islamisme - Page 365
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Piero San Giorgio - Attentats EDC
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Gilles-William Goldnadel : « La Belgique, c'est la France multiculturaliste, en pire »
L'élue écologiste Sarah Turine, islamologue de formation, déclarait dansLibération, dimanche 20 mars : « Salah Abdeslam n'a pas de soutien de la communauté de Molenbeek ». Pour Gilles-William Goldnadel, un tel aveuglement est coupable. Il a évidemment raison. [Figarovox - 22.03]LFAR
Ne sentez-vous pas dans l'air, ce parfum capiteux de capitulation qui s'insinue, nonobstant l'air du temps, dans toutes les sphères ?
Mme El Khomri a vidé sa loi de toute sa substance, en y ajoutant pour les jeunes une vaine assistance. Et pourtant, on avait connu les troupes de Martine, Martinet et Martinez autrement plus nombreuses.
En revanche, il y a peu de risque de modification de l'article 6 de la loi, qui prévoit que dans l'entreprise « la liberté du salarié de manifester ses convictions y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions…». Apparemment, le fait de glisser délicatement un tapis de prière sous le pied des islamistes ne dérange plus personne. Vous ne sentez rien ?
François Hollande a choisi le jour de la défaite et des accords violés pour commémorer la guerre d'Algérie. Manifestement, la tristesse des harkis et des rapatriés pèsent moins lourd dans la balance politique et idéologique que le ressentiment entretenu d'une Algérie à la dérive.
Dans le même temps, l'Europe a accepté de payer une capitation au sultan ottoman pour la reprise sur son sol de milliers de migrants, principalement musulmans, échoués sur les côtes grecques.
Le sultan a beau être mal aimable et versatile, bref n'inspirer aucune confiance, il a beau nourrir, en bon frère musulman, le désir contraire de voir islamiser l'Europe, rien n'y fait.
Tout est mieux que de devoir assumer soi-même la défense de ses frontières.
Vous ne sentez rien ?
Pourtant, notre Commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, impavide, préfère morigéner dans Le Figaro (le 17 mars) : « l'Europe rabougrie, peureuse et cloisonnée des populistes » et y opposer : « une Europe progressiste et pleinement assumée, comme les sociaux-démocrates réunis à Paris samedi autour de François Hollande ont commencé à le faire »…
C'est vrai qu'avec des hommes d'une telle trempe et d'une telle vision, les peureux rabougris se sentent rassurés.
Comme on se sent rassuré de savoir que le pouvoir socialiste et sa mairie de Paris ne capituleront jamais devant ces jusqu'au-boutistes du XVIème qui refusent de voir installer un camp de migrants à l'intérieur du bois de Boulogne. Mme Cosse, au micro de France Inter (le 17 mars) ne décolérait pas de voir des salauds de riches se prendre pour des zadistes devant le préfet de police. Bien sûr, pour la bonne cause, notre gracieuse ministre a dû prendre quelques libertés avec la vérité pour prétendre, contre l'évidence, qu'on n'installerait que de braves SDF sous les feuillus. Ou que la concertation avait joué puisque le permis de construire « datait de trois ans »… alors qu'il n'avait pas trois jours. Bien sûr encore, telle une féministe gauchiste à Cologne, l'ancienne patronne démissionnée des Verts a-t-elle dû, une nouvelle fois, trahir ses idées écologiques en oubliant qu'on avait déjà arraché 75 arbres pour mener à bien le projet punitif. Et peu importe que les gens du quartier - et leur maire Goasguen - demandent simplement que le centre soit installé dans un meilleur endroit du 16e.
Le pouvoir, avec eux, ne capitulera pas…
Pas de quoi non plus tellement pavoiser après l'arrestation de M. Abdeslam.
Je ne sais si Alain Marsaud, député républicain et ancien responsable du parquet antiterroriste, a raison de pointer l'inefficacité et la lenteur de la police belge et de ses services de renseignements dans l'arrestation d'un terroriste qui planquait sa barbe sous leur nez. Ce que je sais, c'est que le gros poisson a vécu longtemps paisiblement dans l'eau de Molenbeek. Ce que je sais c'est que la Belgique, qui a brutalement fermé ses frontières il y a quelques semaines, c'était encore hier la France xénophile, en pire. Je conseille à celui qui s'agace devant certains éditoriaux de notre vespéral parisien de lire le Soir de Bruxelles. Je conseille également à celui qui s'énerve devant le monolithisme latéral de l'audiovisuel de service public français de regarder la RTBF. La dernière fois que j'ai tenté douloureusement cette expérience masochiste, un islamiste expliquait gentiment à son intervieweuse qu'il espérait voir prochainement la charia appliquée en Belgique. À aucun moment la dame ne l'a interrompu ni ne s'est étonnée. Le propos semblait relever de la banalité. Ce que je sais encore, c'est que pendant la capture de ce poisson, dont on ne sait encore si il est pilote ou poltron, les policiers belges ont été insultés ou caillassés. Mais dès le lendemain, l'air de la stigmatisation était redevenu un refrain à la mode et un article de Libétitrait joyeusement, contre l'évidence aveuglante, qu'à en croire une élue écolo du cru : « Salah Abdeslam n'a pas de soutien à Molenbeek ». Vous ne sentez pas l'odeur de poisson de la capitulation des esprits ?
Pendant qu'à Calais tout opposant, fût-il général, à l'immigration clandestine est promis à l'emprisonnement, le préfet de Paris autorisait samedi, malgré l'état d'urgence, une manifestation organisée notamment par le collectif des sans-papiers (dépêche AFP). Les manifestants pouvaient, eux, librement stigmatiser les violences policières, les frontières qui tuent, et appeler en passant « au boycott d'Israël ». Ce qui est paraît-il un délit. Vous ne sentez vraiment rien ?
À la télévision, le même soir, sur la seconde chaîne nationale, on vantait l'initiative antiraciste de l'association « tous unis contre la haine » qui se propose de lutter contre « l'islamophobie » et, de manière très légitime, contre les actes anti musulmans. Des images de fiction montraient, pour les stigmatiser, des agressions violentes. Mais la bande-son, insidieusement, faisait parler des Français de souche qui disaient leur peur de l'islamisation de leur pays. Cet amalgame-là ne semble gêner personne. Ceux qui veulent résister résolument contre l'immigration islamique forcée sont forcément des anti-immigrés, islamophobes et d'extrême droite.
Il est, par ailleurs, étrange de se prétendre « tous unis contre le racisme » et oublier le racisme anti-blanc et anti-chrétien, vecteur principal de la haine islamiste.
Malgré la résistance passive du peuple, moi je sens que la capitulation médiatique et politique se poursuit activement.
Et vous ? •
Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.
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Comprendre la solidarité des masses islamo-immigrées à l’égard des djihadistes
Cela ne surprendra que les naïfs : le djihadiste Salah Abdeslam, interpellé la semaine dernière à Molenbeek (Bruxelles), était loin de se terrer dans une cache depuis quatre longs mois. Ce dernier continuait à aller et venir dans les rues de son quartier natal, le plus tranquillement du monde.
Le journal lacapitale.be nous en dit plus (source) :
Il nous revient également que lors de sa planque à Forest, rue du Dries, où a eu lieu une fusillade la semaine dernière, Salah Abdeslam ne serait pas resté constamment caché. Deux témoins ne se connaissant pas entre eux l’auraient vu venir se ravitailler à deux reprises au moins à la friterie voisine de la place Saint-Denis. Les gérants, quant à eux, nous nous ont déclaré ne pas avoir remarqué la présence de l’ennemi public numéro 1.
Molenbeek est une des 19 communes de Bruxelles-Capitale. Elle est peuplée de musulmans, essentiellement originaires du Maroc. Nous parlons ici d’une enclave qui ne représente que 5 kms 2 de superficie pour moins de 100 000 habitants. Cette petite ville se structure autour des appartenances familiales et tribales de ses habitants.
De toute évidence ce natif du quartier était connu de tous, à plus forte raison après les attentats du 13 novembre et l’avis de recherche européen lancé à son encontre. Un avis qui s’est accompagné d’un ratissage de la zone par la police avec ses inévitables auditions et enquêtes de voisinage. La population musulmane de ce quartier était donc parfaitement renseignée au sujet de cet individu.
Malgré cela, pendant quatre mois, Abdeslam a pu se cacher avec succès. Mais bien plus, il a pu se déplacer au grand jour, s’estimant visiblement à l’abri de toute délation.
Comprendre l’ethnopsychologie de l’islamisme maghrébin
J’ai expliqué dans une vidéo antérieure les ressorts ethnopsychologiques qui, chez les populations arabes et nord-africaines, rendent vaine toute tentative de lutte contre l’islam radical. Les sociétés arabes et nord-africaines sont aujourd’hui en faillite structurelle, n’ayant pas pu intégrer avec succès la modernité occidentale, à la différence des sociétés asiatiques.
Le nationalisme arabe avait pu, pendant un temps, donner l’illusion d’un succès modéré. Mais c’était précisément en s’appuyant sur des états hérités de la présence coloniale, de nature relativementlaïque. Cependant, le nationalisme arabe n’a pas réussi à dépasser les défaillances de ces populations dont le faible QI, un rapport névrotique à la sexualité et à la femme ou le goût de l’asservissement de leurs semblables, ont abouti à l’émergence de dictatures militaires. Les dynamiques démographiques, sur fond de sous-développement économique, ont fait le reste, laissant des masses jeunes et sans perspective à la merci du phénomène islamiste.
L’islamisme, à la différence du nationalisme arabe, n’a pas prétendu vouloir imiter l’Occident colonisateur pour remonter la pente. Il a rejeté la modernité occidentale avec l’Occident, jugeant que c’était la survenue de celle-ci qui était la cause de l’effondrement du monde arabo-musulman. C’est précisément ce que propose le salafisme : le retour aux premiers temps de l’islam.
Les sociétés arabes et nord-africaines prennent le chemin inverse de la Chine. La Chine, consciente de sa grandeur passée, a réalisé un travail d’autocritique et a admis la nécessité de travailler dur pour restaurer un statut perdu. Les arabo-musulmans ont choisi le chemin de la victimisation et de la régression consciente. Pour eux, il y a toujours quelqu’un, quelque part, qui est responsable des maux des sociétés arabes. Les arabo-musulmans se pensent comme des êtres purs et innocents par définition qui en aucun cas ne peuvent être responsables ou coupables de quoique ce soit de mal.
Faites-en l’expérience autour de vous : un arabe ou un maghrébin n’admet jamais la possibilité d’un échec sans qu’il ait un coupable à désigner. C’est vrai en politique comme dans la vie quotidienne.
Le cas de Molenbeek
Une fois que l’on a ce cadre général à l’esprit, on peut en revenir à Salah Abdeslam et à l’évidente solidarité communautaire dont il a bénéficié à Molenbeek. Comme je l’ai dit, le djihadisme arabo-maghrébin est le produit de l’échec et d’un puissant complexe d’infériorité.
La réponse adoptée par les islamistes radicaux consiste à radicaliser leur désocialisation au sein des sociétés occidentales. Et si des gens les protègent, alors même qu’ils ne sont pas activement engagés dans les réseaux djihadistes, c’est précisément par complexe vis-à-vis d’eux : pour nombre de maghrébins et d’arabes, un djihadiste est un “meilleur maghrébin” ou un “meilleur arabe” qu’eux-mêmes. Ils ont profondément honte et s’en veulent de ne pas avoir le “courage” et le degré de radicalité de leurs congénères djihadistes.
Dans ce phénomène, il y a deux types de comportements : la solidarité par admiration ou la solidarité par honte.
Sitôt qu’un de ces djihadistes est interpellé, le réflexe immédiat des arabo-musulmans consiste à excuser, relativiser et “expliquer” le geste du coupable aux populations européennes.
Ce que je résume par cette formule ironique : “C’est pas bien mais vous l’avez bien mérité”.
Il important de souligner un trait fondamental de la psychologie maghrébine et arabe : l’inexistence de l’égalité entre individus, conséquence de la répression de l’individualité elle-même. Cela s’applique non seulement au sein des sociétés arabes ou maghrébines, mais à plus forte raison au sein des communautés arabes ou maghrébines d’Europe. Soit ils dominent, soit ils sont dominés, ils ignorent le moyen terme : l’égale dignité. Quand ils dominent, la cruauté n’a aucune limite, non plus que l’humiliation, savamment codifiée. Quand ils sont dominés, ce sont les pleurs et gémissements, les actes de contrition spectaculaires faits afin de tromper le maître du moment et se ménager, à la première opportunité, l’occasion d’une vengeance décisive.
D’où ce trait commun à beaucoup de maghrébins : calme voir sympathique s’il est seul dans un groupe d’Européens, le maghébin ou l’arabe devient méchant et violent lorsqu’il évolue en groupe. Le même individu croisé le matin, seul, aura plaisanté à vos côtés. Croisé le soir avec 4 ou 5 collègues de son groupe ethnique, le voici à vous provoquer, vous injurier voire, vous agresser. Le lendemain, il vous recroisera seul et vous donnera l’impression que rien ne s’est passé. Pourquoi ? Le rapport de force a simplement changé entretemps.
La moralité des arabes et des maghrébins est conditionnée par le contexte et non par les actes, pris en eux-mêmes.
La culture de l’excuse est une des étapes psychologiques transitoires vers l’adhésion totale des masses arabo-musulmanes au djihadisme et à l’islamisme radical. La phase suivante est la solidarité active et revendiquée, seulement assumée une fois que ces masses pensent pouvoir le faire en toute impunité, sans crainte de mesures de représailles des Européens. Les rares éléments qui refusent de se solidariser sont identifiés comme des traîtres et éliminés en conséquence.
L’excuse sociale : adjuvant de l’islamisme
Une fois que l’on a compris ces mécanismes, on peut prendre la mesure du rôle joué par la gauche ouest-européenne quand elle tente d’expliquer, dans les médiats, le phénomène islamiste en désignant un autre coupable : les sociétés d’accueil.
La rhétorique antiraciste, le misérabilisme gauchisant et autres excuses “sociales” permettent au radicalisme musulman d’accroître un peu plus sa progression, fort d’une explication formulée par les élites européennes qui corrobore l’imperméabilité à l’autocritique des masses afro-musulmanes.
On ne mesure pas à quel point le discours de Manuel Valls sur “l’apartheid ethnique et social” après les attentats de Charlie Hebdo a puissamment renforcé la rhétorique djihadiste. Le Premier ministre du gouvernement français expliquant sans broncher à des millions de chômeurs, de précaires et autres smicards, que la faute ne repose pas sur les auteurs mais sur la société française.
La gauche, en accusant les victimes d’être les coupables, conforte le sentiment d’innocence et de justification dont ont besoin les arabo-maghrébins pour désinhiber leur basculement dans l’islamisme et le djihadisme. Non pas qu’ils aient besoin de la “gauche sociologique” pour adhérer à cette vision du monde, mais elle leur facilite considérablement le travail de propagande.
Face au sadisme islamique, le masochisme progressiste agit comme un adjuvant.
Mais, après tout, n’étaient-ils pas faits pour s’entendre ? Chacun ne trouve pas sa chacune par hasard.
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Attentats de Bruxelles : Convergence entre radicalisme antiraciste et radicalisme islamiste
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L’État Islamique revendique les attaques de Bruxelles
Amaq, une agence de propagande de l’Etat Islamique, revendique l’attentat (voir ici). A noter qu’Amaq annonce la présence de plusieurs kamikazes et que les assaillants de l’aéroport devaient tirer sur la foule avant de se faire exploser.
Traduction rapide du communiqué de l’agence Amaq :
Les combattants de l’État islamique ont mené une série d’attentats avec des ceintures et des engins explosifs mardi, ciblant un aéroport et une station de métro dans le centre de la capitale belge, Bruxelles , un pays participant à la coalition internationale contre l’État islamique .
Les combattants de l’État islamique ont ouvert le feu à l’intérieur de l’aéroport de Zaventem, avant que plusieurs d’entre eux déclenchent leurs ceintures d’explosifs , comme un autre martyre a fait exploser sa ceinture dans la station de métro Maelbeek . Les attaques ont fait plus de 230 morts et de blessés.
En Anglais :
Islamic State fighters carried out a series of bombings with explosive belts and devices on Tuesday, targeting an airport and a central metro station in the center of the Belgian capital Brussels, a country participating in the international coalition against the Islamic State.
Islamic State fighters opened fire inside Zaventem Airport, before several of them detonated their explosive belts, as a martyrdom bomber detonated his explosive belt in the Maalbeek metro station. The attacks resulted in more than 230 dead and wounded.
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Refrain habituel : les auteurs des attentats étaient connus des services
Deux frères, Khalid et Brahim El Bakraoui, étaient connus des services de police pour grand banditisme. Ils ont été identifiés comme les suicidés de l'aéroport de Bruxelle. Ce sont les deux hommes gantés à une seule main dont les images avaient été enregistrées par la vidéo-surveillance.
Khalid avait loué sous une fausse identité l'habitation du 60 rue du Dries à Forest, où avait éclaté une fusillade avec la police le 15 mars dernier. Cette fusillade, survenue lors d'une perquisition, avait abouti à la capture de Salah Abdeslam, trois jours plus tard à Molenbeek, autre commune de l'agglomération bruxelloise.
Le commando ne se limite pas aux hommes qui ont fait exploser les bombes : la police est en effet à la recherche de deux véhicules, une Renault Clio et une Audi S4 noire « appartenant à un Limbourgeois de 22 ans fiché depuis l’an passé en terrorisme par la Sûreté de l’État » ! Ce véhicule a été vu à l’aéroport « avec trois ou quatre individus à son bord ».
« Le propriétaire de l’Audi , un certain A., âgé de 22 ans, était fiché en terrorisme par la Sûreté après un déplacement suspect effectué en avril 2015 en Arabie saoudite. Il s’y est rendu en compagnie de trois Limbourgeois de 22, 25 et 26 ans, et d’un Anversois de 33 ans quant à lui d’origine marocaine. »
D’autre part, une partie du commando ayant frappé à l’aéroport de Bruxelles «serait arrivée à Brussels Airport mardi matin à bord d’un taxi » : c’est le chauffeur de ce taxi qui a livré l’adresse schaerbeekoise à laquelle il a embarqué les terroristes, « provoquant ainsi la perquisition de ce mardi après-midi. Perquisition lors de laquelle la police a retrouvé des produits chimiques et un engin explosif contenant des clous ».
Le bilan, toujours provisoire, des attaques s’élève à 34 morts et 202 blessés: 14 morts et 96 blessés à l’aéroport, 20 morts et 106 blessés à la station de métro de Maelbeek.
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Bernard Antony : "Les nouvelles tueries de Bruxelles ne peuvent étonner que les imbéciles"
Réaction de Bernard Antony :
"Bruxelles toujours plus islamisée, Bruxelles endeuillée, Bruxelles paralysée, Bruxelles terrorisée, Bruxelles hébétée, Bruxelles antiracistement décervelée…
La vérité c’est que, issus d’une base sociale toujours plus vaste au sein de l’oumma islamique, dans nos pays chaque jour plus importante, disposant de soutiens logistiques sans cesse accrus grâce à la très belle réussite en effet de l’Europe « multiculturelle », les tueurs de l’islam jihâdiste frappent et frapperont de plus en plus, où ils veulent et quand ils veulent, comme ceux de leurs modèles dans le passé, hashishins et autres.
Les nouvelles tueries de Bruxelles ne peuvent étonner que les imbéciles. Tous les musulmans certes ne sont pas islamistes, surtout quand ils ne sont pas très pratiquants et même ne demanderaient pas mieux que de n’être plus musulmans si ce n’était la pression ; tous les islamistes ne sont pas des terroristes mais ils n’en demeurent pas moins qu’ils admirent l’exemple du prophète Mahomet qui, irréfutablement selon le Coran et selon les hadîths vendus dans toutes les librairies, et pas seulement islamistes, est un modèle d’égorgeur. Mais tous les jihâdistes sont islamistes ! (...)
Et alors que l’État islamique, al-Qaïda et les autres organisations de l’islam terroriste, développent une troisième guerre mondiale, voilà que notre gouvernement, à grand renfort de millions d’euros, développe une grande campagne « antiraciste » à la fois idéologiquement perverse et bête à en pleurer. On en déduirait que les racismes anti-blancs, anti-jaunes et anti-chrétiens n’existeraient pas. On en déduirait donc que seuls les européens seraient porteurs de l’indélébile tare de racisme. Stupidité raciste s’il en est !
Mais ce sont les moindres expressions non conformes au « pas d’amalgame » que traquent les polices de la pensée. Et Valls, ce prétentieux qui est d’une affligeante inculture sur l’idéologie islamique de vouloir en faire une gentille petite religion, bien républicaine, bien maçonniquement correcte, dans laquelle il espère bien formater les vagues de la tsunamigration musulmane que croit réguler madame Merkel en collaboration avec le sinistre dictateur islamo-ottoman Erdogan.
Depuis des dizaines d’années, la Bruxelles eurocratique comme la Bruxelles de la classe politique belge, a été l’émanation de l’infinie stupidité idéologique qui affecte presque tous les dirigeants de l’Europe occidentale. Leur crétinerie est hélas criminelle."
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Capture d'Abdeslam : la propagande djihadiste mise à l'épreuve ?
Mathieu Slama expose ici [Figarovox - 21.03] comment l'arrestation de Salah Abdeslam vient fissurer la mythologie du djihadiste jusqu'au-boutiste et déterminé. Mais en dehors de quelques rappels factuels, l'intérêt de fond de cette analyse nous paraît être qu'elle met en lumière ce qui fonde la motivation de ceux qu'il faut bien appeler nos ennemis et, par comparaison, les faiblesses de nos sociétés dont eux-mêmes ont participé. Ce sont sans-doute ces faiblesses qui donnent son ampleur et sa gravité au défi terroriste. LFAR
« Il s'agit d'un coup important porté à Daesh » a affirmé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à la sortie du dernier Conseil de défense, évoquant l'arrestation de Salah Abdeslam. On a également vu François Hollande se mettre en avant dans des photos très étudiées, à la manière d'un Obama suivant en direct de son QG l'opération menée pour tuer Ben Laden.
Au-delà du dispositif de communication très visible (auquel on est désormais habitué de la part de ce gouvernement), on peut s'étonner d'un tel emballement politique au regard du profil de Salah Abdeslam. L'enquête et son jugement seront décisifs pour déterminer son rôle dans les attentats du 13 novembre dernier mais deux choses sont certaines: 1. Abdeslam n'a pas pu passer à l'action ; 2. l'Etat islamique n'a à aucun moment fait référence à Abdeslam dans sa propagande post-attentats, là où les autres terroristes impliqués le 13 novembre (et morts en martyrs) ont eu droit à plusieurs éloges appuyés, que ce soit dans les magazines ou les vidéos des branches médiatiques de l'organisation.
A première vue, Abdeslam se range, si l'on considère les profils-types des djihadistes, du côté des « bras cassés », des « losers », du côté de ceux qui ont raté leur mission ou qui n'ont pas eu le « courage » de passer à l'acte. Or, on le sait, la mythologie djihadiste est peuplée de figures « héroïques », de martyrs qui ont sacrifié leur vie pour leur cause. L'incroyable aura entourant Mohamed Merah en est le meilleur exemple. De nombreux djihadistes français voient en lui une icône de la guerre sainte, et l'Etat islamique a, dans sa propagande, exhorté les Français musulmans à « prendre exemple sur [leur] frère Mohamed Merah » (alors même que ce dernier se réclamait d'Al-Qaïda). Dans l'imaginaire djihadiste rempli de mythes et de violence, la figure du martyr est la figure la plus noble, la plus enviée aussi. Des images de propagande récentes de l'Etat islamique mettaient en scène un père en train d'adouber son fils adolescent avant que ce dernier ne commette un attentat suicide à la voiture piégée en Syrie. La fierté du père qui envoie son fils à la mort, difficilement supportable, illustre pourtant un aspect essentiel de la propagande djihadiste. Le chercheur Romain Caillet évoquait en novembre dernier le terme d « inghimasi », inspiré d'une tradition prophétique et omniprésent depuis deux ans dans le champ lexical djihadiste sur les réseaux sociaux, qui s'applique « à celui qui combat les armes à la main avec une ceinture explosive actionnée seulement lorsqu'il n'aura plus de munitions ou qu'il se sentira piégé ». Il semble que ce soit ce modèle qui ait inspiré à la fois Mohamed Merah, les frères Kouachi, Coulibaly ou encore les terroristes du 13 novembre.
On aurait tort de sous-estimer l'influence d'une telle propagande. On ne le répétera jamais assez, l'imaginaire djihadiste et l'idéologie qui le sous-tend n'est pas un simple folklore horrifique et nihiliste. Il constitue, pour certains, une forme d'absolu qui est le miroir inversé de la crise spirituelle occidentale (notons d'ailleurs que ceux qui passent à l'acte, les Kouachi, Merah, Coulibaly, ont tous le même profil de jeunes de banlieue qui ont connu les pires travers des sociétés occidentales : consumérisme poussé à l'extrême, inégalités sociales, culture du divertissement et individualisme). La figure du martyr est aussi celle qui nous fait le plus peur. Les terroristes islamistes nous apparaissent comme des êtres déterminés qui tuent de sang-froid, machinalement, parce qu'ils n'ont pas le moindre doute sur la foi et l'idéologie qui les animent, et parce qu'ils n'ont pas peur de la mort. « La mort, je l'aime comme vous vous aimez la vie » avait répondu Merah aux négociateurs qui encerclaient son appartement.
Cependant, les Abdeslam et autres terroristes « ratés » viennent contredire cette perception du djihadiste jusqu'au-boutiste et déterminé. Ils introduisent du même coup un grain de sable dans la propagande djihadiste. Car derrière la figure du « loser » et du lâche, autre chose est en jeu. Dans le cas d'Abdeslam, son inefficacité le ramène, aussi paradoxal que cela puisse paraître s'agissant d'un homme impliqué dans le pire attentat terroriste jamais mené sur le territoire français, à son humanité. A-t-il failli par peur ? par compassion ? par incompétence ? L'enquête permettra peut-être de comprendre ce qui s'est passé. Certains témoins qui l'ont rencontré après les attentats l'ont décrit en pleurs, paniqué, les suppliant de ne pas le « balancer ». D'après l'information d'une chaîne d'information en continu (à prendre avec des pincettes donc), Abdeslam aurait voulu se faire exploser au Stade de France. Malgré les nombreuses incertitudes et zones d'ombre qui nous empêchent de formuler une hypothèse définitive, il semble qu'il y ait eu chez Salah Abdeslam, alors qu'il se préparait à agir, une fragilité, une lutte intérieure qui l'ont rapproché de notre condition humaine. La capture d'Abdeslam n'est certainement pas, comme le prétend le ministre de l'Intérieur, un « coup porté à Daesh ». Mais elle vient rappeler à tous les djihadistes que derrière leur idéologie absolutiste, il y a toujours un impondérable qui est la nature humaine, en proie au doute, à l'échec et parfois à la lâcheté, jamais vraiment bonne mais jamais complètement mauvaise non plus. •
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Le patron des députés FN valide la thèse de la « cinquième colonne islamiste »
BRUXELLES (NOVOpress) : Après les attentats perpétrés ce matin à Bruxelles, Edouard Ferrand, chef de la Délégation des députés FN/RBM au Parlement européen, a validé la thèse de la présence en Europe d’une « cinquième colonne islamiste ».
Dans un communiqué publié sur le site du Front national, il affirme que « des Européens sont les victimes du terrorisme le plus abject, appuyé par une véritable cinquième colonne islamiste pullulant dans toute l’Europe et ayant bénéficié d’une certaine passivité des pouvoirs en place ». « Il est temps, dans tous les domaines,ajoute-t-il, de faire réellement la guerre à l’islamisme radical partout et sous tous ses aspects. »
Edouard Ferrand avait succédé à Aymeric Chauprade à la tête des députés FN au Parlement européen après que celui-ci avait été écarté en raison, notamment, de ses propos sur l’existence de contingents dormants de l’islamisme sur le sol européen dans une vidéo qui avait fait scandale.
http://fr.novopress.info/199688/patron-deputes-fn-valide-these-cinquieme-colonne-islamiste/
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Conférence à Beauvais le samedi 26 avril !