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islamisme - Page 371

  • ZOOM - Xavier Raufer : 3 mois après les attentats, la vérité

  • Syrie : le grand tournant

    Les États-Unis semblent résignés ou décidés à laisser Poutine et l’ayatollah Kamenei, devenus leurs alliés de fait, régler leur compte aux forces rebelles.
    Porte-parole officiel et désastreux artisan, depuis quatre ans, de la politique étrangère de la France, Laurent Fabius s’offusquait, l’autre jour, qu’en lançant une grande offensive sur le terrain alors même que commençaient à Genève de bien fragiles pourparlers préliminaires supposés préalables à l’ouverture de véritables négociations susceptibles de déboucher sur la préparation d’une conférence qui serait hypothétiquement une première étape sur le difficile chemin qui mènerait peut-être un jour au rétablissement de la paix civile en Syrie, Moscou et Damas eussent torpillé les chances d’une « solution politique ».
    Le lointain successeur de Talleyrand était-il à ce point naïf ? On a peine à le croire. Il semble plus vraisemblable qu’il ait cédé au dépit en voyant les événements prendre une orientation qu’il n’avait ni prévue ni souhaitée.

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  • Bataille d’Alep : le ton monte

    Il aura fallu l’irruption de la Fédération de Russie sur le champ de bataille pour que la duplicité de la coalition occidentalo-arabe anti-État islamique apparaisse finalement au grand jour.
    L’armée arabe syrienne a lancé le 1er février, avec l’appui de l’aviation russe, une vaste opération pour libérer Alep, ancienne capitale économique syrienne et place forte de la rébellion depuis 2012. Comme toujours, les médias se sont complaisamment apitoyés sur les colonnes de ceux qui fuyaient les combats et l’avance des troupes gouvernementales. Manquait au tableau l’image de ces Aleppins des quartiers ouest restés fidèles à Damas dont la « la foule en liesse » accueillait les troupes gouvernementales en libératrices !
    Vivement ému, le secrétaire d’État américain John Kerry exigeait aussitôt l’arrêt des bombardements russes au motif de pertes civiles. La vérité est plus prosaïque, car si Alep se trouve complètement encerclée par les forces gouvernementales, le couloir de ravitaillement des rebelles avec la Turquie se verra coupé. À savoir les deux axes routiers Mayer/Anadan et Azaz/Alep par lesquels les unités salafo-wahhabites reçoivent leurs renforts en personnels, armes et munitions expédiés par les islamo-kémalistes de l’État profond turc. Autant dire que la rébellion court maintenant le risque d’un effondrement à court terme, surtout que l’armée de Damas est parvenue, le 4 février, à briser l’encerclement (en place depuis 2012) par les djihadistes de deux petites villes chiites, Nouboul et Zahra, dont la population a reçu les soldats loyalistes sous des pluies de riz et de fleurs. Ce qui signifie que plusieurs milliers, 5.000 peut-être, miliciens chiites seront disponibles pour joindre leurs forces à celles des assiégeants d’Alep.

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  • Éric Zemmour : « La guerre de Syrie est bel et bien notre guerre d’Espagne »

     1936 - 1939 La guerre d'Espagne

    Dans sa dernière chronique sur RTL [9.02], Éric Zemmour établit  une comparaison en effet parlante - un parallèle de fait saisissant - entre la guerre de Syrie et la guerre d’Espagne dont on commémorera le 18 juillet 2016 le 80ème anniversaire. Le « soulèvement national » qui marqua son déclenchement est du 18 juillet 1936, la victoire franquiste du 1er septembre 1939 et le début de la 2ème guerre mondiale du 1er septembre de la même année.

    Certes, les rapprochements n'ont pas valeur absolue car rien ne se répète à l'identique en Histoire. Ils ne sont pas non plus à ignorer car rien n'y est radicalement nouveau. A l'esprit d'analyse et de finesse, au devoir de réalisme et d'observation de faire leur travail ... Le moins que l'on puisse dire c'est que la diplomatie française a singulièrement manqué de ces qualités élémentaires ces dernières années. •  LFAR 

    Le résumé de RTL 

    L'offensive de l’armée syrienne appuyée par l’aviation russe porte ses fruits. Pour le journaliste, c'est un tournant dans la guerre.

    "C’est une nouvelle et terrible leçon pour les donneurs de leçons. Une claque sur la joue déjà rougie des droits-de-l'hommistes, pacifistes, utopistes. Un camouflet de plus pour les rois nus des conférences internationales, des hôtes à vie du Lac Léman, des seigneurs vains du quai d’Orsay et de l’ONU", déclame Éric Zemmour, qui cible "les anti-Poutine, les anti-Assad, tous les BHL sur papier glacé et grand écran, qui ont rêvé de transformer la Syrie en une seconde Libye".

    "Des bombardements, des destructions, des massacres, des enfants qui meurent, des civils qui fuient : partout, cela s’appelle la guerre", poursuit-il. "La guerre civile qui devient guerre régionale, et la guerre régionale qui devient guerre internationale, selon le schéma de la guerre d’Espagne pendant les années 30", décrypte-t-il. "Car cette guerre de Syrie est bel et bien notre guerre d’Espagne", analyse Éric Zemmour. "C'est toute la région qui est à redessiner", assure-t-il. "Cela mériterait sans aucun doute une belle conférence internationale. A Genève, bien sûr. Le lac Léman est beau en toutes saisons", conclut Zemmour. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Gilbert Collard : "Quand des Français sont menacés par l’État islamique, cela fait rire les socialistes !"

    Philippe Carhon

  • Syrie : les rebelles de l’opposition « modérée » sont en train de perdre la guerre

    Les rebelles syriens de l’opposition « modérée » sont en train de perdre la guerre et ils le savent. D’où leur peu d’appétence pour les discussions de Genève, patronnées par les Nations Unies et censées déboucher sur une solution politique à un conflit, qui, le 15 mars prochain, entrera dans sa sixième année. Sauf coup de théâtre stratégique, le rapport de force militaire et le contexte international leur sont désormais défavorables. La coalition occidentale, États-Unis en tête, concentre son effort contre Daech en Irak, laissant le champ libre - au-delà des condamnations politiques - à la Russie du côté syrien. 

    Le régime de Damas l’a également bien compris. Pour le représenter à ces pourparlers, il n’a dépêché à Genève qu’un simple diplomate professionnel, Bachar Djafari, son représentant permanent aux Nations Unies. Et celui-ci en est à plaisanter sur la situation créée par les incertitudes et le malaise de l’opposition  : « Nous attendons Godot et Godot n’est pas encore arrivé ». Godot, c’est le HCN, le Haut comité pour les négociations, mis en place par l’Arabie saoudite et soutenu par la Turquie et la France. Le « coordinateur général » de l’opposition est Riad Hijab, brièvement Premier ministre de Bachar al-Assad en 2012. Il ne devrait participer directement aux discussions, le « négociateur en chef » désigné étant le salafiste Mohammed Allouche, qui, pour l’heure, préfère rester discret.

    Que pèse cette opposition dite modérée  ? Il n’est pas aisé de le savoir avec précision, tant sa définition elle-même pose problème. Si tout le monde s’accorde à en exclure le front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, la nature de groupe comme Ahrar ash-Sham ou Jaïsh al-Islam, très présents sur le terrain, pose problème du fait de leur idéologie salafiste ou extrémiste. « Il existe en Syrie une constellation de combattants très divers de l’ordre de 100 000 personnes, dont la France estime que 80 000 d’entre eux appartiennent soit à des groupes terroristes désignés comme tels par les Nations Unies, soit à des groupes salafistes extrémistes », indiquait récemment le général Didier Castres de l’état-major des armées, lors d’une audition au Sénat. Faites le calcul  : 100 000 - 80 000 = 20 000 opposants qui ne sont donc ni « terroristes », si « salafistes extrémistes ».

    Alors que ces groupes avaient militairement le vent en poupe jusqu’à l’été, l’intervention russe a changé la donne, à partir de septembre. Le Kremlin avait un objectif immédiat  : empêcher la chute du régime. Cinq mois plus tard, il l’a atteint et plus personne n’estime aujourd’hui que Bachar tombera prochainement. Pour ce faire, l’armée russe a immédiatement concentré son action contre les forces qui menaçaient le plus directement le régime, c’est-à-dire celles de l’opposition non-Daech. [....]

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  • Le trompeur Printemps arabe, de la démocratie au terrorisme…

    Source : Nouvelles de France
    Un point de situation complet et pertinent sur la Syrie, déchirée par un terrorisme d’importation.

    Mars/avril 2011, le printemps arabe fleurissait en Syrie. Des manifestations d’opposants avaient lieu dans de nombreuses villes. Le gouvernement alternait la carotte des baisses de taxes, des augmentations de postes et de salaires avec le bâton d’une répression sévère.
    Dans une mise en scène bien réglée, les médias dénonçaient la barbarie du régime, des défections se produisaient dans ses rangs, un organisme de transition voyait le jour tandis que la protestation se muait en rébellion et la révolte en guerre civile. Le scénario étonnamment semblable à celui d’autres tournages se produisait avec des variantes locales.
    Le dictateur ne partait pas comme en Tunisie. L’armée ne basculait pas comme en Égypte. Faute d’intervention militaire directe d’une puissance occidentale, le régime ne s’effondrait pas comme en Libye. Il tenait avec le soutien de milices loyalistes, celui de l’Iran et de la Russie et l’arrivée des supplétifs chiites libanais ou irakiens.

    Il contrôle aujourd’hui plus de 70 % de la population, notamment les personnes déplacées qui se sont mises sous sa protection, dont on parle peu. Pendant ce temps, l’opposition connaissait, sans avoir gagné, le sort de celle de Libye apparemment victorieuse. Sa façade démocratique se craquelait, son unité se fissurait.
    Deux conseils dominés par les Frères Musulmans, l’un appuyé par la Turquie, le CNS, l’autre par le Qatar, la CNFOR revendiquaient la légitimité. Le décor démocratique et son Armée Syrienne Libre étaient débordés par des groupes islamistes rivaux et de plus en plus violents : le Front islamique, le Front Al-Nosra, l’État islamique multipliaient les conflits fratricides. Les Kurdes accédaient de fait à l’autonomie le long de la frontière turque.
    Depuis l’intervention russe en octobre 2015, l’armée syrienne appuyée par ses alliés reconquiert le terrain. La carte montre aisément que les rebelles sont, comme par hasard, en force aux abords des frontières jordanienne et turque, là où ils peuvent recevoir l’aide de l’OTAN et des pays du Golfe.
    Il faut être aveugle pour ne pas comprendre que la France et ses alliés fournissent un soutien qui peut en raison de la confusion de la situation aller à des djihadistes qui sont nos ennemis, comme ceux d’Al-Nosra (Al-Qaïda) dont Fabius s’était laissé aller à dire qu’ils faisaient du « bon boulot ».
    Les troupes d’Assad ont libéré récemment deux villes encerclées au nord d’Alep et vont à leur tour refermer l’étau sur les islamistes qui occupent une partie de la grande cité. Le risque est donc très grand de voir se dévoiler le vrai visage de l’opposition syrienne avec une intervention directe des Turcs et des Saoudiens. Les seconds en parlent. Les Russes ont observé des mouvements inquiétants des premiers.
    La guerre est désormais possible, et notre pays s’y trouverait engagé dans le mauvais camp, celui des pays, la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar qui, avec l’aval du Président américain et néanmoins « Prix Nobel de la Paix », ont déstabilisé l’ensemble du monde arabe pour promouvoir une apparence de démocratie qui s’est révélée être le cheval de Troie de l’islamisme.
    Cette tentative a échoué partout. Soit il y a eu un quasi-retour à la situation d’origine dans des pays lourdement menacés par le terrorisme et appauvris par la désertion des touristes comme la Tunisie et l’Égypte. Soit la guerre civile s’est installée comme en Syrie, au Yémen et en Libye.
    Dans ce pays, l’État islamique s’est emparé de Syrte au centre de la côte méditerranéenne, menaçant directement l’Europe. De part et d’autre, deux gouvernements rivaux se partagent un pays plus que jamais retourné à l’anarchie tribale. C’est évidemment à ce type de situation que pourrait aboutir l’accord de paix voulu par les Occidentaux en Syrie.

    John Kerry est venu à Rome présider la réunion de 23 membres de la coalition de 66 pays réunie contre l’État islamique et qui peine à le détruire. Il a eu le culot de vanter les mérites des frappes homéopathiques dirigées contre « Daesh ». Celles-ci auraient fait fondre les troupes djihadistes, mais avec un effet de vases communicants qui aurait développé leur nombre en Libye. On constate que les Américains n’ont apparemment pas les moyens de bloquer ce phénomène et qu’ils ne veulent pas risquer au sol leurs militaires professionnels contre les salafistes.

    C’est en fait l’arrivée des Russes qui a changé la situation. Certes, l’ONG « Observatoire Syrien des Droits de l’Homme » basée à Londres et financée par de riches soutiens, leur attribue surtout des morts civils, mais la désinformation fait aussi partie des méthodes de Washington. Les actions de la coalition durent depuis deux ans et n’ont pas empêché les islamistes de gagner d’abord du terrain et de n’en perdre qu’assez récemment. L’offensive russe n’a que cinq mois et on peut en apprécier les résultats.

    Les Kurdes aussi progressent, mais la constitution d’un large Kurdistan irako-syrien ne peut que pousser les Turcs à recourir à la force. Il paraît donc évident que l’homéopathie doit laisser la place à une chirurgie urgente, même si celle-ci doit déplaire aux commanditaires sunnites de la rébellion syrienne.
    Le chemin le plus court du rétablissement de l’ordre et de la paix en Syrie passe par la volonté de redonner au gouvernement légal du pays, qui en maîtrise déjà la partie la plus peuplée, le contrôle de l’ensemble du territoire, hormis un Kurdistan autonome.

    En continuant d’aider des rebelles peu fiables, on prolonge inutilement une guerre qui a causé 260 0000 morts et déplacé 9 millions de personnes, et on favorise l’activité des bases terroristes qui s’abritent dans leurs secteurs. L’inaction en Libye, quant à elle, est aussi criminelle que l’action qui a précipité le pays dans le chaos.

    Kerry, dans la tradition des guerres perdues, dit préférer la solution politique à la solution militaire en oubliant que la guerre est la continuation de la politique et que les traités résultent toujours d’un rapport de forces indiscutable.
    Ni les ballets diplomatiques ajournés ou non, ni la distribution de chèques, encore moins la poursuite de la fourniture d’armes aux rebelles ne mettront fin aux souffrances infligées au peuple syrien.

    http://fr.novopress.info/197997/trompeur-printemps-arabe-democratie-au-terrorisme/#more-197997

  • Calais: Prison ferme pour les prévenus et deux interviews-vidéo du général Piquemal

    Soutien dvt Palais de Justice Boulogne

    En Photo le comité de soutien aux prévenus de la manifestation de Pégida devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer lundi. Plusieurs peines fermes ont été prononcées contre les quatre prévenus:

    – Trois mois de prison ferme, mais aménageable, pour «Arnaud»

    – Deux mois de prison ferme pour «Cédric

    – Deux mois de prison avec sursis pour «Romain». (Source)

    Cela semble bien lourd au regard de la mansuétude dont bénéficie les gauchistes pour leurs exactions, alors qu’ici les prévenus n’avaient même pas eu le temps de rejoindre la manifestation et n’ont donc rien pu faire, hormis d’avoir subi une fouille préalable qui a révélé qu’ils détenaient des objets suspects. Ils étaient venus protester contre l’envahissement de Calais par des clandestins qui y font régner leur loi.

    Le général passera au tribunal le 12 mai. Ainsi aura-t-il le temps de préparer sa défense. Un temps que les quatre prévenus qui ont été arrêtés en même temps que lui n’ont pas eu. L’avocat du général se plaignait de ne pas avoir eu accès au dossier, il serait étonnant que les avocats des autres prévenus aient été mieux lotis. Cette justice expéditive qui aboutit à des peines de prison ferme est très inquiétante. 

    Deux interviews du Général Piquemal 

    Par ailleurs le général Christian Piquemal a donné deux interviews aujourd’hui qui semblent contradictoires; l’une à BFMTV qui laisse perplexe. Peut-être le général qui sortait de l’hôpital était-il un peu déboussolé ? Et l’autre à TVLiberté:  bien dans la ligne de son attitude avant et durant la manifestation. 

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