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islamisme - Page 442

  • Terrorisme : le débat autour des fiches S

    Dans les mois écoulés plusieurs attentats terroristes, plus qu'abominables, commis en France ont ensanglanté le pays et bouleversé l'opinion.

    Or, on a constaté que, parmi leurs auteurs, qu'il est toujours de bon ton de qualifier de "suspects", "présumés", "soupçonnés" on connaît les identités respectives de :

    - Yassin Salhi "suspect" [appréhendé sur les lieux] de l'attaque à Saint-Quentin-Fallavier le 26 juin
    - Ayoub El-Khazzan "auteur présumé" de l’attaque commise dans le TGV Thalys le 21 août
    - Sid Ahmed Ghlam, "soupçonné" d'avoir tué une femme d'un projet d'attentat contre une église de Villejuif le 19 avril
    - Amedy Coulibaly délinquant multi-récidiviste français, passé au terrorisme islamiste pour devenir l'un des auteurs des attentats de janvier 2015
    - les frères Chérif et Saïd Kouachi auteur du massacre de "Charlie Hebdo" le 7 janvier.

    Parmi les traits communs à ces individus on a pu remarquer qu'ils avaient tous été fichés "S" par les services de renseignement français. À l'époque de l'affaire Merah certains y avaient vu la déconnection entre le renseignement et la répression, et, pourquoi pas une guerre des polices.

    La diffusion de cette information a engendré, sans surprise, des réactions d'indignation des protestataires partisans de méthodes expéditives. "Yaka" expulser tous les bénéficiaires d'un fiches S.

    Moins radical que d'autres, plus moderne et technologique sans doute, le député des Alpes-Maritimes Christian Estrosi envisage l'utilisation de bracelets électroniques. Ceci aurait sans doute pour effet de signaler très officiellement à tous ces suspects qu'ils sont surveillés etc.

    On les compte en principe environ 5 000, quoique le député socialiste Jean-Jacques Urvoas président de la Commission des lois, et spécialistes de ces questions au sein du parti gouvernemental, ait pu évoquer sur son blog un nombre de 10 000.

    En réalité la question semble mal posée : le fichage des individus, institué en France depuis 1969 sous le sigle FPR, Fichier des personnes recherchées, touche environ 400 000 personnes réparties en 21 catégories. Ce fichier technique est exclusivement destiné à l'usage forces de police et il peut circuler en dehors de nos frontières, dont on peut rappeler aussi la faible étanchéité.

    Les "S", c'est-à-dire les gens que les bureaux de la DCRI jugent susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l'État n'en constituent qu'une partie infime. Mais, dans leur cas, comme dans pratiquement tous les autres cas, il s'agit de listes administratives et non judiciaires, établies dans un but pratique sans aucune conséquence coercitive, en dehors d'exceptions comme "V", les personnes évadées, etc.

    En l'état il est assez clair que ces listes ne sont pas adaptées au désir "d'expulsion" manifesté par les adeptes du "Yaka".

    On peut et on doit par conséquent demander une surveillance plus active et plus opérationnelle des "S", un traitement particulier des suspects d'activités terroristes, une moindre promptitude à sortir des listes sensibles les probables "agents dormants" et une meilleure définition commune dans le cadre de l'Europe des polices.

    Il existe d'excellents penseurs de la chose militaire pour nous dire que "nous ne sommes pas en guerre" car "nous sommes malades" : ce n'est malheureusement pas incompatible, d'autant plus que la maladie ronge particulièrement le cerveau des élites qui nous dirigent.

    À l’époque de la guerre d'Algérie, – pardon : il fallait dire alors "les événements" – les esprits lucides dénonçaient la collusion "entre ceux qui nous dirigent et ceux qui nous combattent". Les choses ont-elles tellement changé ?

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • « Réflexions sur la Révolution en Europe : Immigration, Islam et l'Ouest »

    Polémia vient d’avoir connaissance d’un livre paru en juillet dernier aux éditions Doublebay Book, (Etats-Unis), Reflections on the Revolution in Europe: Immigration, Islam and the West . Ce livre qui ne semble pas avoir été traduit à ce jour en français - le sera-t-il un jour ? – est, selon son éditeur, « une sorte d’explosion qui s’apprête à frapper la scène politique britannique, un ouvrage aux idées si renversantes qu’il en changera le débat sur la question la plus importante de la politique européenne. » Son auteur, Christopher Caldwell chroniqueur au Financial Times et rédacteur en chef du Weekly Standard, décrit la progression de l'immigration musulmane en Europe et s’interroge sur la question de savoir si les Européens peuvent conserver la même Europe avec des gens différents. Il répond sans équivoque à cette question par la négative. La publication de ce livre devrait constituer un changement crucial dans le débat sur l’immigration. Serait-il un signe avant-coureur d’une ère nouvelle ? C’est une vision américaine des choses et seul l’avenir nous dira si cette vision se réalise. Qu’en pensent nos amis britanniques qui sont en Europe les premiers destinataires et lecteurs de cet ouvrage révolutionnaire ? Le livre a été présenté dans la grande presse anglo-saxonne : Financial Times, New York Times, The Telegraph, Guardian et bien d’autres journaux. Il aura fallu que Polémia consulte de nombreux sites pour découvrir un note de lecture en français émanant du Québec. La voici. Polémia
    L'Europe est pour la première fois de son histoire un continent de migrants. 40 millions sont nés dans un autre pays. Plus de 10 % du total. 
    Comme le titre de son livre l'indique, Caldwell pense qu'une révolution est en train de balayer l'Europe. Dans un des passages les plus mémorables du livre, il se demande « si on peut avoir la même Europe avec un peuple différent », pour Caldwell « la réponse est non » (...).
    Forte croissance des musulmans en Europe
    Caldwell rappelle qu'en 1950, il n'y avait pratiquement pas de musulmans en Europe à l'exception des Balkans. En l'an 2000, il y en avait entre 15 et 17 millions : 5 millions en France, 4 millions en Allemagne et 2 millions en Grande-Bretagne. Comme les immigrants aux États-Unis, ils sont jeunes, citadins, prolifiques et surreprésentés dans les prisons. 40% des enfants de Paris ont des parents immigrants, à Londres un huitième des habitants sont musulmans.  50% des prisonniers français sont musulmans. À Turin, les immigrants représentent 10% de la population mais seulement 0,2% des décès et 25% des naissances. Les musulmans qui arrivent en Europe font en moyenne plus d'enfants que ceux qui restent au pays, le même phénomène s'observe chez les Mexicains ayant émigrés aux États-Unis.
    L'effet de taille compte énormément, écrit Christopher Caldwell, éditorialiste au Financial Times. On dénombre 15 à 17 millions de musulmans en Europe. C'est unique dans l'histoire. Et cette immigration constitue le plus grand problème que rencontre l'Europe. Il est frappant de constater le manque de confiance de la démocratie, sa plus importante valeur morale, à le traiter, écrit-il.
    Peuples européens non consultés
    Si l'Europe accueille davantage d'immigrants que ses citoyens ne le souhaitent, c'est une bonne indication que la démocratie fonctionne mal. Dans ce contexte de « confrontation avec l'islam », il dépeint des Européens de souche qui « se sentent exclus chez eux, victimes d'une OPA culturelle » et propose ses propres pistes.
    L'islam a brisé bien des habitudes, structures et institutions de l'État. L'immigration, à travers sa main-d'œuvre bon marché, peut être bénéfique à l'économie privée. Pour l'État, c'est différent. Les prestations aux immigrés et à leurs familles dépassent leurs contributions. En Allemagne, les indigènes de 20 à 65 ans paient davantage de contributions qu'ils ne font appel aux prestations sociales. Les Turcs d'Allemagne ne le font qu'entre 28 et 57 ans. La tendance n'est pas encourageante. Entre 1971 et 2000, le nombre de résidents étrangers en Allemagne a explosé de 3 à 7,5 millions, mais le nombre d'étrangers actifs s'est maintenu à 2 millions !
    « La Grande-Bretagne reçoit un demi-million de nouveaux immigrés extra-communautaires tous les ans » et déjà environ 80 « tribunaux islamiques » autorisés à résoudre des controverses par la charia, y sont à l'œuvre.
    En Norvège, on a assisté à un cas d'intégration à rebours : toutes les élèves d'une école ont mis le voile, convaincues d'être plus mignonnes ainsi.
    L'immigration vers l'Europe, une richesse économique ?
    On soutient que les immigrés « sont une ressource » parce qu'ils font les travaux que les européens ne veulent plus faire. Au contraire, « avec leurs bas salaires, ils maintiennent souvent temporairement en vie des postes de travail de toute façon destinés à disparaître (...) à cause du progrès technologique et de la disponibilité de produits à coûts mineurs provenant de Chine ». (…)
    De plus en plus, lorsque les immigrés se naturalisent, ils ne veulent plus faire certains travaux.
    On dit aussi que ce sont les immigrés qui vont « payer nos retraites ». Mais « en général, ils font des travaux peu rémunérés, leurs contributions sont donc relativement basses ». Ajoutons que « eux aussi vieillissent et deviennent retraités. En outre, très vite, ils ont des problèmes de santé que les assurances sociales doivent prendre en charge ». Sans compter que « en Allemagne et en France 70% des immigrés extra-communautaires ne travaillent pas - soit parce qu'ils sont trop jeunes, soit parce qu'ils sont au chômage donc ils ne payent pas de cotisations, alors qu'ils constituent un coût pour le système de protection sociale ».(…)
    L'immigration néfaste pour le Tiers-Monde
    En somme, rien ne permet de conclure « qu'il soit moins coûteux pour l'Europe d'accueillir des millions d'immigrés extra-communautaires plutôt que de destiner les mêmes ressources à les aider dans leurs pays d'origine ».
    Cela vaut aussi pour les diplômés originaires du Tiers-monde : « en faisant ainsi, on soustrait aux pays d'origine justement ces élites qui leur seraient indispensables pour sortir du sous-développement ».
    C'est la culture faible qui cèdera devant une culture forte
    En outre, l'Europe « est tellement plongée dans le relativisme qu'elle n'a vraiment pas les idées claires sur la culture qu'elle veut défendre et proposer aux immigrés. Il semble que les réactions se produisent dans un seul domaine, qui comprend le féminisme et les droits des homosexuels ».
    Ainsi, nous le rappelle Caldwell, les Pays-Bas ont décidé « de proposer aux nouveaux immigrés les “valeurs hollandaises” résumée dans une vidéo qu'ils doivent obligatoirement voir. On y voit, entre autre, deux homosexuels qui échangent des effusions en public et une baigneuse “topless”. Il n'est pas certain que la majorité des Néerlandais se reconnaissent dans ces valeurs. Pour contre, il est très certain que la vidéo confirmera les immigrés musulmans dans leur sentiment de supériorité par rapport à l'Occident décadent. Dans d'autres pays les cours sur la citoyenneté proposés aux immigrés exaltent le droit à l'avortement ».
    L'immigration et l'État social se marient mal. « Une fois que les immigrés comprennent le système d'État social, ils peuvent changer les objectifs des assurances sociales. Au lieu de dépenser les prestations sociales, par exemple en nourriture, l'argent peut financer l'islam. Les deux tiers des imans en France sont à la sécurité sociale », explique Caldwell.
    Certes la gestion cohérente des flux de population n'est pas aisée avec une économie globale complexe et les conséquences culturelles qui en résultent. Il ne s'agit pas seulement d'importer des facteurs de production, mais aussi le changement social. Car avec l'immigration de masse, la diversité, la tolérance, le sécularisme sont mis à rude épreuve.
    Ces 20 dernières années mettent en lumière l'absence d'assimilation. Caldwell observe même une détérioration avec les nouvelles générations. Des zones de non-droit émergent dans les banlieues. Nicolas Sarkozy est le seul chef d'État à condamner les responsables d'émeutes dans les banlieues et non pas le manque de générosité à leur égard. Ce n'est pas à des délinquants de déterminer l'agenda politique. Caldwell approuve avec force. Mais est-il trop tard ? Les lois sur la tolérance ont commencé à profiter aux intolérants, dit-il.
    Caldwell s'en tient aux faits : 19% des Européens pensent que l'immigration est bonne pour leur pays. Les autres ne sont pas devenus moins généreux envers les immigrés. « Simplement, ils paient la facture ». Beaucoup d'Européens sont à la recherche d'une vie meilleure, comme les immigrés. Mais, contrairement à ces derniers, « ils n'ont pas voulu le changement », explique l'auteur. Ils sont pourtant expulsés de la culture de leurs parents. Certaines de leurs traditions sont parfois rejetées sous prétexte que les immigrés musulmans pourraient se sentir exclus. La réciprocité des pays musulmans à l'égard de religion chrétienne n'est pourtant de loin pas garantie.
    Pour l'auteur, l'histoire de l'Europe est, depuis la Seconde Guerre mondiale, une histoire d'émancipation à l'égard des États-Unis. La création de l'Union européenne s'inscrit dans ce contexte. La solution à l'immigration de masse risque toutefois d'obliger l'Europe à suivre l'exemple américain. Les États-Unis sont, en théorie, libres, ouverts et occidentaux. En pratique, « l’Amérique exerce des pressions dignes de Procuste sur les immigrés pour qu'ils se conforment à leur système. Ce sont ces pressions et non son ouverture qui font des Etats-Unis un peuple ». « Si elle l'empêche de parler l'anglais ou d'être à l'heure au travail, il aura faim. Il rentrera dans son pays et personne ne le regrettera ». Le modèle américain ne peut toutefois être transposé intégralement. Il résulte de conditions historiques particulières et d'une réforme du système pénal, sous Nixon, destiné à lutter plus férocement contre la drogue. De plus, l'Amérique compte seulement 2 millions de musulmans. 
    « Le problème de base avec l'islam et avec l'immigration tient au fait que les communautés les plus fortes en Europe ne sont pas des communautés européennes », selon Caldwell. Ce problème existe malgré le multiculturalisme des Pays-Bas et la laïcité de la France. L'islam est une religion magnifique, mais ce n'est pas la religion de l'Europe et ce n'est en aucune manière la culture européenne. Il est certain que l'Europe sortira changée de la confrontation.
    Quand une culture malléable, incertaine et relative rencontre une culture confiante, bien ancrée, renforcée par des doctrines communes, c’est la première qui s’adapte à la seconde.
    http://pouruneecolelibre.blogspot.com
    Reflections on the Revolution In Europe: Immigration, Islam, and the West
    par Christopher Caldwell 432 pages Doubleday (juillet 2009)

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2380

  • La Russie va soutenir militairement Bachar-el-Assad contre l'Etat islamique

    Lu ici :

    "Des pilotes russes d’avions de chasse vont arriver en Syrie dans les prochains jours et voleront sur des hélicoptères et avions russes pour combattre l’Etat islamique (EI) et les rebelles sur le territoire syrien. Selon des diplomates occidentaux, la délégation militaire russe est déjà arrivée en Syrie et a installé son camp dans une base aérienne contrôlé par le régime d’Assad dans la région de Damas. Cette base servira comme l’avant-poste des opérations russes.

    Au cours des prochaines semaines, des milliers de militaires russes débarqueront sur le sol syrien. Parmi eux : des conseillers, des instructeurs, des responsables logistique, du personnel technique, des responsables de la défense aérienne et des pilotes. D’anciens rapports ont indiqué que la Russie était en négociation avec la Syrie pour la livraison d’avions Mig-29 et Yak-130. La composition actuelle de cette force reste encore inconnue, mais il ne fait aucun doute que les pilotes russes de combat dans le ciel syrien vont certainement changer les choses dans le Moyen-Orient (...)

    Des sources diplomatiques occidentales rapportent que des réunions ont eu lieu entre la Russie et l’Iran à propos de l’EI et de la menace que cette organisation représente pour le régime d’Assad (...) Il a été décidé de faire tout le nécessaire pour maintenir Assad au pouvoir afin de permettre à la Syrie d’agir comme une zone tampon et empêcher Daech d’atteindre les républiques de l’ancienne URSS (...)

    Les Russes ne sont toutefois pas les seuls à coordonner leur politique au Moyen-Orient avec les Iraniens. Les Etats-Unis ont fait de même. Le gouvernement de Washington a consulté des représentants du régime islamique d’Iran pour agir contre l’EI en Irak (...) Les sources ont souligné que l’administration américaine du président Obama est bien consciente de l’intention des Russes d’intervenir en Syrie mais n’a pas encore réagi. L’absence d’une opposition de la part du camp américain est aggravée par l’arrêt des appels des Etats-Unis à la dissolution du régime d’Assad (...) Même la Turquie, qui a jusqu'ici évité toute action qui renforcerait Assad, a dû se réconcilier avec le mouvement russo-iranien et avec le silence américaine, conduisant Ankara à mener ses propres frappes aériennes contre l’EI en Syrie.

    En clair, il n'y a plus que l'Union européenne et la France en particulier qui réclament la chute de Bachar-el-Assad quitte à laisser l'Etat islamique continuer ses conquêtes. L'aveuglement de la diplomatie européenne face à la Syrie et sa naïveté suicidaire face aux vagues massives d'immigration illégale sont désespérantes...  

    Philippe Carhon

  • La lie de l'humanité

    Empruntons sans remords à Jack Lang ce jugement qui mérite dissection : "Nous sommes face à la lie de l'humanité, si tant est que l'on puisse encore parler d'humanité !". Telle est son évaluation à propos des djihadistes assassins de Khaled Assaad, 82 ans l'un des plus grands spécialistes de l'Orient antique, mort en quelque sorte pour Palmyre. (1)⇓

    Ce jugement on pourrait l'appliquer aussi à ce démon d'apparence humaine, âgé de 26 ans, lequel se proposait dans un train reliant Amsterdam à Paris de tuer probablement, en remontant les voitures, les 300 passagers si l'on en juge et par son parcours et par son armement. Cet Ayoub el Khazzani semble vouloir tirer parti de son passé de voyou, deux fois arrêté à Madrid en 2009 et encore une fois à Ceuta en 2012, pour esquiver son implication terroriste : il n'était dans ce système de défense qu'un honnête braqueur. (2)⇓

    Depuis janvier nous croyons savoir, en fait, que nous sommes en guerre.

    Mais peut-être n'avions-nous pas encore, en France, osé mesurer ni la nature de l'ennemi, ni ce dont il est capable, ni le mépris qu'il manifeste à l'endroit de la vie humaine. Tout lui est bon, à commencer par l'horreur, pour inspirer la terreur.

    Cette engeance se réclame, quoi que veuillent nous faire croire les sophistes, explicitement de l'islam. Et 14 ans après les attentats de 2001, les condamnations vraies, des condamnations bien claires et bien nettes, venant des  "musulmans modérés" demeurent encore assez rares. La courageuse reine Rania de Jordanie l'a fort bien dit ce 26 août : "Les musulmans modérés, à travers le monde, ne font pas assez pour gagner la lutte idéologique qui est au cœur de cette bataille" et le théologien turc Fethullah Gûlen l'a confirmé dans le Wall Street Journal le 28, dénonçant l'idéologie totalitaire des islamistes. (3)⇓

    La mort de Ieng Thirith, la "première dame du régime khmère rouge" dans le cadre l'impunité générale du régime communiste cambodgien nous en donne un parfait exemple. (4)⇓ Notons que la "lie de l'humanité" ne se recrutait pas chez les "damnés de la terre", mais chez les personnages que Dostoïevski donne vie dans "les Possédés".

    Car converge avec le marxisme totalitaire et avec l'héritage que laissent les alliés des "nationalistes musulmans" que furent les bolcheviks à partir du congrès de Bakou de 1920. (5)⇓

    "Ieng Thirith n’était pas un individu passif qui s’est lié aux Khmers rouges juste par son statut d’épouse de Ieng Sary et de belle-sœur de Pol Pot", souligne Youk Chhang, directeur du Centre de documentation du Cambodge, spécialisé dans les recherches sur cette période.

    Ieng Thirith "était un membre important du parti qui exerçait un pouvoir au niveau national", ajoute-t-il.

    Jusqu’au bout, et longtemps après la chute des Khmers rouges, elle défendra le bilan du régime, avant finalement de rejeter toute responsabilité dans les faits qui lui étaient reprochés et de refuser toute coopération avec l’institution judiciaire. "Avec la mort de Ieng Thirith, c’est aussi une partie de la justice qui est morte avec elle", déplorera un survivant du régime.

    Après la création du tribunal international, elle est arrêtée en 2007 avec son mari dans leur luxueuse villa de Phnom-Penh.

    En 2009, quoique déjà affaiblie, elle trouve suffisamment d’énergie pour une diatribe devant les juges à qui elle promet "les sept cercles de l’enfer" s’ils l’accusent d’être une meurtrière. "Je ne sais pas pourquoi une bonne personne est accusée de tels crimes et j’ai suffisamment souffert, je ne peux pas vraiment être patiente car je suis accusée à tort", déclare-t-elle alors.

    Selon des documents du tribunal, elle assistait pourtant bien aux conseils des ministres du régime.

    Elle a également supervisé le contrôle strict de la distribution des médicaments. "Ieng Thirith a été personnellement responsable et directement impliquée dans le refus d’accorder aux Cambodgiens les soins de santé même les plus basiques", insiste Youk Chhang. Elle a également ordonné des purges contre les traîtres présumés et était au courant des exécutions de ceux que le régime voyait comme ses ennemis, toujours selon les documents du tribunal. Elle aurait également participé à la réglementation des mariages, notamment les nombreux mariages forcés.

    Cette "pauvre femme" est devenue folle à la veille du "procès N° 2" de Phnom-Penh et n'a pas pu être jugée.

    Mais l'exemple de sa sauvagerie, bien proche de celle de l'État islamique, elle qui était issue de la haute société cambodgienne, eût certainement intéressé l'auteur des"Possédés".

    JG Malliarakis

    Si cette chronique vous a intéressé

    Copiez-collez et diffusez-en auprès de vos relations le titre "La lie de l'humanité" et le lien :
    http://www.insolent.fr/2015/08/la-lie-de-lhumanite.html

    Apostilles

    1.  cf. "Palmyre : ne pas oublier Khaled Assaad" chronique des événements courants du 21 août sur le site de l'Institut d'Histoire sociale
    2.  cf. El Pais du 23 août.
    3.  on lira à ce sujet dans le journal turc Zaman : "Gülen urges Muslims to denounce terrorism, promote human rights, education"
    4.  cf. Chronique des événements courants du 25 août Khmers rouges : la quasi-impunité des responsables.
    5.  150704cf. La Faucille et le croissant pp. 210-211
      "La Faucille et le Croissant"
      – Islamisme et Bolchevisme au congrès de Bakouprésenté par Jean-Gilles Malliarakis
      qui vient de paraître: ••• ce livre de 225 pages au prix de 20 euros port gratuit est disponible aux Éditions du Trident 
      vente par correspondance 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris tel 06 72 87 31 59 
      ••• on peut le commander  :
      - en ligne sur la page catalogue des Éditions du Trident en réglant par carte bancaire
      - ou par chèque en téléchargeant un bon de commande 
  • "Dans l’Europe actuelle, je ne vois aucune volonté de survie. Les murs ne suffiront pas"

    La lecture de ces trois posts successifs sur le blog d'Yves Daoudal fait froid dans le dos :

    "Un quart d’enfants musulmans à Strasbourg. Entre 65 et 70 % des enfants qui mangent quotidiennement dans les cantines municipales strasbourgeoises optent pour le menu standard, 25 % pour le menu hallal(...) selon Françoise Buffet, adjointe au maire en charge de la vie scolaire."

    "Des communautés musulmanes qui ont déjà doublé. En raison du nombre élevé de réfugiés, les communautés musulmanes en Allemagne s’attendent cette année à une très forte croissance. « Le nombre de musulmans en Allemagne va grandir de façon considérable », a confié au Tagesspiegel Aiman Mazyek, président du Conseil central des musulmans en Allemagne. Il prévoit que « au moins 80 % » des réfugiés attendus cette année seront des musulmans. Et il a ajouté : » Dès à présent, nous avons des communautés qui avec les réfugiés ont doublé en un mois. » 

    "La vérité sur l'islamisation. Interview du politologue américain Edward Luttwak dans Il Giorno, traduit par Fdesouche : 

    L’Italie a le Pape. Et ce Pape croit qu’ils doivent accueillir tous les migrants. Depuis le début il a envoyé un mauvais message lorsqu’il fit un pèlerinage à Lampedusa. Et il ne se rend pas compte qu’il collabore, je suppose involontairement, à un suicide historique de l’Europe chrétienne. L’Italie devrait bombarder les navires vides des passeurs (…) et sans attendre l’autorisation de l’Onu. Elle en a la force mais pas la volonté (...)

    Mais à l’invasion de la Libye s’ajoute l’invasion à travers les Balkans et celle-ci est encore plus imposante « parce qu’elle est tolérée, sinon encouragée par le président turc Erdogan qui œuvre pour l’islamisation progressive de l’Europe. L’immense majorité des migrants est musulmane. Et les communautés musulmanes, comme on sait, sont réfractaires à l’intégration (…). À la longue ce sera l’Europe chrétienne qui devra s’adapter à leurs valeurs et pas le contraire. Ce Pape ferait bien de réviser l’histoire. Luttwak rappelle la fin de la civilisation romaine : « Les barbares arrivèrent du nord maintenant ils viennent du sud. » (…) « Dans l’Europe actuelle, je ne vois aucune volonté de survie. Les murs ne suffiront pas. Il faut des interventions directes et la première à le faire, devrait être l’Italie."

    Rappelons tout de même les propos exacts que le pape François a tenu devant le parlement européen le 25 novembre 2014 :

    "De même, il est nécessaire d’affronter ensemble la question migratoire. On ne peut tolérer que la Mer Méditerranéenne devienne un grand cimetière ! Dans les barques qui arrivent quotidiennement sur les côtes européennes, il y a des hommes et des femmes qui ont besoin d’accueil et d’aide. L’absence d’un soutien réciproque au sein de l’Union Européenne risque d’encourager des solutions particularistes aux problèmes, qui ne tiennent pas compte de la dignité humaine des immigrés, favorisant le travail d’esclave et des tensions sociales continuelles. L’Europe sera en mesure de faire face aux problématiques liées à l’immigration si elle sait proposer avec clarté sa propre identité culturelle et mettre en acte des législations adéquates qui sachent en même temps protéger les droits des citoyens européens et garantir l’accueil des migrants ; si elle sait adopter des politiques justes, courageuses et concrètes qui aident leurs pays d’origine dans le développement sociopolitique et dans la résolution des conflits internes – cause principale de ce phénomène – au lieu des politiques d’intérêt qui accroissent et alimentent ces conflits. Il est nécessaire d’agir sur les causes et non seulement sur les effets"

    Philippe Carhon

  • Recours du FN contre les mosquées de Suresnes et Courbevoie


    I
    Deux communes UMP voisines, Suresnes et Courbevoie dans les Hauts-de-Seine, attribuent chacune une salle municipal pour des associations musulmanes en vue de les transformer en salle de prière, à des conditions financières très avantageuses.

    Tous les élus UMP et de gauche, y compris les élus du PCD et du CNI, ont voté pour l'attribution de ces locaux sous forme de baux emphytéotique administratifs. Seuls les élus municipaux du Front national ont voté contre.

    Les élus du FN attaquent les délibérations des deux conseils municipaux attribuant ces locaux devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Les recours ont été déposés au mois d'août.

    Michel Janva

  • Halte au massacre des chrétiens et des minorités

    Une pétition a été lancée pour interpeller les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. Lors de la 7419e assemblée (AM), le secrétaire général de l'ONU a affirmé :

    « les membres de ce Conseil - et tous ceux qui ont une influence - doivent aider les habitants de cette région à se réapproprier sa diversité historique et son dynamisme... Je condamne dans les termes les plus forts toute persécution et toute violations des droits à la vie et à l'intégrité physique des individus et des communautés sur la base de motifs religieux, ethniques, nationaux, raciaux ou pour tout autres motifs ».

    Demandez aux membres du Conseil de sécurité des Nations Unies de défendre les minorités religieuses.

    Unknown-25Les Nations Unies ont élaboré un plan d'action sur la prévention de l'extrémisme violent qui sera lancé en septembre, et ont renforcé les efforts visant à protéger la diversité au Moyen-Orient. En outre, le Secrétaire général de l'ONU a prévu de former un groupe consultatif où des responsables religieux, civils, culturels, universitaires seront en mesure d'offrir un aperçu sur les dynamiques inter- et intra-sectaires.

    Zeid Ra'ad Hussein, Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme, a déclaré que « Daesh est une abomination ». Dans le débat qui a suivi, près de 70 conférenciers venus du monde entier ont dénoncé l'intolérance, l'extrémisme violent et la persécution religieuse ou ethnique qui a gagné du terrain au Moyen-Orient, en particulier contre les chrétiens, les Yézidis, les Kurdes, les Turkmènes et les Shabaks.

    En clôturant la session du Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l'ONU a déclaré que lors de la prochaine session du Conseil de septembre, il proposera un plan d'action visant à protéger les communautés religieuses locales et à soutenir les personnes opprimées.

    La Fédération de Russie assurera la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies lors du prochain conseil en septembre. Demandons aux membres du Conseil de sécurité et sa présidence :

    • d'élaborer, promouvoir et soutenir l'approbation des mesures claires et concrètes, ainsi que l'adoption du plan d'action proposé par le Secrétaire général en matière de défense des droits de l'homme et de la liberté religieuse des minorités dans la région où les terroristes de Daesh ont perpétré les massacres ;
    • de promouvoir l'adoption d'un cadre juridique, y compris les sanctions et la saisine de la Cour pénale internationale ;
    • d'approuver des mesures pour mettre fin à l'aide financière et au commerce des armes à des groupes affiliés à Da'esh.

    Michel Janva

  • France : l’armée se prépare à la guerre civile. Rumeur ou réalité ?

    L’armée française compterait, dit-on, 20 % de musulmans. Leur loyauté sera-t-elle assurée en cas de troubles ?

    Selon le journal britannique The Telegraph, qui reprend des informations du Canard enchaîné et qui s’appuie aussi sur une source anonyme (dont on ne peut, donc, pas vérifier les dires !), issue des services secrets, des événements pires que le 11 septembre se prépareraient en France ! On menacerait d’abattre des avions de ligne avec des missiles. On aurait introduit sur notre territoire des armes lourdes. L’armée française préparerait des plans afin de reconquérir des zones de l’Hexagone, tombées au pouvoir de terroristes islamiques. Cet article annonce donc un avenir apocalyptique pour la France. La menace est-elle réelle ou s’agit-il d’un délire de journaliste ? Personnellement, je pencherais pour la deuxième hypothèse. Néanmoins…

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  • Terrorisme : Un 11-septembre français? L’alarme des services de renseignement

    Source : RT en français
    La France va-t-elle connaître une attaque comparable à celle qui a vu l’effondrement du World Trade Center ? C’est l’inquiétude des services de renseignement français qui avertissent sur une possible recrudescence de la violence terroriste.

    L’information a de quoi inquiéter. Selon une source des services français qui s’est confiée de façon anonyme au journal britannique The Telegraph, lequel reprend aussi en partie un article du Canard enchaîné, la France risque de connaître des troubles terroristes croissants.

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  • Violences anti-immigrés : à qui la faute ? (Présent 8428)

    En Allemagne, un nouveau centre d’hébergement pour immigrés vient d’être attaqué, c’est le 152e depuis le début de l’année (voir article d’Olivier Bault dans Présent du 27 août). En France, à Auch, une mosquée a été incendiée, après d’autres, comme à Mâcon, Pargny-sur-Saulx. Bien sûr, on ne saurait approuver ces exactions, mais nous ne nous joindrons pas au chœur des indignés dont la condamnation ne s’accompagne pas de la nécessaire réflexion sur les vraies causes de ces violences. Nos bons dirigeants jouent la vertu offensée devant le vice des méchants. Comme Angela Merkel sous les huées l’autre jour, ils condamnent au nom de l’État de droit ceux qui se livrent à ces actes répréhensibles, tout en cautionnant la violation du même État de droit par ceux qui forcent nos frontières. Cela n’empêche pas Mme Merkel d’annoncer que son pays va recevoir 800 000 « migrants » en 2015, quatre fois plus qu’en 2014, ce qui s’apparente à une provocation qui suscitera de nouvelles violences.
    8428-P1
    On nous dit que les assaillants anti-immigrés ne sont qu’une infime minorité. Sans doute ! Mais leurs concitoyens qui refusent cette violence n’en pensent pas moins. Dans un sondage d’Ipsos, à la question, « Pensez-vous que l’immigration produit des effets positifs ou négatifs sur votre pays ? », la réponse est « négatifs » à 54 % en Allemagne et en France, 72 % en Belgique, 64 % en Grande-Bretagne, 67 % en Italie comme en Espagne.
    Comment en est-on arrivé là ? Nul en Europe, il y a quelques décennies, ne songeait à incendier les mosquées ou les centres d’hébergement. Et puis, l’immigration s’est accélérée, l’Union européenne ouvrant largement ses portes au tout-venant. C’était l’époque où des ministres, tel Bernard Stasi, nous assuraient que « l’immigration est une chance pour la France ». Ils sont venus avec leur religion qui n’est pas la nôtre et ils ont construit des mosquées grâce à la bienveillance des pouvoirs publics. Les autochtones ont été envahis dans des quartiers où ils n’étaient plus qu’une minorité devant subir la loi des étrangers ; toute velléité de révolte, toute dénonciation, étant assimilée au racisme et à la xénophobie par des politiques et des journalistes qui, en fait d’immigrés, ne connaissaient que leur bonne Philippine.

    La violence qui engendre la violence a explosé au propre et au figuré lors de l’attentat du 11 septembre 2001. Elle ne s’est pas arrêtée depuis, elle a crû et prospéré, elle nous frappe ici ou là tous les jours. Ce sont les musulmans qui nous ont déclaré la guerre, ce n’est pas nous. Vous voulez dire les islamistes, nous objectera-t-on. Pas d’amalgame ? Nous constatons seulement que les terroristes se réclament de l’islam, pas du bouddhisme zen, c’est un fait. Nos politiques, devenus depuis peu docteurs ès sciences islamiques quoiqu’ils n’aient pas lu une ligne du Coran, nous déclarent que ce ne sont pas de bons musulmans, que ce n’est pas l’authentique islam. Et quand bien même, qu’est-ce que cela change pour ceux qui succombent sous leurs coups au cri d’Allah Akbar, l’invocation de tous les musulmans, quels qu’ils soient ?

    Guy Rouvrais

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