
Depuis ce lundi 16 octobre, de nombreuses alertes à la bombe ont été lancées dans des lycées français, à commencer par le lycée Gambetta, à Arras (62), où a eu lieu l’assassinat du professeur Dominique Bernard, vendredi 13 octobre.
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Les guerres à Gaza et en Ukraine font sauter les clivages à gauche comme à droite.
Xavier Moreau, Damien Rieu (Reconquête), Yanis Dalouche (LFI), Greg Tabibian et Mike Borowski s’affrontent dans ce Bistro Libertés très très mouvementé que dirige Eric Morillot de main de maître.Au programme de cet épisode :


Votre enquête montrait comment les Frères ont su étendre leur emprise sur les institutions européennes. L’UE finance-t-elle directement ou indirectement le Hamas ?
Là où ils se déploient les Frères ciblent toujours en premier les universités et les écoles. D’après un rapport israélien de 2020, l’Université islamique de Gaza, fondée par les Frères musulmans et liée au Hamas depuis sa création, a participé à des projets internationaux avec plus de 130 universités et centre de recherche dans 21 pays de l’UE. La plupart des fonds auraient été distribués via Erasmus+ (le programme de l’UE en faveur de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport en Europe) ou encore le projet Horizon 2020 (programme de financement de la recherche et de l’innovation de l’UE pour la période 2014-2020) et cela pour des montants de plusieurs millions d’euros. L’Université islamique de Gaza dispensait au départ uniquement des enseignements religieux, puis, grâce à l’argent reçu, elle a élargi son enseignement devenu multidisciplinaire. L’argent européen alimente donc directement l’idéologie islamiste et djihadiste du Hamas.


Dès l’annonce d’une attaque terroriste à Bruxelles hier soir, les médias s’étaient empressés de dire que le terroriste utilisait une kalachnikov. L’affirmation était crédible puisque c’est l’arme qui circule le plus parmi les milieux de la pègre depuis plusieurs décennies, solide et bon marché.

De François-Xavier Bellamy dans Le Figaro :
Il y a quelque chose de pire que l’horreur : c’est la répétition de l’horreur. Quelque chose de pire que la terreur : c’est l’habitude. Un professeur a été tué, dans son lycée, au cri de Allah Akbar. Et le rituel reprend, déjà familier : indignations politiques, condamnations de circonstance, « crime odieux », « valeurs de la République », micros tendus, la détresse des collègues, les yeux rougis des élèves, détails de l’enquête, déplacement des autorités, « dire le soutien de la Nation », « restons unis et debout », marches blanches, minutes de silence… Combien de fois faudra-t-il subir cette répétition ?

Jean Chichizola
« Il faut tuer les professeurs. » La formule n’est pas de Mohammed Mogouchkov en garde à vue. Elle est vieille de 8 ans déjà. En décembre 2015, le magazine de l’État islamique en langue française Dar al-Islam (« la demeure de l’Islam ») désigne l’école de la République et ses professeurs comme une cible légitime. Or Dar al-Islam, que consultait par exemple en 2016 Mohamed Lamine Aberouz, condamné la semaine dernière à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’attentat de Magnanville, avait deux objectifs : assurer la propagande de Daech et, surtout, séduire et recruter de nouveaux fidèles en France et dans les autres pays francophones.
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Marine Le Pen, la chef de file des députés du Rassemblement national (RN), a appelé à l'expulsion de toute personne étrangère, qu'elle soit en situation régulière ou irrégulière, lorsqu'elle est associée au fondamentalisme islamiste. Cette déclaration intervient après l'attentat d'Arras où un professeur de français a été assassiné par un étranger radicalisé. Marine Le Pen a critiqué le bilan du ministre de l'Intérieur en matière d'expulsion d'étrangers radicalisés et a dénoncé la loi sur l'immigration proposée par le gouvernement, affirmant qu'elle favorisait la régularisation des clandestins qui travaillent en France. Elle a également plaidé en faveur d'un contrôle accru des frontières au sein de l'espace Schengen pour renforcer la sécurité.