union.html

    Die Welt – 26.01.16 – Réfugiés
    Pour l’Europe, l’Allemagne est moralement un parvenu
    Les grands sociologues, de Max Weber à Helmuth Plessner en passant par Norbert Elias, savaient bien que les Allemanfds ont un penchant pour la mégalomanie morale. Comment pouvons-nous sortir de cette exaltation ?

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article151484113/Fuer-Europa-ist-Deutschland-ein-moralischer-Parvenue.html

    Die Welt – 26.01.16 – Lettre de la CSU
    « C’est l’annonce officielle de l’implosion de la coalition »
    Comme cela était annoncé, la CSU exige maintenant par écrit un tournant dans la politique des réfugiés de la chancelière. Cela fait monter le SPD au créneau. La CDU en appelle au rassemblement.

    http://www.welt.de/politik/article151508154/Das-ist-die-Ankuendigung-des-Koalitionsbruchs.html

    FAZ – 26.01.16 – Borjas, chercheur et spécialiste des migrations
    « Un million de réfugiés c’est certainement trop »
    La classe politique et les médias enjolivent les succès de l’immigration, explique l’économiste. Les expériences positives qu’a pu faire l’Amérique dans les années 1920 ne peuvent être transposées. Un entretien.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/migrationsforscher-george-borjas-eine-million-fluechtlinge-sind-gewiss-zu-viel-14031850.html

    Die Welt – 25.01.16 – La vice-présidente de la CDU
    Tout ce que Julia Klöckner peut aujourd’hui se permettre
    La vice-présidente de la CDU, Julia Klöckner, a proposé de ne laisser entrer les réfugiés qu’en passant par des centres frontaliers. Le SPD parle d’un « Anti-plan-Merkel ». Au sein de l’Union, elle trouve des soutiens. Il y a une raison à cela.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151449776/Was-Julia-Kloeckner-derzeit-so-alles-darf.html

    FAZ – 27.01.16 – Crise des Réfugiés
    Héroïque
    « Wir schaffen das » – un slogan héroïque. Pourtant, la chancelière n’est pas tenue de rechercher l’approbation du monde mais bien de veiller au bien du peuple allemand.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/fluechtlingskrise-heroisch-14037542.html

    FAZ – 28.01.16 – Comment se comporter avec les réfugiés
    Pas de poursuite en cas de vol à l’étalage ?
    La police et le parquet de Kiel se sont visiblement mis d’accord en octobre dernier pour ne pas poursuivre les petits larcins et les dégradations commis par des réfugiés sans papiers. Dans quelle mesure cet accord provisoire a été mis en œuvre et s’il est encore en vigueur, cela reste encore à éclaircir.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/umgang-mit-fluechtlingen-keine-strafverfolgung-bei-ladendiebstahl-14038889.html

    FAZ – 27.01.16 – LaGeSo [Landesamt für Gesundheit und Soziales] à Berlin
    Le mort inventé de toute pièce est « l’une des actions les plus abominables et perfides » qu’on puisse imaginer
    L’histoire de la mort d’un migrant à Berlin est un mensonge. L’homme qui a inventé cette mort s’est dénoncé. Le sénateur de Berlin à l’Intérieur [= ministre de l’intérieur du Land de  Berlin, ndT] s’exprime en faveur de conséquences juridiques.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/geschichte-vom-toten-fluechtling-vor-lageso-war-eine-luege-14038277.html

    FAZ – 27.01.16 – La lettre de Seehofer
    Drame antique
    La lettre du ministre-président bavarois à la chancelière et la réaction du SPD font songer à une pièce de théâtre antique. Sécuriser les frontières semble une tâche pratiquement insoluble.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/horst-seehofers-brief-an-angela-merkel-in-fluechtlingsdebatte-14035817.html

    FAZ – 28.01.16 – Immigrés criminels
    De la banlieue à Ostalb
    Au cours d’une opération sans exemple jusque-là, la police a conduit de force un petit groupe d’Algériens jusqu’à un site d’accueil initial pour y être enregistré. Il ne s’agissait ni de réfugiés, ni de personnes arrivant directement d’Algérie.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/sondereinsatz-der-polizei-in-erstaufnahmestelle-14039918.html

    Die Welt – 29.01.16 – Paralysie
    2299 réfugiés portent plainte contre le BAMF
    Avant la fin de l’année 2015, de nombreux réfugiés avaient engagé une procédure contre l’office fédéral pour les Migrations et les Réfugiés, auquel ils reprochent le grand nombre de demandes en souffrance. La plupart d’entre eux viennent d’Afghanistan.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151618163/2299-Fluechtlinge-klagen-gegen-das-BAMF.html

    Handelsblatt – 29.01.16 – Réfugiés et 2e paquet législatif sur l’asile
    Rien de plus qu’un marché de maquignon
    Les décisions des chefs de parti et des ministres-présidents sur le 2e paquet législatif relatif à l’asile ne résolvent aucun des problèmes de la politique des réfugiés. Leur nombre va encore augmenter. Parce qu’il y manque une solution européenne. Un commentaire.

    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/fluechtlinge-und-asylpaket-ii-nur-ein-kuhhandel/12895076.html

    • Politique intérieure, liberté d’expression, AfD, PEGIDA, sondages, etc.

    Die Welt – 24.01.16 – Karlsruhe
    Un homme masqué aurait tiré sur un colleur d’affiches de l’AfD
    A Karlsruhe aurait eu lieu une attaque contre un colleur d’affiches de l’AfD. L’homme masqué aurait tiré sur le militant à travers le pare-brise.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151397357/Vermummter-schiesst-angeblich-auf-AfD-Plakatierer.html

    Die Welt – 25.01.16 – Dresde
    Des autos en feu en marge de la manifestation de PEGIDA
    Le mouvement xénophobe PEGIDA a rassemblé de nouveau des milliers de personnes à Dresde. Parallèlement, des centaines d’opposants ont protesté contre le cortège. Plusieurs autos à proximité de la manifestation ont brûlé.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151460168/Brennende-Autos-am-Rande-von-Pegida-Demonstration.html

    FAZ – 26.01.16 – Attaque contre l’AfD
    Des douilles de balle sur le seuil de la porte
    Comment les extrémistes de gauche se font de plus en plus agressifs dans leurs attaques contre les politiciens de l’AfD, et acceptent l’idée de faire des blessés.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/aggressiver-kampf-gegen-afd-politiker-14035639.html

    Huffington Post – 25.01.16
    Angoissant : l’AfD devient le troisième parti politique d’Allemagne
    C’est effrayant : l‘Alternative für Deutschland (AfD) est grimpée à la troisième place des forces politiques en Allemagne derrière la CDU et le SPD. Selon le Sonntagstrend que l’institut EMNID établit pour le Bild am Sonntag chaque semaine, elle atteint pour la première fois les 10%.

    http://www.huffingtonpost.de/2016/01/24/afd-umfrage-parteien-wahl_n_9063540.html?utm_hp_ref=germany&icid=maing-grid7%7Cgermany%7Cdl1%7Csec3_lnk5%26pLid%3D423522

    FAZ – 28.01.16 – Critique TV : Sandra Maischberger
    Qui peut encore gâter le soir d’élection de madame Petry ?
    Ralf Stegner voulait démystifier l’AfD au cours de l’émission de Sandra Maischberger. Le politicien SPD aurait pu y parvenir s’il avait essayé d’argumenter. Au lieu de cela, il a préféré la polémique maladroite.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-sandra-maischberger-wer-kann-frau-petry-den-wahlabend-verderben-14038454.html

    Die Welt – 23.01.16 – Après de violentes critiques
    Planifiée, une manifestation du SPD contre les réfugiés est annulée
    Avec leur appel à manifester contre les sites d’hébergement de réfugiés, des élus locaux du SPD de Rhénanie du Nord-Westphalie ont provoqué l’indignation dans leur propre parti. Maintenant, ils battent en retraite.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151375869/Geplante-SPD-Demonstration-gegen-Fluechtlinge-abgesagt.html

    Handelsblatt – 29.01.16
    Plus de trois millions d’euros de dons pour l’AfD
    Le gouvernement fédéral a fermé le commerce de l’or de l’AfD en 2015. Selon certains médias, le parti de droite populiste aurait renfloué ses caisses par une autre voie : par l’appel aux dons.

    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/medien-spenden-bringen-afd-ueber-drei-millionen-euro/12894814.html

    FAZ – 29.01.16 – Attentat
    Des inconnus lancent une grenade à main contre un bâtiment hébergeant des réfugiés
    Dans la nuit de jeudi à vendredi, des inconnus ont lancé une grenade à main contre un hébergement de réfugiés. Elle n’a pas explosé et a été détruite par la police. Les autorités mettent en garde contre des conclusions hâtives sur les auteurs.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/anschlag-unbekannte-werfen-handgranate-auf-fluechtlingsunterkunft-14040637.html<
    NdT : ce soir, vendredi 29, on évoquait à la radio une implication du personnel de garde …

    FAZ – 30.01.16 – Emploi des armes
    « La patronne de l’AfD n’exclut pas l’emploi des armes pour sécuriser les frontières. »
    Selon la patronne de l’AfD, Frauke Petry, considérant la crise des réfugiés, la police doit utiliser ses armes en cas de nécessité : « aucun policier ne veut tirer sur un migrant. Mais l’emploi des armes appartient aux mesures d’ultime ressort ».(entretien accordé au Mannheimer Morgen, édition d’aujourd’hui samedi 30/01/2016).
    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/frauke-petry-afd-chefin-schliesst-waffengewalt-zur-grenzsicherung-nicht-aus-14042643.html

    • Etranger proche

    FAZ – 28.01.16 – Conversation avec Renzi
    « Des fonctionnaires de l’UE tiennent des propos populistes contre l’Italie »
    Le président du conseil italien Renzi a pris clairement position contre la politique des réfugiés d’Angela Merkel. Dans son entretien avec la FAZ, il justifie sa position et reproche à l’Allemagne et à la France de dominer l’Europe.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/europa/italiens-ministerpraesident-renzi-ueber-merkels-fluechtlingspolitik-14037757.html

    • Culture

    Die Welt – 23.01.16 – Recherche sur les contes de fées
    Et pourtant, les frères Grimm avaient raison
    Il était une fois, il y a 6.000 ans : deux scientifiques ont recherché l’origine de nos contes. Et elles sont certaines que certaines histoires étaient déjà racontées aux temps anciens des Indo-Européens.

    http://www.welt.de/kultur/article151369664/Warum-die-Brueder-Grimm-doch-recht-hatten.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n4/

  • Les différents visages de la radicalisation

    Chômage, déception amoureuse, passage en prison, frustations... Les raisons qui conduisent à la radicalisation islamiste sont diverses. Voici le parcours de plusieurs personnes radicalisées, signalées notamment grâce au numéro vert « anti-djihad ».

    Les profils ci-dessous, auxquels Le Figaro a eu accès, sont des cas de personnes radicalisées ou en voie de radicalisation de moins d’un an, signalés aux services de police, au numéro vert « anti-djihad » et/ou aux professionnels de la déradicalisation travaillant sous l’égide du ministère de l’Intérieur

    Désoeuvrement professionnel

    R.C., né en 1987. Français né à Colombes vivant à Gennevilliers.

    Fin 2014, S., l’épouse de R.C., alerte les autorités de la radicalisation de son mari qui s’apprête à repartir pour la Syrie - il y est déjà allé en janvier 2014 pendant trois mois. Elle est terrifiée : il veut l’emmener avec lui et leurs deux petites filles de 5 et 7 ans. Le profil de R.C. est étonnant mais pas singulier chez les radicalisés. « Il ne fait pas la prière ni le ramadan mais il affirme que le djihad remplace tout cela », dit S. Il est « obsédé par le djihad et regarde des vidéos sur le sujet ».

    S. n’aurait jamais pensé que R.C. allait se convertir à l’islam car « il n’avait pas du tout l’esprit religieux, il fumait et buvait beaucoup et ne connaissait rien à la religion musulmane ». Quand l’épouse alerte les autorités, il est converti depuis deux ans, radicalisé depuis un an. Il estime désormais que « le djihad est le 6e pilier de l’islam ». S. attribue la radicalisation religieuse de son mari à son « désoeuvrement professionnel et personnel ». Son activité principale consiste à fréquenter la grande mosquée de Gennevilliers (92), lieu de culte que fréquentaient les frères Kouachi, auteurs des attentats du 7 janvier 2015, avant d’en claquer la porte la jugeant trop modérée. RC est très violent, « verbalement et physiquement », confie sa femme, et « considère Mohamed Merah et Ben Laden comme ses idoles ».

    Quand il rentre de Syrie, elle ne le reconnaît plus du tout : longue barbe, cheveux longs, habits en lambeaux et surtout une haine contre la France qu’il qualifie de « pays de profanateurs et de mécréants ». Il considère la Syrie comme « le paradis ». Il essaie de convaincre S. de repartir avec lui et leurs deux petites filles en Syrie. Face à ce projet, elle dépose une main courante en octobre 2014 à la vigie de la gare de l’Est, afin d’obtenir une interdiction de sortie du territoire de ses deux filles de 5 et 7 ans. Il tente de repartir à deux reprises mais échoue. La deuxième, il est même arrêté et placé en garde à vue. Puis il est convoqué le 16 décembre 2014 par la PJ qui lui retire ses papiers. Mais il continue à préparer son départ : il récupère les numéros de téléphone de deux passeurs irakiens à la frontière turque. Et essaie toujours de convaincre sa femme de partir avec lui : ils auront une maison, de l’argent. Notamment une prime d’arrivée de 8 000 euros pour lui et 2 000 pour elle. En Syrie, ils seraient dans la ville d’Al Bab mais devraient être séparés durant un mois. Elle toucherait une indemnité de 400 euros mensuels et pourrait même s’entraîner au combat si elle le désirait. Samira se sent en extrême danger. Elle craint le jour où il va comprendre qu’elle ne partira pas avec lui. [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-differents-visages-de-la

  • PLUS QUE JAMAIS BOSSUET, L’EVEQUE DE MEAUX EST D’ACTUALITE !

    Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », écrivait au XVIIe siècle le célèbre prédicateur, évêque de Condom puis de Meaux, précepteur du Dauphin sous le règne de Louis XIV….

    Les violences faites aux femmes dans la nuit de la Saint Sylvestre dans un grand nombre de villes allemandes, sont la parfaite illustration de cette maxime ! N’étaient-elles pas, pour un grand nombre d’entre-elles, les premières à accueillir ces masses de « réfugiés » dans les gares de la Bundesbanh, qui avec des bouquets de fleurs, qui avec des pancartes « Wilkommen » ? Le « retour sur investissements », c’est le moins que l’on puisse dire, n’a pas été à la hauteur des espoirs ! Insultes, attouchements et même viols, ont été le lot de milliers de jeunes femmes non seulement à Cologne – où 1076 plaintes ont été enregistrées dont 384 pour délits sexuels – mais aussi à Hambourg, Stuttgart, Bielefeld…Le journal Welt am Sonntag écrivait que « plus de 2000 personnes, presque toutes d’origine arabe, réparties dans un rayon de 2 Km autour de la gare centrale » (de Cologne) s’en sont prises à toutes les femmes, jeunes et moins jeunes, présentes entre la gare et la cathédrale. La police allemande n’avait pas pu dissimuler bien longtemps l’identité des malfrats. Comme en écho à ces révélations d’abord bien cachées «  de peur de faire monter l’extrême-droite », on apprenait que des incidents similaires s’étaient produits en Suède particulièrement l’été dernier,  en Finlande, en Autriche et aux Pays-Bas ! Décidément, oui, « l’immigration est une chance pour l’Europe »… Un sondage publié par l’hebdomadaire VALEURS ACTUELLES dans sa livraison du jeudi 21 janvier, indique que 83 % des femmes françaises redoutent des vagues de violence à leur encontre identiques à celles de Cologne. Ainsi va la vie dans notre belle République, « une démocratie exemplaire », la terre « du bien vivre ensemble »… Et ce n’est surement pas la communauté israélite de Marseille qui pourra dire le contraire. En effet, le lundi 11 janvier dernier, un professeur de l’Institut Franco-Hébraïque de la cité phocéenne portant la kippa, a été agressé en pleine rue à coups de machette par un jeune Turc de 15 ans, d’origine Kurde ! L’enseignant est traumatisé, on le serait à moins. Sous le coup de l’émotion, consigne a été donnée aux juifs marseillais de ne pas porter la kippa dans la rue ! Faudrait-il donc que les Chrétiens, eux aussi, cachent les symboles de leur foi, petites (ou grosses) croix portées au cou et que les curés en soutane – rares, il est vrai, mais il en reste – rasent les murs ou s’habillent « en civil » , alors que dans le même temps, par provocation ou conviction, de plus en plus de musulmanes sortent dans les rues, « emmaillotées » en noir, de la tête aux pieds ? La communauté Israélite de France à cet égard ou, à tout le moins certains des dirigeants du CRIF notamment, portent une grande responsabilité. N’ont-ils pas jeté l’opprobre sur ceux qui dénonçaient les dangers d’une immigration incontrôlée, les taxant au mieux de « fascistes », au pire de « nazis » ? J’ai, pour ma part, alors que je distribuais jadis des tracts lors d’une campagne électorale, subi pareille insulte alors que, ni de près, ni de loin, je n’ai une quelconque sympathie pour l’ordre SS ! Mais je n’ai pas la mémoire courte ! Etait-ce un attardé mental néo-fasciste, un lecteur de Charles Maurras, un nostalgique d’un certain Chancelier qui, de sang-froid et avec une cruauté absolue, tua à bout portant des enfants d’une école juive de Toulouse ? Et le jeune Ilan Halimi, torturé et massacré dans d’abominables conditions, l’a-t-il été par des adhérents d’un parti « populiste », pour utiliser le langage des médias à la botte ? La communauté s’est trompée de cible et, heureusement, des gens comme Eric Zemmour, Elisabeth Levy ou Gilles-William Goldnadel rectifient le tir.

    Des conséquences qui étaient inéluctables

    Quand on évoque la citation de Bossuet dans l’introduction du présent article, comment ne pas songer également aux producteurs de porcs et aux évènements de Calais ? Avec un nombre grandissant de fidèles musulmans dans les écoles et les entreprises, point besoin d’être devin pour imaginer que la consommation de porc, certes aux marges, ira en diminuants. Voyagez sur Air France, vous n’aurez JAMAIS de porc dans les menus. Quant aux bidonvilles de Calais, il ne fallait pas sortir de Polytechnique pour envisager, dès la signature  lors du 25èmesommet Franco-Britannique en 2003 des accords du Touquet par un certain Sarkozy , que la situation allait empirer. Nos frontières étant ouvertes à tous les vents (mauvais !) des flux migratoires, les demandeurs d’asile pour le Royaume-Uni allaient fatalement s’entasser dans d’ignobles conditions de vie au bord de la Manche. Décidément, celui qui a été chassé par la grande porte et qui veut revenir par le soupirail, par son action déstabilisatrice en Libye, la fermeture de Sangatte ou la départementalisation de Mayotte, aura été l’un des plus actifs fossoyeurs d’une France protégée des nouvelles « grandes invasions ». Stupéfiant venant de la part d’un homme politique donnant plutôt l’impression d’une intelligente dynamique. Comme quoi….

    Angela qui rit, Angela qui pleure….

    Oui, Dieu se rit des pleurnichards, Dieu se rit de Madame Angela Merkel qui, en ouvrant toutes grandes les portes de la République fédérale allemande l’été dernier, vient de mettre son pays dans une situation plus qu’embarrassante et, par ricochet, va précipiter à terme, l’écroulement d’une institution bancale : «  l’espace Schengen ». C’est un coup de boomerang auquel cette fille de Pasteur de la défunte RDA, n’avait pas pensé. Les bons sentiments et l’empathie n’ont jamais été de fructueux conseils pour gouverner. Après la disparition des « Monstres sacrés » de la grande histoire, notre continent manque, de nos jours, d’hommes ou de femmes ayant le sens de l’Etat et une perception pragmatique des intérêts supérieurs de leurs pays respectifs. Cela s’appelle, tout simplement, la Realpolitik !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/01/30/plus-que-jamais-bossuet-l-eveque-de-meaux-est-d-actualite-5752281.html