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islamisme - Page 440

  • Farage : nous devons être fous de prendre le risque de voir des djihadistes sur notre sol

  • Syrie : le djihadiste qui imposait le statut de dhimmi aux chrétiens a été tué

    Capture

    Il y a quelques jours, l’État Islamique sortait une vidéo ou un djihadiste faisait signer un document à des chrétiens. Il s’agit du « pacte de la dhimma » édicté par le calife Omar ibn al Khattab, compagnon du prophète,  qui régna de 634 à 644. En signant ce pacte les non-musulmans reconnaissent leur statut de dhimmi. Les chrétiens ont alors l’obligation de payer la Jizya (impôt obligatoire pour les mécréants), l’interdiction de faire tout prosélytisme (une construction d’une église ou d’un monastère, affichage de signes religieux, les cloches d΄une église, procession etc..)

    Le djihadiste de la vidéo se nommait Hazem Abu Rumman ( alias « Abu Qaqaa ») agé de 30 ans et de nationalité jordanienne. Il a été neutralisé dans un bombardement des forces aériennes syriennes. L’EI confirme la mort de son Emir. Justice divine ?

     

    Abu al Qaqaa

    http://www.contre-info.com/syrie-le-djihadiste-qui-imposait-le-statut-de-dhimmi-aux-chretiens-a-ete-tue#more-39189

  • Oskar Freysinger remet copieusement à leur place les journalistes

    Le politicien suisse dénonce l'utilisation de la photo de l'enfant mort sur une plage turque et accuse les hypocrites qui ont créé l'appel d'air qui a permis cette mort, ces hypocrites qui ne font rien contre les passeurs... :

    Michel Janva

  • La France tente d’entraver le déploiement militaire russe en Syrie

    Trouvé sur le Réseau Voltaire :

    La Russie poursuit la préparation de son déploiement militaire en Syrie [1]. Des équipes syriennes s’activent jour et nuit pour agrandir l’aéroport de Lattaquié et y construire une nouvelle piste et des hangars pour les avions russes. Répondant à des journalistes en marge du Forum de Vladivostok, le président Poutine a confirmé ses intentions tout en précisant qu’il était encore trop tôt pour évoquer ce déploiement [2].

    Selon toute vraisemblance, la Russie devrait annoncer son entrée en guerre contre Daesh à la demande de la Syrie, avant la fin septembre. Il est peu probable que les forces aériennes russes puissent être coordonnées avec celles de la Coalition conduite par les États-Unis. On assistera alors à une répartition des rôles, Moscou bombardant l’ensemble des jihadistes en Syrie, sans intervenir dans le conflit entre le gouvernement et son opposition autochtone, tandis que Washington et ses alliés se concentreraient sur le seul Émirat islamique (« Daesh ») en Irak.

     

    Depuis un an, la Coalition anti-Daesh s’est contentée d’empêcher les jihadistes de gagner du terrain, mais n’a pas cherché à les détruire. Bien au contraire, de très nombreux témoignages attestent du largage répété d’armes aux jihadistes. Toutefois, la Coalition semble avoir changé de stratégie en juillet. Elle a ainsi bombardé Daesh et a aidé l’Armée arabe syrienne à défendre Hassaké, tuant environ 3 000 jihadistes.

    Le déploiement russe contre Daesh en Syrie mettrait fin aux ambitions de la France de renverser la République.

    Le président François Hollande, qui déclarait le 25 août son intention de « neutraliser » son homologue syrien [3] cherche donc à s’y opposer. Il faut comprendre « neutraliser » au sens militaire du terme, c’est-à-dire éliminer du jeu au besoin en tuant.

    C’est pourquoi la France devrait annoncer le 7 septembre son intention de bombarder Daesh en Syrie, sans l’accord de la République arabe syrienne. Les avions français voleraient ainsi au secours du Front al-Nosra (al-Qaïda) et entraveraient le déploiement militaire de la Russie.

    Cependant, au sein des armées françaises, on relève que la France a déjà brièvement participé aux actions de la Coalition en Syrie, même si cette participation est restée secrète [4]. Lorsque le président Hollande ordonna de se retirer, Washington réagit en cessant tout partage de renseignement. Par conséquent, la France, qui a fermé l’ensemble de ses installations en Syrie depuis le début du « Printemps arabe », ne dispose aujourd’hui d’aucune information sur ce qui s’y passe et parle d’un sujet dont elle ignore tout. L’état-major français fait remarquer qu’il lui faudra des semaines d’observation avant de comprendre la situation au sol et de pouvoir débuter des bombardements efficaces ; un délai qui pourrait réduire à néant les ambitions de François Hollande. Delicious

     

    [1] « L’armée russe commence à s’engager en Syrie », par Thierry Meyssan,Réseau Voltaire, 24 août 2015.

    [2] “Vladimir Putin answered Russian journalists’ questions”, by Vladimir Putin, Voltaire Network, 4 September 2015.

    [3] « Discours de François Hollande à l’ouverture de la semaine des ambassadeurs », Réseau Voltaire, 25 août 2015.

    [4] « Le Royaume-Uni et la France bombardent Daesh en Syrie », Réseau Voltaire, 21 juillet 2015.

    http://www.contre-info.com/la-france-tente-dentraver-le-deploiement-militaire-russe-en-syrie#more-39182

  • Les larmes sélectives des pleureuses officielles

    La ministre des Affaires étrangères suédoise Margot Wallström a essuyé des larmes lors d'un débat à la télévision jeudi soir à la vue de la photo du cadavre rejeté par la mer de l’enfant syrien Aylan Kurdi. Ce cliché a bouleversé toute l'Europe, c’était l’objectif des individus qui l’ont publié. 
    La mort de cet enfant est un drame, personne ne le conteste, ce qui nous gêne c’est que les larmes et les lamentations européennes sont de débits très différents selon les victimes. Aucune larme sur les centaines d’animistes soudanais massacrés pendant des années au Darfour, pas de larmes pour les chrétiens d’orient massacrés, ni en général pour les victimes des crimes en Europe et nous pourrions multiplier les exemples. 
    Un des faits les plus révulsants est que la photo de la fillette syrienne décapitée par les sadiques musulmans de l’État islamique n’a provoqué aucune larme et pour cause, elle a été soigneusement camouflée par la « médiasphère » et les journaux, comme la propriété d’Édouard de Rothschild Libération, ont refusé de la publier.  Pourquoi ? Parce qu’étant un crime musulman elle ne leur était d’aucune utilité dans leur œuvre de destruction de la civilisation judéo-chrétienne. Par contre la photo du cadavre du pauvre enfant immigré syrien sert à provoquer un choc émotionnel qui obligera les Européens à accepter l’invasion migratoire qui déferle sur eux actuellement. 
    Force est de constater qu’est en œuvre actuellement une véritable conjuration dont le but est d’islamiser un peu plus l’Europe au détriment de sa population qui ne se doute pas de ce qui l’attend dans quelques années lorsque l’islam sera majoritaire dans certains pays. 
    Le monde socialo-médiatique véhicule une véritable idéologie darwinienne qui sélectionne les atrocités selon l’utilité qu’elles peuvent avoir dans leur objectif de destruction des sociétés occidentales au profit d’un agglomérat mondial de consommateurs individuels dépourvu d’héritage culturel.
    Louis Chagnon 

  • « Nous sommes à l'aube d'affrontements très violents »

    « L’histoire est redevenue tragique et nous l'avons oublié ». Dans Le sursaut ou le chaos, Thibault de Montbrial établit comment nous sommes en guerre, ce que plus personne ne peut nier. Cette guerre a pour moyen privilégié le terrorisme. Elle n'est pas menée par des soldats en uniformes, mais par des civils, dont souvent l'aspect extérieur est le même que celui de l'ensemble des citoyens, mais qui, comme les frères Kouachi, peuvent être des djihadistes de retour au Pays , cette guerre est mondiale, elle n'a pas de motifs politiques, mais des motifs religieux. Son but   imposer une loi médiévale qui discrimine les femmes, rend obligatoires toutes sortes d'interdits alimentaires et établit une nouvelle échelle de valeur avec en haut les citoyens qui pratiquent cette loi, et en bas ceux qui refusent de la pratiquer. Pour tous ceux qui l'auraient oublié, ces trois cents pages qui peignent le chaos et appellent au sursaut, montrent comment nous avons changé de siècle et pourquoi les vieux discours antifa sont devenus simplement périmés.

    Thibault de Montbrial, vous venez d'écrire un livre qui résume l'histoire du terrorisme islamiste. Vous lui avez donné un titre éloquent : Le sursaut ou le chaos. C'est lapidaire ! Comment définissez-vous ce qui se passe depuis le fameux 7 janvier ? 

    Je dirais d'un mot, sans précaution oratoire nous sommes attaqués.

    Mais de quelle guerre s'agit-il ? D'une guérilla terroriste ? De tensions sociales aboutissant aux combats de rue ? De problèmes d'intégration ethnique pouvant mener à la guerre civile ? Faut-il parler comme le pape François l'a fait à plusieurs reprises de « guerre mondiale par morceaux » ? 

    Les différents diagnostics que vous évoquez ne sont pas incompatibles. Il y a un cumul de facteurs. Il faut reconnaître d'abord chez nos gouvernants la faute politique qui a consisté à ne pas avoir anticipé dès les années 70 les conséquences sociales et politiques d'une immigration maghrébine massive. Au lieu de se tenir à une logique d'assimilation, comme les générations précédentes, on a vu apparaître une tolérance systématique face à des comportements revendicatifs de type identitaire dans les populations nouvellement françaises. Le résultat ? Après deux générations d'enfants français, on se retrouve pour la première fois dans l'histoire de la France devant un problème ethnique, qui n'existerait pas si nous avions des valeurs communes. On a voulu faire le choix d'un nivellement des valeurs. Le moment est venu d'en payer le prix.

    Quels sont les ingrédients qui vont produire l'explosion que vous annoncez ?

    Ce que j'essaie d'expliquer dans ce livre, c'est qu'il y a deux phénomènes qui se rejoignent d'une part, la communautarisation de la société française. Nos politique avaient l'impression que tant que nous pouvions déployer une politique d'assistanat, il n'y aurait pas de problème avec le multiculturalisme. On sait maintenant que c'est une erreur. Le Danemark, où la tradition social démocrate est forte comme dans les autres pays Scandinaves, est le pays - avec la Belgique - où il y a le plus de djihadistes proportionnellement au nombre d'immigrants musulmans. Quant à la Belgique c'est un pays qui se rapproche beaucoup de la France par bien des côtés. Les gens qui se mettent dans la logique d'attaquer l'Occident ne sont pas mus par un esprit de revanche social ou économique, nous ne voulons pas le voir. En réalité nous sommes attaqués pour ce que nous sommes. De façon très légère, nous pensons souvent à propos des djihadistes « Ils sont fous ». Ce n'est pas cela ! Ces gens qui partent au djihad n'avancent pas masqués, ils veulent nous détruire. Et nous pendant ce temps, on s'est endormi dans la paix. Quel contraste ! C'est la raison de base pour laquelle j'ai écrit ce livre..

    Vous décrivez la communautarisation de la société française. Quel est le deuxième phénomène ?

    Le deuxième phénomène, qui amplifie encore le danger, c'est l'expansion de l'islam radical sunnite. On peut gloser sur les erreurs des Occidentaux au Proche Orient, le problème n'est pas là. La date capitale, c'est le 29 juin 2014, l'érection officielle du Califat avec à sa tête le Calife Ibrahim, Abou Bakr Al Bagdadi. Lui fait très clairement une guerre de conquête. Le territoire actuellement contrôlé par l'État islamique correspond à 9 ou 10 millions d'habitants, un véritable terreau pour le recrutement de terroristes prêts à tout.

    Revenons à notre Hexagone... Vous êtes vous-même avocat, spécialisé dans les cas de légitime défense. Y a-t-il un rapport entre votre perspective professionnelle et l'écriture de ce livre Le sursaut ou le chaos

    Nous sommes dans un des pays les plus développés au monde et nous sommes en paix depuis trois générations. Les soixante ans de paix que nous avons connus, malheureusement on en sort. C'est une parenthèse dorée dans l'histoire de l'humanité. Le fait est là pourtant il n'y a plus de tradition orale de la guerre, de la nécessité de se défendre et de la légitime défense justement. En France aujourd'hui dans les classes de 6e, on a prévu une demie journée consacrée à la prévention contre la délinquance. Le policier explique ordinairement aux enfants quoi qu'il vous arrive, il ne faut pas vous défendre tout seul. L'État va le faire pour vous. Résultat ? Que ce soit le racket d'un téléphone ou un viol, on nous apprend depuis la tendre enfance à ne pas nous défendre et trop souvent nous restons effectivement sans défense. Pourtant, je prétends que la nécessité de se défendre crée un droit naturel dans l'individu. La délégation de !ce droit par l'individu au groupe n'a plus lieu d'être quand la police n'est jamais là et quand l'État laisse croître des zones où son autorité n'est pas présente. Il y a des actes de polices que le citoyen doit se réapproprier, à moins d'avoir à partir. Attention, la légitime défense, qui est une réaction immédiate, n'est pas la vengeance, qui implique souvent préméditation. Il y a une grande distinction la vengeance, c'est le signe de la déstructuration du corps social. La légitime défense, elle, est signe de santé. Mais nos dirigeants, politiques, économiques, médiatiques, ne se sont jamais posé ces questions. Malgré la permanence des monuments aux morts, on peut dire qu'il n'y a pas de tradition orale sur la nécessité de se défendre soi-même.

    Que préconisez-vous ?

    Le monde est dans un état d'instabilité qu'il n'a pas connu depuis la Deuxième guerre mondiale. Dans une telle situation, il importe d’abord d'employer les mots qui disent clairement ce qui se passe. François Hollande a employé le terme d' « ennemi » pour la première fois le 14 juillet dernier, plus de six mois après les attentats de début janvier. Jusque-là on parlait plutôt d'adversaire, comme s'il s'agissait d'un jeu ! Il y a par ailleurs des mots, vous le savez, que nos médias paraissent dans une incapacité chronique de prononcer, le mot « islamisme », l'expression « victimes chrétiennes » aussi : souvenez-vous le Quai d'Orsay n'avait pas employé ce terme lors du massacre de 21 coptes en Libye, et s'était retranché derrière le qualificatif d' « Egyptiens ». On pourrait multiplier les exemples... Il faut ensuite avoir le courage de prévoir le pire. J'ai la conviction que nous n'éviterons pas une phase de grande violence. Les tensions sont beaucoup trop fortes pour que cette violence puisse être évitée. Imaginons par exemple un jeune de banlieue qui se tue en harcelant la police et les réactions en chaîne qui pourraient s'ensuivre. Lorsque Malek Boutih, début juillet, dans un rapport au Gouvernement, évoquait un risque de dérive de l'islamisme vers « un phénomène de masse », en France, il était dans cette perspective. Cette expression est d'autant plus lourde de sens que Malek Boutih est un des rares hommes politiques, dans notre Pays, à reconnaître qu'il s'est trompé sur ces sujets. Et - mais cela est significatif des blocages de notre société - son Rapport, Génération radicale [il s'agit d'un radicalisme religieux bien sûr], qui devrait être lu avec attention par les hommes politiques, a été attaqué à partir d'un détail totalement insignifiant il avait cité une personne controversée [il s'agit vraisemblablement de Frigide Barjot NDLR] et cela a jeté l'opprobre sur tout son travail.

    Quelles ont été les réactions à la sortie de votre livre ?

    J'avais pensé, avec un peu d'espoir, et peut-être parce qu'il me reste un peu de naïveté, que le drame qui a frappé la France au mois de janvier 2015, ce double attentat de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher allait entraîner un électrochoc et, surtout, intégrer dans le débat public un tas de choses que nous sommes un certain nombre à voir, que la plupart des gens voient, mais qui demeurent indicibles dans le débat public. L'on sait ce qui a frappé des gens aussi talentueux que Michel Onfray, Alain Finkielkraut ou Éric Zemmour. Je pensais que nos politiques allaient pouvoir enfin débattre des raisons qui ont amené la France dans cette ornière, des raisons qui ont amené une partie de la jeunesse de France à prendre les armes contre son propre pays, je parle bien sûr des 1 800 djihadistes français qui sont partis faire la guerre à l'Occident. 1 800, c'est un chiffre qu'il faut doubler, voire quintupler... Ne pourrait-on pas parler des raisons de ces trois mille, de ces dix mille jeunes peut-être, qui ont recours à la violence. Ce sont des ennemis de l'intérieur, qui vont faire la guerre à l'extérieur, pour rejoindre un jour leur propre pays. Pouvait-on parler de cela ? En réalité, la discussion n'a pas eu lieu. Très vite, le bloc monolithique s'est remis en place. Or, si jamais on ne tire pas les leçons du mois de janvier 2015, ce qui nous attend sera incommensurablement pire…

    Pour répondre plus précisément à votre question, j'ai subi très peu d'attaques après la publication de ce livre. Simplement les médias les plus à gauche m'ont ignoré. J'ai eu des émissions à la télévision, mais malheureusement aucun débat ne m'a été proposé. Ce silence a quelque chose d'inquiétant, mais en même temps je l’ai pris comme un aveu de la qualité documentaire du livre. Personne n'a parlé de lubies infondées.

    Comment voyez-vous la rentrée ?

    Les bouleversements sont tangibles de semaine en semaine. Je suis l'avocat d'un certain nombre de services de police et je suis allé à Calais au mois de mai avec des policiers. Nous sommes allés à moins de 10 mètres des files de camions qui sont attaquées par les migrants. Les policiers sont débordés et les clandestins sont violents. Il y a des agressions sur les chauffeurs de camion et les policiers. Il va y avoir, dans les six mois qui viennent, des drames avec des morts [cette « prophétie » est déjà réalisée dans la moiteur du mois d'août], des maisons qui vont être envahies et il y a déjà un certain nombre de viols dans la région de Calais. Je vous l'ai déjà dit nous sommes à l'aube d'affrontements très violents..

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tarnoüarn (cet entretien a été réalisé le 15 juillet 2015)

    Thibault de Montbrial, Le sursaut et le chaos. Plon, 2015,15 euros.

     

    monde&vie  3 septembre 2015 

  • Accueillir des réfugiés, oui. Mais accueillir les vraies victimes : les chrétiens d’Orient

    Presque rien n’est fait pour faciliter l’immigration des chrétiens d'Orient qui, eux, ne seront pas accueillis dans les pays musulmans, qui ont tout perdu, qui ont vu leurs fils être crucifiés ou exécutés sommairement comme à Maaloula et à Mossoul, qui ont vu leurs filles kidnappées pour être vendues et violées, qui ont vu leurs maisons réquisitionnées et saccagées.

    C’est moins en ma qualité de contributeur de Boulevard Voltaire qu’en celle de président d’Entraide aux chrétiens d’Orient que je m’exprime.

    Voilà plus d’un an que nous œuvrons pour accueillir, en France, des familles chrétiennes d’Irak et de Syrie contraintes de quitter leur pays. Nous venons d’accueillir sous les caméras de France 3, TF1, BFM TV et i>Télé une famille qui a tout perdu. L’arrivée de cette famille est le fruit d’un processus administratif de 10 mois !

    Dix mois pour instruire et répondre favorablement à cette demande d’asile (parmi d’autres toujours en attente de décision) alors que nous apportions solutions et garanties pour permettre une bonne intégration française de ces réfugiés. Que sont les promesses de Fabius qui accueillait il y a un an une quarantaine de réfugiés irakiens au pied d’un avion devant tous les médias réunis en promettant de favoriser l’accueil des chrétiens d’Irak ?

    Lire la suite 

  • "L'Europe suinte d'hypocrisie, de lâcheté, d'aveuglement"

    Extrait d'un coup de gueule de Maxime Tandonnet :

    Y"Pour tout dire, j'ai atteint un tel niveau d'écœurement et de nausée politique, le paroxysme de la nausée politique et de l'écœurement, que ce matin, j'avais envie de me taire. De grandes vagues de migrants, composées pour l'essentiel d'hommes en âge de combattre, venus de Syrie et d'Irak, fuient le chaos et laissent derrière eux une poignée de femmes, Yézidies, prendre les armes contre Daesh et tenter résister.

    Des femmes se battent et des hommes se cassent. Bien, hein? Et l'Europe officielle, médiatique, verse des larmes d'émotion en leur ouvrant ses portes. Des faits d'une barbarie épouvantable se produisent là-bas: marché aux esclaves sexuelles yézidies et celles qui refusent le viol sont exécutées. Et l'Europe soi-disant humaniste laisse faire en gesticulant. Et ils sont où les féministes? Et ils sont où les défenseurs des droits de l'homme? L'Europe suinte d'hypocrisie, de lâcheté, d'aveuglement, à un point qui soulève le cœur. Qu'on laisse faire une chose pareille, une telle barbarie, sans envoyer les armées européennes et occidentales est la honte absolue, une honte criminelle. La politique est morte, la volonté d'agir, de choisir, de décider, totalement morte, crevée comme un vieux pneu, remplacée par un moralisme bien pensant de la pire espèce porté par des pitres de bas étages. [Lire la suite]"

    Michel Janva

  • Election municipale à Venelles le 20 septembre

    Organisée dans la discrétion et sans battage médiatique, cette élection municipale n'en est pas moins symbolique surtout en ces temps troublés dû au contexte migratoire. Il s'agit de renouveler le conseil municipal qui avait démissionné suite aux propos de son maire, Robert Charonexclu de l'UMP depuis les propos qu'il avait tenus sur twitter à propos de l'islam. On se souvient qu'il avait ensuite disparu de la circulation sans qu'aucune information ne filtre laissant supposer qu'il avait été interné de force :

     Sans-titre
    Parmi les 5 listes qui se présentent, deux sont conduites par des anciens colistiers de Robert Chardon qui souhaitent saisir leur chance et deux sont issues de l'opposition de gauche. Quant à Robert Chardon, visiblement "rétabli", il conduira une liste pour se succéder à lui-même. Il avait expliqué se spropos dans une lettre adressée à ses administrés.

    Philippe Carhon