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islamisme - Page 365

  • Le responsable militaire de l’EI aurait été « droné » par les américains

    Abou Omar al-Chichani (Abou Omar le Tchétchène), nom de guerre de Tarkhan Batirashvili est un djihadiste géorgien, chef militaire de l’État islamique.

    Il aurait été visé par une frappe aérienne de la coalition, a indiqué mardi un responsable américain qui n’a pas pu préciser le sort du jihadiste.

    « Omar al-Shishani a été visé » par une frappe en Syrie, a indiqué cette source sous couvert de l’anonymat.
    Cette source n’a pu préciser si Omar al-Shishani avait trouvé la mort dans le bombardement, ni où ce raid aérien s’était déroulé précisément. Le succès des opérations d’élimination des jihadistes est parfois difficile à établir avec certitude par les services de renseignement américains, faute de présence américaine sur le terrain.

    Omar al-Shishani, connu pour son épaisse barbe rousse, est considéré comme l’un des plus hauts, voire le plus haut responsable militaire du groupe EI. L’administration américaine offrait 5 millions de dollars pour des informations fiables sur lui.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Le président irakien salue l'efficacité des frappes russes contre Daech

    Le succès de la campagne des Forces aériennes russes en Syrie favorise la lutte contre le terrorisme en Irak, a confié aux médias russes le président irakien Fouad Massoum.

    "Toute frappe contre Daech, même effectuée au Maroc, nous aide à lutter contre les djihadistes. Le danger extrême que représente le groupe terroriste concerne non seulement la Syrie et l'Irak, mais aussi beaucoup d'autres pays. Les attentats perpétrés à Paris, ainsi que pléthore d'autres attaques partout dans le monde en constituent des exemples évocateurs", a-t-il souligné.

    ​La Syrie est le théâtre d'un conflit armé depuis mars 2011. Selon l'Onu, dont les dernières statistiques remontent à 18 mois faute de données, cette guerre a déjà fait plus de 250.000 morts et poussé des millions de personnes à l'exil. Les troupes gouvernementales syriennes combattent des groupes terroristes dont les plus dangereux sont l'Etat islamique et le Front al-Nosra.

    En l'absence d'un front unique anti-Daech, plusieurs forces luttent contre ces groupes djihadistes, qu'il s'agisse des troupes gouvernementales syriennes et irakiennes, de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis (qui se limite pour le moment à des frappes aériennes) et des combattants kurdes Peshmergas, ainsi que des milices libanaises et irakiennes.

    Les forces aériennes russes ont lancé une opération militaire contre les terroristes en Syrie le 30 septembre 2015, à la demande du président syrien Bachar el-Assad.

    https://fr.sputniknews.com/international/201603081023196394-president-frappes-daech-irak-lutte-aide/

  • 30 mille combattants irakiens pour chasser Daech de Mossoul

    Trente mille effectifs des forces armées irakiennes planifient de prendre d'assaut la ville de Mossoul au nord de Bagdad pour en expulser Daech", a déclaré le colonel Christopher Garver, un porte-parole du commandement de la coalition américaine, cité par le journal al-Qods al-Arabi.
    Selon Garver, "huit à 12 bataillons de l'armée irakienne et deux bataillons des peshmergas kurdes s'apprêtent à reconquérir Mossoul où se trouvent près de dix mille miliciens appartenant à Daech".
    S'exprimant au cours d'un point de presse devant des journalistes à Washington, il a prévu que "la ville de Mossoul sera récupérée vers la fin de l'année en cours", ajoutant que "les forces US devront également dresser leur bilan et leur évaluation de la situation".
    D'après ce colonel, les Irakiens sont toujours "en phase de préparation du plan", expliquant que le rôle américain sera "d'accélérer le délai prévu pour les opérations militaires".
    Auparavant, le commandant des opérations al-Anbar, le lieutenant Ismaïl Mahallaoui, a indiqué que "des renforts militaires formés d'une brigade blindée, des commandos de la huitième division de l'armée et des bataillons de combattants de tribus sunnites sont arrivés ce samedi à l'Est de Ramadi, sur la route internationale".
    Selon Mahallaoui, ces renforts sont équipés de tous les équipements et armes nécessaires, et participeront avec la dixième division de l'armée pour reconquérir d'autres régions dans l'ile de Khaldiya à l'Est de Ramadi. L'objectif en est de déloger Daech et de lever le siège imposé sur la population".
    Fin des opérations militaires à Samarra
    Dans la province de Salahedine, à Samarra, les forces irakiennes conjointes ont achevé les opérations militaires après avoir libéré plus de 50 villages. Ces forces ont réussi à évacuer 300 familles détenues par Daech et à désamorcer des dizaines de charges explosives dans les régions libérées.
    Par ailleurs, un dirigeant des forces de la mobilisation populaire, Jabbar Maamouri a confirmé la mort du responsable de la brigade de soutien logistique de Daech au nord de Salahedine avec trois de ses compagnons, alors qu'ils tentaient d'acheminer une importante cargaison de vivres.
    Selon lui, "une force conjointe des forces sécuritaires et des forces de la mobilisation populaire a tendu une embuscade au cœur de l'ile de Sharqat (40 km au nord de Tikrit), à un convoi de camions sur lesquels étaient inscrits "la wilaya de Ninive". Des affrontements ont alors éclaté entre les deux parties, au cours desquels le responsable du soutien logistique à Daech, Abou Hafsa le Marocain a été tué avec trois de ses compagnons".

    Traduit du site alAlam

    al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVZkuuEFZclZdfZIy.shtml

  • Reportage sur les islamistes en prison : « Les prophètes de l’ombre »


    Dans la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, Jean-Charles Doria a obtenu l’autorisation exceptionnelle de filmer, dans leur cellule, des fondamentalistes qui se réclament de l’Etat Islamique. Il a également posé sa caméra dans la cour de promenade, où les mentors recrutent leurs disciples, et a suivi la prière aux côtés de l’imam officiel de la prison, qui tente de remettre dans le droit chemin les détenus prêts à basculer. Quant aux surveillants, qui luttent eux aussi contre le prosélytisme et la radicalisation, ils semblent parfois bien démunis face à la force de persuasion de ces « prophètes de l’ombre ».

    http://www.contre-info.com/

  • Une France raciste ?

    « Un rapport européen accuse la France. » Selon des experts de la commission européenne, il y aurait lieu de s’inquiéter de l’accroissement des violences racistes, antisémites et islamophobes, en France, alors qu’on assisterait en même temps à une banalisation des discours racistes. J’avoue que ce genre d’accusations a le don de me hérisser le poil. Non que je mette en doute l’existence de pratiques condamnables, que je réprouve moi-même. Mais je suis indisposé par une propagande qui donne le sentiment que le peuple français serait sinon raciste, du moins tenté de succomber à certains travers. Les titres des journaux sont explicites. C’est bien la France qui est accusée. Et quand on parle de la France, on désigne forcément le peuple français en général. Et là, pardon, mais ça ne passe pas. Cette culpabilisation implicite d’un sujet collectif m’indigne, car elle pourrait bien être le reflet d’un racisme inversé.
    Le peuple français serait suspect, par principe. Et dès lors tous les maux possibles pourraient lui être imputés. Cela rejoint d’ailleurs un certain discours sociologique, lui-même uniformément accusateur. Toutes les difficultés du pays seraient dues à la mauvaise nature d’une population de Dupont-Lajoie forcément haineuse à l’égard d’autrui. Il y aurait donc une sorte de racisme en France, un racisme anti-immigré, un racisme blanc. L’imprécision d’analyse du rapport européen conforte cette impression dans la mesure ou aucune étude sérieuse n’est formulée sur l’origine des actes antisémites ou anti arabes. Je crains que ce genre de procès n’aggrave plutôt qu’il n’arrange nos problèmes, dont la nature est singulièrement complexe. Si l’on veut en avoir une idée un peu plus précise qu’on aille voir le dernier film de Cheyenne-Marie Caron intitulé Patries. On sera infiniment mieux instruit des difficultés de cohabitation qui ne sont pas unilatérales.
    Pour nos procureurs, il n’est qu’un moyen de combattre notre racisme indélébile, c’est l’aggravation de notre législation pour motifs racistes ou homophobes. La boucle est bouclée. On retrouve là ce que Philippe Muray appelait « l’envie du pénal ». Pour mettre le peuple au pas, il faut, disait-il, « le mettre au pas de loi ». L-o-i. Triste illusion, remède illusoire.

  • Aymeric Chauprade "la chariatisation de la société française"

    Aymeric Chauprade est interrogé dans le dernier numéro de la Nef, qui a consacré un dossier à la géopolitique des Etats-Unis. Extrait :

    6a00d83451619c69e201bb08c30721970d-320wi.jpg"Nos dirigeants ont accepté à la fois la submersion migratoire extra-européenne et l’islamisation, c’est-à-dire l’expansion de la loi islamique sur notre territoire. Cette chariatisation de la société française se combine avec le réveil djihadique mondial. S’ajoute à cela le fait que les États d’Europe occidentale (à la différence de la Pologne et de la Hongrie qui montrent le bon exemple) favorisent le matérialisme au détriment de toute spiritualité chrétienne. L’islamisation est aussi une conséquence du vide spirituel français et européen.

    J’affirme que le terrorisme qui nous frappe est la responsabilité directe des gouvernements qui se sont succédé en France et en Europe occidentale depuis au moins trente ans. Gouverner n’est-ce pas prévoir ? Ceux qui ont gouverné n’ont pas le droit de dire qu’ils découvrent tout à la fois, le réveil mondial de l’islam, l’expansion de la loi islamique sur notre territoire (ils la favorisent en autorisant la construction de mosquées et en propageant une vision angélique de l’islam), l’infiltration djihadiste dans l’immense vague de migrants qui recouvre l’Europe occidentale… C’est trop facile ! Ces gouvernants disposent de tous les outils d’analyse. Ils savent et sont donc coupables. Leur responsabilité est historique et je considère comme étant parfaitement légitimes toutes les actions en justice lancées, par les familles des victimes d’attentats, contre le gouvernement français."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La chasse à la croix est ouverte

    La dhimmitude s'étend et devient pour l'Europe une seconde nature; la croix est progressivement interdite un peu partout pour ne pas "choquer les musulmans", qui ne se font pas faute, eux, d'afficher en toute quiétude leurs barbes et leurs voiles :

    "La croix du drapeau de la Suisse fâche les musulmans. Les grandes marquent cèdent. En suisse alémanique : « Kreuz ist Trumpf ». En français : «La croix est un atout » (Jeu de mot : littéralement « trèfle atout », formule employé quand on joue au « Jass », un jeu typiquement suisse). En réponse à ce slogan publicitaire de la campagne des lignes aériennes Swiss Air, les organisations islamiques ont réagi en demandant que le drapeau suisse avec la croix soit supprimé. Des groupes de musulmans protestent, tant sur Internet que dans les médias helvétiques, au motif que cette publicité serait « une attaque contre l’islam », comme l’était le film sur Mahomet (L’Innocence des Musulmans). [...]

    Dans de nombreux cas la croix blanche sur fond rouge a été remplacée par « Swiss Made ». Victorinox, la célèbre marque de couteaux, a remplacé la croix par la lettre « V ». Swatch s’est justifié en disant que « dans les pays musulmans il est interdit de montrer publiquement la croix ». Autocensure donc. Une campagne a débuté pour supprimer la croix du drapeau, surtout après l’interdiction des minarets dans le pays. Ivica Petrusic, présidente de Secondos-Plus, un groupe de pression d’immigrants musulmans de seconde génération avait alors indiqué que : « Le drapeau suisse ne correspond plus à la Suisse multiculturelle actuelle ». Elle propose un drapeau vert, rouge et jaune, qui est celui de la République Helvétique de 1799, pour « une Suisse plus progressiste et ouverte ».

    Dans le pays, suite à la bataille et à l’interdiction des minarets, la Commission Pédagogique de Roggwill, en suisse allemande, avait interdit aux étudiants de porter des « gadgets provocateurs », tels que la croix blanche sur fond rouge.

    Une mesure semblable, en Angleterre, a porté à la disparition de la Croix de Saint Georges sur plusieurs portes d’embarquement à l’aéroport de Heathrow ou sur les taxis de Blackpool et Cheltenham.

    Il y a quelques mois, le Real Madrid en vue de l’ouverture du gigantesque parc hôtelier-musée destiné aux fans du Club à Ras-al-Khaimah dans les Emirats Arabes, a supprimé des armoiries de son logo, la petite croix au-dessus de la couronne. Le Barcelona à son tour, pour une finale de foot à Abu Dhabi, a enlevé sur son écu la croix de Sant Jordi. Il y a deux semaines, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a débouté l’action en dernière instance présentée en Angleterre par Nadia Evedia, licenciée de son poste au check-in de la British Airways où elle travaillait parce qu’elle portait au cou une croix. La même chose est arrivée, toujours au Royaume Uni, à Shirley Chaplin, une infirmière.

    Londres s’est donc nettement placé du côté des employeurs, mais la Cour de Strasbourg est allée plus loin, en discriminant la liberté de certaines confessions. Sur ce dossier des licenciements de femmes, le gouvernement anglais a statué déclarant que la religion chrétienne devait y mettre du sien en vertu de son caractère libéral et, dans le même temps, que la religion islamiste doit être respectée dans ses normes qui pour ses fidèles sont obligatoires. En fin de compte, l’on peut interdire les croix, mais pas le voile ni le niqab. (Giulio Meotti)"

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Appel à témoins pour retrouver deux mineures radicalisées en fuite

    Louisa B., 16 ans, née en 1999 à Annecy, est une adolescente d’1,70 mètre et de corpulence mince. Elle a les yeux et les cheveux noirs, détaille l’appel des gendarmes. Sa camarade, Abou S., 15 ans, est née en 2000 à Annemasse et mesure 1,76 mètre. Elle a les cheveux châtain clair, les yeux marron, et un appareil dentaire.

    Un numéro à contacter

    Elles sont toutes les deux scolarisées dans le lycée des Carillons à Seynod, dans la périphérie d’Annecy. La gendarmerie recommande aux personnes qui auraient des renseignements ou les aurait aperçues de contacter la brigade de Meythet au 04 50 24 52 40.  

    « Nous les soupçonnons, d’après leurs déclarations, d’être parties ou de vouloir partir en Syrie. Elles avaient pour projet de prendre un train pour Paris depuis Chambéry », a précisé le parquet d’Annecy, qui dispose pour l’heure de « peu d’éléments » en dehors de déclarations d’amies.

    Des camarades inquiets ont donné l’alerte

    Les gendarmes ont été avisés de cette fugue, vendredi, vers 19h30, des camarades de classe s’étant inquiétés de l’absence des deux jeunes filles. Ils ont prévenu leur entourage après avoir tenté de les retrouver dans la gare de Chambéry, d’où elles auraient pris la fuite.

    « L’une des jeunes filles était déjà soupçonnée de radicalisation et était suivie. Elle avait été placée en foyer et faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire. Nous avons obtenu pour l’autre jeune fille une opposition de sortie du territoire ce (samedi) matin », a ajouté le parquet.

    Source

    http://www.contre-info.com/appel-a-temoins-pour-retrouver-deux-mineures-radicalisees-en-fuite

  • « La face cachée de l’islamisation »… un nouveau livre dans nos librairies

    Ce livre, attendu, n’est pas une révélation pour qui s’intéresse aux travaux du Professeur Yassine Essid [1]. Il s’inscrit, en effet, dans le droit fil de ses ouvrages portant sur la genèse de la pensée économique chez les arabes [2].
    354745884.jpgOn y retrouve une grande rigueur d’analyse fondée sur une critique approfondie des sources lui permettant d’établir une chronologie argumentée et cohérente sur laquelle il construit son sujet, présenté pour l’essentiel sous la forme d’un récit très précisément articulé et déroulé selon une logique implacable.
    L’auteur nous propose dans cette recherche, publiée à Paris chez les éditions de l’Aube, d’enquêter sur ce qu’il nomme la « face cachée de l’islamisation ». Dans les trois premiers chapitres de son livre, il nous présente le contexte historique dans lequel l’idée de la finance islamique a été conçue.
    Née en 1973, dans la foulée du quadruplement des prix du pétrole et de l’embargo pétrolier arabe, la Banque Islamique du Développement (IDB), basée à Djeddah, posa les jalons d’un système d’entraide fondé sur des principes islamiques comme la prohibition de l’intérêt.
    Deux ans plus tard, en 1975, la Dubaï Islamic Bank (DIB), la première banque universelle privée islamique, voit le jour. En 1979, apparaît également la première compagnie d’assurances islamique, Islamic Insurance Company of Soudan.
    Au cours de la décennie suivante, le nombre des institutions financières islamiques et le volume de leurs actifs croissent de manière ininterrompue et ces opérateurs commencent, pour la première fois, à étendre leur activité au-delà des frontières physiques du Moyen Orient (en Asie de Sud-Est, dans un premier temps, vers l’Afrique de Nord et les pays de l’Europe occidentale par la suite).
    En France, l’Institut français de finance islamique (IFFI) a été créé en 2009 et la place de Paris dispose depuis 2010 d’un cadre juridique, fiscal et réglementaire permettant la réalisation d’opérations de finance islamique et le développement des banques du même type.
    Dans les deux derniers chapitres de son livre, l’auteur nous présente une lecture critique de ce nouveau type de finance. Selon le Professeur Essid, le mélange particulier entre techniques financières et éthique religieuse que représente la finance islamique suscite de nombreuses appréhensions et polémiques.
    Elle est ainsi parfois considérée incompatible avec une société laïque, construite sur la séparation entre le religieux et l’État. L’auteur se propose aussi d’étudier le mythe du « bon musulman » qui ferme les yeux sur la provenance des capitaux des banques considérées comme islamiques.
    Puis par le truchement de l’histoire, il pose une question capitale sur le sens des slogans utilisés par ces banques. Ainsi, la mourabaha, l’un des principaux outils utilisés par les banques islamiques pour prêter de l’argent au « bon musulman » n’est qu’un intérêt déguisé puisque la marge facturée par la banque islamique au client ressemble tant à l’intérêt que certains estiment qu’il ne s’agit que d’un habillage cosmétique pour duper le client.
    Là où une banque conventionnelle aurait simplement proposé un intérêt à 5%, la banque islamique obtient le même résultat à travers un montage commercial d’achat et de revente. Ici, l’interdiction de l’intérêt dans le système financier islamique est contournée par l’usage de la commission, pratiquée à des taux souvent astronomiques.
    À travers cette recherche fouillée, Yassine Essid entend dénoncer la soumission déguisée au Wahhabisme à qui on donne encore plus d’emprise sur nos sociétés modernes. Il entend dénoncer aussi les fondements de la finance islamique conçue, depuis quelques décennies, comme un élément constructif du radicalisme sociétal.
    Le livre de Yassine Essid est un appel aux gardiens de l’orthodoxie pour qu’ils cessent leur manipulation basée sur l’adhésion des cœurs et des esprits des simples musulmans aux normes d’une lecture primaire, littéraliste et fondamentaliste du Coran.

    Mohamed Arbi Nsiri – Historien

    1/ Yassine Essid, est un professeur d’histoire médiévale à la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis. Ancien doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines de Sfax. Il est également président du Groupe d’études et de recherches interdisciplinaires sur la Méditerranée.
    2/ Yassine Essid est l’auteur de plusieurs ouvrages qui portent sur la pensée économiques arabes dont :
    – At-tadbir/Oikonomia : Pour une critique des origines de la pensée économique arabo-musulmane, Tunis, Édition T.S, 1993
    – A Critique of the Origins of Islamic Economic Thought, Leiden-New York, Brill édition, 1995
    – Dictionnaire historique de la pensée arabe et musulmane (avec Youssef Seddik), Tunis, MediaCom, 1998

    http://lvci.hautetfort.com/archive/2016/03/04/la-face-cachee-de-l-islamisation-un-nouveau-livre-dans-nos-5769126.html