islamisme - Page 375
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Ghislaine Dumesnil et Christine Tasin sur radio Courtoisie
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La Turquie aide les terroristes de DAESH - Meta TV
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Éric Zemmour : « La guerre de Syrie est bel et bien notre guerre d’Espagne »
1936 - 1939 La guerre d'Espagne
Dans sa dernière chronique sur RTL [9.02], Éric Zemmour établit une comparaison en effet parlante - un parallèle de fait saisissant - entre la guerre de Syrie et la guerre d’Espagne dont on commémorera le 18 juillet 2016 le 80ème anniversaire. Le « soulèvement national » qui marqua son déclenchement est du 18 juillet 1936, la victoire franquiste du 1er septembre 1939 et le début de la 2ème guerre mondiale du 1er septembre de la même année.
Certes, les rapprochements n'ont pas valeur absolue car rien ne se répète à l'identique en Histoire. Ils ne sont pas non plus à ignorer car rien n'y est radicalement nouveau. A l'esprit d'analyse et de finesse, au devoir de réalisme et d'observation de faire leur travail ... Le moins que l'on puisse dire c'est que la diplomatie française a singulièrement manqué de ces qualités élémentaires ces dernières années. • LFAR
Le résumé de RTL
L'offensive de l’armée syrienne appuyée par l’aviation russe porte ses fruits. Pour le journaliste, c'est un tournant dans la guerre.
"C’est une nouvelle et terrible leçon pour les donneurs de leçons. Une claque sur la joue déjà rougie des droits-de-l'hommistes, pacifistes, utopistes. Un camouflet de plus pour les rois nus des conférences internationales, des hôtes à vie du Lac Léman, des seigneurs vains du quai d’Orsay et de l’ONU", déclame Éric Zemmour, qui cible "les anti-Poutine, les anti-Assad, tous les BHL sur papier glacé et grand écran, qui ont rêvé de transformer la Syrie en une seconde Libye".
"Des bombardements, des destructions, des massacres, des enfants qui meurent, des civils qui fuient : partout, cela s’appelle la guerre", poursuit-il. "La guerre civile qui devient guerre régionale, et la guerre régionale qui devient guerre internationale, selon le schéma de la guerre d’Espagne pendant les années 30", décrypte-t-il. "Car cette guerre de Syrie est bel et bien notre guerre d’Espagne", analyse Éric Zemmour. "C'est toute la région qui est à redessiner", assure-t-il. "Cela mériterait sans aucun doute une belle conférence internationale. A Genève, bien sûr. Le lac Léman est beau en toutes saisons", conclut Zemmour. -
Gilbert Collard : "Quand des Français sont menacés par l’État islamique, cela fait rire les socialistes !"
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Syrie : les rebelles de l’opposition « modérée » sont en train de perdre la guerre
Les rebelles syriens de l’opposition « modérée » sont en train de perdre la guerre et ils le savent. D’où leur peu d’appétence pour les discussions de Genève, patronnées par les Nations Unies et censées déboucher sur une solution politique à un conflit, qui, le 15 mars prochain, entrera dans sa sixième année. Sauf coup de théâtre stratégique, le rapport de force militaire et le contexte international leur sont désormais défavorables. La coalition occidentale, États-Unis en tête, concentre son effort contre Daech en Irak, laissant le champ libre - au-delà des condamnations politiques - à la Russie du côté syrien.
Le régime de Damas l’a également bien compris. Pour le représenter à ces pourparlers, il n’a dépêché à Genève qu’un simple diplomate professionnel, Bachar Djafari, son représentant permanent aux Nations Unies. Et celui-ci en est à plaisanter sur la situation créée par les incertitudes et le malaise de l’opposition : « Nous attendons Godot et Godot n’est pas encore arrivé ». Godot, c’est le HCN, le Haut comité pour les négociations, mis en place par l’Arabie saoudite et soutenu par la Turquie et la France. Le « coordinateur général » de l’opposition est Riad Hijab, brièvement Premier ministre de Bachar al-Assad en 2012. Il ne devrait participer directement aux discussions, le « négociateur en chef » désigné étant le salafiste Mohammed Allouche, qui, pour l’heure, préfère rester discret.
Que pèse cette opposition dite modérée ? Il n’est pas aisé de le savoir avec précision, tant sa définition elle-même pose problème. Si tout le monde s’accorde à en exclure le front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, la nature de groupe comme Ahrar ash-Sham ou Jaïsh al-Islam, très présents sur le terrain, pose problème du fait de leur idéologie salafiste ou extrémiste. « Il existe en Syrie une constellation de combattants très divers de l’ordre de 100 000 personnes, dont la France estime que 80 000 d’entre eux appartiennent soit à des groupes terroristes désignés comme tels par les Nations Unies, soit à des groupes salafistes extrémistes », indiquait récemment le général Didier Castres de l’état-major des armées, lors d’une audition au Sénat. Faites le calcul : 100 000 - 80 000 = 20 000 opposants qui ne sont donc ni « terroristes », si « salafistes extrémistes ».
Alors que ces groupes avaient militairement le vent en poupe jusqu’à l’été, l’intervention russe a changé la donne, à partir de septembre. Le Kremlin avait un objectif immédiat : empêcher la chute du régime. Cinq mois plus tard, il l’a atteint et plus personne n’estime aujourd’hui que Bachar tombera prochainement. Pour ce faire, l’armée russe a immédiatement concentré son action contre les forces qui menaçaient le plus directement le régime, c’est-à-dire celles de l’opposition non-Daech. [....]
La suite sur Secret Défense
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Le trompeur Printemps arabe, de la démocratie au terrorisme…
Source : Nouvelles de France
Un point de situation complet et pertinent sur la Syrie, déchirée par un terrorisme d’importation.Mars/avril 2011, le printemps arabe fleurissait en Syrie. Des manifestations d’opposants avaient lieu dans de nombreuses villes. Le gouvernement alternait la carotte des baisses de taxes, des augmentations de postes et de salaires avec le bâton d’une répression sévère.
Dans une mise en scène bien réglée, les médias dénonçaient la barbarie du régime, des défections se produisaient dans ses rangs, un organisme de transition voyait le jour tandis que la protestation se muait en rébellion et la révolte en guerre civile. Le scénario étonnamment semblable à celui d’autres tournages se produisait avec des variantes locales.
Le dictateur ne partait pas comme en Tunisie. L’armée ne basculait pas comme en Égypte. Faute d’intervention militaire directe d’une puissance occidentale, le régime ne s’effondrait pas comme en Libye. Il tenait avec le soutien de milices loyalistes, celui de l’Iran et de la Russie et l’arrivée des supplétifs chiites libanais ou irakiens.Il contrôle aujourd’hui plus de 70 % de la population, notamment les personnes déplacées qui se sont mises sous sa protection, dont on parle peu. Pendant ce temps, l’opposition connaissait, sans avoir gagné, le sort de celle de Libye apparemment victorieuse. Sa façade démocratique se craquelait, son unité se fissurait.
Deux conseils dominés par les Frères Musulmans, l’un appuyé par la Turquie, le CNS, l’autre par le Qatar, la CNFOR revendiquaient la légitimité. Le décor démocratique et son Armée Syrienne Libre étaient débordés par des groupes islamistes rivaux et de plus en plus violents : le Front islamique, le Front Al-Nosra, l’État islamique multipliaient les conflits fratricides. Les Kurdes accédaient de fait à l’autonomie le long de la frontière turque.
Depuis l’intervention russe en octobre 2015, l’armée syrienne appuyée par ses alliés reconquiert le terrain. La carte montre aisément que les rebelles sont, comme par hasard, en force aux abords des frontières jordanienne et turque, là où ils peuvent recevoir l’aide de l’OTAN et des pays du Golfe.
Il faut être aveugle pour ne pas comprendre que la France et ses alliés fournissent un soutien qui peut en raison de la confusion de la situation aller à des djihadistes qui sont nos ennemis, comme ceux d’Al-Nosra (Al-Qaïda) dont Fabius s’était laissé aller à dire qu’ils faisaient du « bon boulot ».
Les troupes d’Assad ont libéré récemment deux villes encerclées au nord d’Alep et vont à leur tour refermer l’étau sur les islamistes qui occupent une partie de la grande cité. Le risque est donc très grand de voir se dévoiler le vrai visage de l’opposition syrienne avec une intervention directe des Turcs et des Saoudiens. Les seconds en parlent. Les Russes ont observé des mouvements inquiétants des premiers.
La guerre est désormais possible, et notre pays s’y trouverait engagé dans le mauvais camp, celui des pays, la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar qui, avec l’aval du Président américain et néanmoins « Prix Nobel de la Paix », ont déstabilisé l’ensemble du monde arabe pour promouvoir une apparence de démocratie qui s’est révélée être le cheval de Troie de l’islamisme.
Cette tentative a échoué partout. Soit il y a eu un quasi-retour à la situation d’origine dans des pays lourdement menacés par le terrorisme et appauvris par la désertion des touristes comme la Tunisie et l’Égypte. Soit la guerre civile s’est installée comme en Syrie, au Yémen et en Libye.
Dans ce pays, l’État islamique s’est emparé de Syrte au centre de la côte méditerranéenne, menaçant directement l’Europe. De part et d’autre, deux gouvernements rivaux se partagent un pays plus que jamais retourné à l’anarchie tribale. C’est évidemment à ce type de situation que pourrait aboutir l’accord de paix voulu par les Occidentaux en Syrie.John Kerry est venu à Rome présider la réunion de 23 membres de la coalition de 66 pays réunie contre l’État islamique et qui peine à le détruire. Il a eu le culot de vanter les mérites des frappes homéopathiques dirigées contre « Daesh ». Celles-ci auraient fait fondre les troupes djihadistes, mais avec un effet de vases communicants qui aurait développé leur nombre en Libye. On constate que les Américains n’ont apparemment pas les moyens de bloquer ce phénomène et qu’ils ne veulent pas risquer au sol leurs militaires professionnels contre les salafistes.
C’est en fait l’arrivée des Russes qui a changé la situation. Certes, l’ONG « Observatoire Syrien des Droits de l’Homme » basée à Londres et financée par de riches soutiens, leur attribue surtout des morts civils, mais la désinformation fait aussi partie des méthodes de Washington. Les actions de la coalition durent depuis deux ans et n’ont pas empêché les islamistes de gagner d’abord du terrain et de n’en perdre qu’assez récemment. L’offensive russe n’a que cinq mois et on peut en apprécier les résultats.
Les Kurdes aussi progressent, mais la constitution d’un large Kurdistan irako-syrien ne peut que pousser les Turcs à recourir à la force. Il paraît donc évident que l’homéopathie doit laisser la place à une chirurgie urgente, même si celle-ci doit déplaire aux commanditaires sunnites de la rébellion syrienne.
Le chemin le plus court du rétablissement de l’ordre et de la paix en Syrie passe par la volonté de redonner au gouvernement légal du pays, qui en maîtrise déjà la partie la plus peuplée, le contrôle de l’ensemble du territoire, hormis un Kurdistan autonome.En continuant d’aider des rebelles peu fiables, on prolonge inutilement une guerre qui a causé 260 0000 morts et déplacé 9 millions de personnes, et on favorise l’activité des bases terroristes qui s’abritent dans leurs secteurs. L’inaction en Libye, quant à elle, est aussi criminelle que l’action qui a précipité le pays dans le chaos.
Kerry, dans la tradition des guerres perdues, dit préférer la solution politique à la solution militaire en oubliant que la guerre est la continuation de la politique et que les traités résultent toujours d’un rapport de forces indiscutable.
Ni les ballets diplomatiques ajournés ou non, ni la distribution de chèques, encore moins la poursuite de la fourniture d’armes aux rebelles ne mettront fin aux souffrances infligées au peuple syrien.http://fr.novopress.info/197997/trompeur-printemps-arabe-democratie-au-terrorisme/#more-197997
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Calais: Prison ferme pour les prévenus et deux interviews-vidéo du général Piquemal
En Photo le comité de soutien aux prévenus de la manifestation de Pégida devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer lundi. Plusieurs peines fermes ont été prononcées contre les quatre prévenus:
– Trois mois de prison ferme, mais aménageable, pour «Arnaud»
– Deux mois de prison ferme pour «Cédric
– Deux mois de prison avec sursis pour «Romain». (Source)
Cela semble bien lourd au regard de la mansuétude dont bénéficie les gauchistes pour leurs exactions, alors qu’ici les prévenus n’avaient même pas eu le temps de rejoindre la manifestation et n’ont donc rien pu faire, hormis d’avoir subi une fouille préalable qui a révélé qu’ils détenaient des objets suspects. Ils étaient venus protester contre l’envahissement de Calais par des clandestins qui y font régner leur loi.
Le général passera au tribunal le 12 mai. Ainsi aura-t-il le temps de préparer sa défense. Un temps que les quatre prévenus qui ont été arrêtés en même temps que lui n’ont pas eu. L’avocat du général se plaignait de ne pas avoir eu accès au dossier, il serait étonnant que les avocats des autres prévenus aient été mieux lotis. Cette justice expéditive qui aboutit à des peines de prison ferme est très inquiétante.
Deux interviews du Général Piquemal
Par ailleurs le général Christian Piquemal a donné deux interviews aujourd’hui qui semblent contradictoires; l’une à BFMTV qui laisse perplexe. Peut-être le général qui sortait de l’hôpital était-il un peu déboussolé ? Et l’autre à TVLiberté: bien dans la ligne de son attitude avant et durant la manifestation.
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Une jeune militante antiraciste sauvagement assassinée par le « migrant » qu’elle hébergeait
Une gauchiste américaine vivant à Vienne a été violée et assassinée par un Africain qu’elle avait délibérément caché dans son appartement pour lui éviter d’être renvoyé en Gambie.
L’étudiante américaine, identifiée comme Lauren Mann, faisait partie d’un groupe organisé de gauchistes dédié à fournir un hébergement aux envahisseurs non-blancs menacés d’expulsion.L’Africain, identifié comme Abdou I., 24 ans, était déjà dans les fichiers de la police après avoir été arrêté pour un précédent crime sexuel. A ce moment, son ADN avait été pris, et cela a fourni l’indice crucial dans l’enquête sur le meurtre de l’étudiante américaine.
La jeune femme, originaire du Colorado, avait donné l’abri au clandestin dans son appartement situé sur la Wiedner Hauptstraße à Vienne, après qu’il a été informé au « centre pour réfugiés » d’Erdberg qu’il serait sujet à expulsion.
Le journal Krone, qui rapporte l’affaire, a révélé que l’étranger était arrivé pour la première fois en Europe en 2012 via l’Italie en franchissant illégalement la mer Méditerranée. Il a fait son chemin jusqu’en Allemagne où il a demandé « l’asile ».
Cependant, avant que sa demande puisse être étudiée, le criminel non-blanc a été arrêté pour un certain nombre de crimes sérieux, dont des vols, des cambriolages, et des agressions sexuelles. Alors qu’il faisait l’objet d’une enquête, il a réussi à fuir en Autriche, où il s’est mêlé aux milliers de « demandeurs d’asile » nouvellement arrivés à Vienne.
Un ami de Lauren Mann a dit au Krone qu’elle avait « un grand coeur pour les pauvres » et « allait souvent aux gares et aux centres d’asile, où elle aidait à distribuer de la nourriture et des couvertures pour les nécessiteux ».
C’était lors de l’une de ces visites qu’elle a rencontré l’Africain, qui lui a dit qu’il était menacé d’expulsion. C’est alors qu’elle a décidé de l’aider, le laissant rester caché de la police dans son appartement. Elle l’a aussi nourri et lui fournissait nourriture, cigarettes et vêtements, indique le journal.
Ce ne fut que le 25 janvier, après qu’elle ne se soit pas présentée à ses activités de routine, que ses amis – qui étaient tous au courant de ses activités, et la soutenaient – commencèrent à être inquiets. Ils ont appelé la police, qui s’est rendu dans son appartement.
Ils ont trouvé la femme de 25 ans visage contre terre, morte sur son lit. Son visage était recouvert d’un pull, et son pantalon avait été descendu jusqu’à ses genoux. Sang et vomis se trouvaient sur le lit et le sol, et des serviettes mouillées, froissées, étaient dispersées dans la salle de bain.
Une autopsie du corps de la femme a révélé qu’elle avait été violée et étouffée à mort. Le sperme a été analysé et relié à l’ADN déjà enregistré de l’envahisseur africain lors de sa précédente arrestation en Allemagne.
Bien qu’il ait fui, la police a été capable de le pister via les données de géolocalisation dans les photographies qu’il continuait de mettre en ligne, et deux semaines plus tard, il a été arrêté dans un « centre d’asile » à Berne, en Suisse.
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Progression de l’armée syrienne au nord, Israël se remet à s’inquiéter ...
Ce n’est un secret pour personne qu’Israël a été le premier à se réjouir de l’éclatement de la crise en Syrie et sa dégringolade vers la guerre. Pour l’unique raison qu’elle détourne de sa confrontation un important pays membre de l’axe de la Résistance.
Mais au fur et à mesure que le président syrien faisait preuve d’une ténacité inattendue, l’humeur israélienne n’a de cesse de ternir.
Depuis que les Russes et les Iraniens se sont impliqués corps et âme dans ce pays, facilitant les progressions importantes de l’armée syrienne sur plus d’un front syrien, l’inquiétude a pris place à l’euphorie.
Un changement dans l’équilibre des forces stratégiques, c’est avec ces mots que des poids lourds israéliens, politiques et médiatiques ont qualifié dernièrement les progressions importantes réalisées par l’armée syrienne avec l’aide de ses alliés russe, iranien et le Hezbollah au nord de la Syrie.
Selon Youval Steinitz, le ministre des services de renseignements israéliens, les victoires de l’armée syrienne suscitent l’inquiétude de Tel Aviv et constituent une menace sur le long terme, beaucoup plus importante que celle d’équiper le Hezbollah en armements de qualité au Liban, ou celles liées aux tunnels du Hamas dans la bande de Gaza.
Selon lui, le danger réside dans la présence militaire et d’intelligence iranienne en Syrie laquelle pourrait très bien s’étendre en direction des frontières nord avec Israël, sur les hauteurs du plateau du Golan, au cas où les victoires de l’armée syrienne se reproduisaient sur le front sud aussi.
« Nous devons faire comprendre à nos alliés, à leur tête les Etats-Unis, l’essence de ce danger provenant de la présence iranienne en Syrie et qui découle de la guerre en cours », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : « ce qui se passe en Syrie est une opération très dangereuse qui pourrait avoir des répercussions dangereuses sur Israël. L’Iran n’est pas les tunnels du Hamas, c’est une force énorme. Nous ne pouvons minimiser ses capacités, ses ressources et ses forces ».
« Nous appréhendons de devoir payer le prix de la victoire du régime syrien contre Daesh par le déploiement iranien sur nos frontières nord. Le monde est sous le choc en raison de la férocité de Daesh, et il y a une volonté de le vaincre, mais ceci pourrait très bien ignorer la menace de l’Iran et du Hezbollah », a-t-il ajouté, dans une invitation à se désister de la lutte contre Daesh, en faveur de celle contre le pouvoir syrien.
Et le général israélien d’extrapoler la menace : « ceci constitue une menace aux Turcs et aux Chypriotes, qui sont eux aussi préoccupés, parce que personne ne veut voir l’Iran atteindre le bassin méditerranéen ».
La deuxième chaine de télévision israélienne, a elle aussi laissé filtrer cette inquiétude face aux dernières évolutions en Syrie. Après avoir marqué le deuil de l’opposition syrienne, au motif que ses alliés l’ont abandonnée, elle a mis en garde contre la soi-disant menace qui guette la ville d’Alep et les séquelles qui en découleront lorsque l’armée syrienne la contrôlera entièrement. Selon ses analystes, Alep est un point important dans la guerre en Syrie, et sa chute veut dire que la menace qui pesait sur le régime s’est dissipée et qu’il a triomphé.
Et la télévision d’imputer aux Américains la responsabilité de cette situation : « Le président Barack Obama et son ministre des affaires étrangères ont laissé tomber les opposants syriens et les ont laissés au président russe Vladimir Poutine. Ce qui va permettre au président Assad et à l’Iran de réaliser la victoire sur eux ».
Toujours selon la Chaine 2, tous les choix alternatifs qui avaient été suggérés se sont dissipées car « les zones de sécurité qu’ils ont menacées d’instaurer n’auront plus aucun effet et ne sont d’ailleurs plus réalisables. De même, la Turquie qui appréhendait ce qui se passait à sa frontière n’a pas osé faire quoique ce soit face aux Russes ».
Et de conclure avec la plus grande hantise que ce qui se passe au nord de la Syrie pourrait très bien se produire au sud aussi. « Nous serions face aux Iraniens et au Hezbollah, avec une couverture aérienne russe, plus précisément près de la frontière avec le Golan ».
Quant à la 10ème chaine de télévision israéliens, elle a choisi dans son journal de dimanche de tourner en dérision tous ceux qui avaient dans le passé misé sur une chute imminente du président syrien, leur demandant de réviser leurs calculs « car ce que l’armée syrienne est en train de réaliser est un exploit très important qui transforme Assad en un acteur essentiel et en un président puissant ».
« Nous devons être conscients à la lumière des réalités sur le terrain en Syrie et de leurs conséquences,…, que Bachar al-Assad est aujourd’hui le gouverneur puissant de la Syrie. Le gel sur le terrain a été brisé à l’avantage de l’alliance russo-iranienne », a-telle conclu.
Quant au journal israélien proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Israel Today, apres avoir lui aussi mis en garde contre la chute de la ville d’Alep, « le bastion des opposants » selon ses termes, il a écrit que « le soutien fourni par le Hezbollah, l’Iran et les frappes aériennes russes ont porté leurs fruits tandis que l’opposition soutenue par les Américains ne reçoit que des paroles ».
« Il en découle qu’Obama va quitter la maison Blanche alors qu’Assad va rester le président de la Syrie », constate-t-elle avec un air taquin.
Et le journal de poursuivre en tançant les Américains: « La Russie a changé l’équilibre des forces alors que les Etats-Unis continuent de se plaindre, sans savoir qu’ils devraient faire quelque chose au lieu de rester inactifs ».
Quant au site « Times of Israel », tout en mettant en garde contre un scénario similaire au sud de la Syrie, c’est vers l’Arabie saoudite qu’il a dirigé ses incitations en faveur d’une action : « la seule partie capable de freiner l’avancée de l’armée syrienne et de bouleverser l’équilibre des forces en faveur de l’opposition n’est autre que l’Arabie saoudite », croit-il savoir.
« Mais il est difficile pour le moment de deviner si les plans saoudiens d’envoyer des soldats en Syrie sont réels ou des menaces vides », a toutefois relativisé le site selon lequel même si les saoudiens n’envoient pas des soldats en Syrie, mais ils auront affaire à d’autres fronts, dont le Yémen, le Golfe et le Liban, tout en en prenant en compte la réduction dans leur budget en raison de la baisse des cours de pétrole, au moment où la levée des sanctions contre l’Iran va le renforcer et gonfler ses ressources et ses richesses ».
Dénominateur commun dans toutes ces inquiétudes et mises en gardes israéliennes : elles poussent les autres pays à intervenir : la Turquie, les Américains (surtout) et l’Arabie saoudite aussi. Il est clair que depuis leur défaite en 2006, les Israéliens sont passés aux guerres par procuration !Avec al-Akhbar : Al manar :: lien
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On nous manipule ?
A l’instar de Marine, Marion ou Florian, Bruno Gollnisch s’est ému de l’arrestation, samedi 6 février à Calais, du général Christian Piquemal, 75 ans, ancien dirigeant de la Légion étrangère de 1994 à 1999, ex président de l’Union Nationale des Parachutistes (UNP). Il lui était reproché d’être présent à ce rassemblement pacifique, mais interdit, contre l’immigration sauvage, à l’appel notamment du mouvement allemand Pegida. En raison de son état de santé, l’audience du général Piquemal a été reportée au 12 mai. Le député européen FN a jugé également abusive cette interdiction de manifestation. Manifestations frontistes qui sont elles aussi dans le collimateur… de l’Etat islamique si l’on en croit le magazine francophone de cette entité, Dar al-islam, petite sœur de sa revue anglophone Dabiq. Dans son numéro 8 paru samedi, et succédant aux menaces habituelles contre la France, les Français, les enseignants mécréants, la communauté juive, les forces de l’ordre ou Alain Soral, Dar el islam dirige principalement ses attaques contre des associations et des personnalités musulmanes en France qui ne valident pas le djihadisme. Mais le FN est aussi évoqué parles fous d’allah
Dans l’éditorial de ce numéro de 114 pages, il est ainsi écrit : « la question n’est plus de savoir si la France sera de nouveau frappée par des attentats (…) Les seules questions pertinentes concernent les prochaines cibles et la date ». Les nationaux sont visés de façon directe à travers la publication d’une photo du défilé frontiste du 1er mai en l’honneur de Jeanne d’Arc , accompagnée de cette légende explicite : «Rassemblement d’idolâtres du FN. Des cibles de premier choix.»
De Renaud Dély au sénateur PS de de Côte d’Or François Patriat (« Voter FN, c’est voter Daech ! ») en passant par le Premier ministre, l’idée d’une collusion d’intérêts entre l’EI et une opposition nationale dont la victoire pourrait conduire «à la guerre civile » (dixit Manuel Valls) a été avancée à des fins de propagande. Pour faire peur dans les chaumières, un certain nombre de politiciens sont prêts à prononcer les formules les plus irresponsables ou imbéciles, à l’instar du très immigrationniste député PS Erwann Binet qui s’était interrogé sur l’absence de communiqué des égorgeurs de l’EI se félicitant des scores du FN au premier tour des régionales. Kolossale finesse…
Sur le site d’Europe 1, il est fait mention de la réaction du chercheur Romain Caillet qui relève que « c’est la première fois que les djihadistes visent spécifiquement des Français en fonction de leur opinion politique. (…). Pour Romain Caillet, il pourrait s’agir d’une réponse cinglante aux observateurs qui ont récemment assimilé montée du Front National et montée du terrorisme. (…). Ce slogan irresponsable a peut-être agacé les djihadistes, souligne le chercheur sur Twitter. Il s’agirait, donc, d’une forme de désolidarisation publique.»
Pour l’ancien du RPR et très controversé «spécialiste» Jean-Charles Brisard, actuel président du Centre d’analyse du terrorisme (CAT) « cette propagande s’inscrit dans la droite stratégie opportuniste de l’EI de créer des divisions au sein de la société française. En visant le parti le plus dur à l’égard des musulmans, l’organisation contribue à faire monter les communautés les unes contre les autres, à créer le chaos. Elle prouve aussi qu’elle suit les débats en France et veut montrer qu’elle connaît son ennemi .»
Autre invité récurrent des médias quand il s’agir de parler de terrorisme, l’universitaire islamologue franco-tunisien Moez Kouider, alias Mathieu Guidère, ancien précepteur du fils de l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa al Thani, se demande pour sa part « s’il n’y a pas une volonté affichée de victimiser le parti d’extrême droite (sic) . Ceci, non sans arrière-pensées. Si une campagne se lance en France pour dire que le FN est menacé, qu’il faut le protéger et que le gouvernement approuve, le message pourrait être très mal interprété par les musulmans. Ce serait catastrophique car ils se sentiront stigmatisés par l’ensemble de la France. Le FN peut sortir renforcé », note l’universitaire, évoquant « une logique perverse » ».
Logique perverse qui est de notre point de vue surtout ici dans l’exégèse de M. Guidère, perversité mensongère qui caractérise aussi, trop souvent, les grands canaux d’information , ce dont les Français ne sont pas dupes . Le baromètre annuel La Croix-TNS Sofres, rendu public mercredi dernier, vient ainsi confirmer que les gros médias, relais principaux de l’idéologie progressiste, européiste commune, à quelques nuances prés aux Etats-Majors de LRPS, suscitent toujours une grande défiance. Selon cette enquête 64% des sondés (+6 points par rapport à l’année dernière) jugent que les journalistes ne résistent pas aux pressions des partis politiques et du pouvoir, ni aux pressions de l’argent (58%, +5 points).
Cette enquête pointe aussi la méfiance, très souvent légitime et justifiée, vis-à-vis des informations relayées sur la «toile». A peine un Français sur trois (31%) 31% pensent que les choses «se sont passées vraiment comme internet les montre». 71% affirment ne pas avoir confiance dans les informations qui circulent sur les réseaux sociaux.
A ce sujet le site du gouvernement accueille une page formellement assez réussie pour mettre en garde les jeunes contre les théories du complot et autres folles rumeurs. S’y trouve également une vidéo humoristique, relayée sur les réseaux sociaux (#OnTeManipule), qui indique assez clairement le segment spécifiquement visé par cette contre-propagande de l’Etat.
Le site du quotidien 20 minutes s’en est d’ailleurs offusquée : «La vidéo met en scène deux personnages, joués par le seul et même Kevin Razy, humoriste et youtubeur. L’un croit aux théories du complot, l’autre au contraire tente de lui ouvrir les yeux sur ces théories souvent fumeuses et infondées. Problème : les deux personnages sont pour le moins caricaturaux. Le premier, qui croit à l’omniprésence du complot, parle avec un accent caricatural (de « jeune de banlieue », NDLR) tandis que le second s’exprime dans un Français impeccable… »
C’est une évidence, des lémuriens aux petits gris, en passant par les rumeurs débiles et autres vidéos haineuses des djihadistes, la Toile abrite et véhicule bien des simplismes, des bêtises, des immondices constate Bruno Gollnisch. Mais elle permet aussi de diffuser des analyses, des informations que les médias, pour les raisons bien perçues par nos compatriotes dans le sondage précité, gardaient sous le boisseau.
Oui sur internet le pire côtoie le meilleur. Oui, internet donne aussi accès à une pensée non formatée, intelligente et étayée. Mais il s’agit de ne pas tout confondre, sciemment, dans la même opprobre, comme le font parfois les bien-pensants. Toutes les critiques contre les menées économiques, commerciales militaires, géopolitiques, atlantistes Etats-uniennes; tous les avertissements sur les offensives conceptuelles, idéologiques des cénacles mondialistes, ce qui est dénommé «nouvel ordre mondial » notamment sur le site du gouvernement, ne sont pas ridicules, paranoïaques et infondés. Ne dit-on pas d’ailleurs que la plus grande ruse du diable, qu’on nous pardonne cette référence religieuse, est de faire croire qu’il n’existe pas ? Peu ou prou ce que les grands médias nous rabâchent à longueur de journée… tout en diabolisant très souvent tous ceux qui ne pensent pas dans les clous.